Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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L’importance du peuple grâce à la votation

L’importance du peuple grâce à la votation

L’engagement des citoyen-ne-s à travers le vote est fondamental pour le bon fonctionnement d’une démocratie. Le vote constitue l’un des principaux moyens par lesquels les individus peuvent exercer leur pouvoir et s’impliquer directement dans les décisions qui les affectent. Cette démarche dépasse la simple expression d’opinions personnelles : elle encourage également l’unification des voix autour de problématiques partagées, renforçant ainsi le tissu social et politique d’une commune.

Le vote joue un rôle clé dans la légitimité des institutions démocratiques. En se déplaçant pour voter, les citoyen-ne-s confèrent une légitimité aux élu-e-s et aux décisions qui en découlent, ce qui est essentiel pour assurer un bon fonctionnement de la démocratie. Ce mécanisme garantit que les autorités soient tenues responsables devant le peuple, établissant ainsi un lien de confiance indispensable entre les dirigeant-e-s et les citoyen-ne-s. Par ailleurs, le taux de participation électorale est un indicateur fiable de la vitalité démocratique d’une commune : un taux élevé signale un engagement civique fort et une volonté collective de participer à la construction de l’avenir de la société.

Il convient également de noter que le vote ne se limite pas uniquement à l’élection des représentant-e-s. Il englobe également des référendums, des initiatives et des consultations populaires, permettant aux citoyen-ne-s de s’exprimer directement sur des questions précises. Cela réaffirme l’idée que le pouvoir appartient au peuple et que toutes les voix ont leur importance dans le processus décisionnel.

En cultivant une culture de participation active, le vote contribue à l’émergence d’une société plus informée et engagée, où les ressortissant-e-s se sentent responsables de leur environnement politique et social.

En somme, un taux de participation réduit aux scrutins témoigne d’un désengagement citoyen préoccupant. Cette situation peut conduire à des décisions politiques qui ne reflètent pas les véritables attentes et besoins de la population, mettant en lumière l’importance cruciale de l’implication citoyenne. Chaque individu a le pouvoir de faire entendre sa voix et de contribuer à façonner l’avenir de sa commune.

Pour le groupe UDC,
Roland Galley

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Remettre la pendule au milieu de la gare

Remettre la pendule au milieu de la gare

Les usagers et usagères régulier-ère-s des transports publics le savent bien : quand on entre dans le hall d’une gare, on regarde machinalement l’horloge pour savoir combien de temps il nous reste avant le départ du train.

À La Chaux-de-Fonds, on doit dire regardait parce que la grosse horloge qui trônait en hauteur, au milieu du hall, a disparu !

Mince alors, plus de pendule, et à la place une espèce de boule… est-ce qu’elle ne dissimule pas une caméra ? Ce serait un comble !

Vous pensiez que c’était provisoire ? Eh bien, pas du tout. Partant sûrement du principe que, premièrement, c’était trop cher de réparer cette horloge et, deuxièmement, que tous les gens ayant désormais un téléphone portable, il n’est plus nécessaire d’afficher l’heure aux yeux de tous et toutes, les CFF ont un peu vite conclu que cette disparition n’émouvrait personne.

Ce n’est pas le cas. Notre camarade Monique Gagnebin a posé la question au Conseil communal lors de la séance du Conseil général du 17 décembre dernier, qui a répondu par la voix de son responsable de l’urbanisme, du service technique et des bâtiments.

Théo Huguenin-Elie a assuré qu’il était en contact personnellement avec les CFF pour essayer de remettre les pendules à l’heure… Une gare sans horloge analogique ? Ce n’est pas concevable.

En effet, insistons, il faut remettre une horloge avec des aiguilles qui tournent, car seule la vision des aiguilles sur un cadran nous permet d’obtenir en un coup d’œil la réponse à la question :
« combien de temps il me reste ? ». C’est la distance entre la grande aiguille et l’heure de notre train que nous évaluons. Impossible de faire cela avec une horloge digitale, on est obligé de passer par un calcul…

La gare appartient certes aux CFF, mais toutes les personnes qui voyagent avec les trains BLS ou TransN se massent derrière notre conseiller communal pour gueuler « Rendez-nous notre horloge à aiguilles qui tournent ! ». Ça a marché pour la remise des bancs dans le hall, ça marchera aussi pour la pendule !

