Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Les éditos

Notre patrimoine à l’honneur

Notre patrimoine à l'honneur

Le patrimoine de la Métropole horlogère sera à l’honneur de cette année 2024. Premièrement, le Musée international d’horlogerie (MIH) fêtera le cinquantième anniversaire de sa construction avec l’exposition Brut. 50 ans d’un écrin monumental. Avant la prochaine rénovation du bâtiment, nous nous plongerons dans l’histoire de cette réalisation architecturale hors norme qui a collectionné les prix, dont celui de Musée européen de l’année. 

Ensuite, le nouveau Centre archives et patrimoine (CAP), dont le concours a primé un projet architectural durable, pratique et ouvert vers l’extérieur, devrait passer devant les législatifs de la Commune et du Canton à l’automne. Un projet qui vise à rassembler les magnifiques fonds patrimoniaux de la Bibliothèque ainsi que les archives de la Ville et de l’État dans les anciens entrepôts Coop, à la rue du Commerce 100. 

L’accessibilité des collections pour la recherche et le public est au cœur de la démarche. Ainsi, le Département audiovisuel (DAV) trouvera un espace idéal pour valoriser les films, les photographies et les documents sonores de notre région. Autant de traces et de souvenirs du passé qui nous rappellent combien le patrimoine est partie prenante de notre présent.

Des réalisations nécessaires qui doivent nous permettre de mieux conserver notre patrimoine et de prendre conscience de sa grande valeur.

... porter un regard neuf sur ce capital commun, comme notre fameux monument de la République commémorant la révolution de 1848 et devant lequel on passe trop souvent sans lever les yeux… sans voir cette liberté écrasant l'aigle prussien.

Des réalisations nécessaires qui doivent nous permettre de mieux conserver notre patrimoine et de prendre conscience de sa grande valeur. L’occasion aussi de porter un regard neuf sur ce capital commun, comme notre fameux monument de la République (réalisé en 1910 par Charles L’Eplattenier) commémorant la révolution de 1848 et devant lequel on passe trop souvent sans lever les yeux… sans voir cette liberté écrasant l’aigle prussien. 

Enfin, l’année se terminera en beauté avec la Biennale du Patrimoine Horloger. Une opportunité rare de (re) découvrir, au travers des manufactures et des ateliers de notre ville, ce patrimoine matériel et immatériel – mondialement reconnu par l’UNESCO. Une richesse partagée qui mérite un coup de projecteur.

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Le dossier du mois

Les archives, témoins de notre histoire

Les archives, témoins de notre histoire

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RAPPEL:

– DAV = Département audiovisuel
– APR = Archives privées
– AVCF = Archives de la Ville
– BV = Bibliothèque de la Ville

Cette édition du Tourbillon s’intéresse aux diverses archives de la Ville ; comment sont-elles stockées, à quoi servent-elles, quel type de document est conservé ?

Les principaux fonds d’archives de La Chaux-de-Fonds sont répartis dans trois entités patrimoniales distinctes : d’une part le Département audiovisuel (DAV) et le secteur des Archives privées (APR) de la Bibliothèque de la Ville (BV), et d’autre part, les Archives de la Ville (AVCF), autrefois appelées archives communales.

Aude Joseph, responsable du Département audiovisuel, Lena Kaufmann, en charge des Archives de la Ville et Christine Tourn, responsable des Archives privées (de gauche à droite sur la photo) répondent à nos questions. Elles nous livrent les secrets de ces documents qui reflètent notre histoire et notre culture, dont le but est de « donner accès à la population à un patrimoine qui lui appartient et le transmettre à travers le temps ».

En quelques phrases, quel est le rôle respectif des trois secteurs des archives et qu’est-ce qui les différencie ?

La grande distinction est dans nos mandats. Le DAV et les APR gèrent des archives d’origine privée : individus, familles, associations ou entreprises, qui librement peuvent proposer des documents. Le secteur des Archives privées conserve le patrimoine privé lié à la Ville et aux Montagnes neuchâteloises. Des fonds d’archives existent à la BV depuis 1914, mais c’est en 1996 qu’est créé l’ancêtre du secteur, sous le nom de département des Fonds spéciaux.

