Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Journal officiel mensuel
de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Archives : avant-après

La Synagogue 1944 et 2023

LA SYNAGOGUE 1944 ET 2023

Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Fonds cartes postales, Fernand Perret.

Photo 2023 : Sophie Amey

La Synagogue n’a pas pris une rides depuis presque 80 ans.

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Culture Divers Formation Sports

L’Association Danse Neuchâtel présente sa programmation 2024

L'Association Danse Neuchâtel présente sa programmation 2024

Créée en 1996, l’ADN (Association Danse Neuchâtel) s’est développée dans le haut du canton et tout particulièrement à La Chaux-de-Fonds depuis 2017, étendant d’année en année la promotion de la danse contemporaine auprès de tous les publics.

Au travers de spectacles, performances, rencontres et ateliers, l’ADN fait vivre la création en programmant des compagnies locales et en faisant connaître des artistes venus d’autres cantons ou de l’étranger. Ce partage de la danse profite d’une collaboration fructueuse avec le TPR, le Centre de culture ABC également, avec le Temple Allemand, où des artistes sont régulièrement accueillis, sans compter les collaborations avec le Club 44, Quartier Général, le Lycée Blaise Cendrars et l’association Rêver des arbres pour demain, pour ne citer qu’eux.

 

A l’affiche procahinement en 2024 :
« Black Lights », un spectacle rugissant, ovationné lors du dernier Festival d’Avignon, sur la résilience des femmes, déployé par huit danseuses (Cie Mathilde Monnier, les 26 et 27 janvier au TPR Beau-Site). À l’ABC, « Human in the Loop » fera interagir la danse avec une intelligence artificielle (Cie Nicole Seiler, 23 et 24 avril). En mai, place à la création de la Chaux-de-fonnière Eléonore Richard (Cie Leoki), qui invite les familles à savourer
« Il revient toujours, le printemps (souffles) », troisième volet d’une création qui avait été annulée en raison du Covid.

Toujours en mai, place à la virilité contestée avec « Touch Isolation », de Marcel Schwald et Chris Leuenberger (18 et 19 mai dans le cadre de Bang ! Bang ! à Beau-Site). Enfin, dans un registre loufoque et très décalé, la pièce « current, currents » de Claire Dessimoz (15 et 16 juin à l’ABC), s’amuse tendrement de nos egos contemporains et maladroits. À noter par ailleurs un atelier de danse inclusive 

« Tout le monde en piste » sur le thème du cirque, ouvert à tout public, co-animé par la compagnie Chaux-de-fonnière (La) Rue Serendip à la Fondation Perce-Neige au Val-de-Ruz (le 9 mars). 

L’ADN se réjouit de partager toutes ces facettes de la danse avec ses partenaires et vous donne rendez-vous dans la nouvelle année! 

Philippe Olza, directeur de l’ADN

Photo: Marc Coudrais — spectacle “Black Lights” au TPR 

 

Des questions ?
Rendez-vous sur le site internet www.danse-neuchatel.ch 

ou par téléphone au 079 643 95 32

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Le Conseil Général vous parle

Un cadeau fiscal de Noël au goût bien amer

Un cadeau fiscal de Noël au goût bien amer

Malgré un déficit important, le budget 2024 de la Ville de La Chaux-de-Fonds reste un budget de rigueur, affichant une (trop) grande maitrise des charges pour contrer l’augmentation des coûts (et la diminution des recettes) à laquelle la ville fait face depuis plusieurs années. Cela tout en octroyant les échelons et en répercutant l’indexation sur les salaires, des choix qui permettent de récompenser le travail et de maintenir le pouvoir d’achat des employé·e·s communaux.

Le budget de la ville est impacté par un certain nombre de charges non-compressibles, dépendant de mesures et réglementations cantonales. Il en va de même pour la répartition des recettes fiscales (impôt sur les personnes physiques et morales par exemple). Face à ces montants incompressibles, la commune n’a que peu de marge de manœuvre, il est alors difficile de trouver un équilibre sans retomber dans l’austérité ou répercuter les coupes sur le personnel ou les prestations à la population.

