Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Journal officiel mensuel
de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Culture

Le Chalet Aster fête son centième anniversaire

Le Chalet Aster fête son centième anniversaire

Photo : Chalet Aster

Toutes et tous, elles-ils montent au Bois du Petit-Château et en sortent plein nord. Ils laissent La Maison Blanche du Corbusier sur leur gauche et s’engagent en pleine forêt sur le chemin des Romains. Curieux mais discret, je les suis à bonne distance. Mais où vont-elles-ils donc tout·e·s ces joggeur·e·s, marcheur·e·s ou VTTistes ?

Intersection La Grébille – Le Gros-Crêt, elles-ils poursuivent à gauche direction la ferme de Pouillerel. L’appel de la montagne, elles-ils prennent le chemin qui s’élève vers le sommet emblématique des Chaux-de-fonnier·ère·s.

Heureuse surprise, tout près du but, une sympathique petite buvette « Le Chalet Aster » leur propose un rafraîchissement pour étancher leur soif. Ouf ! On l’a bien mérité ! Certain·.e·s choisiront un thé, une minérale. Ou la bière d’une brasserie locale ? Une pâtisserie, pourquoi pas…

Du côté du coaching staff, Eric Marques, entraîneur Flag et Kids, a été nommé entraîneur assistant de l’attaque pour l’équipe nationale Flag U15, une aventure qui a commencé en 2024.

L’équipe Tackle (avec contact) est en pleine reconstruction et recherche activement de nouveaux joueurs. Une collaboration avec l’équipe de Neuchâtel a été mise en place pour offrir du temps de jeu aux membres et aider les Knights à combler leur manque d’effectif.

Voilà cent ans que le Chalet Aster accueille les amoureux·se·s du site de Pouillerel. 100 ans que gardiens et gardiennes bénévoles se relaient weekend après weekend durant la belle saison pour animer ce coin de pays. Ce chalet, il pourrait vous raconter de belles histoires : des fêtes du 1er août, des assemblées de sociétés locales, d’heureuses réunions de famille. Bref, de riches et sympathiques rencontres. Mais de tristes évènements aussi. Dévastateurs. Le cyclone de 1926 qui fracassa toute la forêt de Pouillerel. La période traumatisante de 1940-45 avec l’occupation du site par l’armée. Et puis, cette dernière tempête de juillet 2023 qui, par miracle, épargna le chalet. Et pourtant, la vie continue pour ce petit Chalet Aster, bien entretenu par ses ami·e·s, vigie face à La Tchaux et plus loin, la chaîne enneigée des Alpes avec ses mythiques sommets.

En cette année anniversaire, des activités pour jeunes et moins jeunes animeront le chalet, le feront mieux connaître. Tournoi de jass, courses d’école, visite des jeunes cyclistes de Cime Cycle, ainsi qu’une rando naturaliste accompagnée.

Documentation historique :
www.chalet-aster.com
Jimmy Cattin, Président du Groupe du Chalet Aster

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Culture Loisirs Société

La plage des six pompes : enfin ! de retour après une année d’absence

la plage des six pompes : enfin ! de retour après une année d'absence

Après une année d’absence, La Chaux-de-Fonds renoue avec un des plus gros événements culturels de Suisse : La Plage des Six Pompes. Son directeur, Hugues Houmard, s’est livré sans filtre sur différents aspects de la manifestation, pour le plus grand plaisir des lecteur·trice·s.

Les nouveautés
Les travaux en ville nous ont obligé·e·s à repenser les lieux de jeu de La Plage des Six Pompes. Pour les spectacles de type « grande forme », nous installerons une scène dans la prairie de Beau-Site, en collaboration avec le TPR. Chaque jour une à deux représentations s’y produiront. Un autre changement important est celui de la formule du Festival. Cette édition commence un mardi par une journée d’ouverture entre Beau-Site et l’Ancienne Ville pour finir un dimanche. La durée est ainsi de 6 jours.

La programmation
Au niveau de la programmation, ce ne sera pas celle prévue l’année dernière. Les choses changent en une année. Il y a quelques projets qui ont été reprogrammés, mais le programmateur Manu Moser est reparti quasiment d’une feuille blanche. C’est au final 54 compagnies qui rejoindront La Plage.

Les défis financiers
L’un des défis financiers de La Plage est de pouvoir trouver un équilibre entre les soutiens institutionnels, les soutiens privés et ses propres revenus, qui proviennent des bars et de la location des espaces pour les stands de nourriture. Tout cela dépend pour une grande part de la météo. Il est extrêmement difficile de prévoir nos entrées à l’avance. On ne sait qu’après le festival si les revenus permettront d’équilibrer la manifestation.