Les Archives de la Ville existent depuis la fondation de la Mairie de La Chaux-de-Fonds en 1656. Le service a traditionnellement été rattaché à la Chancellerie jusqu’à récemment et gère les archives publiques versées par les entités communales et paracommunales. Chaque entité à l’obligation de proposer ses documents aux archives dès lors qu’ils ont dépassé leur utilité administrative et légale. Les AVCF accompagnent également les services de la ville dans leur gestion documentaire.

Les entités que nous représentons ont en commun des missions fondamentales : collecter, conserver et rendre accessible le patrimoine écrit de La Chaux-de-Fonds, des Montagnes neuchâteloises et le patrimoine audiovisuel du canton de Neuchâtel. Ces trois entités sont regroupées depuis 2018 sous la même direction des Bibliothèques et Archives de la Ville.

 

La Bibliothèque de la Ville est une institution communale fondée en 1838. Elle a une double vocation : la lecture publique (dont la lecture jeunesse) et le patrimoine (Département audiovisuel, Archives privées et Imprimés neuchâtelois).

Depuis 1983, le DAV a reçu par mandat cantonal la mission de rassembler, conserver et mettre en valeur le patrimoine audiovisuel du canton de Neuchâtel, notamment grâce à des locaux techniquement adaptés à l’audiovisuel (en particulier un dépôt climatisé, dont le DAV est doté depuis 1987).

Quels types de documents et supports peut-on trouver dans vos fonds ?

DAV : Le critère principal de sélection est territorial. Les documents sont liés au canton de Neuchâtel par le biais de leur réalisateur ou producteur, de leur commanditaire, de leur lieu de tournage ou plus généralement de leur sujet. Ils fournissent ainsi de précieuses informations sur de nombreux aspects de la vie économique, sociale ou culturelle neuchâteloise. Nous devons également sélectionner selon la portée du contenu. Par exemple, un film amateur du cortège de la braderie peut être accepté, mais pas celui d’un repas de famille. L’état du support peut également être un critère de sélection.

Le DAV archive des images animées dans tous les formats de films (8, super 8, 9,5, 16 et 35mm), des bandes vidéos, des documents sonores sur bandes magnétiques, des cassettes audio, des disques (78, 33 et 45t), CD et DAT (Digital Audio Tape) ainsi que des photographies (négatifs, tirages et diapositives).

APR : Les fonds d’archives sont essentiellement composés de textes écrits, ainsi que de photographies et de livres. Ce sont des ensembles qui proviennent de personnalités, d’associations ou d’entreprises ainsi que des pièces isolées. Ces documents sont produits dans le cadre d’activités très variées : architecture, littérature, enseignement, voyages, politique, association professionnelle, festival, etc. Par ex. les fonds de Le Corbusier, Amélie Plume, Jules Jacot-Guillarmod ou le Service civil international.

AVCF: Le service conserve entre autres les procès-verbaux de séances des autorités, la correspondance du Conseil communal, des registres d’habitants… Le format est principalement papier actuellement, mais les versements se feront de plus en plus sous format numérique.

Un plan d’archivage qui contient les délais de conservation pour chaque type de dossiers permet de déterminer leur sort une fois leur durée d’utilité administrative et légale échue : l’élimination ou le versement aux archives. Malgré cet outil, un travail d’évaluation et de validation reste nécessaire afin de s’assurer que tout document présentant un intérêt pour l’histoire de la Ville puisse être conservé.

Où sont stockées ces archives ?

DAV : Dans des dépôts adaptés aux formats audiovisuels à la Bibliothèque de la Ville. Les films sur pellicule nitrate, hautement inflammables, sont stockés dans des locaux très sécurisés à la Cinémathèque suisse. 

APR : Les dépôts se trouvent à la Bibliothèque de la Ville, à l’Hôtel de Ville et dans un dépôt extérieur.

AVCF : Les archives de la Ville se trouvent dans des abris de la protection civile au collège des Endroits et à l’Hôtel de Ville.