En plus de devoir faire preuve de compétences en haute voltige pour contrer l’inflation et les surcharges de coûts, la Ville doit encore compenser les décisions et réglementations du Canton qui impose des mesures difficilement conciliables avec notre réalité économique et sociale. 

La dernière en date est la baisse d’impôts de 1% votée au Grand Conseil. Cette baisse, que la Ville est donc tenue d’appliquer au niveau communal, représente une perte de plus de 600’000CHF, à l’avantage comme toujours des plus grosses fortunes qui verront la plus grosse différence sur leur déclaration d’impôts. Cette perte se répercute sur les investissements, l’entretien des infrastructures, le personnel et toutes les prestations à la population.

Alors que tous les partis reconnaissent que le Tchaux souffre d’un problème de recettes, et non de dépense, on peut s’étonner de voir une bonne partie de la droite (certains élus siégeant d’ailleurs aux deux niveaux) voter au Parlement pour réduire encore les rentrées d’argent dont notre Ville a besoin.

Dénoncer un problème d’une main et l’aggraver de l’autre est hypocrite, prétendre alléger la charge fiscale de la population est un mensonge : les 10% des revenus les plus élevés rafleront la moitié de la bûche. Un cadeau antisocial et empoisonné dont notre commune se serait bien passée.

Groupe POP
Lara Zender

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La ville racontée à travers ses rues

À l’endroit ou à l’envers

À l'endroit ou à l'envers

À La Chaux-de-Fonds, il y a le quartier des Endroits et le quartier des Envers. Comme les deux faces d’une même pièce, ces deux quartiers sont à l’opposé l’un de l’autre. Le terme “envers” signifie “orienté au soleil levant”. Il fait écho au quartier des Endroits, exposé plein sud, qui bénéficie d’un maximum d’ensoleillement, les “endroits” désignant des pentes orientées sud-ouest, c’est-à-dire au soleil couchant.

La rue des Envers n’existe plus. Elle a pris le nom de rue des Musées à la fin des années 1970, au moment de la construction du Musée international d’horlogerie. L’actuelle rue Jean-Paul-Zimmermann, qui relie la Place du Marché à la rue Numa-Droz s’appelait rue des Endroits jusqu’en 1967, année où elle prit le nom d’un écrivain régional et ancien professeur au Gymnase. Le quartier des Endroits s’est alors déplacé plus au nord, pour rejoindre les pentes de Pouillerel. 

Le collège des Endroits, construit entre 1967 et 1969, témoigne du développement démographique qui s’arrêta net avec la crise des années 1970. Le collège des Endroits marque désormais la limite ouest de la ville. À peine plus haut, la route qui mène au Grand Hôtel des Endroits porte le nom de Boulevard des Endroits. Ce nom n’est pas lié à la taille de la route, mais à l’allée d’arbres qui la borde. En effet, un boulevard, en plus d’être une large voie de communication, n’est autre qu’une route bordée d’arbres.

Sa carrière d’artiste peintre reste davantage privée. Elle peint depuis son lit, principalement des bouquets de fleurs. Plusieurs toiles sont conservées au Musée des beaux-arts.

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine
Photos : Malé Montini

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L'établi

Albertine Mermet, artiste multi- disciplinaire à l’écoute de la matière

Albertine Mermet, artiste multi- disciplinaire à l'écoute de la matière

Albertine Mermet est née dans une famille de musiciens, amateurs d’art. Elle étudie le dessin et la peinture à l’Académie de Meuron à Neuchâtel pendant trois ans, avant de se spécialiser en illustration à l’école Pivaut de Nantes. Elle a illustré quelques livres tels que ‘Le Petit Chaperon Rouge’ des frères Grimm, ‘2017-2018’, ‘Coming up for air’ de May Margot et elle expose régulièrement dans diverses galeries.

