Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Le jeu-concours de l'Abeille

MOTS CACHÉS

MOTS CACHÉS

Une personne sera tirée au sort et remportera le montant de CHF 30.- en Abeille.
Le ou la gagnant-e sera avisé-e personnellement.

– Participez par e-mail à sume.marketingurbain@ne.ch
– Ou à l’adresse : Marketing urbain, Passage Léopold-Robert 3,
2300 La Chaux-de-Fonds en indiquant  : concours Abeille,
nom et prénom, adresse complète et numéro de téléphone.

Retrouvez les solutions des jeux-concours sur notre site internet au début du mois suivant et dans la prochaine édition imprimée.

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Divers Formation

DEVENIR CLOWNS ENSEMBLE

DEVENIR CLOWNS ENSEMBLE

Après le succès rencontré en 2023, le Forum Inclusion de la fondation Ton sur Ton a relancé en octobre son projet « Clowns Ensemble ». Il permet à toute personne intéressée de suivre six stages de clown et quatre ateliers mixtes avec des clowns en situation de handicap mental. 

Responsable de l’animation, Anna-Victoria Kaeslin, comédienne-clown et animatrice socioculturelle, propose une approche centrée sur la bienveillance et l’humour qui favorise le lien, le jeu et l’écoute au sein du groupe.

Le premier stage s’est déroulé le mois passé avec une vingtaine de participant-e-s, lesquel-le-s se retrouveront durant quatre week-ends de janvier à avril 2025. Les samedis, ils-elles pratiquent différentes expressions et abordent des thématiques telles que clowns et contes, clowns et danse, etc. Les dimanches, les clowns en situation de handicap rejoignent le groupe à la salle Ton sur Ton. Ils-elles prennent part à des ateliers mixtes de 2 heures. Un premier groupe se retrouve le matin et le second l’après-midi. Après quelques échauffements et exercices, chaque participant-e met un nez rouge et se costume. Chacun-e devient « clowns ensemble » et partage des moments de spontanéité et d’émotions !

À midi, les participant-e-s partagent un repas canadien dans la bonne humeur.

Michaël Wenger,
responsable du Forum Inclusion
Photos : Nabil

Intéressé par nos activités inclusives ?
Contactez-nous au 032 511 01 49
michael.wenger@tonsurton.ch

Nous pouvons poursuivre ce projet grâce à vos dons sur le compte :
IBAN CH43 0900 0000 1739 6353 7
mention clowns ensemble

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Société

inauguration du Grand-pont

inauguration du Grand-pont

Le 25 octobre 2024 restera une date majeure dans les annales de notre ville. Le Conseiller d’État neuchâtelois Laurent Favre ainsi que le vice-président du Conseil communal de La Chaux-de-Fonds Théo Huguenin-Elie procédaient au couper de ruban du tout nouveau Grand-Pont. Cette structure reliant l’avenue Léopold Robert au boulevard de la Liberté vient remplacer un prédécesseur courbaturé par le poids des années après un demi-siècle de bons et loyaux services.

Plus qu’un changement, cet édifice constitue à lui seul une réponse à trois grands défis de notre temps : la mobilité urbaine, le bien-être de la population et la préservation de l’environnement. Sur ce dernier point, une promenade arborisée qui longe la chaussée hébergera micro-organismes et divers petits animaux parmi lesquels plusieurs espèces d’oiseaux. “Elle permettra aussi de retenir l’eau lors de grands épisodes de pluie et servira à lutter contre la surchauffe estivale sur la promenade urbaine”, explique Yvon Allain, représentant le Groupement d’architectes GGMP. Cette prouesse architecturale fait de ce bâtiment le premier pont arborisé de Suisse, indique Théo Huguenin-Elie.

Cet événement est d’autant plus remarquable que la réalisation de l’édifice n’a duré que vingt mois, après des études techniques et un crédit de réalisation validé en 2018 par le Conseil d’État, ce qui constitue un véritable exploit pour une entreprise ayant nécessité des défis techniques et logistiques aussi colossaux. Pari gagné avec brio par tous les acteurs qui se sont mobilisés pour sa réalisation, notamment, outre les mandataires, les collaborateur-trice-s du Service cantonal des ponts et chaussées, des services techniques de la Ville de La Chaux-de-Fonds, des CFF et des entreprises mandatées. Il aura fallu toute cette conjonction de compétences et de volontés pour réaliser un ouvrage capable de supporter 12’000 passages de véhicules par jour, et cela pendant plus d’un siècle.