Groupe PS,
Marinette Matthey

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Décembre signifie fêtes de fin d’année et budget communal !

Décembre signifie fêtes de fin d’année et budget communal !

Malgré les efforts répétés de maîtrise des charges, le budget 2025 prévoit un déficit de 6,2 millions. S’il ne ravit évidemment personne et que nous devons continuer à trouver des solutions, la tendance à l’amélioration année après année se poursuit et, ce malgré un double contexte défavorable.

D’une part, le contexte international augmente les coûts (énergie, biens et services) pour notre commune et ses habitant-e-s. Or, la ville n’a pas prise sur la plupart de ces charges et doit les financer si elle souhaite conserver un accès de qualité aux prestations, services et infrastructures pour sa population.

D’autre part, malgré leur augmentation, les revenus fiscaux restent inférieurs à ceux d’avant la réforme cantonale de l’imposition des personnes morales. Cela démontre que le problème structurel de la Ville concerne bien les recettes et que toute perte supplémentaire de revenu serait pour elle réellement problématique. Pour cette raison, le groupe des Vert-e-s s’oppose à la diminution d’impôts proposée par le canton. Une baisse de 1 % ne serait intéressante que pour les contribuables les plus aisé-e-s et aurait peu d’effet sur les classes moyennes et les bas revenus. À contrario, le manque à gagner pour notre commune serait répercuté sur les prestations qu’elle fournit à l’ensemble de la population.

À cet égard, soulignons ce qui est entrepris par les services communaux, avec des moyens humains et financiers limités, et saluons l’inventivité et l’engagement des services proposant de nombreuses initiatives positives. Par exemple, les liens entre des classes du collège des Forges et des personnes âgées, la Sécurité publique s’associant au Service de la Jeunesse pour aller à la rencontre des jeunes et des communautés étrangères grâce au Service de l’intégration afin de démystifier le travail des agent-e-s, ou encore ce même Service s’associant au Service à la population pour améliorer l’accueil et l’aide à la domiciliation des nouveaux-elles habitant-e-s. Il ne s’agit ici que de quelques exemples.

Si notre ville reste dans une situation financière précaire, nous ne devons pas oublier qu’elle est riche d’initiatives diverses et variées, privées comme communales. Cette richesse constitue aussi un critère d’attractivité. Avec nos meilleurs vœux pour une année 2025 ressourçante.

Pour les Vert-e-s,
Line Vögtli Demarle
Grégory Rochat, chef de groupe

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L’endettement, fléau social et public à combattre

L’endettement, fléau social et public à combattre

Aujourd’hui, les politiques se battent pour éviter le surendettement des citoyens et citoyennes et ses effets démultiplicateurs. Une partie de l’échiquier politique prône la décroissance pour les milieux économiques, étant persuadée que nous pouvons faire avec moins de moyens. Pendant ce temps, le législatif de La Chaux-de-Fonds accepte la fuite en avant des dépenses publiques, sans oser faire des choix significatifs et quantifiables, et regarde l’endettement de la commune s’accroître à une vitesse démesurée. La dette dépasse aujourd’hui le demi-milliard. Tout mécanisme de frein à l’endettement, principe largement plébiscité par la population en 2001 au niveau fédéral, est bafoué depuis près de 10 ans dans les budgets de notre ville. Cela n’est même plus un sujet dans les discussions politiques. Cela n’inquiète pour ainsi dire personne.

Plus du 10 % des impôts des citoyennes et citoyens servent à payer les intérêts de la dette. Comment peut-on imaginer un quelconque rebond ?

Il s’agira à l’avenir de devenir attrayant et pas uniquement pour des événements ponctuels, mais également vis-à-vis des entreprises et des contribuables de manière pérenne. L’emploi permet la prospérité, la prospérité permettra à la Ville d’offrir à ses 38’000 habitantes et habitants des infrastructures dignes d’une métropole horlogère, à la riche histoire industrielle, culturelle et sportive. Elle permettra des allègements fiscaux bénéfiques au pouvoir d’achat et donc à l’économie circulaire.

