Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Journal officiel mensuel
de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Le PLR se bat pour les organisateurs d’événement

Le PLR se bat pour les organisateurs d’événement

Aline Henchoz © Ville de La Chaux-de-Fonds

La Chaux-de-Fonds fait encore partie des rares communes à percevoir une taxe sur les spectacles. Neuchâtel, Fribourg ou Genève l’ont déjà abrogée. Le PLR a ainsi proposé la suppression de cette taxe pour les acteurs culturels et sportifs locaux.

La gauche a refusé cette proposition, plus par principe, car émanant de la droite, que par conviction.

Historiquement, la taxe sur les spectacles permettait de percevoir un impôt sur des troupes itinérantes ayant une activité économique temporaire sur le territoire communal. Elle reste donc justifiée pour les organisateurs externes à la Commune comme taxe de passage. Nous pensons en revanche qu’elle l’est beaucoup moins pour les associations ou clubs locaux qui font vivre au quotidien la Commune. C’est pourquoi nous demandions d’exempter de cette taxe les associations culturelles et clubs sportifs établis à La Chaux-de-Fonds.

Aujourd’hui, toute manifestation à entrée payante doit verser comme taxe 10% du prix du billet. Nous constatons que les organisations avec une obligation de rentabilité sont péjorées par cette taxe définie selon le prix du billet, au contraire des organisations subventionnées qui peuvent se permettre des entrées à tarif très avantageux, car n’étant pas dans un besoin de rentabilité.

Pour illustrer ces propos, le HC La Chaux-de-Fonds, qui accueille des milliers de personnes par semaine contribue à plus du 50% des montants perçus par la Commune. Il paie, lors de ses plus belles saisons, plus de CHF 100’000.- de taxe alors même que la subvention qu’il perçoit se monte à CHF 50’000.- annuel. Dans ce modèle économique de rentabilité, s’opposant aux modèles largement subventionnés, nous pouvons également citer dans les milieux culturels le Zap Théâtre ou Evaprod, qui doivent ajuster leur prix d’entrée à leur charge, pour ensuite payer une taxe en conséquence à la Commune.

Le PLR continuera son combat pour l’abolition de cette taxe injuste et inappropriée. Ainsi, les organisateurs d’événements locaux bénéficieront de la totalité des recettes qu’ils génèrent par leur investissement. Inutile de rappeler que tous ces acteurs culturels et sportifs, subventionnés ou non, jouent un rôle important au dynamisme souhaité et attendu pour notre région. La Ville se doit donc de les encourager dans la création d’événements.

 

Groupe PLR
Cédric Haldimann

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La santé au cœur de l’attractivité

La santé au cœur de l’attractivité

La Chaux-de-Fonds repasse la barre des 37’000 habitantes et habitants, avec la hausse de la population la plus importante du canton de Neuchâtel pour l’année 2023.

Le signe que le point d’impôt n’est plus l’unique préoccupation pour choisir son lieu de vie ? Certainement, mais pas uniquement.

Depuis le début de la législature, une dynamique positive s’est enclenchée. Malgré une situation financière qui reste difficile, les autorités politiques ont osé aller de l’avant avec des projets d’envergure qui rendent notre ville attractive.

Les défis sont importants, avec notamment le coût de la vie qui ne cesse de croître et rend le quotidien de plus en plus difficile pour une grande partie de la population. 

Pourtant, on parle encore peu d’un sujet, qui est essentiel pour l’attractivité d’une région, et qui a fait l’objet d’interpellations au Conseil général en prévision du départ en retraite du médecin-chef de service à la commune : la santé ! 

La prévention et la promotion de la santé doivent aussi être pensées dans leur ancrage local.

En plus des mesures de prévention qui s’adressent à des groupes d’âges et de caractéristiques variées, pour les sensibiliser et en faire des personnes conscientes et actrices de leur bien-être, nous pensons à la préservation et au développement d’infrastructures de qualité.

Cela passe par le maintien d’un service de la santé communal, de réseaux de soins et de cabinets médicaux, proches et facilement accessibles, qui ne peuvent perdurer qu’avec un développement de la politique communale d’accueil des nouvelles et nouveaux médecins. 

