Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Prendre le temps d’apprécier l’accompli

Prendre le temps d'apprécier l'accompli

Grâce à la complicité d’une météo plus que favorable, les premiers Jeudredi bleus de 2025 ont attiré une marée humaine sur la place du marché. La joie d’investir cet espace, en fête, en musique, était palpable tant dans le public que chez les commerçant-e-s. Et le reste de la semaine, chaque rayon de soleil a amené son lot de pique-niqueur-euse-s ou de badauds, sur des terrasses de plus en plus élargies. Le centre-ville a été réaménagé pour la population, qui a montré son enthousiasme !

Ce bel accomplissement mérite un regard en arrière afin de prendre la mesure du chemin et du travail nécessaire pour permettre le changement, si difficile et si contraire à la nature humaine. Cette nature humaine qui est l’essence de ce que nous appelons politique.

Les tentatives de piétonnisation ont une longue histoire dans la ville de La Chaux-de-Fonds. Mais c’est en 2019, dans le cadre du rapport relatif au Plan directeur Partiel des Mobilités, que le Conseil général a voté le postulat qui lançait les réflexions autour de la place du marché.

Commençait alors la longue mission des services communaux. Passé par un premier rapport en 2020, puis un important travail de commission, le rapport final a été accepté en mai 2022. Il restait alors la phase de la réalisation, les travaux à proprement parler, qui ont demandé aux commerçant-e-s, aux riverain-e-s, et à tous les usager-ère-s de la place patience et adaptabilité. Inaugurée en septembre 2024, la nouvelle place du marché a donc nécessité cinq années d’élaboration pour voir le jour.

À l’échelle humaine, ce sont des centaines d’heures de travail en amont de la réalisation du projet. Des heures de rencontres, de discussions, de négociations, pour laisser petit à petit l’idée d’enlever les voitures de la place faire son chemin. La mobilité douce a toujours été soutenue par le POP, mais nous devons constater qu’accompagner les gens à changer leurs habitudes est un cheminement de longue haleine. Nous constatons aussi que ça en vaut la peine. Désormais, la place du marché est prête, la population se l’approprie, et ce qui semblait hier un défi immense est aujourd’hui une belle réussite, dont il convient de profiter.

Parce que parler de politique, ce n’est pas que râler et se plaindre quand ça ne va pas. C’est aussi prendre le temps d’apprécier ce qui est accompli.

Pour le Groupe POP

Julie Perret-Pouchon

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Une politique de transports pragmatique

Une politique de transports pragmatique

Le réchauffement climatique, les embouteillages ou encore le prix de l’essence sont toutes des raisons qui expliquent pourquoi les débats politiques autour de la route et du rail sont désormais au cœur de l’actualité.

Une question se pose : comment allier la voiture, le bus et le train dans une politique de transports qui ne passe pas par des interdictions et des taxes ?

Au dernier Conseil général, notre autorité s’est penchée sur une motion de la gauche qui aborde la question du subventionnement des transports publics pour les citoyen-ne-s de La Chaux-de-Fonds. Bien qu’a priori cette mesure aille dans le sens des incitations, ce qui est une bonne chose, elle va trop loin.

D’après le groupe UDC, cette mesure devrait se limiter aux jeunes et/ou aux étudiant-e-s, pour que les transports publics leur soient attractifs, bon marché, et qu’ils prennent de bonnes habitudes.

Si nous subventionnons une bonne partie ou la totalité du prix d’un abonnement, qui, au final, paie la facture ? Un problème moral apparaît : ce sont bien les impôts de toute la population qui paieraient cette mesure, y compris donc les impôts de celles et ceux qui ne prennent pas les transports publics. Les mêmes qui paient déjà pour leur voiture ou vélo, sans quelconque aide communale.

De plus, l’idée d’un subventionnement avec le macaron urbain a été mentionnée. Mais cela est d’autant plus injuste : facturer directement aux automobilistes les abonnements de celles et ceux qui ont fait le choix de ne pas avoir de voiture n’est en aucun cas une mesure que nous soutenons.