Les soutiens
Nous avons une très bonne collaboration avec différents services de la Ville, notamment les services des espaces publics et de l’urbanisme, qui mettent à disposition beaucoup de matériel et de lieux. Le changement urbanistique est un vrai défi ces trois dernières années. On a besoin d’espaces relativement grands, pas trop éloignés du centre pour ne pas perdre l’ADN du festival, qui est quand même de rassembler différents publics. Nous faisons le pari de faire différemment cette année et voir si ça marche.

Nous ne pouvons pas conclure sans parler de nos bénévoles. Sans ces personnes en t-shirts jaunes et d’autres, moins exposées, qui préparent les repas des artistes, s’occupent de l’accueil et de l’hébergement des compagnies, le festival ne pourrait pas avoir lieu.

Après une année d’absence, on se réjouit de revoir le public. On l’appelle à être généreux avec les compagnies, car comme on est en libre accès, les compagnies sont rémunérées avec le contenu des chapeaux. 

Hugues Houmard,
directeur de La Plage des Six Pompes
Jean Christophe Malou, rédacteur

Photo :
David Fraternali

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Culture Le dossier du mois Patrimoine

Tout feu tout flamme: fête de l’urbanisme horloger

Tout feu tout flamme fête de l’urbanisme horloger

La Fête de l’urbanisme horloger célèbre cette année le 15e anniversaire de l’inscription de La Chaux-de-Fonds, et de sa voisine Le Locle, sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. À quelques jours de l’événement, Le Tourbillon a rencontré Léonard Reichen, coordinateur pour la Fondation Urbanisme Horloger, pour faire le point sur cette édition.

Que symbolise à vos yeux la Fête de l’urbanisme horloger ?
La Fête de l’urbanisme horloger est la célébration d’un instant historique qui a marqué nos deux villes. Le 27 juin 2009, La Chaux-de-Fonds et Le Locle obtenaient une reconnaissance mondiale, et entraient sur la Liste du patrimoine mondial lors du congrès de l’UNESCO à Séville. J’étais jeune lycéen à cette époque et je me souviens d’un instant de fierté et de reconnaissance au sein de la population, qui avait été fêté simultanément dans les deux villes.

À mes yeux, la Fête de l’urbanisme horloger mélange aujourd’hui plusieurs éléments. Il y a une mission de faire (re)découvrir le patrimoine à la population, de raconter l’histoire de ces maisons, de ces bâtiments, devant lesquels on passe tous les jours à pied sans y prêter forcément attention. L’autre mission est de maintenir une part de rencontres et de festivités à même la rue. C’est ce qui nous guide cette année encore.

Quelles sont les particularités de l’édition 2024 ?
Avec le thème « Tout feu, tout flamme », l’édition 2024 s’intéresse aux origines des villes telles que nous les connaissons aujourd’hui. Que ce soit La Chaux-de-Fonds en 1794 ou Le Locle en 1683, 1765 et 1833, les deux anciens bourgs ont été partiellement voire totalement détruits par de violents incendies. De ces drames ont émergé d’importantes réflexions au sein des autorités pour définir la manière de planifier la reconstruction puis le futur développement, particulièrement à travers les plans d’urbanisme de Charles-Henri Junod, ancien ingénieur des ponts et chaussées.

Un autre axe de la fête est l’événementiel, mêlé au culturel. La tenue du premier brunch de l’urbanisme horloger (sur réservation) le 30 juin à La Chaux-de-Fonds est aussi l’idée d’accueillir et d’intéresser un public plus familial au patrimoine. Chacune et chacun pourra bruncher à l’ombre des marronniers de la Promenade des Six-Pompes, au cœur de la vieille ville, avant pourquoi pas, de se rendre à un spectacle de marionnettes ou de visiter la ville avec un guide. Les Lunchs du patrimoine, mis sur pied une fois par mois par la Ville de La Chaux-de-Fonds, sur un format court, partagent aussi cet objectif.

Y a-t-il une expérience qui vous a particulièrement marqué par rapport à cet événement ?
Je n’ai pas d’événements précis qui me reviennent en tête. Il s’agit davantage d’un ensemble. J’aime voir les rues de La Chaux-de-Fonds et les lieux du patrimoine vivre, s’animer et vibrer. S’ouvrir au grand public et aux curieux·ses. Il y a une telle richesse cachée derrière les façades parfois austères de notre ville, qu’elle mérite d’être rappelée et racontée à un large public. Depuis quinze ans, le but de la Fondation urbanisme horloger est de faire vivre l’inscription des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds sur la Liste du patrimoine mondial.
Locle samedi 29 juin, deux visites en petit train touristique emmèneront le public sur les traces des bâtiments qui ont été détruits, tandis qu’à La Chaux-de-Fonds, le public pourra découvrir seul, avec un guide papier, ou grâce à une visite guidée, seize bâtiments ayant résisté au grand incendie de 1794, il y a 230 ans. La Ville de La Chaux-de-Fonds inaugure à cette occasion une mise à jour de son parcours « Feu & Lieu », conçu en 1994 pour le bicentenaire de l’incendie.