D’autres infrastructures sont également indispensables pour la santé et le bien-être de la population : des installations sportives et culturelles, un environnement urbain qui privilégie le développement de zones et bâtiments végétalisés, un effort pour limiter le bruit et améliorer la qualité de l’air. S’ajoutent des espaces et aménagements pensés pour l’inclusion, qui permettent de maintenir une mobilité douce, ainsi qu’une autonomie à tout un chacun et chacune.

On connaît l’expression « un esprit sain dans un corps sain ». Cela passe par une vision systémique de la santé, qui implique aussi de prendre en compte l’environnement dans lequel chaque habitante et habitant peut bénéficier de conditions adéquates pour favoriser son bien-être.


Pour les Vert·e·s
Ilinka Guyot

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5 778 signatures : MERCI

5'778 signatures : MERCI

C’est le chiffre à retenir en ce début d’année 2024 !

50 jours après le lancement du référendum contre le rapport du Conseil communal pour la modification de la politique de stationnement, le centre et la droite ont pu déposer 6 328 signatures, dont 5 778 sont valables, représentant 20 % du corps électoral de la ville. Le Centre est heureux que la population ait pu faire passer ce message fort au Conseil communal. 

Un message qui ne s’arrête pas uniquement à cette politique de stationnement, mais à toute une série de décisions qui ne trouvent pas l’aval de la population, principalement en matière de stationnement, de piétonnisation et de circulation.

Des décisions qui n’ont pas besoin d’un vote du Conseil général, car elles font partie des prérogatives du Conseil communal. Conséquemment, aucun référendum ne peut être déposé contre ces décisions.

Toutefois, quand un référendum a pu enfin être lancé, alors Le Centre n’a pas hésité à redonner la parole aux citoyen•enne•s.

Le Centre s’est opposé pour plusieurs raisons.

Premièrement, en raison du prix des macarons et, principalement, du second à CHF 765.- qui est un nouvel impôt, à peine déguisé.

La deuxième raison réside dans la volonté du Conseil communal de vouloir faire « comme ailleurs », à vouloir comparer notre ville de La Chaux-de-Fonds à une ville lambda, à une ville ne connaissant pas plusieurs mois de restrictions hivernales, à une ville se situant sur la riviera vaudoise,… Alors que l’on cesse de nous rappeler que notre ville est différente et doit se mettre en avant par cette différence, notamment culturellement. Il ne faut également pas oublier que ce projet est arrivé à la fin 2023, car il était souhaité que ce rapport soit présenté avant la fin de la législature 2020-2024 ! Aussi, c’est un projet mal conçu, non achevé et qui n’a pas été élaboré avec les citoyen•enne•s, mais bien contre, qui a fait un passage en force au Conseil général. 

Dernièrement, notre ville se bat pour augmenter son attractivité, mais perd ce but de vue à travers cette politique de stationnement qui a pour motif principal — et totalement manqué — de limiter le trafic interne. Il ne s’agit pas d’une mesure en faveur de la population et des commerces de son centre-ville, mais bien contre.

Le Centre donne rendez-vous à la population aux urnes !

Pour Le Centre
Manon Freitag

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Chères citoyennes et chers citoyens, c’est vous qui déciderez !

Chères citoyennes et chers citoyens, c’est vous qui déciderez !

Pourquoi les Vert’libéraux se sont associés au référendum alors qu’ils s’engagent pour la transition énergique, la diminution des énergies fossiles, la durabilité, la promotion des transports publics et de la mobilité douce ? 

La volonté des Vert’libéraux est d’avancer d’une manière pragmatique, avec les autorités, la population, l’agriculture, le commerce et l’industrie pour construire l’avenir. Chaque parti a sa sensibilité et ses valeurs. En étant au milieu de l’échiquier politique, les Vert’libéraux peuvent défendre des causes sociétales, économiques ou environnementales avec des partis de différents bords.

Au Conseil général du 14 novembre 2023, pour ne pas annuler le travail déjà effectué par les commissions et le bureau d’ingénieurs, nous avons, avec d’autres partis, demandé le renvoi en commission afin de retravailler ce projet et d’aboutir à une politique de stationnement acceptable pour les citoyen·ne·s. 