Depuis quelques années, Albertine met sur pied des expositions et spectacles pluridisciplinaires et collaboratifs. À l’origine, elle travaille à l’aquarelle, mais depuis peu, elle ressent le besoin de s’exprimer par d’autres médias tels que gravure, installation, scénographie, vidéo… toujours dans cette envie de créer des œuvres immersives et collectives.

Son dernier projet d’envergure est l’exposition « Elles s’installent » qu’elle a créée et qui tourne depuis maintenant 6 mois entre Genève et Neuchâtel. Elle a invité sept autres artistes romandes à investir un petit espace. Chacune d’entre elles a eu à disposition une simple structure en bois dans laquelle le/la spectateur·rice va pouvoir entrer et vivre l’œuvre en immersion totale: « Prenez une lampe de poche. Ça commence à la hauteur de vos yeux, à gauche, tout de suite en entrant. Ensuite, suivez le fil. »

Avec la gravure et l'aquarelle, la matière prend des libertés, on ne peut pas tout contrôler. pour moi, c'est la qu'il se passe des choses intéressantes, quand j'arrive à lâcher prise et à faire avec le hasard.

Albertine mermet

Ce concept intimiste s’inscrit dans la continuité du spectacle « La Boîte à Images » et a pour vocation d’emmener les arts visuels dans les arts vivants. Les visiteurs·euses, au lieu de glisser à côté d’œuvres accrochées au mur sans vraiment s’y plonger, deviennent spectateurs·trices et s’immergent pour un temps dans la vision de l’artiste en entrant dans cet espace et en vivant l’œuvre pleinement.

Prochaines dates pour voir cette exposition: du 11 au 14 janvier au Temple-Allemand de La Chaux-de-Fonds (dans le programme de l’ABC).

www.albertinemermet.ch

www.instagram.com/albertinemermet

www.facebook.com/AlbertineMermet

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Divers

Une cérémonie organisée en l’honneur des personnes nouvellement naturalisées

UNE CÉRÉMONIE ORGANISÉE EN L'HONNEUR DES PERSONNES NOUVELLEMENT NATURALISÉES​

La cérémonie des personnes naturalisées a eu lieu le mercredi 22 novembre au Musée international d’horlogerie. Cet évènement a permis de faire plus ample connaissance, dans une ambiance conviviale, avec les autorités de la Ville notamment.
Photo: Aurore Sande

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Le jeu-concours de l'Abeille

Le jeu-concours de l’Abeille : photographies Avant-après

Le Jeu-Concours de l'Abeille : photographies Avant-après

Le jeu-concours de l’abeille du mois de décembre lance le défi de vos propres photographies “avant-après”.

Cherchez une vieille photo de La Chaux-de-Fonds (rue, bâtiment, architecture, parc…) dans vos archives personnelles ou sur le site du Département audiovisuel (DAV)* et photographiez le même cliché, aujourd’hui, comme dans l’exemple ci-dessous. Essayez d’être le plus précis possible quand à l’angle de vue, le zoom etc…
exemple:

Vos photos seront publiées sur le site du Tourbillon, sur les réseaux de la Ville et elles apparaîtront peut-être dans l’un des prochains numéro du journal. De plus, une personne sera tirée au sort et remportera le montant de CHF 30.- en Abeille. 

Les photos disponibles sur le site du DAV contiennent un filigrane pour la protection des droits d’auteur, ne vous en souciez pas et envoyez-les telles quelle, nous nous chargerons d’obtenir l’image sans cette protection. Ne renommer pas la photo choisie qui contient une référence indispensable afin de retrouver les droits d’auteur.

Site internet : https://biblio.chaux-de-fonds.ch

 

Envoyez-nous vos photos avant-après, vos noms et prénoms (ou pseudonyme d’artiste), et une légende si vous le souhaitez (lieu, contexte, anecdote…) jusqu’au 15 janvier 2023.

– Participez par e-mail à concours@letourbillon.ch

– Ou à l’adresse : Service de la communication, rue du Rocher 1, 2300 La Chaux-de-Fonds en indiquant  : concours Abeille, nom et prénom, adresse complète et numéro de téléphone.