La motion, acceptée par le Conseil général, va mener à un rapport du Conseil communal. C’est à ce moment que notre autorité pourra se positionner sur une entrée en vigueur ou non d’une telle mesure.

Afin d’éviter l’utilisation de taxes et d’interdictions envers les automobilistes, il faut d’une part développer les transports publics pour qu’ils deviennent mécaniquement plus intéressants pour les habitant-e-s et, d’autre part, mettre en place des mesures incitatives. Ceci en gardant en tête les finances déficitaires de la Ville. Le groupe UDC, tout en étant favorable à une politique de développement des transports publics, préconise donc avant tout la prudence en regard des finances publiques.

Pour le groupe UDC
Lukas Räss

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Sport et culture: une dynamique complémentaire

Sport et culture: une dynamique complémentaire

A La Chaux-de-Fonds, la culture et le sport jouent un rôle central dans la vitalité du tissu social et économique. Loin d’être opposés, ces deux domaines se complètent et méritent un soutien renforcé, notamment dans le contexte actuel des grands projets cantonaux.

La récente décision d’allouer 36 millions sur 8 ans du budget cantonal au sport témoigne d’une volonté politique de renforcer les infrastructures et l’accessibilité à la pratique sportive. Dans le même temps, le projet de nouvelle patinoire, essentielle pour l’avenir du hockey régional, symbolise l’attachement du canton à ses clubs et à ses athlètes. Ce soutien est crucial pour une ville où le sport de haut niveau et la formation des jeunes talents sont des éléments fédérateurs.

Mais qu’en est-il de la culture ? Si La Chaux-de-Fonds brille par sa richesse culturelle – du Théâtre populaire romand (TPR) au Musée d’histoire naturelle en passant par ses nombreuses scènes indépendantes –, ces institutions font face à des défis financiers croissants. Un engagement sans faille doit s’appliquer à la culture, afin d’assurer la pérennité de ces lieux de création et de transmission.

Plutôt que de les opposer, il est essentiel de reconnaître la complémentarité du sport et de la culture. Tous deux rassemblent, inspirent et contribuent à l’attractivité de la ville. À l’heure où les décisions budgétaires se prennent au niveau cantonal et communal, veillons à ne pas laisser l’un de ces piliers en retrait.

“Nous tenons par ailleurs à rendre hommage à Francis Matthey, qui nous a quittés récemment, un homme passionné et engagé, dont l’empreinte indélébile dans le domaine du sport et de la culture continue d’inspirer et de marquer notre ville, aujourd’hui et pour les générations futures.”

Le sport est l’expression physique de la culture qui est l’âme d’un peuple qui lui permet de surmonter les défis de la vie.

Car une ville dynamique est une ville où l’on peut autant vibrer devant un évènement sportif que devant une pièce de théâtre ou un concert de musique.

Sport et culture ne sont pas seulement des loisirs, mais des facteurs d’intégration et de rassemblement, où la diversité et la solidarité jouent un rôle clé dans la dynamique sociale.

Pour le Groupe PS
Karim Djebaili

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Pédiatres, il fait bon vivre ici !

Pédiatres, il fait bon vivre ici !

Il y a un manque de pédiatres dans les Montagnes neuchâteloises (7’600 enfants de 7 à 14 ans).

Actuellement, en équivalent plein temps, on y compte 5,7 pédiatres indépendant-e-s. Certain-e-s annoncent arrêter bientôt. Si ces médecins ne sont pas remplacés, on pourrait passer à 3,4 en 2027 et 1,8 en 2031, soit de 0,75 pédiatre pour 1’000 habitant-e-s à 0,22. L’OMS en recommande 1 pour 1’000 enfants.

