Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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BiblioWeekend : les mots relient les mondes

BiblioWeekend : les mots relient les mondes

Depuis quelques années, les bibliothèques suisses se montrent sous un jour différent le dernier week-end de mars. Cette année, la manifestation a pour thème « les mots relient les mondes ». À la Bibliothèque de la Ville, vendredi 28 mars, le public se plongera dans le monde du crime à travers la conférence de Nicolas Feuz, suivie d’une séance de dédicaces en collaboration avec la librairie La Méridienne. Samedi 29 mars, les Batteurs de pavés nous transporteront dans le monde d’Émile Zola grâce à une interprétation de Germinal. Le même jour, la Bibliothèque des Jeunes proposera un atelier de création de cartes postales.

Les mots relient les mondes à l’occasion du BiblioWeekend. Plus d’informations sur le site de la Ville.

Bibliothèque de la Ville :
vendredi 28 et samedi 29 mars

Vendredi 28 :
Rencontre et dédicace avec Nicolas Feuz, en collaboration avec La Méridienne

Samedi 29 :

  • Petit déjeuner poétique, avec Yves Tissot
  • Sélection de livres de science-fiction à découvrir
  • Cadavre exquis
  • Germinal par les Batteurs de pavés
  • Cache-cache géant à la bibliothèque

Bibliothèque des Jeunes,
Président-Wilson 32 : samedi 29 mars

Création de cartes postales puis déplacement à la boîte postale pour l’expédition aux familles. Un atelier proposé par Bibliomedia.

Christine Prêtre, responsable accueil et services au public, Bibliothèque de la Ville
Marie Reginelli, responsable de la Bibliothèque des Jeunes

Visuel : Bibliosuisse
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Loisirs Sports

karaté : Gioia, l’ÉTOILE chaux-de-fonnière

karaté : Gioia, l’ÉTOILE chaux-de-fonnière

Photo : Kjetil Waber

Notre Ville recèle des pépites méconnues qui ne demandent qu’à être mises en lumière. Seule fille de Suisse romande à intégrer la sélection helvétique de karaté dans sa catégorie d’âge, Gioia Pace, 12 ans, est l’une d’elles.

Pratiquant cet art martial depuis l’âge de 6 ans, l’adolescente affiche un palmarès remarquable. Précisons qu’il existe deux types de compétitions en karaté, le kumité, qui correspond au combat et le kata, qui est un concours de chorégraphies techniques. Dans les deux cas, Gioia brille tant au niveau cantonal qu’à l’échelle nationale.

Photo : Salvatore Pace

Si en 2023, elle est championne à la Swiss League à Neuchâtel, l’année suivante va se révéler encore plus prolifique avec pas moins de 10 podiums nationaux, dont plusieurs médailles d’or. 2025 promet aussi son comptant de titres, dont plusieurs internationaux en perspective ; Espagne au mois d’avril, Croatie en juin, Pologne en octobre et Italie en décembre.

La clé de ce succès ? Beaucoup de travail, bien entendu, mais aussi le soutien de ses coaches, de ses mentors, mais surtout de sa famille. “Quand j’étais petite, je pratiquais plusieurs sports. Une fois, dans les vestiaires, ma mère a été témoin par hasard d’une agression physique que j’ai subie. Suite à cela, elle a voulu que j’apprenne à me défendre. C’est grâce à elle que j’ai commencé le karaté”, confie cette fille unique qui porte haut les couleurs de notre cité.

Seule ombre sur le tableau : le coût (très) élevé du sport de haut niveau. Une campagne de financement participatif (via le code QR ci-joint) est d’ailleurs lancée pour faire en sorte que la jeune championne ne s’arrête pas en si bon chemin.

Jean Christophe Malou, rédacteur

Pour soutenir la jeune championne : www.gioiapace.ch

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Divers Loisirs

12ème NUIT DE LA PHOTO L’esthétique au service de belles causes

12ème NUIT DE LA PHOTO L'esthétique au service de belles causes

Photo : Laurence Rasti

La Nuit de la Photo est une manifestation culturelle et conviviale. On peut venir profiter de sa programmation internationale, comprendre, apprécier et intégrer les images sans aucune préparation.