Retrouvez les solutions des jeux-concours sur notre site internet « letourbillon.ch » au début du mois suivant et dans la prochaine édition imprimée. Le ou la gagnant·e sera avisé·e personnellement.

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Le Conseil Général vous parle

Nouvelle politique de stationnement

Nouvelle politique de stationnement

Le 14 novembre, le Conseil général a traité un rapport relatif à la politique de stationnement à La Chaux-de-Fonds et au règlement y relatif.

Le débat, qui a divisé la gauche et la droite a été accepté à une majorité de 23 voix contre 17. Le groupe UDC s’est opposé fermement à ce changement qui prétérite les contribuables de la Ville.
En effet, outre la création d’une zone au centre-ville, équipée d’horodateurs qui vise uniquement à remplir les caisses communales sur le dos des automobilistes, il a été accepté de diviser la ville en 8 zones et de restreindre le stationnement aux habitant·e·s à la seule zone se situant à proximité de leur domicile. Il est aussi possible d’acquérir un macaron valable dans une seule zone supplémentaire pour la modique somme de CHF 765.-/an… Cette nouvelle politique de stationnement provoque de vives réactions au sein de la population et des commerçant·e·s.

L’UDC, proche du peuple et attentive au développement économique de la ville, s’est associée aux groupes du Centre, PLR et Verts Libéraux afin de lancer un référendum visant à soumettre ce nouveau régime de stationnement à la population.

En effet, l’attractivité du centre-ville passe par un accès facilité aux commerces pour tout le monde et pas uniquement pour une frange de la population dogmatique et anti-bagnoles.

Par ailleurs, l’engorgement routier de la ville ne diminuera que lors de l’ouverture des contournements routiers et, à nos yeux, ce n’est pas en contraignant les contribuables à payer plus que le trafic diminuera. L’UDC s’oppose à toute nouvelle taxe déguisée en impôt “écologique”. La population, largement touchée par la forte inflation ne peut plus supporter des nouvelles charges.

L’UDC est fermement opposée à l’idée de taxer une fois encore celles et ceux qui se lèvent tôt le matin pour aller travailler alors que dans un contexte migratoire oppressant, nombreux·euses sont ceux qui profitent du système social sans sourciller.

Le référendum sur la politique de stationnement est un exemple concret des droits politiques dont peut se prévaloir la population! Il est, pour nous, important d’écouter les préoccupations des habitant·e·s et de trouver des solutions qui répondent à leurs besoins. Il est temps de faire entendre votre voix et de décider ensemble de notre avenir en matière stationnement.

Groupe UDC

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C'est quoi ce commerce ?

Boutique Miss-Terre

Boutique Miss-Terre

La boutique Miss-Terre, nichée au cœur de la vieille ville, propose des cosmétiques, des produits de soin et divers produits naturels entièrement fabriqués de manière artisanale par la fée du lieu: Stéphanie Morel et par des artisans régionaux. 

Revenons sur les débuts de cette aventure qui a commencé il y a 5 ans… Si les premiers produits ont vu le jour au domicile de sa fondatrice, au Val-de-Ruz, ils sont désormais concoctés au gré des saisons dans la Métropole horlogère, rue Fritz-Courvoisier dans l’arrière-boutique. 

Stéphanie Morel accorde une grande importance à la provenance des matières premières. Dans la mesure du possible, elle se fournit principalement dans la région et fait le choix de recourir au maximum à des contenants réutilisables ou recyclables.

Aromathérapeute de formation, Stéphanie Morel voue depuis 20 ans une passion à cette magie en bouteille et aime prendre le temps d’échanger avec les gens, de comprendre leurs demandes pour pouvoir préparer des synergies qui répondent réellement à leurs besoins. 

Il lui tient à cœur de proposer des produits de qualité, fabriqués avec beaucoup d’amour et qui permettent à la magie d’opérer. 