Centre Archives et Patrimoine (CAP) :

Ces différents locaux sont trop petits et ne permettront bientôt plus d’accueillir de nouveaux documents. De plus, ils ne correspondent pas tous aux normes en vigueur de température et d’humidité contrôlées, primordiales pour la conservation à long terme. Nos services participent au projet de Centre Archives et Patrimoine (CAP) en synergie avec l’Office des Archives de l’État de Neuchâtel. Il s’agit de la rénovation du bâtiment sis rue du Commerce 100, dans lequel tous les fonds et les collaborateurs espèrent emménager en 2028. Ce projet devrait être soumis aux législatifs de la Commune et du Canton à l’automne 2024. Au CAP, tout sera plus ergonomique pour le public, les collaborateurs·rices du patrimoine et les fonds : salles de consultation, salles de conférence et de projection, salle d’exposition et salles de conservation.

EN CHIFFRES

DAV:
– 3’523 fichiers films
– 12’957 fichiers sons
– 275’576 images numérisées
(Période couverte : 1870 à nos jours pour les images fixes ; 1903 à nos jours pour les images animées)

APR:
Environ 150 fonds de personnalités, associations et entreprises sur 3’000 mètres linéaires.
(Période couverte : 19e – 21e siècles principalement)

AVCF:
– 400 mètres linéaires d’archives définitives à ce jour.
– Environ 2’000 mètres linéaires d’archives intermédiaires des services de la Ville en attente de versement
– Le plus ancien document conservé date de 1588

Les archives peuvent-elles être consultées et utilisées par le public ?

Oui, c’est un des objectifs principaux de nos missions. Le portail des archives neuchâteloises Flora et le catalogue RERO (Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale) permettent d’explorer les fonds d’archives de la Bibliothèque de la Ville. Les consultations des documents se font sur rendez-vous et sur place.

Les fonds sont régulièrement consultés en vue de publications et les archives photographiques sont fréquemment sollicitées par la presse. Concernant la confidentialité, en principe tout est accessible à la Bibliothèque de la Ville. Le DAV a quelques embargos pour des cas rares selon les conventions de dépôt ou de dons.

Les AVCF ont une page web sur le site de la Ville et une adresse mail à partir de laquelle les demandes sont traitées. Les consultations se font également sur rendez-vous. Le service est principalement sollicité pour des recherches historiques dans un cadre académique et des recherches généalogiques de privés. Selon les types de documents, des délais de protection sont prévus par la loi (30 ans ou 85 ans en cas de données personnelles sensibles).

En quoi consiste votre travail ? Quels parcours professionnels suivre pour travailler dans ces domaines ?

Au quotidien : gérer des équipes pour réceptionner, décrire, reconditionner et numériser les fonds, accueillir les donateurs et les usagers (principalement des historiens et étudiants pour les archives papier, des médias, institutions, réalisateurs ou particuliers pour l’audiovisuel).

Pour travailler en archive, il y a l’apprentissage d’agent en information documentaire, le Bachelor et Master en Information Science (Haute École de Gestion à Genève), ou un parcours académique complété de spécialisations. Toutes ces formations couvrent plusieurs domaines : archives, bibliothèques et la gestion documentaire, dans l’analogique et le numérique.

Aude Joseph : collaboratrice scientifique au DAV dès 2004 (rédaction de la Filmographie neuchâteloise), responsable depuis 2014. Licence ès lettres.

Christine Tourn : responsable des Archives privées depuis 2023. Spécifiquement : projet de nouveau centre d’archivage. Licence ès lettres et MAS en archivistique, bibliothéconomie et sciences de l’information.

Lena Kaufmann : archiviste aux AVCF depuis 2023. Bachelor of Science en Information Science (information documentaire) à la HEG.

Quelle est l’importance de conserver certains documents ?

Donner accès à la population à un patrimoine qui lui appartient et le transmettre à travers le temps. Pour les AVCF en particulier, il s’agit de garantir la transparence et la traçabilité des activités des entités publiques ; la protection des intérêts et des droits de la Ville et de la population ; la sauvegarde de la mémoire communale (recherches historiques).

Sophie Amey, Aude Joseph, Christine Tourn & Lena Kaufmann — Photos : Aurore Sande

Infos :

AVCF : www.avcf.ch

Département audiovisuel : DAV

Article d’Aude Joseph : Collecter, conserver et … choisir

Politique d’acquisition de la Bibliothèque de la Ville : Lien

Archives d’associations, d’entreprises, archives personnelles et collections de manuscrits et pièces isolées : Archives privées

Portail Flora : www.archivesne.ch

Projet Centre Archives et Patrimione: CAP

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Le jeu-concours de l'Abeille

Affiches historiques de la bibliothèque

Affiches historiques de la bibliothèque

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Plusieurs dizaines de reproductions d’affiches historiques des collections de la Bibliothèque, ainsi qu’une vingtaine d’affiches originales, ornent les couloirs de la Bibliothèque de la Ville dans le cadre d’une exposition à découvrir jusqu’au 25 juin 2024.