Montrer les travaux marquant des grands festivals, notamment du plus grand, celui d’Arles, leur lien avec l’actualité, mais aussi avec l’histoire de la photographie, reste le critère principal de sélection. Il y a aussi les coups de cœur du comité. Cette année, plusieurs travaux présentés ont reçu des prix importants, révélés après la sélection.

Le reportage de guerre de Loay Ayyoub, Visa d’or à Perpignan, est emblématique des reportages dramatiques livrés aujourd’hui par les photojournalistes au péril de leur vie et de leur liberté. Il est récompensé du Prix Andrée Moser 2025.

À côté du Paris dévasté et abandonné des images IA de Marchand et Meffre, il y aura des images plus légères, au cœur des instruments de musique, sous des lessives colorées ou parmi les joueur-se-s de pétanque (Hans Silvester). Pour l’enquête photographique neuchâteloise de 2024, Laurence Rasti nous invite à la réflexion dans l’établissement de détention La Promenade de La Chaux-de-Fonds.

Les Neuchâtelois, Monique Jacot, à qui l’on consacre une rétrospective, et Guillaume Perret nous emmènent dans leur univers empreint d’humanisme.

Susan Meiselas, photojournaliste de Magnum, dans l’intimité d’artistes de cabaret de foires aux États-Unis et François Portmann, lauréat du prix du public 2024, nous feront aussi voyager après la conférence d’ouverture de 17h00 du Japonais Tagashi Ono, professeur à Arles (Club 44). Philippe Chancel exposera des images de la Corée du Nord.

Claude-André Moser, organisateur

Photo : Yves Marchand et Romain Meffre

12ème NUIT DE LA PHOTO,
15 février 2025

Musées et divers lieux culturels
Images en boucles d’environ 20 min de 19h00 à minuit.
Clôture avec projections des lauréat-e-s à 00h30 au CPNE-Progrès 38
Entrée libre, donation recommandée
www.nuitdelaphoto.ch

Photo : Philippe Chancel
Photo : Hans Silvester
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Culture Loisirs

Pour sa 2e saison, Le TPR aligne les planètes !

Pour sa 2e saison, Le TPR aligne les planètes !

Chapitres de la chute. Photo : Virginie Pasquier

La saison 2024-25 du TPR se poursuit avec une deuxième partie toujours plus scintillante et engagée. Portée par des spectacles audacieux, des créations inédites et des thématiques fortes, elle résonne avec les questionnements du monde actuel.

Dès janvier 2025, trois productions viennent électriser les scènes. Nous commençons par l’œuvre maîtresse du grand dramaturge suisse, neuchâtelois d’adoption, Friedrich Dürrenmatt, La visite de la vieille dame, mise en scène avec brio par Nathalie Sandoz de manière résolument contemporaine. Cette tragi-comédie explore les dilemmes moraux d’une communauté et invite le public à se demander jusqu’où il serait prêt à aller pour satisfaire des intérêts personnels.

Nous enchaînerons avec Chapitres de la Chute – Saga des Lehman Brothers de Stefano Massini interprété par le remarquable Thierry Romanens : un récit vertigineux sur la chute de l’une des institutions financières les plus puissantes au monde. Ce spectacle revisite en musique les mécanismes du pouvoir et du capitalisme à travers une fresque familiale captivante. Nous reprendrons notre souffle sur une note plus légère avec Le carnaval des animaux de Camille Sains-Saëns interprété par le duo Játékok et le comédien humoriste Alex Vizorek. Une fantaisie musicale enchanteresse qui saura émerveiller petit-e-s et grand-e-s.