La rigueur financière n’est pas l’ennemi du bien, elle permet un développement qualitatif tant attendu que souhaité par l’ensemble des acteurs de la société.

Ainsi, avec la même volonté que nous avons pour prendre les mesures nécessaires pour éviter le surendettement individuel, nous devons veiller à un endettement raisonné du secteur public. Si l’endettement découlant d’une politique volontariste en termes d’investissements est défendable pour le PLR car profitable aux générations futures, l’accumulation des déficits de fonctionnement, année après année, crée un endettement malsain qui sera lourd de conséquences pour les années à venir.

Aujourd’hui, il est temps de prendre les bonnes décisions pour demain, pour les citoyennes et citoyens, pour notre commune. Et de vous souhaiter, de joyeuses Fêtes !

Pour le PLR,
Cédric Haldimann

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Pour des commissions politiquement plus ouvertes !

Pour des commissions politiquement plus ouvertes !

Les Vert’libéraux s’engagent durablement pour une vision constructive en adéquation avec leurs valeurs centristes, orientées vers les défis climatiques et énergétiques, en répondant aux préoccupations des familles et des acteurs économiques de la Ville.

Par leur implication, les Vert’libéraux s’efforcent de créer des ponts pour construire l’avenir de notre Métropole horlogère : leur rôle dans les commissions est essentiel.

Dans ces dernières, les dossiers sont présentés, chacun-e peut discuter avec le Conseil communal, questionner les Services afin d’optimiser les séances plénières du Conseil général. Les échanges entre commissaires permettent de bâtir une relation positive, de travailler à des consensus et d’avancer les projets. Lors de la précédente législature, le bureau nous avait permis de siéger au sein de certaines commissions, en participant aux réflexions communes, sans voter, situation conditionnée par des règlements communaux alambiqués.

Les Vert’libéraux pour la législature 2024-2028 ont à cœur de continuer sur cette dynamique démocratique qui permet à chaque parti, ayant un-e élu-e siégeant au CG, de participer, activement aux travaux de commissions.

Les cheffes de groupe des petits partis ont donc réitéré cette demande, mais en vain.

Excès de zèle ou de formalisme ? Le refus du bureau n’apporte rien de positif à l’échange et à la construction de projets pour notre ville. Nous le regrettons fortement. C’est une véritable baffe à la démocratie.

À l’heure où certain-e-s clament l’inclusion à tout-va, cette mesure d’exclusion étrique le débat et augmente les clivages gauche-droite. Le bureau, qui a pris conscience qu’une amélioration est nécessaire, a déposé une motion intitulée « Réflexion sur les commissions ».

Dans ce sillage, nous avons déposé un amendement pour qu’une étude soit menée et qu’au moins un-e membre élu-e de chaque parti puisse siéger dans les commissions du Conseil général, même à titre d’auditeur-trice.

Les Vert’libéraux souhaitent maintenir un questionnement sain et constructif et verraient d’un bon œil, en attendant le grand « toilettage » du règlement des commissions et la révision de la loi cantonale des communes, que le Bureau accepte en qualité « d’invité-e-s » les élu-e-s des petits partis dans le respect des citoyen-enne-s qui nous ont élu-e-s.

Pour les Vert’libéraux
Brigitte Leitenberg – Cheffe de groupe

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Patrouilleur-euse-s scolaires : une exigence de permis injustifiée

Patrouilleur-euse-s scolaires : une exigence de permis injustifiée

La ville de La Chaux-de-Fonds impose aujourd’hui, dans la pratique, un permis de conduire et l’utilisation d’un véhicule personnel pour les postes de patrouilleur-euse-s scolaires.