Parmi ces quelques affiches tirées de cette exposition, devinez, selon vous, quel adjectif correspond le mieux à quelle image. Réunissez-les et envoyez vos réponses (par exemple 1 : champêtre) jusqu’au 18 mars 2024. 

Une personne sera tirée au sort et remportera le montant de CHF 30.- en Abeille.
Le ou la gagnant·e sera avisé·e personnellement.

– Participez par e-mail à sume.marketingurbain@ne.ch

– Ou à l’adresse : Marketing urbain, Passage Léopold-Robert 3 2300 La Chaux-de-Fonds en indiquant  : concours Abeille, nom et prénom, adresse complète et numéro de téléphone.

RÉPONSES DU MOIS DE JANVIER 2024

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Intempéries 2023

Pe(a)nser les arbres en ville

Pe(a)nser les arbres en ville

Suite à la tempête du 24 juillet 2023, le Club 44, l’association « Des arbres pour rêver demain », le Réseau Mycélium, MUZOO et la Ville de La Chaux-de-Fonds proposent une journée pratique, artistique et réflexive pour pe (a) nser les arbres en ville. Mettre en mots, saisir les maux, pour prendre soin de la ville, de ce qui la vivifie et de notre avenir.

Entrée libre toute la journée. Informations actualisées et réservation sur www.desarbrespourreverdemain.com

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Divers Économie Société

Le Coworking ; Un Espace d’Accueil pour Entrepreneurs & Télétravailleurs

Le Coworking ; Un Espace d'Accueil pour Entrepreneurs & Télétravailleurs

Fin décembre 2023, Coworking Neuchâtel inaugurait sa nouvelle antenne, Coworking La Chaux-de-Fonds, destinée aux entrepreneurs·euses et télétravailleurs·euses. Une cinquantaine d’acteurs·rices locaux, des responsables politiques et des citoyens·ennes intéressé·e·s par l’évolution du paysage professionnel de la ville étaient présent·e·s à l’événement. Citons notamment des représentant·e·s de TSM Assurances, propriétaire du bâtiment, et de la Banque Piguet Galland, voisin du Coworking.

Situé au cœur de La Chaux-de-Fonds, à la rue Jaquet-Droz 43, Coworking La Chaux-de-Fonds n’est pas simplement un espace de travail partagé. C’est un endroit accueillant où les indépendant·e·s, entrepreneurs·euses et télétravailleurs·euse peuvent se rencontrer, échanger des idées et développer leurs projets dans un environnement convivial. Actuellement, le lieu fait 140 m2, mais il pourrait s’étendre à 300 m2 dans un futur proche. 

Le design moderne crée une atmosphère inspirante et des espaces ouverts facilitent la communication. Des zones de travail privées sont également à disposition pour celles et ceux qui recherchent le calme et la concentration.

Selon Sedat Adiyaman, directeur et fondateur de Coworking Neuchâtel et de sa succursale Coworking La Chaux-de-Fonds : « Cet espace offre une énergie unique. La proximité avec d’autres entrepreneurs·euses crée une dynamique qui ne peut être reproduite ailleurs. » 

L’endroit incarne la vision d’une communauté active, prête à collaborer pour stimuler la croissance économique et promouvoir l’esprit d’entreprise. Les membres de Coworking La Chaux-de-Fonds attendent avec impatience et enthousiasme les réalisations futures qui émergeront de cet environnement unique à La Chaux-de-Fonds.

 

Coworking Neuchâtel Sàrl
Photo : Quentin Perrenoud

Site web : www.coworking-neuchatel.ch
Adresse mail : hello@coworking-neuchatel.ch
Téléphone : 032 544 20 31

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Le Conseil Général vous parle

Le PLR se bat pour les organisateurs d’événement

Le PLR se bat pour les organisateurs d’événement

Aline Henchoz © Ville de La Chaux-de-Fonds

La Chaux-de-Fonds fait encore partie des rares communes à percevoir une taxe sur les spectacles. Neuchâtel, Fribourg ou Genève l’ont déjà abrogée. Le PLR a ainsi proposé la suppression de cette taxe pour les acteurs culturels et sportifs locaux.