Refusé par la gauche !

Nous étions favorables aux horodateurs en zone urbaine, permettant un stationnement limité profitable aux commerces et un paiement rationalisé idéal pour les formalités administratives, les soins médicaux et donc attractif pour les citoyen·ne·s et pour l’animation du centre-ville.

Nous proposions un seul macaron pour toute la ville au prix unique de CHF 120.-, permettant la création d’un fonds pour des programmes d’impulsions et d’incitations à la mobilité douce. Par exemple, un abonnement offert pour une période donnée aux nouveaux retraités ou aux citoyens de 25-27 ans, confrontés au dilemme d’utiliser ou de garder une voiture ou pas, en proposant ainsi une expérience en transports publics et en augmentant la fréquentation sur les trajets, conditions pour l’amélioration des dessertes ! 

Nous ne pouvions accepter le découpage en 8 zones, et l’incohérence de la Gauche d’imposer aux familles qui en ont besoin et ne peuvent se le permettre, un 2e macaron à CHF 765.-. 

Nous avons encore une fois essuyé les tirs groupés et le refus de la Gauche et des Verts.

Les 5 778 signatures obtenues en un temps record, montrent qu’une part de la population ne se reconnaît pas, ni dans ces contraintes imposées, ni dans la manière de faire passer en force un projet. 

Faute d’une réelle démocratie participative, chère aux Vert’libéraux, la population se prononcera.

Pour les Vert’libéraux
Brigitte Leitenberg

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Un cadeau fiscal de Noël au goût bien amer

Un cadeau fiscal de Noël au goût bien amer

Malgré un déficit important, le budget 2024 de la Ville de La Chaux-de-Fonds reste un budget de rigueur, affichant une (trop) grande maitrise des charges pour contrer l’augmentation des coûts (et la diminution des recettes) à laquelle la ville fait face depuis plusieurs années. Cela tout en octroyant les échelons et en répercutant l’indexation sur les salaires, des choix qui permettent de récompenser le travail et de maintenir le pouvoir d’achat des employé·e·s communaux.

Le budget de la ville est impacté par un certain nombre de charges non-compressibles, dépendant de mesures et réglementations cantonales. Il en va de même pour la répartition des recettes fiscales (impôt sur les personnes physiques et morales par exemple). Face à ces montants incompressibles, la commune n’a que peu de marge de manœuvre, il est alors difficile de trouver un équilibre sans retomber dans l’austérité ou répercuter les coupes sur le personnel ou les prestations à la population.

En plus de devoir faire preuve de compétences en haute voltige pour contrer l’inflation et les surcharges de coûts, la Ville doit encore compenser les décisions et réglementations du Canton qui impose des mesures difficilement conciliables avec notre réalité économique et sociale. 

La dernière en date est la baisse d’impôts de 1% votée au Grand Conseil. Cette baisse, que la Ville est donc tenue d’appliquer au niveau communal, représente une perte de plus de 600’000CHF, à l’avantage comme toujours des plus grosses fortunes qui verront la plus grosse différence sur leur déclaration d’impôts. Cette perte se répercute sur les investissements, l’entretien des infrastructures, le personnel et toutes les prestations à la population.

Alors que tous les partis reconnaissent que le Tchaux souffre d’un problème de recettes, et non de dépense, on peut s’étonner de voir une bonne partie de la droite (certains élus siégeant d’ailleurs aux deux niveaux) voter au Parlement pour réduire encore les rentrées d’argent dont notre Ville a besoin.

Dénoncer un problème d’une main et l’aggraver de l’autre est hypocrite, prétendre alléger la charge fiscale de la population est un mensonge : les 10% des revenus les plus élevés rafleront la moitié de la bûche. Un cadeau antisocial et empoisonné dont notre commune se serait bien passée.

Groupe POP
Lara Zender

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Nouvelle politique de stationnement

Nouvelle politique de stationnement

Le 14 novembre, le Conseil général a traité un rapport relatif à la politique de stationnement à La Chaux-de-Fonds et au règlement y relatif.