Il n’y a pas 9 pédiatres, en comptant l’antenne du RHNE, pour prendre en charge tous-tes celles et ceux que l’on voit défiler aux promotions. Nous sommes conscient-e-s qu’il n’y a pas de solution miracle. Le problème est général. Cantons et pays voisins sont confrontés aux mêmes difficultés de pénurie (pédiatres, généralistes et bien d’autres spécialités). Nous n’avons pas formé assez de médecins pour remplacer ceux issus du baby-boom, et pour tenir compte du fait que les médecins, eux aussi, aspirent à une qualité de vie équilibrée entre vie professionnelle, familiale et de loisirs.

Que faire ?
Les avantages financiers (frais d’installation, prêts avantageux, locaux à prix modéré au début) sont souvent mis en avant comme des éléments incitatifs. Aujourd’hui, la qualité de vie figure au premier plan des préoccupations, notamment chez les jeunes pédiatres (69,1% de femmes en 2024). La Ville peut mettre en valeur les efforts réalisés en faveur du développement du parascolaire, que notre parti soutient pleinement.

Elle peut aussi jouer un rôle de catalyseur en aidant les candidat-e-s potentiel-le-s dans leurs démarches, en favorisant des regroupements – une solution de plus en plus privilégiée par les médecins en pratique indépendante. La présence d’un réseau professionnel dynamique et la coopération avec des institutions universitaires et hospitalières jouent un rôle fondamental. La fermeture de la pédiatrie n’a pas été compensée, même si une antenne de pédiatrie a été mise en place en ville par le RHNE. Elle ne peut pas se substituer totalement à un pédiatre de famille en pratique libérale. Elle a aussi dû affronter des problèmes administratifs.

Le PLR interpellera le Conseil communal lors de la prochaine séance du Conseil général. L’objectif est de sensibiliser chacune et chacun à cette situation et, dans la mesure du possible, de contribuer à la recherche de solutions. La Ville doit faire sa part, porter avec ses habitant-e-s une image positive et démontrer pourquoi il fait bon vivre. Ici.

Pour le PLR
Claude-André Moser

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Place de l’arbre en ville

Place de l’arbre en ville

Comme il est agréable, lors de fortes chaleurs, de se promener en ville le long d’une rue plantée d’arbres, leur ombre apportant une fraîcheur bienvenue. Partant de ce constat, il est conseillé de planter des arbres en ville pour atténuer le réchauffement climatique urbain. Mais créer de bonnes conditions de vie à un arbre en le plantant sur une route est très complexe. Le sol, et surtout le sous-sol, ayant été modifié suite aux différents aménagements pour le trafic routier, est compacté et inadapté au développement des racines. Ces aménagements ont aussi imperméabilisé le sol ne laissant plus l’eau s’infiltrer dans le sous-sol. Afin que des végétaux puissent croître de manière satisfaisante, un changement en profondeur du sol doit être envisagé. En effet, les matériaux présents doivent être remplacés par d’autres, plus poreux, permettant le développement des racines. Il faut également tenir compte des différentes conduites enterrées qui encombrent les sous-sols urbains.

À La Chaux-de-Fonds, c’est justement lors des travaux de rénovation de ce réseau souterrain de conduites que des aménagements ont été réalisés pour donner des conditions favorables au développement des racines. Il est aussi impératif de prévoir un espace aérien suffisant pour que les arbres puissent développer harmonieusement leur couronne sans qu’il soit nécessaire de pratiquer des tailles régulières. Ainsi, il a été décidé de laisser les arbres du Pod s’épanouir plus librement en ne les taillant plus au carré. Si cela modifie quelque peu l’image de notre célèbre avenue, c’est au bénéfice des arbres eux-mêmes.