Jean Christophe Malou, rédacteur

Photo : Quentin perrenoud

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L'établi

TOUT UN MONDE

TOUT UN MONDE

L’Atelier5, cinq pour les doigts de la main, est un atelier de taille-douce et de reliure. Un lieu hors du temps.

Du côté de la reliure, on travaille des matières des plus fines et nobles, telles que de la soie sauvage, des toiles tissées et du cuir à la suave sensorialité du papier. La taille-douce, quant à elle, consiste en une gravure en trois dimensions dans le cuivre, qui jouit d’une micromécanique de précision dont la beauté est le reflet de l’impression donnée par la physicalité de l’encre. À n’en pas croire ses mirettes!

Tout se fait entièrement à la main. C’est un lieu de création et de savoir-faire visant à la pérennité de l’œuvre d’art, tout en gardant liberté et jeu dans son ouvrage. Il est important que cet endroit devienne une place de rencontre entre passionné-e-s, d’échange et d’invention, un laboratoire de tous les possibles !

Atelier5 offre la possibilité de pouvoir faire un livre du début à la fin, ou un album. En plus, des tirages d’estampes, des créations de livres de bibliophilie pour éditeur-trice et/ou amateur-trice, ainsi que des suivis de projet avec des artistes sont proposés. En clin d’œil à feu l’imprimerie Courvoisier, en tant que spécialiste de l’héliogravure à grains, des réalisations pour photographes sont possibles.

Pour le donner/recevoir dans l’équité, pour les chouettes rencontres, et la transmission, des cours de reliure de gravure et de dessin sont disponibles pour tous-te-s, de 7 à 107 ans.

La peinture, qui fait partie des activités de l’atelier, est un jardin secret où les graines ne cessent d’être plantées pour mieux croître. N’hésitez pas à prendre contact pour participer à une des activités proposées ou faire des commandes.

Texte et photos : Valentine Schopfer

Contact :

Valentine Schopfer peintre graveur relieur
Atelier5 Rue du Soleil 17

Valentineschopfer1@gmail.com

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Loisirs

Une période «d’avant les fêtes» bien remplie

Une période «d'avant les fêtes» bien remplie

Photo : Ville de La Chaux-de-Fonds

Si le sapin de la Grande Fontaine a d’ores et déjà été installé, les décorations du centre-ville s’illumineront dès le 6 décembre. Cette année, la place du Marché bénéficie aussi d’un sapin en son centre sous des guirlandes lumineuses suspendues de part et d’autre des façades. Des sapins durables, réalisés grâce au recyclage des bancs publics, sont également érigés devant plusieurs bâtiments communaux.

Les commerçant-e-s décorent leur magasin et sortent leurs parures de fêtes pour accueillir la clientèle chaleureusement tout en distillant de précieux conseils. Le secteur commerce, centre-ville et tourisme encourage la population à privilégier le commerce de proximité et à pousser la porte des magasins locaux.

Des acteurs privés ou publics, institutionnels ou associatifs organisent des événements durant cette période permettant d’apprécier la ville autrement tout en passant d’agréables moments. Les informations liées à ces manifestations ont été recensées dans un flyer disponible auprès des partenaires Abeille ou des membres du Réseau centre-ville ainsi qu’en ligne : www.chaux-de-fonds.ch/economie-emploi/commerce.

Quelques événements à ne pas manquer :

Arty Show du 22 novembre au 21 décembre, une exposition d’artistes dans les vitrines du centre-ville, avec des parcours commentés chaque samedi.
(www.arty-show.ch)

– Le Marché de Noël sur la place du Marché du 14 au 22 décembre, avec la venue de la RTS et de son action Cœur à Cœur le lundi 16 décembre.

– Les ouvertures nocturnes des commerces les 20 et 23 décembre jusqu’à 21h et l’ouverture dominicale du 22 décembre.

– Le Super Marché aux Anciens Abattoirs du 20 au 22 décembre, dédié aux artistes et designers (www.q-g.ch/super-marche/)

Nous vous souhaitons de belles et lumineuses fêtes à La Chaux-de-Fonds et vous invitons à profiter de ce riche programme d’animations.