Le débat, qui a divisé la gauche et la droite a été accepté à une majorité de 23 voix contre 17. Le groupe UDC s’est opposé fermement à ce changement qui prétérite les contribuables de la Ville.
En effet, outre la création d’une zone au centre-ville, équipée d’horodateurs qui vise uniquement à remplir les caisses communales sur le dos des automobilistes, il a été accepté de diviser la ville en 8 zones et de restreindre le stationnement aux habitant·e·s à la seule zone se situant à proximité de leur domicile. Il est aussi possible d’acquérir un macaron valable dans une seule zone supplémentaire pour la modique somme de CHF 765.-/an… Cette nouvelle politique de stationnement provoque de vives réactions au sein de la population et des commerçant·e·s.

L’UDC, proche du peuple et attentive au développement économique de la ville, s’est associée aux groupes du Centre, PLR et Verts Libéraux afin de lancer un référendum visant à soumettre ce nouveau régime de stationnement à la population.

En effet, l’attractivité du centre-ville passe par un accès facilité aux commerces pour tout le monde et pas uniquement pour une frange de la population dogmatique et anti-bagnoles.

Par ailleurs, l’engorgement routier de la ville ne diminuera que lors de l’ouverture des contournements routiers et, à nos yeux, ce n’est pas en contraignant les contribuables à payer plus que le trafic diminuera. L’UDC s’oppose à toute nouvelle taxe déguisée en impôt “écologique”. La population, largement touchée par la forte inflation ne peut plus supporter des nouvelles charges.

L’UDC est fermement opposée à l’idée de taxer une fois encore celles et ceux qui se lèvent tôt le matin pour aller travailler alors que dans un contexte migratoire oppressant, nombreux·euses sont ceux qui profitent du système social sans sourciller.

Le référendum sur la politique de stationnement est un exemple concret des droits politiques dont peut se prévaloir la population! Il est, pour nous, important d’écouter les préoccupations des habitant·e·s et de trouver des solutions qui répondent à leurs besoins. Il est temps de faire entendre votre voix et de décider ensemble de notre avenir en matière stationnement.

Groupe UDC

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Politique de stationnement, de quoi parle-t-on ?

Politique de stationnement, de quoi parle-t-on ?

Il en va ainsi de la démocratie : à la fin, la minorité s’incline. C’est Aujourd’hui, on ne peut nier les effets du réchauffement climatique, ni les nuisances du trafic routier. Par ailleurs, la politique de stationnement actuelle, n’est pas toujours claire pour les usagers.

C’est pour ces raisons que le PS a soutenu la nouvelle politique de stationnement lors de la séance du 14 novembre.

On entend parfois que le trafic en ville, en particulier aux heures de pointe, est rendu compliqué par les nombreux travaux et la fermeture du Grand-Pont ! Évidemment que cela n’arrange rien, mais rappelons-nous comment les choses étaient il y a quelques années ; ce n’était pas mieux. 

Ajoutons qu’après les travaux, le Grand-Pont ne sera plus un axe de transit majeur et sera partagé entre voitures, piétons et cyclistes.

On entend aussi que cette nouvelle politique va pénaliser les petits commerçants ! C’est oublier un peu vite que, comme aujourd’hui, il sera toujours possible de venir en ville pour faire ses courses ou pour une visite médicale par exemple. En effet, dans la plupart des cas, l’heure et demie durant laquelle on pourra rester en zone bleue ou sur une place avec horodateur (à CHF 1.-) devrait suffire.


Pour des durées plus longues, il y a les parkings actuels et il existera en plus la carte, demandée par le PS, permettant de rester en zone bleue un demi-jour pour CHF 6.-.

Une des remarques les plus entendues est : « Un macaron à CHF 750.-, c’est exorbitant ! ». En fait, le macaron permettant de laisser sa voiture dans sa zone de domicile sera vendu CHF 40.- par an, un prix modique par rapport à la politique d’autres communes.