Or, une résolution avait été déposée au Conseil général, demandant que l’on n’exige plus un permis de conduire ainsi que l’usage d’un véhicule personnel pour les patrouilleur-euse-s scolaires. Cette résolution a été acceptée par le Conseil général le 6 mars 2024, mais n’est malheureusement pas respectée par la Ville ! Le Centre s’en est alors plaint au Conseil général par le biais d’une question, à laquelle il a été répondu que l’exigence du permis de conduire et d’un véhicule était dans les faits toujours valable pour les patrouilleur-euse-s volant-e-s. Or, tous-tes les patrouilleur-euse-s passent obligatoirement par la case « volant-e-s » avant d’être des patrouilleur-euse-s titulaires! Ainsi et dans les faits, ces exigences pourtant dûment supprimées par la résolution soutenue par Le Centre continuent à prévaloir.

Il est essentiel de rappeler que la mission des patrouilleur-euse-s nécessite d’assurer la sécurité des enfants aux abords des écoles.

Le prétexte de l’accessibilité difficile est souvent exagéré. Les zones qui posent problème peuvent être couvertes autrement, notamment par des solutions de mobilité alternatives. L’argument selon lequel un-e patrouilleur-euse volant-e doit être plus flexible et donc posséder une voiture est également contestable. Une meilleure organisation des plannings ou l’affectation de plusieurs patrouilleur-euse-s par zone permettrait de garantir la couverture.

Pour Le Centre, ces conditions excluent injustement des citoyen-enne-s, en particulier les jeunes, les retraité-e-s ou celles et ceux qui ne peuvent pas se permettre de posséder un véhicule; mais surtout, Le Centre estime qu’il est impératif de respecter la volonté du Conseil général.

Les patrouilleur-euse-s scolaires sont des modèles de responsabilité et d’entraide. Chaque matin, ils-elles accueillent les enfants avec le sourire, prêt-e-s à assurer leur tranquillité sur le chemin de l’école. Leur rôle va bien au-delà des simples consignes de sécurité : ils-elles instaurent un esprit de solidarité et de respect. Les élèves savent qu’ils-elles peuvent compter sur eux et elles, non seulement pour traverser la rue en sécurité, mais aussi pour créer une atmosphère où chacun-e se sent valorisé-e et protégé-e.

Pour le Centre,
Jonathan Marty

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Classement « bien-être » des communes suisses

Classement « bien-être » des communes suisses

Office du tourisme

Le 19 septembre, la HandelsZeitung publiait une étude, menée par le consultant immobilier IAZI AG, classant les communes où l’on vit le mieux. Sans surprise, la commune de La Chaux-de-Fonds se situe dans les bas-fonds du classement. Il est intéressant de se pencher sur cette tradition biennale et notamment sur quelques critères pris en compte.

Evidemment, la fiscalité y est un critère prédominant. Encore et toujours. La recette du bonheur résiderait donc dans le fait de donner le moins possible d’argent à sa commune, mais plutôt au propriétaire de son logement. La preuve avec la ville de Meggen (LU), gagnante du concours grâce notamment à sa fiscalité avantageuse, où la majorité des 3.5 pièces ne se négocient pas en dessous de 2’300.-/mois. Rappelons que l’étude est menée par un acteur zurichois de l’immobilier…

Autre constat : ne pas vivre à côté d’un lac est rédhibitoire. Critère pour le moins subjectif quand on connaît le bonheur de vivre à côté d’une rivière, comme les habitantes et habitants du Val-de-Travers, pire commune de Suisse d’après ledit classement.

Le critère des transports pèse également dans la balance. En journée, à La Chaux-de-Fonds, nous pouvons rejoindre la majeure partie des quartiers de la ville toutes les 10 minutes, ce qui paraît plutôt confortable. Où donc avons-nous perdu des points en termes de transports ? Est-ce en lien avec la congestion du trafic automobile en ville et la trop grande part de circulation interne ?

Cette étude paraît pour le moins lacunaire et orientée. Ce genre d’exercice devrait être réalisé de concert avec la population, qui vit au quotidien les plus-values d’une commune, certainement invisibles du haut d’une tour d’ivoire au bord du Lac de Zürich. Les résultats auraient l’avantage de refléter une réalité de terrain.

En tant qu’organe politique, nous devons nous distancier de ce genre d’étude et travailler à améliorer la vie des citoyennes et citoyens, sans se calquer sur un modèle imposé par une étude hors-sol.

