Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Journal officiel mensuel
de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Intempéries 2023 Le Conseil Général vous parle

Le Conseil Général vous parle

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© A.Sande

Tout d’abord, le Conseil général tient à adresser ses condoléances aux proches de la victime ainsi que tout son soutien aux personnes blessées, à celles qui ont subi des dommages ou qui ont été marquées par la catastrophe.

La tempête a meurtri les cœurs et âmes des habitantes et habitants. Certains espaces ou objets de notre ville ne sont plus : arbres, places de jeux, infrastructures emblématiques… Ces éléments, marqueurs du paysage qui nous étaient familiers, et également écrins de nos souvenirs, faisaient partie de notre identité et contribuaient à notre fierté de chaux-de-fonnières et chaux-de-fonniers ! Sans oublier que cette tempête aura également privé la population d’une édition de la Plage des Six Pompes, rendez-vous annuel fort de culture et de convivialité.

Le Parlement de la Ville représente ses citoyens et citoyennes et ne peut, à ce titre, qu’être profondément bouleversé par les dégâts causés par cet événement. Il est également de sa responsabilité, dans son rôle de législateur, de participer à la dynamique qui s’est mise en place dès les premiers instants après la tempête afin de regarder vers l’avenir.

Lors de sa séance du 29 août 2023, le Conseil général a accepté un rapport octroyant un crédit pour permettre à la Ville de faire face aux dépenses engagées et à venir. L’objectif est de se relever rapidement et avec agilité. L’acceptation à l’unanimité du rapport est un acte symbolique fort qui entérine la volonté partagée de ne pas laisser cet événement entraver les projets à venir. Les crises sont également des opportunités de changement ainsi que de prise de conscience de ce qui compte vraiment.

Dans leurs interventions, tous les groupes politiques ont souligné la force et la solidarité extraordinaires qui se sont manifestées, et salué toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisé·e·s dans les jours qui ont suivi la catastrophe pour gérer la crise.

C’est avec émotion et abnégation que des remerciements sont une nouvelle fois adressés à l’ensemble des personnes, professionnelles, bénévoles, liées à la ville ou de régions voisines ou amies. Tous et toutes se sont allié·e·s pour accomplir, ensemble, un travail colossal de sécurisation et de réparation.


Le Conseil général

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Se donner les moyens d’investir, pour l’avenir

Se donner les moyens d'investir, pour l'avenir

Notre Ville prévoyait un déficit de CHF 14 millions. Au final, celui-ci n’aura été « que » de CHF 6,7 millions. Un résultat en demi-teinte.

Tout d’abord, il est utile de le rappeler, notre Ville fait face à plusieurs circonstances qui rendent l’équilibre budgétaire délicat. Emprunts toxiques, péréquation fédérale mal redistribuée, etc. De plus, comme tous les centres urbains, elle souffre de la concurrence fiscale puisqu’elle propose des infrastructures au bénéfice de tous (Muzoo, bibliothèques, piscines, etc.), mais financées par nos seuls contribuables. Enfin, une bonne partie des finances de la Ville dépend de décisions prises à l’échelon cantonal. La situation est la même pour les autres communes, Neuchâtel ne devant par exemple son résultat positif qu’à la réévaluation de son patrimoine, lui évitant d’afficher un déficit de CHF 16 millions.

Nos comptes 2022 suscitent tout de même quelques interrogations.

Tout d’abord, il y a une différence importante entre le budget et les comptes relatifs aux investissements, de l’ordre de CHF 20 millions. Si l’on peut comprendre des reports de projets, leur ampleur questionne. La Ville n’effectue pas des investissements de luxe, elle met bien souvent à jour une infrastructure vétuste. Dès lors, il y a lieu de craindre que ces reports ne pèsent sur l’attractivité et sur le fonctionnement quotidien.

Ensuite, le nombre d’EPT de la Ville est bas. 622 contre 864 à Neuchâtel. Ce sous-effectif est l’une des causes des investissements repoussés, faute de personnel pour les porter. Il conduit également à de nombreux arrêts maladie et à un turnover important en raison de la surcharge de travail. La Ville devrait pourtant se montrer exemplaire et le POP espère qu’elle prendra les mesures qui s’imposent.

Pour terminer, soulignons que le maintien sous pression du personnel communal n’est pas gage de maîtrise des coûts. En effet, la Ville recourt alors à des partenaires externes chers. À ce titre, certains projets d’urbanisme prévoient des cabinets d’architectes pour près de 20 % de l’enveloppe totale.

Si l’on souhaite que notre ville attire de nouveaux habitants et s’ancre définitivement dans une dynamique positive, elle doit s’en donner les moyens. Sa situation actuelle semble indiquer qu’elle n’en prend pas le chemin. Une tendance que le POP compte bien inverser.


Groupe POP
Nicolas Turtschi

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La Chaux-de-Fonds : un parc immobilier si inoffensif ?

la chaux-de-fonds : un parc immobilier si inoffensif ?

Forts de plusieurs succès en matière de transition énergétique, les Vert’libéraux des Montagnes poursuivent leur action sans relâche au Conseil général en rapport à l’efficience énergétique. Si plusieurs approches se révèlent déterminantes pour y arriver, renforcer l’autonomie et stimuler la recherche, il en est une qui pourrait apporter rapidement des résultats probants.

En Suisse, 40 % de la consommation d’énergie est engloutie par le parc immobilier avec son cortège d’émanations polluantes et d’émission de C02.