La gauche a refusé cette proposition, plus par principe, car émanant de la droite, que par conviction.

Historiquement, la taxe sur les spectacles permettait de percevoir un impôt sur des troupes itinérantes ayant une activité économique temporaire sur le territoire communal. Elle reste donc justifiée pour les organisateurs externes à la Commune comme taxe de passage. Nous pensons en revanche qu’elle l’est beaucoup moins pour les associations ou clubs locaux qui font vivre au quotidien la Commune. C’est pourquoi nous demandions d’exempter de cette taxe les associations culturelles et clubs sportifs établis à La Chaux-de-Fonds.

Aujourd’hui, toute manifestation à entrée payante doit verser comme taxe 10% du prix du billet. Nous constatons que les organisations avec une obligation de rentabilité sont péjorées par cette taxe définie selon le prix du billet, au contraire des organisations subventionnées qui peuvent se permettre des entrées à tarif très avantageux, car n’étant pas dans un besoin de rentabilité.

Pour illustrer ces propos, le HC La Chaux-de-Fonds, qui accueille des milliers de personnes par semaine contribue à plus du 50% des montants perçus par la Commune. Il paie, lors de ses plus belles saisons, plus de CHF 100’000.- de taxe alors même que la subvention qu’il perçoit se monte à CHF 50’000.- annuel. Dans ce modèle économique de rentabilité, s’opposant aux modèles largement subventionnés, nous pouvons également citer dans les milieux culturels le Zap Théâtre ou Evaprod, qui doivent ajuster leur prix d’entrée à leur charge, pour ensuite payer une taxe en conséquence à la Commune.

Le PLR continuera son combat pour l’abolition de cette taxe injuste et inappropriée. Ainsi, les organisateurs d’événements locaux bénéficieront de la totalité des recettes qu’ils génèrent par leur investissement. Inutile de rappeler que tous ces acteurs culturels et sportifs, subventionnés ou non, jouent un rôle important au dynamisme souhaité et attendu pour notre région. La Ville se doit donc de les encourager dans la création d’événements.

 

Groupe PLR
Cédric Haldimann

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L'établi

Studio de tatouage Bleuevermeille : les végétaux dans la peau

studio de tatouage Bleuevermeille : les végétaux dans la peau

Bleuevermeille est un studio de tatouage privé créé par Clémence Jacot en 2020. Le projet n’était au départ pas destiné à cet art, Clémence a débuté par de la broderie et quelques illustrations. Petit à petit, les personnes suivant son univers sur les réseaux sociaux, lui demandaient de plus en plus de dessins pour de futurs tatouages. C’est à ce moment-là que l’envie de réaliser elle-même ces projets a émergé et s’est concrétisée une année plus tard.

L’univers de Bleuevermeille est grandement inspiré par la nature, la plupart de ses tatouages représentent une fleur, une plante, un fruit ou encore un légume. La jeune artiste se décrit comme une tatoueuse de saison. C’est lors de ses promenades en nature avec son chien que Clémence se laisse inspirer. Observer les végétaux évoluer au fil des saisons la fascine. Il est plus difficile de trouver l’inspiration en hiver, mais elle prend cette période comme une pause, au même titre que la nature finalement.

S’an (en) crer avec des plantes pour se sentir vivant et vivante

Clémence Jacot

Elle utilise le pointillisme comme technique de tatouage ; une succession de milliers de petits points, plus ou moins serrés, qui donnent vie à toutes sortes de végétaux sur la peau des gens. Une technique que Clémence affectionne beaucoup par sa finesse et la délicatesse du dessin, donnant l’impression que le tatouage est juste déposé sur la peau.

À travers son projet, Clémence essaye d’apporter de la douceur, de la bienveillance et de l’écoute dans le milieu du tatouage. Chaque être humain à sa propre sensibilité, l’artiste veille à la prendre en compte en fonction de chaque personne.