Nous devons également réfléchir à ce que nous souhaitons pour notre ville, dans le respect de son ADN et surtout de sa population. Pour le groupe POP, La Chaux-de-Fonds doit continuer à être cette ville ouvrière, sociale et multiculturelle et non pas devenir un paradis fiscal pour les plus nantis.

Pour le groupe POP,
Eric Simonin

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Des infrastructures sportives modernisées

Des infrastructures sportives modernisées

Le mardi 24 septembre 2024, le Conseil général s’est prononcé à l’unanimité en faveur d’un rapport du Conseil communal demandant un crédit de CHF 670’000.- pour le remplacement du fond mobile du bassin de natation du Centre multilatéral de Numa-Droz.

Après des années d’utilisation intensive, le fond mobile est aujourd’hui en fin de vie et doit faire l’objet d’un remplacement afin de garantir son utilisation future.

En effet, celui-ci n’a pas été changé depuis la construction de la piscine soit depuis 50 ans ! Outre l’usage accru qui en est fait, un problème majeur est survenu fin 2022, où d’importantes fissures sont apparues nécessitant la fermeture temporaire du site afin d’effectuer les réparations nécessaires. Ce bassin étant utilisé tant par les écoles de la ville en journée que par le club de natation local, la société de sauvetage et diverses autres associations en soirée, il fallait trouver une solution adéquate afin de donner à cette piscine une seconde vie. C’est désormais chose faite par l’acceptation de ce crédit qui permettra à ce bassin de repartir pour 30 nouvelles années d’utilisation grâce à un système de fond mobile moderne, plus facile et moins couteux à l’entretien.

Dans ce même contexte, d’autres infrastructures sportives devront prochainement faire l’objet d’investissements importants à savoir la piscine des Arêtes, le complexe sportif de la Charrière et, bien sûr, le projet phare de ces prochaines années, la patinoire des Mélèzes.

Le Conseil général s’est d’ailleurs prononcé en faveur d’un postulat demandant un état des lieux complet et exhaustif des infrastructures sportives de la ville.

Le groupe UDC s’inquiète en voyant ces différents sites vieillir, car nous soutenons le sport en général et nous pensons que la population a besoin d’avoir des infrastructures de qualité afin de pouvoir s’épanouir pleinement.

Nous nous réjouissons qu’un premier pas ait d’ores et déjà été franchi avec la rénovation de la piscine des Mélèzes et nous sommes très heureux de pouvoir compter dès la prochaine saison estivale sur une piscine des Mélèzes entièrement remise à neuf qui fera, à n’en pas douter, le bonheur des petits et des grands.

Pour le groupe UDC,
Jean-Pierre Brechbühler

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DÉPART D’UNE LÉGISLATURE PROMETTEUSE POUR « TOUTES ET TOUS »

DÉPART D’UNE LÉGISLATURE PROMETTEUSE POUR « TOUTES ET TOUS »

L’inclusion, c’est l’attention portée à toutes les minorités, y compris la large minorité du Conseil général. Il est dans l’esprit de notre démocratie de cultiver l’art du compromis. L’ouverture de la majorité à des amendements et l’acceptation au moins d’une part d’entre eux, appartient à la pratique du compromis et de l’inclusion. Le Conseil communal y a été souvent plus enclin que les conseiller·ère·s généraux·ales des partis majoritaires, qui, malgré des suspensions de séance, ont régulièrement opté – avec discipline – pour une fin de non-recevoir à des propositions de la minorité.

Il y a dans le nouveau législatif beaucoup de personnes réputées pour leur ouverture d’esprit. Le rôle des chef·fe·s de groupe avant et pendant les séances sera primordial pour lancer les ponts nécessaires à des consensus « inclusifs » et éviter de sortir d’une séance où systématiquement les votes ont été divisés laissant le sentiment qu’une grande partie de la population a été laissée pour compte.

Aborder la nouvelle législature dans cet esprit est primordial afin de ne pas se lancer dans des projets « idéaux » auxquels la population ne peut pas adhérer et ensuite signifier un refus massif qui oblige à remettre un ouvrage complexe sur le métier.