Ce n’est que le 2e macaron permettant de se parquer sans limites de temps dans l’une des 7 autres zones qui coûtera CHF 750.- par an. Si l’on peut penser que ce montant est élevé, il faut savoir que cette possibilité de 2e macaron n’existe dans aucune autre ville et que dès lors, le citoyen n’a le choix que de parquer dans des parkings payants.

Malgré tout, le système de carte à gratter à la journée ou à la demi-journée permettra de prendre sa voiture occasionnellement pour aller travailler sans avoir à payer CHF 750.-.

Et en conclusion, conscients que pour certain·e·s la voiture n’est ni un choix ni un luxe mais une nécessité, alors qu’ils/elles sont déjà acculé·e·s au niveau financier, nous avons demandé avec le POP et les Vert·e·s que le Conseil communal identifie les situations pour lesquelles un 2e macaron est indispensable, mais dont l’achat péjorerait trop le niveau de vie des personnes concernées et étudie les soutiens possibles.

Groupe PS

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La charrue avant les bœufs !

La charrue avant les bœufs !

Il en va ainsi de la démocratie : à la fin, la minorité s’incline. C’est encore une fois ce qui s’est produit mardi 14 novembre dernier au législatif communal. Nous y avons longuement parlé de la politique de stationnement dans notre ville. 1,7 million de francs quand même, pour des horodateurs à l’hyper-centre, des zones bleues et des macarons ailleurs.

Le PLR n’a évidemment pas suivi ce projet porté par le Conseil communal, et logiquement plébiscité par la gauche, et ce pour deux raisons essentielles.

La première tient au fait que notre ville est actuellement en plein chaos : Grand-Pont, Place des Forains, Pod et on en passe : ce n’est plus d’un réseau routier dont nous disposons, c’est d’un Emmental ! Sans parler des suppressions de voies, et d’un élargissement démesuré de certains trottoirs. C’est pourtant en tirant parti de ce chaos, organisé ou subi, c’est selon, que le Conseil communal entend réduire le trafic interne.

Grossièrement dit, on met en place les chicanes, et on vient ensuite nous expliquer que le circuit est dangereux ! Et donc, on renchérit le parcage, CHF 790.- quand même pour parquer dans deux zones sur huit ! Et pourtant, chacun∙e le sait bien : notre ville ne souffre aucunement d’un problème de parcage, mais d’un problème de trafic. Ce dernier ayant donc été savamment orchestré. Cherchez l’erreur !

La deuxième raison de notre refus, c’est que ce nouveau train de mesures est parfaitement anti-social : ceux qui possèdent du terrain, qui louent un garage ou une place de parc pourront aisément se passer du macaron. Alors que les locataires du Centre-ville, au sens large du terme, n’auront guère d’autre choix que d’en acquérir un !

Bref, on met la charrue avant les bœufs ! Nous avons bien entendu la philosophie du Conseiller communal, lorsqu’il nous a expliqué que son projet avait une portée bien plus universelle, réchauffement climatique et tempête du 24 juillet dernier en renfort, bien entendu.

Mais il y a un gros problème : nous ne nous opposerons évidemment jamais à un centre-ville attractif pour les habitant∙e∙s de notre ville, et pour nos commerçant∙e∙s. Sauf qu’une refonte et une piétonnisation se doivent d’être entreprises une fois les contournements routiers effectués, en est et en ouest. La majorité de notre législatif a choisi de ne pas tenir compte de cet élémentaire bon sens.

Les prochaines échéances du calendrier politique, celles que l’on connaît et celles qui restent à imaginer, nous diront si notre population goûte vraiment à la politique du fait accompli et à la coercition.

Groupe PLR
 
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La Chaux-de-Fonds, capitale culturelle Suisse !

LA CHAUX-DE-FONDS, CAPITALE CULTURELLE SUISSE !

Notre belle ville a été choisie en tant que première capitale culturelle suisse par l’association éponyme !

Pour Le Centre, il s’agit là d’une extraordinaire chance pour notre ville qui a su saisir cette opportunité et qui va ainsi pouvoir démontrer toutes ses capacités !

Autant les autorités cantonales que communales ont salué les rapports d’information qui leur ont été respectivement présentés dernièrement.