Des récits profonds pour explorer les zones d’ombre de l’humanité
Le théâtre ne se contente pas d’émerveiller : il questionne et bouleverse. Dès février avec Abysses , la scène se fera l’écho des drames humains qui se jouent en Méditerranée. À travers un texte poignant et une mise en scène immersive, l’auteur italien Davide Enia donne voix aux tragédies migratoires et nous accompagne avec fraternité au cœur d’une des plus déchirantes crises contemporaines.

Le mois de mars mettra Shakespeare à l’honneur avec une interprétation vibrante de sa célébrissime pièce Hamlet, une tragédie intemporelle qui scrute les dilemmes intérieurs et les conséquences dévastatrices de la vengeance.

Les créations printanières célèbrent les multiples facettes de l’amour : la passion, la révolte et la mémoire. Avec Joyaux lourdement sous-estimés, le jeune chorégraphe Bast Hippocrate, originaire de La Chaux-de-Fonds, livre une performance audacieuse et sensuelle. En mêlant danse et théâtre, il explore les pulsions amoureuses et les non-dits, dans une esthétique à la fois brute et poétique.

La comédie classique trouve également une belle place avec Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Dans la mise en scène pétillante d’Anne Schwaller, Rosine, héroïne malicieuse et déterminée, s’émancipe d’un mariage arrangé pour revendiquer sa liberté. Une pièce qui allie humour et critique sociale avec une modernité surprenante.

Enfin, Carte blanche à ma mère de Valeria Bertolotto constitue un vibrant hommage filial. Ce solo inédit mêle narration intime et dimension universelle pour évoquer la ferveur de l’affection maternelle avec ses excès parfois cocasses et sa tendresse désarmante.

Un bouquet final explosif et engagé
Le mois de mai se fait l’écrin d’un festival de créativité et d’engagement avec des propositions qui questionnent les normes et dénouent les carcans sociaux.

Large Ensemble de Sarah Chaksad, composé de treize musiciens talentueux, ouvre les festivités avec des compositions audacieuses.

Le temps fort Bang ! vient dynamiter les idées reçues et ouvrir des espaces de réflexion collective.

Le barbier de Séville. Photo : Dimitri Känel

Parmi les spectacles phares :

• Résonances, une performance musicale du duo Florence Chitacumbi et Béatrice Graf, fusionne rythmes africains et sonorités contemporaines pour une expérience sensorielle unique.

• White Spirit réunit six écrivaines aux origines métissées pour détailler les récits dominants et dénoncer les héritages coloniaux. Ce spectacle mêle littérature, théâtre et engagement politique.

• Sauvez Bâtard et Rage, deux pièces issues de la jeune scène belge viennent, quant à elles, ébranler les clichés et dénoncer le sexisme ordinaire avec une énergie revigorante.

Pour couronner le tout, une lecture musicale explosive proposée par l’actrice Adèle Haenel et la musicienne pop Caro Geryl autour des textes de Monique Wittig, romancière, philosophe et pionnière des études de genre. Voir clair avec Monique Wittig pour faire éclater une pensée libératrice !

La saison se termine en juin sur une note poétique et optimiste avec Hautes Zerbes. Ce spectacle ludique est interprété par un duo d’artistes émergents.

Pour ceux et celles qui souhaitent partager la magie de Noël avec leurs proches, pensez à offrir la carte Rois Mages du TPR, au prix de CHF 69.00.

Le TPR
www.tpr.ch

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Loisirs

Venez choisir le sapin parfait pour Noël

Venez choisir le sapin parfait pour Noël

La vente de sapins de Noël se tiendra comme chaque année sur la Promenade des Six-Pompes. Ce lieu est situé idéalement au cœur de la ville et à proximité du parking des Marronniers.

Cette année, deux marchand-e-s de la région, Mme Anita Hofmann et M. Florian Jacot, perpétueront cette tradition chère aux chaux-de-fonnier-ère-s.

Elle et lui seront présents du 28 novembre au 24 décembre à midi. Parmi le vaste choix de sapins proposé, tous provenant du Val-de-Ruz et du Jura, vous trouverez certainement l’arbre idéal pour illuminer vos fêtes de fin d’année.