Il faudra définir des priorités avant d’entreprendre d’importants travaux de remise à niveau d’infrastructures qui ont largement contribué à la renommée de la ville.

Il y aura la réouverture de la piscine avant d’entamer les débats sur la réalisation d’une nouvelle patinoire pour laquelle il faudra trouver une solution financière satisfaisante qui ne « plombe » pas notre budget pour plusieurs décennies. Il y a aussi la nécessité de rénover les installations de la Charrière avec la piste d’athlétisme qui porte une renommée internationale et qui doit être refaite. Celles liées au football (vestiaires et tribunes d’abord) ont aussi besoin d’être remises à niveau pour donner envie aux jeunes de la région d’y jouer en évitant les exodes répétés vers d’autres clubs régionaux mieux lotis.

Sans précipitation, en attendant l’achèvement des infrastructures routières et ferroviaires en gestation, il faudra reprendre le problème de la mobilité et du stationnement en ville. La Chaux-de-Fonds est un cas particulier (climatique, urbanistique, géographique). Nous ne sommes pas convaincu·e·s de l’efficacité du parking, qui nous prive de la Place des Forains et de sa polyvalence.

Nos autorités doivent suivre et rester proactives concernant l’évolution de l’hôpital et de l’offre des soins en général dans les Montagnes. La maîtrise du budget de fonctionnement du ménage public reste au centre des priorités du PLR.

Pour le PLR, Claude-André Moser

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Législature 2024-2028 : Perspectives pour La Chaux-de-Fonds

Législature 2024-2028 Perspectives pour La Chaux-de-Fonds

Ce jeudi 27 juin 2024, une nouvelle législature a débuté à La Chaux-de-Fonds. Le matin, le Conseil communal, fraîchement constitué, s’est réuni pour attribuer les différents services de la Ville et former de nouveaux dicastères. Le soir, c’était au tour du Conseil général, dans sa nouvelle composition pour 2024-2028, de se réunir.

Cette nouvelle configuration donne une majorité qualifiée aux partis de Gauche, qui disposent de plus des deux tiers du Conseil général. Cette situation suscite des inquiétudes chez les partis du Centre et de Droite, craignant que des décisions importantes soient prises sans consulter le reste des élu·e·s, ce qui pourrait aller à l’encontre des aspirations des citoyen·ne·s de La Chaux-de-Fonds.

C’est une situation similaire qui s’était déjà produite lors du vote, certes à la majorité simple, en novembre 2023, relatif à la politique de stationnement qui a finalement été refusée par plus de 75 % des votant·e·s le 9 juin dernier après le référendum déposé par le Centre et les autres partis de Droite. Un vote avec un taux de participation de 42.34 % alors que les élu·e·s de cette législature l’ont été seulement par 27.48 % des habitant·e·s.

Cette situation ne doit pas se reproduire à de multiples reprises lors de cette législature. Un référendum doit rester un outil de dernier recours et non une réponse systématique à une majorité qualifiée qui pourrait ignorer les valeurs et les volontés des Chaux-de-Fonnier·ère·s, soit de celles et ceux qui les ont élu·e·s pour quatre ans.

Durant la législature 2024-2028, de nombreux dossiers cruciaux devront être examinés par le CG, notamment les projets de la patinoire, de Capitale Culturelle Suisse, du stade de la Charrière,…

Le dossier de la politique de stationnement reviendra très probablement sur la table. Pour le Centre, il s’agira de proposer un projet global qui inclut des mesures incitatives pour les transports publics – prenant en compte les quartiers souvent négligés comme l’Orée du Bois – ainsi que les contournements routiers H18 et H20. Surtout, il faudra tenir compte de l’avis des citoyen·ne·s et des commerçant·e·s.

Le Centre s’engage à défendre tous les dossiers en accord avec les valeurs et les aspirations des habitant·e·s de La Chaux-de-Fonds, veillant à ce que leurs voix soient entendues tout au long de cette législature.

Pour le Centre
Manon Freitag