La spécificité du lieu repose sur la volonté de sa créatrice de préserver le terme de “boutique” et de cultiver l’âme de l’endroit afin qu’il soit accueillant, chaleureux et que chaque personne s’y sente bien. 

Elle a pris le parti de faire vivre son commerce au rythme de la terre mère pour qu’à chaque moment de l’année on y trouve des produits de saison, des odeurs et des couleurs différentes. 

Un site internet a vu le jour et un service de livraison a été mis en place en 2020 afin de répondre à la demande des personnes vivant loin ou qui n’ont pas la possibilité de se déplacer. Comme les réseaux sociaux n’ont pas de frontières, certains produits de Miss-Terre prennent la route pour des destinations lointaines… Par exemple, des calendriers de l’avent partent chaque année dans des contrées comme les États-Unis ou Dubaï.

Photo : Léonard Reichen

Boutique Miss-Terre
Rue Fritz-Courvoisier 8
076 804 67 60
www.miss-terre.ch

Horaires : 
Mercredi: 8h30 – 12h, jeudi & vendredi; 14h-18h, samedi: 9h30-13h, Dimanche, lundi & mardi: fermé

Activités : Produits cosmétiques et de soins naturels, fabriqués artisanalement avec beaucoup d’amour

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Le dossier du mois

Le Service de la jeunesse présente ses activités et son équipe

le Service de la jeunesse présente ses activités et son équipe

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Le Service de la jeunesse, presque tout le monde en a déjà entendu parler. Que cela soit à travers les structures d’accueil parascolaire ou encore les crèches, chacun et chacune se fait une idée des prestations disponibles. Sans s’imaginer toutefois le plus vaste choix de services et d’activités proposées, dédiées particulièrement aux familles, aux jeunes, mais également aux personnes âgées.

Les missions du Service de la jeunesse sont centrées autour de l’accompagnement des jeunes personnes vers l’autonomie et le respect des principes essentiels du vivre-ensemble. Il s’agit également d’encourager et de promouvoir des relations plus harmonieuses entre toutes les générations, afin de permettre à toutes et tous d’évoluer dans une ville où il fait bon vivre.

Quel défi pour ce service, dans un monde où tout va tellement vite, et que chaque changement implique de s’adapter tout en restant ouvert à l’autre, aux autres.

Pour mener à bien son mandat, l’organisation se compose de trois secteurs, gérés par des responsables dynamiques et motivés, soutenus par un secrétariat ayant un rôle transversal et d’informations aux familles et aux jeunes de notre ville.

Comment décririez-vous les tâches du secrétariat

Joanna Carrard: Le secrétariat joue un rôle prépondérant. Les collaborateurs et collaboratrices, engagé·e·s au quotidien, s’assurent d’accueillir et de renseigner chaque personne, dans un souci de bienveillance et de service au public.

Des projets d’importance sont aussi menés par notre équipe, comme la Carte vacances (activités de loisirs durant les vacances d’été, pour les 6 à 17 ans), ayant remporté un vif succès cette année (879 cartes vendues en 2023).

Les trois secteurs ont des missions apparentées et ont tous à cœur le bien-être des personnes confiées :

1) Le secteur de l’animation socioculturelle propose chaque semaine des activités destinées à toute la population.
2) Le secteur parascolaire prend en charge les enfants de 4 à 12 ans, hors du temps scolaire.
3) Quant au secteur préscolaire, il s’occupe des enfants de 4 mois à 4 ans.

Mais approchons-nous des responsables de secteur afin de connaître un peu plus ces prestations. Qu’est-ce qui vous tient à cœur en tant que responsable du secteur de l’animation socioculturelle ?

Simon Thévenaz : Dans nos activités, nous tenons à mettre en avant le partage, le plaisir, la créativité, la solidarité et la justice sociale. Nous souhaitons offrir l’accessibilité à nos activités à toute la population.
En tant qu’animateurs socioculturels, nous croyons à l’importance de la citoyenneté dès le plus jeune âge et tentons d’accompagner le public dans la réalisation de projets pour promouvoir le bien-vivre ensemble dans notre belle ville.