Nancy Kaenel Rossel, responsable du secteur commerce, centre-ville et tourisme

Photo : Nancy Kaenel Rossel
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Culture Société

Capitale culturelle suisse 2027 : à l’unanimité !

Capitale culturelle suisse 2027 : à l'unanimité !

Le 28 octobre, le Conseil général de La Chaux-de-Fonds a unanimement approuvé un crédit de CHF 2,5 millions pour la première capitale culturelle de l’histoire suisse. Fruit du travail concerté entre la Commune et le Canton, un montant identique sera bientôt soumis au Grand Conseil neuchâtelois. Avec un budget global de CHF 18,5 millions, la reconnaissance de la Confédération, le soutien de la RTS, de la Loterie Romande et des appuis solides dans les milieux économiques, Capitale culturelle suisse 2027 aura bien lieu dans notre ville.

Gouvernance renforcée et reconnaissance nationale
L’association s’est renforcée et compte des représentant-e-s de la culture, du tourisme, des communes neuchâteloises, ainsi que de la Ville et du Canton. Par ailleurs, cet été, lors de la cérémonie d’ouverture de La Plage, la Conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a affirmé l’importance du projet au niveau national. La Directrice de l’Office Fédéral de la Culture Carine Bachmann en a fait de même lors du 30e anniversaire du Prix Gaïa au Musée International d’Horlogerie. Le projet est désormais éligible à un financement fédéral dans le cadre du soutien à la participation culturelle.

Valorisation de la culture chaux-de-fonnière
La direction de la manifestation, avec Olivier Schinz (directeur exécutif) et Simone Töndury (directrice artistique), lancera les productions artistiques début 2025. Les premiers appels à projets seront publiés cet hiver, accompagnés de rencontres avec les acteur-trice-s culturel-elle-s. Fidèle à sa mission d’ouverture, Capitale culturelle suisse 2027 poursuit ainsi son but : favoriser l’accès de chacun et chacune aux œuvres de l’esprit afin d’enrichir notre humanité. La Chaux-de-Fonds, véritable foisonnement créatif, est un lieu où chaque rue, chaque atelier, résonne des talents de nos artistes, artisan-e-s, et créateur-trice-s, un trésor dont nous pouvons être fier-ère-s !

Marc Josserand,
délégué aux Affaires culturelles

Photos : Quentin Perrenoud

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La parole aux acteurs

Des meubles dessinés par le futur Le Corbusier

Des meubles dessinés par le futur Le Corbusier

Depuis maintenant presque 20 ans, l’Association Maison blanche travaille à entretenir et restaurer la maison que Charles-Edouard Jeanneret, futur Le Corbusier, a construite pour ses parents en 1912.

Ce printemps, l’association a eu la chance de pouvoir acquérir du mobilier inédit, créé lors de circonstances bien particulières. En 1913, le futur Le Corbusier souffre d’une crise d’appendicite et est opéré par le docteur Francis Descoeudres, à la clinique Montbrillant, à quelques centaines de mètres de la Maison blanche. Mais à cette époque-là, ses revenus sont faibles et irréguliers et il ne dispose pas de la somme nécessaire pour payer son opération. Il convient alors d’un arrangement tout à fait inédit: pour régler sa facture, il dessinera des meubles pour le cabinet du médecin.

Les meubles en question sont fabriqués à Genève par l’entreprise L’Artisan SA et livrés en automne 1915. Le docteur Descoeudres décède en 1945, et c’est finalement son petit-fils, François Descoeudres, qui hérite de ce mobilier.

Au moment de déménager, François Descoeudres ne désire plus garder ces meubles, mais souhaite les voir exposés dans leur ensemble. Un accord avec l’association Maison blanche est vite trouvé: la bibliothèque, le bureau et le fauteuil canné se trouvent dans le bureau d’accueil et le lit de repos orne le petit salon, une acquisition rendue possible grâce à la générosité des membres de l’Association, de nombreux-euse-s donateur-trice-s privé-e-s et du Canton de Neuchâtel. Le souhait de François Descoeudres est ainsi respecté: les visiteurs et visiteuses peuvent admirer ce mobilier en tout temps, dans une demeure qui lui est contemporaine.

L’association Maison blanche est fière d’avoir pu ramener à La Chaux-de-Fonds une partie de son patrimoine.