En ce sens, nous avons aussi revu l’organisation de la fête depuis cette année. Chaque ville aura désormais sa journée (le samedi 29 au Locle et le dimanche 30 à La Chaux-de-Fonds). Nous encourageons vivement les Chaux-de-Fonnier.e.s à aller découvrir le patrimoine du Locle et vice-versa.

www.urbanismehorloger.ch

Jean Christophe Malou, rédacteur
Photos : Léonard Reichen

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Culture Patrimoine

LA VILLA FALLET

la villa fallet

Vous avez fréquenté la Villa Fallet ou en possédez des images extérieures ou intérieures ? N’hésitez pas à contacter l’Association :
info@villafallet.ch ou Association Villa Fallet, Chemin de Pouillerel 1, 2300 La Chaux-de-Fonds.

Prochaines ouvertures publiques :
– dimanche 9 juin 2024, 10h-17h, en lien avec la Journée mondiale de l’Art Nouveau ;
– dimanche 21 juillet 2024, 10h-17h, avec visite guidée gratuite à 11h.

La photo est un peu floue. En sépia et dans un léger contrejour, on parvient tout de même à y discerner une salle à manger boisée, meublée d’un buffet imposant orné de pives, d’une table et de quatre chaises dont le motif du dossier rappelle des sapins. Dans le fond, on aperçoit une petite niche, des boiseries crénelées, des peintures murales avec une frise rehaussée de feuilles d’érable voletant, et là, dans l’angle, un motif de chauve-souris. Du gui est suspendu au plafond, un pot d’oxalis posé sur le buffet, une petite estrade à côté de la fenêtre est surmontée d’une chaise qui attend qu’on vienne s’installer pour regarder pousser le jardin, tranquillement. 

Cette photographie, ainsi que ses deux compagnes provenant des archives de l’École d’art, sont les seuls témoins de ce qu’était, il y a plus d’un siècle, l’intérieur de la Villa Fallet. Maison représentative du Style sapin, elle fut la première réalisation architecturale sur laquelle a travaillé Charles-Édouard Jeanneret (futur Le Corbusier).

Mais ce n’est pas à défaut d’avoir fouillé — au contraire, nombre de chercheur·euse·s se sont échiné·e·s à dénicher des images qui viendraient compléter ce fragmentaire dossier.

Pour avancer sur les projets de restauration de ce patrimoine exceptionnel, l’Association Villa Fallet prend aujourd’hui le relai et mène des recherches matérielles sur la maison avec la collaboration de conservateur·trice·s-restaurateur·trice·s spécialisé·e·s. Les premiers sondages ont permis de redécouvrir notamment les couleurs originales que la photographie n’a pas su nous transmettre. Parallèlement, l’Association poursuit ses recherches historiques afin de compléter l’enquête. Mais pour cela, elle a besoin de vous !

 
Marie Gaitzsch
Présidente de l’Association Villa Fallet

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Culture Loisirs

FESTIVAL DES CARNETS

FESTIVAL DES CARNETS

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Culture La ville racontée à travers ses rues Patrimoine

La ville racontée à travers ses œuvres d’art : maternité

la ville racontée à travers ses œuvres d'art: maternité

Le sculpteur André Huguenin-Dumittan a laissé une trace importante au cœur de la ville. De nombreuses sculptures et bas-reliefs sont visibles comme L’Étude, deux grands personnages à l’entrée sud de la Bibliothèque de la Ville, La Liseuse, accrochée à la façade de la rue Léopold-Robert 39, où se trouvait une librairie, ou La Baigneuse, au centre d’une fontaine dans le Parc Gallet.

En 1933, suite à l’aménagement du Parc de l’Ouest, ancienne place du marché, en jardin public, il réalise une sculpture monumentale en bronze : Maternité. Cette œuvre est une commande de la Ville. Lors de sa séance du 3 mars 1933, le Conseil général décide, malgré la crise, de prélever la somme de CHF 16’000.— au fonds d’encouragement des Beaux-Arts et à la réserve pour l’embellissement de la ville. Le monument est remis aux autorités le 7 juillet 1934 lors d’une cérémonie officielle. On peut lire dans L’Impartial du 9 juillet 1934 que « lorsque le voile qui cachait le monument tomba, la belle statue apparu dans son émouvante simplicité et fut fort admirée ».