Quelles sont donc ces activités proposées à la population ?

Simon Thévenaz : Deux fois par an, nous élaborons un riche programme d’activités accessibles à toute la population. Que ce soit les Animations de quartier pour les familles, les Smala pour les adolescents ou les Mercredivertissements pour les enfants, chaque semaine est remplie d’activités pour tous les goûts.
Nous proposons également de nombreuses activités les week-ends (pour les ados) et durant les vacances scolaires (pour les enfants et les ados).

Du côté de l’accueil extrafamilial, s’agissant de l’accueil parascolaire ou des crèches, une attention particulière et soutenue est accordée à la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. Les enfants sont accueillis dans des lieux chaleureux, leur permettant de s’épanouir dans un cadre adapté à leurs besoins. Les structures vivent au rythme des saisons et des fêtes tout au long de l’année. La période de Noël brille de mille paillettes et met des étoiles plein les yeux, qu’il s’agisse des petits ou des grands.

En cette période festive, qu’est-ce qui est mis en place dans les structures parascolaires ?

Elodie Spichiger: Chaque lieu d’accueil se pare de décorations pour les fêtes. L’imagination est au rendez-vous, pour rendre fabuleux ces jours de grand froid, nous amenant gentiment aux fêtes de fin d’année. Cette période est particulièrement appréciée par les équipes éducatives, et surtout par les enfants. La magie des fêtes, les surprises au quotidien en ouvrant le calendrier de l’avent, amènent de la sérénité et de la douceur. Des repas à l’envers, des puzzles géants, la confection de cadeaux pour les parents, ponctuent le quotidien de ce beau mois de décembre.

Qu’est-ce qui est primordial pour vous dans l’accueil des enfants ?

Elodie Spichiger : Le lien entre les enfants, les éducateurs et éducatrices, et les familles, revêt un caractère fondamental et nous travaillons au quotidien pour que cela se reflète dans la réalité. Les enfants présents dans les structures parascolaires s’invitent entre eux et proposent diverses activités, comme partager un goûter autour d’une histoire racontée avec un kamishibai ou participer à un atelier de pâtisserie. Ces liens créés engendreront, sans aucun doute, une ouverture aux autres, une valeur fondamentale et nécessaire pour toute vie en communauté.

Du côté des crèches, des valeurs similaires sont portées par la responsable et les équipes éducatives, et sont transmises grâce aux nombreuses activités proposées par les deux crèches communales.

EN CHIFFRES

Le Service de la jeunesse, c’est :

195 collaborateurs et collaboratrices

3 éducateurs·rices en formation d’éducatrice de l’enfance (EdE)

22 apprenti·e·s assistant·e·s socio-éducatif·ve (ASE) et employé·e·s de commerce

1’530 enfants ayant participé aux activités des Mercredivertissements en 2023

14 types d’animations pour les enfants, les jeunes et les familles, tout au long de l’année

Et chaque semaine :

900 enfants accueillis dans les structures parascolaires et les Tables de midi

131 enfants accueillis en crèches

Y a-t-il une différence au sein des deux crèches ?

Alexandra Capitão : Les deux établissements ont le même concept pédagogique, et la prise en charge des enfants est sensiblement la même. Mais chaque lieu propose des activités spécifiques en lien avec sa localisation.

La crèche du Chat Telot, située dans un immeuble accueillant des personnes âgées, intègre régulièrement les résidents à des activités intergénérationnelles, comme des moments de lecture, de contes ou de confection de pâtisserie.

À la crèche de la Ferme Gallet, nous avons la chance de bénéficier d’un magnifique écrin de verdure, même si ce très beau parc a souffert de la récente tempête. Les enfants sont sensibilisés à la nature et chaque jour nous allons explorer l’environnement, peu importe la météo.

Cristèle Segura, cheffe du Service de la jeunesse — Photos: Aurore Sande