Les stands seront ouverts du lundi au samedi de 9h à 18h30 et exceptionnellement le dimanche 22 décembre, de 10h à 14h.

Manuella Bardet, Sécurité publique

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Loisirs

Une période «d’avant les fêtes» bien remplie

Une période «d'avant les fêtes» bien remplie

Photo : Ville de La Chaux-de-Fonds

Si le sapin de la Grande Fontaine a d’ores et déjà été installé, les décorations du centre-ville s’illumineront dès le 6 décembre. Cette année, la place du Marché bénéficie aussi d’un sapin en son centre sous des guirlandes lumineuses suspendues de part et d’autre des façades. Des sapins durables, réalisés grâce au recyclage des bancs publics, sont également érigés devant plusieurs bâtiments communaux.

Les commerçant-e-s décorent leur magasin et sortent leurs parures de fêtes pour accueillir la clientèle chaleureusement tout en distillant de précieux conseils. Le secteur commerce, centre-ville et tourisme encourage la population à privilégier le commerce de proximité et à pousser la porte des magasins locaux.

Des acteurs privés ou publics, institutionnels ou associatifs organisent des événements durant cette période permettant d’apprécier la ville autrement tout en passant d’agréables moments. Les informations liées à ces manifestations ont été recensées dans un flyer disponible auprès des partenaires Abeille ou des membres du Réseau centre-ville ainsi qu’en ligne : www.chaux-de-fonds.ch/economie-emploi/commerce.

Quelques événements à ne pas manquer :

Arty Show du 22 novembre au 21 décembre, une exposition d’artistes dans les vitrines du centre-ville, avec des parcours commentés chaque samedi.
(www.arty-show.ch)

– Le Marché de Noël sur la place du Marché du 14 au 22 décembre, avec la venue de la RTS et de son action Cœur à Cœur le lundi 16 décembre.

– Les ouvertures nocturnes des commerces les 20 et 23 décembre jusqu’à 21h et l’ouverture dominicale du 22 décembre.

– Le Super Marché aux Anciens Abattoirs du 20 au 22 décembre, dédié aux artistes et designers (www.q-g.ch/super-marche/)

Nous vous souhaitons de belles et lumineuses fêtes à La Chaux-de-Fonds et vous invitons à profiter de ce riche programme d’animations.

Nancy Kaenel Rossel, responsable du secteur commerce, centre-ville et tourisme

Photo : Nancy Kaenel Rossel
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Loisirs

Nouvelle saison éclatante au Théâtre des Abeilles

Nouvelle saison éclatante au Théâtre des Abeilles

La nouvelle saison du Théâtre des Abeilles a officiellement démarré. Comédies musicales, repas-lyriques, présentations de l’école Evaprod, pièces de théâtre ou encore one-man shows, le programme est riche et diversifié pour ravir petit·e·s et grand·e·s tout au long de l’année.

Pour les fêtes de fin d’année, un événement particulièrement réjouissant se profile : la représentation de la pièce « L’Emmerdeur », une adaptation théâtrale pleine de bonne humeur, inspirée du célèbre film éponyme de Francis Veber. Cette comédie, sortie en 1973, marque la toute première apparition à l’écran du personnage culte de François Pignon, joué par Jacques Brel. Ce spectacle promet d’apporter une touche d’humour et de légèreté à la célébration du Nouvel An au Théâtre des Abeilles, un moment à ne surtout pas manquer !

Mais avant de plonger dans l’ambiance des Fêtes, le théâtre est déjà en pleine effervescence avec les répétitions de la chorale Rocking Chair et son nouveau spectacle « HumanIA ». À travers un répertoire musical varié, mêlant des chants emblématiques des années 70 à aujourd’hui, les 50 choristes emporteront le public dans un futur où la frontière entre l’humain et la machine devient de plus en plus floue. Chorégraphies, musique live et création lumière spectaculaire, chaque spectacle est une véritable création scénique, comme l’a prouvé leur dernier show “Sauvage!” en 2023, qui a conquis un large public. Cette nouvelle aventure promet d’être tout aussi mémorable et face au grand succès de la billetterie, des représentations supplémentaires sont déjà ouvertes !