 

André Huguenin-Dumittan travaillait dans un atelier au parc Gallet. C’est donc naturellement que sa Maternité est déplacée à proximité de cet atelier, en 2013, lorsque la Ville reçut de la part de la marque Chevrolet, qui fêtait son centenaire, une œuvre de Christian Gonzenbach représentant le buste de l’illustre constructeur de voitures né à La Chaux-de-Fonds en 1878. 

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine
Photo : Ville de La Chaux-de-Fonds, Maternité, 1933, Parc Gallet

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Culture Patrimoine

Journée mondiale de l’Art nouveau : triple inauguration

Journée mondiale de l’Art nouveau: triple inauguration

Depuis 2013, la Journée mondiale de l’Art nouveau est l’occasion de mettre en valeur ce patrimoine international. Fixée au 10 juin, date anniversaire de la disparition de deux grands architectes de l’Art nouveau : le Catalan Antonio Gaudi et le Hongrois Ödön Lechner, cette journée est portée par un thème, cette année la lumière. C’est donc naturellement que les autorités ont choisi cette date pour une triple inauguration en lien avec l’Art nouveau : deux nouveaux toponymes féminins et l’installation de vitraux. 

Les vitraux, dont le lien avec le thème de la lumière est évident, sont ceux de Jules Courvoisier. Retrouvés début 2022 dans le dépôt d’un entrepreneur, ils proviennent de la chapelle de Cernier-Fontainemelon, décorée en 1907 par les élèves du Cours supérieur d’art et de décoration de Charles L’Eplattenier. Acquis par le Musée des beaux-arts et restaurés, ils sont à présent accessibles au public.

En 2023, la commission de toponymie a proposé au Conseil communal deux nouveaux toponymes féminins en lien avec l’Art nouveau et le Style sapin. Ainsi, la sculptrice Jeanne Perrochet donne son nom à une rue au sud de la Villa Fallet et Henriette Grandjean, céramiste, au jardin situé devant la maison où elle vécut de nombreuses années. Ces deux femmes à la carrière reconnue témoignent de la vivacité créatrice qui était celle de La Chaux-de-Fonds au début du XXe siècle. 

La journée du 9 juin est ainsi placée sous le thème de l’Art nouveau et du Style sapin. Chacune et chacun est invité·e à participer à cette triple inauguration et à rejoindre la Villa Fallet lors de ses portes ouvertes. La lumière y sera aussi à l’honneur à travers un atelier de cyanotype tout public proposé par le Musée d’histoire. 

Sylvie Pipoz
Déléguée à la valorisation du patrimoine.

Photo : Musée des beaux-arts

INFORMATIONS

Inauguration dès 09h30 à la chapelle du cimetière

Portes ouvertes de la Villa Fallet de 10h à 17h

Atelier cyanotype à la Ville Fallet de 14h à 17h gratuit, sans inscription

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Culture Patrimoine

La ville racontée à travers ses œuvres d’art

la ville racontée à travers ses œuvres d'art

Une sculpture en mémoire de l’incendie de 1794

Le 31 octobre 1997, la Ville inaugure cinq sculptures installées sur les entrées piétonnes de la Place de la Carmagnole, réaménagée en 1996. Ces œuvres sont commandées par la Ville à des artistes vivant dans la région.

Parmi ces sculptures monumentales se trouve «Et la rue et l’histoire» de Denis Schneider. Pour la voir, il faut lever la tête en sortant de la place entre les numéros 9 et 11 de la rue Neuve. Une maison se balance en haut d’un mat représentant une flamme. Elle évoque l’incendie qui détruisit le village dans la nuit du 4 au 5 mai 1794. Placée juste derrière un immeuble qui a échappé au drame, l’œuvre rappelle cet événement fondateur de l’histoire et de l’identité locale.
Né en 1945, Denis Schneider vit et travaille à Cernier. Il a reçu le prix Bachelin en 2002 et plusieurs de ses sculptures monumentales sont visibles dans les cantons de Neuchâtel, Vaud et Jura.

Quatre autres sculptures monumentales sont installées sur les autres «portes» de la Place de la Carmagnole. «Objet trait lux», de François Jacques marque le Passage du Centre et «Sculpture bleue», d’Aloïs Dubach, le Passage Léopold-Robert. L’œuvre de Jean-Luc Bieler, «Échafaudage», placée à l’entrée du même passage est enlevée en 2017 afin de faciliter le déneigement. «Le champ de la Carmagnole» d’Anton Marty se trouve depuis 2021 sur la Place des Brigades-Internationales.