Ce projet bénéficie largement aux milieux culturels. Durant l’année de capitale culturelle, les actrices et acteurs culturels augmentent le rayonnement de leurs activités, développent leurs réseaux par-delà les frontières régionales et accroissent leur renommée. L’événement permet d’attirer des artistes qui ne connaissaient ni la région ni la ville hôte ; celle-ci devient reconnue dans la cartographie internationale des villes de culture. Cette renommée – nouvelle – permet un rayonnement pendant plusieurs années et non uniquement pendant les 365 jours de l’événement.

Ainsi, les infrastructures culturelles de La Chaux-de-Fonds – déjà existantes – pourront rayonner tout comme de nouvelles manifestations caractéristiques de la culture helvétique, aussi bien dans le domaine de la création contemporaine que dans celui des traditions vivantes.

D’autres événements s’ajouteront, plus intimistes, dans les appartements chaux-de-fonniers, les quartiers ou les lieux insolites constitutifs du patrimoine de la ville afin de décentraliser la culture et irriguer l’ensemble du territoire communal.

Les infrastructures actuelles de notre ville seront utilisées en étant, pour certaines, rénovées (Anciens abattoirs).

Le financement sera public et privé. Des précisions seront apportées prochainement par les autorités politiques.

Le Centre ne peut que saluer cet événement qui aura lieu en 2027, mais qui saura faire rayonner notre ville pour de nombreuses années.

Cet événement, pour Le Centre, permettra la cohésion de toute la population autour de multiples projets culturels qui offriront la possibilité de transformer l’image de notre ville.

Le parti du Centre continuera d’apporter son soutien à ce magnifique projet en espérant toutefois que les coûts – prochainement budgétés – ne seront uniquement supportés par les finances de notre commune…

Groupe Le Centre
Manon Freitag

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Les arbres après la tempête…

Les arbres après la tempête...

Que reste-t-il de nos parcs et de leurs arbres après le passage de la tempête du 24 juillet dernier ?

Des souvenirs, des carcasses plus qu’en partie dressées vers le ciel et presque plus que des espaces à replanter pour que de nouvelles pousses gorgées de lumière aspirent à la grandeur.

Pour que cette grandeur soit retrouvée, il faudra des dizaines, voire des centaines d’années, et le travail de reboisement qui va intervenir ne portera ses fruits que pour les générations à venir.

Qu’à cela ne tienne, ne baissons pas les bras !

Une bonne manière d’apporter une forme de réconfort aux enfants de toutes les écoles forcément touchés par une rentrée des classes dans un environnement sécurisé, mais cataclysmique, sera de les associer à la replantation des arbres dans leur périmètre scolaire, et au Lycée aussi qui a été particulièrement dévasté. Ce travail de restauration leur inculquera la résilience par l’expérimentation concrète de ce que signifie prendre son destin en mains.

Le reboisement nous donnera le courage d’aller de l’avant pour passer le cap du tournant du changement climatique et nous préparer à en surmonter les écueils. Il sera l’occasion de choisir de jeunes plants adaptés à l’augmentation de la température et à la sécheresse qui nous guettent.

Comme l’a relevé le Chef du service des Espaces publics au lendemain de la tempête, face à la dévastation, la sauvegarde de chaque arbre qui peut encore l’être revêt une importance capitale. L’élagage plutôt que l’abattage mis en place par la Ville, et plébiscité par le Conseil Général, tend à maintenir un moyen de lutte efficace contre les îlots de chaleur. Car sans arbres, la ville de demain ne serait pas viable.

Face au réchauffement climatique et aux ravages occasionnés par le coup de semonce de ce 24 juillet, il s’impose de choyer les arbres qui nous restent et de leur donner encore plus de poids dans la pesée des intérêts qui préside à toutes les activités de la vie en société, car ils sont déterminants en termes de santé publique, physique et mentale.

Les Autorités de la Ville sont remerciées pour le cœur mis à l’ouvrage et la sensibilité avec laquelle le reste de notre patrimoine boisé dévasté par la tempête aura été sauvegardé.

Groupe des Vert∙e∙s
Nathalie Tissot