S’il est important de planter des arbres en ville afin, notamment, de lutter contre les îlots de chaleur, il est aussi indispensable de prévoir la plantation de divers végétaux permettant de protéger et d’améliorer la biodiversité. Les buissons, indépendamment de l’effet décoratif, ont aussi un effet sur la biodiversité par leur floraison et leurs fruits qui nourrissent les insectes et les oiseaux. La création de zones naturelles et sauvages favorisent le développement de refuges pour la microfaune tels que les herbes hautes pour les insectes, les tas de bois pour les hérissons ou les tas de cailloux pour les lézards et autres reptiles.

Pour limiter les effets du changement climatique, un changement des habitudes de la population est nécessaire.

C’est ce que s’efforce de communiquer Les Vert-e-s depuis longtemps.

Pour le groupe Les Vert-e-s, François Perret

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Moderniser la patinoire : un choix stratégique essentiel

Moderniser la patinoire : un choix stratégique essentiel

Le projet de rénovation de la patinoire des Mélèzes est une opportunité cruciale pour l’avenir de La Chaux-de-Fonds. Au-delà du sport, c’est un projet structurant qui touche l’économie locale, l’attractivité de la ville et la cohésion sociale. Le Centre soutient une approche pragmatique qui garantit un équilibre entre ambition et responsabilité financière.

L’infrastructure actuelle est dépassée et ne répond plus aux besoins des sportif-ve-s ni aux exigences modernes d’accueil du public ou encore aux exigences du SCAV. Repousser cette rénovation mettrait en péril l’avenir du HC La Chaux-de-Fonds et limiterait l’offre pour les amateur-rice-s de sports de glace. Faut-il attendre qu’il soit trop tard ? Non.

Le financement via une fondation d’utilité publique, plutôt qu’un endettement direct de la Ville, est une solution intelligente. Elle permet de préserver les finances communales tout en garantissant la réalisation d’un projet indispensable. Un loyer maîtrisé et des partenariats stratégiques assurent une approche durable et réaliste. Celles et ceux qui prônent l’immobilisme doivent mesurer les conséquences économiques d’un abandon du projet.

La modernisation des Mélèzes ne concerne pas que le hockey. C’est un projet d’envergure qui dynamisera toute la région : emploi, tourisme, commerce de proximité… Une patinoire aux normes ouvre la porte à des événements majeurs et des retombées positives pour toutes et tous.

Le Centre s’engage pour une politique responsable et tournée vers l’avenir. Nous appelons les acteurs politiques à dépasser les clivages et à choisir une solution qui bénéficie à toute la population. C’est maintenant qu’il faut agir, avec lucidité et ambition, pour offrir à La Chaux-de-Fonds une infrastructure digne de son rayonnement.

Pour le Centre
Jonathan Marty

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Un financement public-privé payé uniquement par les contribuables

Un financement public-privé payé uniquement par les contribuables

En mars, le Conseil général votera sur la rénovation de la patinoire. Le POP défend l’entretien et la rénovation des infrastructures en ville, dont la patinoire. Nous soutenons les avantages que cette nouvelle patinoire pourra avoir pour les sports de glace et pour l’accessibilité au public. L’augmentation des heures de glace pour le public et les écoles est un élément majeur. Cependant, le montage financier et le manque de financement à la fois cantonal et privé nous dérangent.

Le projet vise à mettre en place une fondation permettant un financement basé sur un partenariat public-privé. Cette fondation regroupera des membres de la Ville et de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs et sera ainsi propriétaire de la patinoire. Le narratif adopté laisse bien souvent entendre que, grâce à ce partenariat, le privé financera intégralement le projet le plus cher de ces dernières décennies, pour le bénéfice de la Ville.

Mais, si l’on regarde concrètement les chiffres, ce narratif est difficilement soutenable et surtout faux. En effet, il est illusoire de croire que la Ville ne passera pas à la caisse.