Cette nouvelle aventure promet d’être tout aussi mémorable et face au grand succès de la billetterie, des représentations supplémentaires sont déjà ouvertes !

Texte et affiche :
Sulliane Bressoud, chargée de communication du Théâtre des Abeilles

HumanIA de la Chorale Rocking Chair du 8 novembre au 1er décembre

L’Emmerdeur par La Compagnie des Abeilles du 31 décembre au 19 janvier

Plus d’informations sur :
www.theatredesabeilles.com

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Loisirs

Le TPR met le feu aux planches

Le TPR met le feu aux planches

"ça commence par le feu", une création d'Anne Bisang

Directrice du Théâtre populaire romand de La Chaux-de-Fonds, Anne Bisang est aussi une metteuse en scène émérite. Dans ce riche entretien, elle revient sur sa dernière création tout en levant le voile sur sa conception du théâtre, entre engagement et poésie.

Comment est née la pièce de théâtre “ça commence par le feu” ?
À l’origine, il s’agit d’une commande à Magali Mougel, autrice avec laquelle j’ai déjà travaillé. J’ai souhaité qu’elle écrive une pièce qui a pour cadre une petite ville de montagne comme la nôtre. C’est une manière de donner une voix à nos régions, qui sont peu présentes sur les scènes et dans l’actualité.

En plus de ceux du théâtre, vous avez également utilisé les codes du cinéma. Pourquoi cela ?
La pièce étant conçue de manière très cinématographique, j’ai fait appel à Camille Del Pietro, jeune réalisatrice chaux-de-fonnière. Il fallait mettre en évidence le fait que la nature est un acteur à part entière. Pour cela, quoi de mieux que l’image ?

La présentation de la pièce donne l’impression que, déjà à l’époque, les jeunes menaient des combats qui sont encore d’actualité. Est-ce que c’est volontaire ?
Oui. On peut faire un lien symbolique entre deux effondrements ; celui du mur de Berlin et celui de la situation écologique. Il y a 35 ans, la jeunesse avait déjà conscience de l’état de notre planète. Les éléments pour changer de voie étaient là. Pourtant le problème s’est empiré.

Le double costume de directrice et de metteuse en scène n’est-il pas quelquefois lourd à porter ?
Ce n’est pas facile, mais il est essentiel pour moi de concilier les deux. Même si la fonction de directrice prend énormément de temps, je ne suis pas sûre que j’aurais été heureuse sans la pratique de l’activité théâtrale. Je veux être au plus près des artistes. Ces femmes et ces hommes qui arrivent à traduire de manière poétique les grands enjeux de l’actualité.

Quel message souhaitez-vous transmettre aux Chaux-de-fonnier·ère·s ?
J’aimerais que la population comprenne la chance qu’elle a de vivre dans l’environnement qui est le sien. À la différence des grandes villes, les petites donnent la possibilité d’avoir un impact sur des questions essentielles à travers la créativité, l’audace et l’inventivité.

Propos recueillis par Jean Christophe Malou

Anne Bisang, directrice du TPR Photo : David Marchon

“Ça commence par le feu”
Du 7 au 17 novembre
Salle du TPR de la rue de Beau-Site 30

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Culture Loisirs

Redécouvrir Pouillerel en famille, avec le Parc du Doubs

Redécouvrir Pouillerel en famille, avec le Parc du Doubs

Partez à la découverte des trésors de la nature en hiver grâce à une balade guidée organisée par le Parc du Doubs, le dimanche 1er décembre prochain. Au départ de La Chaux-de-Fonds, cette promenade familiale, ponctuée de différentes animations, vous emmènera sur les hauteurs de la ville, autour de Pouillerel et de son point de vue grandiose. En chemin, les éléments emblématiques de nos paysages prendront vie à travers des moments de contes et différentes activités mettant les cinq sens en éveil.