Instagram : @bleuevermeille
Mail : bleuevermeille@gmail.com

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Archives : avant-après

Passerelle piétonne de la gare : 1920 & 2024

Passerelle piétonne de la gare 1920 & 2024

Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel. Passerelle sur les voies de chemin de fer et square de la place de la gare [1920]. Arrière-plan : patinoire de la gare, Avenue Léopold-Robert, rue des Armes-Réunies, façade ouest de la gare et Hôtel des Postes.

Photo 2024 : Henri Cosandey

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Divers

L’eau sera à l’honneur le 22 mars 2024

l'eau sera à l'honneur le 22 mars 2024

Le réservoir du Vuillème ouvre ses portes dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau. Des visites guidées sont organisées, sur inscription, le vendredi 22 mars de 13h30 à 19h30.

Partez à la découverte du patrimoine caché assurant l’approvisionnement de votre eau potable. Viteos et la Ville de
La Chaux-de-Fonds, en partenariat avec les communes de La Sagne, des Ponts-de-Martel et de Brot-Plamboz, vous invitent à explorer le réservoir d’eau du Vuillème, emblème de l’architecture des années 1950.

Profitez de cette opportunité pour en apprendre davantage sur le parcours de l’eau potable avec des professionnels du domaine.

La ville de La Chaux-de-Fonds est alimentée par un système d’adduction ingénieux hors du commun. Elle puise son eau dans les gorges de l’Areuse, situées à 20 km au sud et 500 mètres plus bas.

 Chaque jour, environ 11’000 m3 sont prélevés dans les sources et les puits adjacents à la rivière, puis acheminés par une conduite ascensionnelle jusque dans la vallée de La Sagne et des Ponts. L’or bleu amorce ensuite sa descente gravitaire d’une durée d’environ 8 heures.

Pour en savoir plus sur le captage de l’eau, son transport et sa distribution, rendez-vous le 22 mars au réservoir du Vuillème !

Marta Duarte, Viteos

Inscriptions pour les visites guidées et informations pratiques sur :
https://vuilleme.eventwise.ch

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Le Conseil Général vous parle

La santé au cœur de l’attractivité

La santé au cœur de l’attractivité

La Chaux-de-Fonds repasse la barre des 37’000 habitantes et habitants, avec la hausse de la population la plus importante du canton de Neuchâtel pour l’année 2023.

Le signe que le point d’impôt n’est plus l’unique préoccupation pour choisir son lieu de vie ? Certainement, mais pas uniquement.

Depuis le début de la législature, une dynamique positive s’est enclenchée. Malgré une situation financière qui reste difficile, les autorités politiques ont osé aller de l’avant avec des projets d’envergure qui rendent notre ville attractive.

Les défis sont importants, avec notamment le coût de la vie qui ne cesse de croître et rend le quotidien de plus en plus difficile pour une grande partie de la population. 

Pourtant, on parle encore peu d’un sujet, qui est essentiel pour l’attractivité d’une région, et qui a fait l’objet d’interpellations au Conseil général en prévision du départ en retraite du médecin-chef de service à la commune : la santé ! 

La prévention et la promotion de la santé doivent aussi être pensées dans leur ancrage local.

En plus des mesures de prévention qui s’adressent à des groupes d’âges et de caractéristiques variées, pour les sensibiliser et en faire des personnes conscientes et actrices de leur bien-être, nous pensons à la préservation et au développement d’infrastructures de qualité.

Cela passe par le maintien d’un service de la santé communal, de réseaux de soins et de cabinets médicaux, proches et facilement accessibles, qui ne peuvent perdurer qu’avec un développement de la politique communale d’accueil des nouvelles et nouveaux médecins. 

D’autres infrastructures sont également indispensables pour la santé et le bien-être de la population : des installations sportives et culturelles, un environnement urbain qui privilégie le développement de zones et bâtiments végétalisés, un effort pour limiter le bruit et améliorer la qualité de l’air. S’ajoutent des espaces et aménagements pensés pour l’inclusion, qui permettent de maintenir une mobilité douce, ainsi qu’une autonomie à tout un chacun et chacune.

On connaît l’expression « un esprit sain dans un corps sain ». Cela passe par une vision systémique de la santé, qui implique aussi de prendre en compte l’environnement dans lequel chaque habitante et habitant peut bénéficier de conditions adéquates pour favoriser son bien-être.


Pour les Vert·e·s
Ilinka Guyot