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine
Photos : Sophie Amey

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Culture Formation

Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse 2024

Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse 2024

Le Conservatoire de musique neuchâtelois (CMNE) se réjouit d’accueillir la Finale du Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse (CSMJ) du jeudi 9 au dimanche 12 mai 2024 à La Chaux-de- Fonds. Ce concours est simplement LE concours de musique pour les jeunes de notre pays qui consacrent l’essentiel de leur temps à leur passion et à leur talent.

357 jeunes virtuoses, venant de toute la Suisse, ont réussi les sélections au mois de mars, méritant ainsi le billet pour la finale du CSMJ. Parmi eux, on dénombre 217 solistes et 106 chambristes dans la catégorie Classica, 10 jeunes compositrices et compositeurs ainsi que 34 finalistes du concours Jazz&Pop.

Pendant quatre jours intenses, ces jeunes passionnés de musique, âgés de 8 à 20 ans, se produiront devant des jurys d’éminentes personnalités du monde musical. Le Conservatoire de musique neuchâtelois est fier de pouvoir présenter une dizaine de ses élèves à cette finale.

Le public est bienvenu, l’entrée est gratuite à toutes les manifestations.

Helga Loosli, directrice adjointe du CMNE
Photo : Lauréats à la Finale 2023 à Lugano © Ueli Steingruber 2023

Programme :
• 9, 10, 11 mai : auditions de concours
• 11 mai 19h30 : concert Le BEC Big Band des étudiants du CMNE
• 12 mai 09h30 : proclamation des résultats et concert des lauréats

Lieux :
La Chaux-de-Fonds, Conservatoire de musique neuchâtelois, Salle de musique, Théâtre de l’Heure bleue, Salle de la Maison du Marché et Salle rue de la Serre 17

Programme détaillé : sjmw.ch/fr/classica/telechargements
Informations : www.cmne.ch

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Culture Patrimoine Politique

HÔTE D’HONNEUR DE LA MARCHE DU 1ER MARS

HÔTE D'HONNEUR DE LA MARCHE DU 1ER MARS

La Ville de La Chaux-de-Fonds était l’invitée d’honneur de la Marche du 1er mars 2024. Cet événement a ainsi été l’occasion de mettre en évidence les liens forts entre notre Commune et la Révolution républicaine. Terre connue pour ses idées progressistes, la Métropole horlogère a en effet vu se dérouler plusieurs faits déterminants de la naissance de la République et Canton de Neuchâtel.

En 1848, la place de l’Hôtel-de-Ville a notamment été l’un des centres névralgiques des événements. Galvanisés par les nouvelles venues de France voisine, les meneurs républicains se sont mobilisés sur cette place pour organiser le renversement du gouvernement, appuyés par un nombre important de sympathisants neuchâtelois et venus des régions voisines.

On peut toujours y observer l’aigle de Prusse écrasé par les révolutionnaires sur le bien-nommé « Monument de la République » situé au cœur de la place. C’est par ailleurs dans l’actuelle salle du Conseil général située dans le bâtiment de l’Hôtel-de-Ville que s’est constitué le gouvernement provisoire de la République neuchâteloise le 1er mars 1848.

Ce 1er mars 2024, c’est dans une ambiance plus sereine, mais animée par le même état d’esprit républicain que plusieurs centaines de marcheurs et marcheuses ont pris le départ en milieu de matinée pour rejoindre le Château de Neuchâtel. La commémoration de la Révolution, organisée depuis plus de 30 ans sous forme d’une marche depuis plusieurs endroits dans le canton avec comme point d’arrivée commun le Château de Neuchâtel, est avant tout l’occasion de mettre en avant l’unité et la cohésion cantonale dans un état d’esprit convivial.

Placée sous le signe de la solidarité, cette édition était l’occasion pour la Ville de La Chaux-de-Fonds de rappeler les multiples initiatives solidaires qui ont été exprimées dans le cadre de la tempête du 24 juillet dernier.

La date de la révolution neuchâteloise concordant avec les premiers signes du printemps : les marcheurs et marcheuses ont reçu à leur arrivée à Neuchâtel, en clin d’œil aux abeilles chaux-de-fonnières, des sachets de graines mellifères pour qu’ils et elles puissent semer, aux quatre coins du Canton, comme symboles de résilience et de renouveau, les fleurs de la République !

Que vive La Chaux-de-Fonds ! Et que vive la République!

Floriane Mamie, chancelière
Photo: Quentin Perrenoud