Car si la fondation est responsable de trouver des investisseur-euse-s intéressé-e-s à faire des prêts, personne ne s’est actuellement engagé à financer une partie de la patinoire, pas même le Canton. Or il est en revanche prévu que ce soit la Ville et par là même les contribuables qui rembourseront les prêts contractés auprès de privés. Pour ce faire, le budget communal prévoit une augmentation de charges de près de 3.5 mio pendant 30 ans, ce qui coûtera à la population un léger total de 105 mio. Nous regrettons l’absence de financement privé et de participation du Canton, pour un projet reconnu d’importance cantonale.

Un projet d’une telle ampleur mérite une vraie concertation. Au vu de son montant, il justifierait pleinement d’être soumis à un vote populaire et nous défendons le fait que le peuple puisse voter. Endetter les prochaines générations sur 30 ans n’est pas un choix à prendre à la légère ni en urgence et, au vu de la difficulté d’atteindre l’équilibre budgétaire, des coupes dans d’autres secteurs sont évidemment à craindre. Le POP compte bien le rappeler au Conseil communal et défendre une vision populaire du hockey sans prétériter les finances publiques.

Pour le groupe POP
Lara Zender

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Rapprocher le Cœur de la Ville et ses commerces en navette électrique !

Rapprocher le Cœur de la Ville et ses commerces en navette électrique !

Avec cette motion les Vert’libéraux invitent le Conseil communal à suivre le programme de législature en matière de durabilité et d’économie de proximité !

Le Plan Climat 2040 implique des changements majeurs en matière de mobilité. Certaines mesures contraignantes de circulation ont déjà été mises en place. Il est essentiel que ces aménagements ne nuisent ni aux commerces de proximité ni à l’attractivité du centre-ville.

Le parking de la Ronde a été construit pour pallier à la suppression des places de parc de la place du Marché et des rues adjacentes afin de répondre aux besoins des commerçant-e-s, des visiteur-euse-s, des pendulaires ou des résident-e-s. La fréquentation de ce parking est à ce jour bien loin de sa capacité. Le projet des Vert’libéraux amènerait à un usage optimal.

Pour poursuivre les efforts de durabilité, d’économie de proximité et de domiciliation donc de rentrées fiscales avec l’image d’une ville où il fait bon vivre, l’amélioration de la desserte des parkings d’échange, dont celui de la Ronde, le plus grand et le mieux équipé en bornes de recharge, est indispensable.

Les Vert’libéraux proposent d’étudier la mise en place d’une navette électrique autonome, reliant les parkings d’échange, les lieux stratégiques comme le centre-ville et ses commerces, la Salle de musique/Heure-Bleue ; les Anciens abattoirs; le TPR/piscine/patinoire et le parking rue HdV. Une opportunité pour rénover l’arrêt de bus du « Marais », départ et arrivée du circuit, à la hauteur d’une ville qui se veut accueillante.

Encourager la mobilité durable, renforcer l’accessibilité des commerces de la place du Marché et du Centre-ville, l’administration communale et les infrastructures sportives et culturelles de La Chaux-de-Fonds, réduire l’utilisation des véhicules individuels et favoriser l’attractivité résidentielle au cœur de la Ville, tout y est !

Avec Capitale culturelle suisse 2027 et son flot de visiteur-euse-s attendu-e-s en différents lieux stratégiques : Anciens abattoirs, TPR, Heure-bleue et l’utilisation du nouveau complexe sportif des Mélèzes, ce projet est une opportunité. Étudiée en bonne intelligence avec TransN et avec un financement transparent multipartite, public-privé, Capitale culturelle suisse et du Fonds de Mobilité, cette navette sera la boucle idéale !

Pour les Vert’libéraux
Brigitte Leitenberg

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L’importance du peuple grâce à la votation

L’importance du peuple grâce à la votation

L’engagement des citoyen-ne-s à travers le vote est fondamental pour le bon fonctionnement d’une démocratie. Le vote constitue l’un des principaux moyens par lesquels les individus peuvent exercer leur pouvoir et s’impliquer directement dans les décisions qui les affectent. Cette démarche dépasse la simple expression d’opinions personnelles : elle encourage également l’unification des voix autour de problématiques partagées, renforçant ainsi le tissu social et politique d’une commune.