Claire Butscher, administratrice de la Maison blanche
Photos : AMB/FLC/ProLitteris

Vous avez envie de participer à la mise en valeur de ce patrimoine ? Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles. Si vous êtes intéressé-e-s, contactez-nous :

contact@maisonblanche.ch

ou 032 536 22 22

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Culture

Le Club 44 présente une double exposition

Le Club 44 présente une double exposition

Les dialogueur-euse-x-s

Un lieu pour vivre et laisser vivre, telle était la devise choisie à la création du Club 44 il y a 80 ans. À l’occasion de cet anniversaire, l’institution présente pour la première fois une exposition sur son histoire, à voir jusqu’au 31 janvier 2025. En toile de fond sont présentées des archives inédites à la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds au travers de grands axes thématiques tels que l’architecture, « l’image totale du Club 44 » et la place des femmes. Leur relecture contemporaine a été confiée à l’artiste tessinoise Anna Meschiari qui propose l’installation pluridisciplinaire Les dialogueur.euse.x.s au Club 44.

En parallèle, les conférences font aussi écho au vivre et laisser vivre avec notamment la venue de Riccardo Bocco, spécialiste du Proche-Orient, qui apportera son regard sur le conflit israélo-palestinien (5.12), du philosophe Fabrice Midal qui invitera à ne pas se décourager face à des climats anxiogènes ou encore de Salomé Saqué, autrice et voix d’une jeunesse stigmatisée (30.1).

Mona Juillard,
Chargée de communication
Photos : Anna Meschiari

Visites guidées de l’exposition :
18 janvier, 16h15

Prochaines conférences :
05-12-2024 : Riccardo Bocco
12-12-2024 : Jean-Baptiste Fressoz

Programme complet :
www.club-44.ch

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Le Conseil Général vous parle

Patrouilleur-euse-s scolaires : une exigence de permis injustifiée

Patrouilleur-euse-s scolaires : une exigence de permis injustifiée

La ville de La Chaux-de-Fonds impose aujourd’hui, dans la pratique, un permis de conduire et l’utilisation d’un véhicule personnel pour les postes de patrouilleur-euse-s scolaires.

Or, une résolution avait été déposée au Conseil général, demandant que l’on n’exige plus un permis de conduire ainsi que l’usage d’un véhicule personnel pour les patrouilleur-euse-s scolaires. Cette résolution a été acceptée par le Conseil général le 6 mars 2024, mais n’est malheureusement pas respectée par la Ville ! Le Centre s’en est alors plaint au Conseil général par le biais d’une question, à laquelle il a été répondu que l’exigence du permis de conduire et d’un véhicule était dans les faits toujours valable pour les patrouilleur-euse-s volant-e-s. Or, tous-tes les patrouilleur-euse-s passent obligatoirement par la case « volant-e-s » avant d’être des patrouilleur-euse-s titulaires! Ainsi et dans les faits, ces exigences pourtant dûment supprimées par la résolution soutenue par Le Centre continuent à prévaloir.

Il est essentiel de rappeler que la mission des patrouilleur-euse-s nécessite d’assurer la sécurité des enfants aux abords des écoles.

Le prétexte de l’accessibilité difficile est souvent exagéré. Les zones qui posent problème peuvent être couvertes autrement, notamment par des solutions de mobilité alternatives. L’argument selon lequel un-e patrouilleur-euse volant-e doit être plus flexible et donc posséder une voiture est également contestable. Une meilleure organisation des plannings ou l’affectation de plusieurs patrouilleur-euse-s par zone permettrait de garantir la couverture.

Pour Le Centre, ces conditions excluent injustement des citoyen-enne-s, en particulier les jeunes, les retraité-e-s ou celles et ceux qui ne peuvent pas se permettre de posséder un véhicule; mais surtout, Le Centre estime qu’il est impératif de respecter la volonté du Conseil général.

Les patrouilleur-euse-s scolaires sont des modèles de responsabilité et d’entraide. Chaque matin, ils-elles accueillent les enfants avec le sourire, prêt-e-s à assurer leur tranquillité sur le chemin de l’école. Leur rôle va bien au-delà des simples consignes de sécurité : ils-elles instaurent un esprit de solidarité et de respect. Les élèves savent qu’ils-elles peuvent compter sur eux et elles, non seulement pour traverser la rue en sécurité, mais aussi pour créer une atmosphère où chacun-e se sent valorisé-e et protégé-e.

Pour le Centre,
Jonathan Marty