Petit·e·s et grand·e·s auront l’occasion de s’émerveiller de la beauté et des curiosités de la nature lors de cette dernière sortie découverte de 2024. Guide interprète du patrimoine, Corinne Nicaise Marcacci accompagnera cette excursion et proposera de plonger dans l’ambiance de l’hiver dans un décor de carte postale, sur les hauteurs de La Chaux-de-Fonds. Les participant·e·s pourront appréhender les éléments emblématiques de notre paysage, murs de pierres sèches, sapins, pâturages boisés ou dolines, ponctueront cette balade familiale d’environ 4,5 kilomètres (environ 1h30 de marche effective et 1h30 de contes et arrêts).

Différentes animations et jeux viendront également agrémenter cette marche qui saura séduire les petit·e·s curieux·ses. En cas de neige, la balade se fera en raquettes et offrira d’autres découvertes comme les traces de la faune sauvage. Retrouvez tous les détails de cette sortie ainsi que le formulaire d’inscription sur le site internet du Parc du Doubs, www.parcdoubs.ch, rubrique “actualités”.

Sylvine Boillat, chargée de communication du Parc du Doubs

Photos : Parc du Doubs

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Culture Loisirs Société

La plage des six pompes : enfin ! de retour après une année d’absence

la plage des six pompes : enfin ! de retour après une année d'absence

Après une année d’absence, La Chaux-de-Fonds renoue avec un des plus gros événements culturels de Suisse : La Plage des Six Pompes. Son directeur, Hugues Houmard, s’est livré sans filtre sur différents aspects de la manifestation, pour le plus grand plaisir des lecteur·trice·s.

Les nouveautés
Les travaux en ville nous ont obligé·e·s à repenser les lieux de jeu de La Plage des Six Pompes. Pour les spectacles de type « grande forme », nous installerons une scène dans la prairie de Beau-Site, en collaboration avec le TPR. Chaque jour une à deux représentations s’y produiront. Un autre changement important est celui de la formule du Festival. Cette édition commence un mardi par une journée d’ouverture entre Beau-Site et l’Ancienne Ville pour finir un dimanche. La durée est ainsi de 6 jours.

La programmation
Au niveau de la programmation, ce ne sera pas celle prévue l’année dernière. Les choses changent en une année. Il y a quelques projets qui ont été reprogrammés, mais le programmateur Manu Moser est reparti quasiment d’une feuille blanche. C’est au final 54 compagnies qui rejoindront La Plage.

Les défis financiers
L’un des défis financiers de La Plage est de pouvoir trouver un équilibre entre les soutiens institutionnels, les soutiens privés et ses propres revenus, qui proviennent des bars et de la location des espaces pour les stands de nourriture. Tout cela dépend pour une grande part de la météo. Il est extrêmement difficile de prévoir nos entrées à l’avance. On ne sait qu’après le festival si les revenus permettront d’équilibrer la manifestation.

Les soutiens
Nous avons une très bonne collaboration avec différents services de la Ville, notamment les services des espaces publics et de l’urbanisme, qui mettent à disposition beaucoup de matériel et de lieux. Le changement urbanistique est un vrai défi ces trois dernières années. On a besoin d’espaces relativement grands, pas trop éloignés du centre pour ne pas perdre l’ADN du festival, qui est quand même de rassembler différents publics. Nous faisons le pari de faire différemment cette année et voir si ça marche.

Nous ne pouvons pas conclure sans parler de nos bénévoles. Sans ces personnes en t-shirts jaunes et d’autres, moins exposées, qui préparent les repas des artistes, s’occupent de l’accueil et de l’hébergement des compagnies, le festival ne pourrait pas avoir lieu.

Après une année d’absence, on se réjouit de revoir le public. On l’appelle à être généreux avec les compagnies, car comme on est en libre accès, les compagnies sont rémunérées avec le contenu des chapeaux. 

Hugues Houmard,
directeur de La Plage des Six Pompes
Jean Christophe Malou, rédacteur

Photo :
David Fraternali