Le vote joue un rôle clé dans la légitimité des institutions démocratiques. En se déplaçant pour voter, les citoyen-ne-s confèrent une légitimité aux élu-e-s et aux décisions qui en découlent, ce qui est essentiel pour assurer un bon fonctionnement de la démocratie. Ce mécanisme garantit que les autorités soient tenues responsables devant le peuple, établissant ainsi un lien de confiance indispensable entre les dirigeant-e-s et les citoyen-ne-s. Par ailleurs, le taux de participation électorale est un indicateur fiable de la vitalité démocratique d’une commune : un taux élevé signale un engagement civique fort et une volonté collective de participer à la construction de l’avenir de la société.

Il convient également de noter que le vote ne se limite pas uniquement à l’élection des représentant-e-s. Il englobe également des référendums, des initiatives et des consultations populaires, permettant aux citoyen-ne-s de s’exprimer directement sur des questions précises. Cela réaffirme l’idée que le pouvoir appartient au peuple et que toutes les voix ont leur importance dans le processus décisionnel.

En cultivant une culture de participation active, le vote contribue à l’émergence d’une société plus informée et engagée, où les ressortissant-e-s se sentent responsables de leur environnement politique et social.

En somme, un taux de participation réduit aux scrutins témoigne d’un désengagement citoyen préoccupant. Cette situation peut conduire à des décisions politiques qui ne reflètent pas les véritables attentes et besoins de la population, mettant en lumière l’importance cruciale de l’implication citoyenne. Chaque individu a le pouvoir de faire entendre sa voix et de contribuer à façonner l’avenir de sa commune.

Pour le groupe UDC,
Roland Galley

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Remettre la pendule au milieu de la gare

Remettre la pendule au milieu de la gare

Les usagers et usagères régulier-ère-s des transports publics le savent bien : quand on entre dans le hall d’une gare, on regarde machinalement l’horloge pour savoir combien de temps il nous reste avant le départ du train.

À La Chaux-de-Fonds, on doit dire regardait parce que la grosse horloge qui trônait en hauteur, au milieu du hall, a disparu !

Mince alors, plus de pendule, et à la place une espèce de boule… est-ce qu’elle ne dissimule pas une caméra ? Ce serait un comble !

Vous pensiez que c’était provisoire ? Eh bien, pas du tout. Partant sûrement du principe que, premièrement, c’était trop cher de réparer cette horloge et, deuxièmement, que tous les gens ayant désormais un téléphone portable, il n’est plus nécessaire d’afficher l’heure aux yeux de tous et toutes, les CFF ont un peu vite conclu que cette disparition n’émouvrait personne.

Ce n’est pas le cas. Notre camarade Monique Gagnebin a posé la question au Conseil communal lors de la séance du Conseil général du 17 décembre dernier, qui a répondu par la voix de son responsable de l’urbanisme, du service technique et des bâtiments.

Théo Huguenin-Elie a assuré qu’il était en contact personnellement avec les CFF pour essayer de remettre les pendules à l’heure… Une gare sans horloge analogique ? Ce n’est pas concevable.

En effet, insistons, il faut remettre une horloge avec des aiguilles qui tournent, car seule la vision des aiguilles sur un cadran nous permet d’obtenir en un coup d’œil la réponse à la question :
« combien de temps il me reste ? ». C’est la distance entre la grande aiguille et l’heure de notre train que nous évaluons. Impossible de faire cela avec une horloge digitale, on est obligé de passer par un calcul…

La gare appartient certes aux CFF, mais toutes les personnes qui voyagent avec les trains BLS ou TransN se massent derrière notre conseiller communal pour gueuler « Rendez-nous notre horloge à aiguilles qui tournent ! ». Ça a marché pour la remise des bancs dans le hall, ça marchera aussi pour la pendule !

Groupe PS,
Marinette Matthey