À La Chaux-de-Fonds, l’urbanisme horloger, ses qualités esthétiques et patrimoniales revêtent une telle importance que l’aspect énergétique a quelque peu été négligé.

Il reste une grande marge de manœuvre allant de l’installation de panneaux solaires, de travaux d’isolations voire de réhabilitations capables avec la vertu de mettre en synergie plusieurs corps de métier issus de la place ; et ceci à moins des dix-sept ans qui nous sépare des objectifs du plan climat voté par le Grand Conseil neuchâtelois.

À partir de ce constat et comme point de départ, les Vert’libéraux ont fait la proposition au Conseil général de dresser une cartographie précise des performances énergétiques de chaque bâtiment inscrit dans la zone urbaine de notre ville.

En début d’année prochaine, le Conseil général aura à se prononcer sur le nouveau plan d’aménagement local intégrant la révision du plan de site.

Ce travail d’analyse pourrait être une réelle opportunité de dresser l’état des lieux de la performance énergétique des bâtiments de notre cité. Le résultat de cette analyse pourrait être complété par une appréciation des points faibles et des améliorations possibles de l’ensemble des bâtiments privés ou publics voraces en énergie, mais d’apparence si inoffensive.

Cette idée est réaliste et se fonde sur des techniques modernes telles que la thermographie. Elle pourrait inclure l’expertise CECB (Certificat Cantonal des Bâtiments).

Suite à cette proposition, la prise de conscience et la priorité que donnent les partis à la transition énergétique se sont clairement manifestées, allant d’un accueil condescendant à quelques messages de soutien en passant par l’étrange silence des vertes et de verts.

Les Vert’libéraux restent convaincus qu’il est essentiel d’avoir le courage d’agir.

Groupe Les Verts’Libéraux
Aliénor Zaffalon, Pascal Kaufmann et Brigitte Leitenberg

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EAA : Ecole d’Arts Appliqués de La Chaux-de-Fonds

EAA : Ecole d'Arts Appliqués de La Chaux-de-Fonds

En date du 2 février 2023, les Conseillers généraux, les partis politiques et le Conseil communal in corpore ont solennellement soutenu, à l’unanimité, la résolution urgente interpartis qui exige le rétablissement du nom de l’École des arts appliqués (EAA) lié à la Ville de La Chaux-de-Fonds.

Le changement de l’appellation de l’EAA de La Chaux-de-Fonds pour celle de “CPNE-AA Pôle Arts Appliqués” est totalement inapproprié et inadéquat ; il efface avec une méprisable indifférence celle portant depuis 150 ans une histoire et une renommée internationale qui appartiennent au patrimoine matériel et immatériel de la ville de La Chaux-de-Fonds, au bénéfice indiscutable de tout le canton de Neuchâtel.

L’EAA fait clairement partie du patrimoine horloger de la Ville reconnue à l’UNESCO. Le nom lié à celui de la Ville est indissociable de notre histoire patrimoniale, en particulier celle de l’Art nouveau. Ce changement de nom est en contradiction choquante, il porte préjudice et nuit clairement à notre politique de promotion, reconnue dans un des axes de promotion stratégique de développement signé, de plus, sous l’égide du Conseil d’État en 2021.

Les membres du Conseil général considèrent ce changement d’appellation médiocre, inutile et sans aucun fondement logique. Ils sont indignés que cette proposition n’ait pas fait l’objet d’une réflexion avec les Autorités de notre Ville.

Le nom d’EAA “ÉCOLE D’ARTS APPLIQUÉS” de la Ville de La Chaux-de-Fonds, fondée en 1873, plus ancienne école d’Arts appliqués de Suisse, une des premières en Europe, doit impérativement être rétabli et gardé sans changement.

Qu’il soit éventuellement accompagné en dessous et en petit par “CPNE-AA Pôle Arts Appliqués” est discutable.
Par ailleurs, cette appellation ne remet pas en cause les objectifs poursuivis par le CPNE. Le maintien indispensable du nom historique “EAA” lié au nom de la Ville de La Chaux-de-Fonds, n’handicape en rien la conduite et l’organisation de l’Institution du CPNE.

Le Conseil général et le Conseil communal interpellent avec fermeté le département de la formation, le Conseil d’État et le parlement du Canton de Neuchâtel, afin de rétablir le nom : “EAA, École d’Arts appliqués de la Ville de La Chaux-de-Fonds”.

Groupe PS
Giovanni Spoletini

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Edicule, les limites de la démocratie participative…

Edicule ; les limites de la démocratie participative...

Le 8 mai dernier, le Conseil communal a soumis au législatif une demande de crédit de CHF 686’000.- permettant la transformation et la réhabilitation de l’édicule situé sur la Place du Marché.
Le projet soumis a fait l’objet d’une démarche participative au sein de la commission ad hoc voulue par certains partis lors du débat sur la réfection de ladite place, ce qui aurait dû permettre de trouver un consensus au sein des personnes représentées dans ladite commission. Si tel a pu être le cas, le débat en plenum a pris une tout autre tournure.

Dès les premières prises de paroles, des avis divergents ont été exprimés par les groupes politiques de tous bords. Que ce soit pour des raisons de coûts de construction, de localisation du kiosque ou encore de l’aspect architectural, le projet présenté n’a pas trouvé grâce aux yeux de l’assemblée. Le “trou” prévu dans le nouveau couvert a lui aussi fait débat. Cela révèle les limites de la démocratie participative… Cette première démarche montre qu’outre une perte de temps et d’argent, il est difficile de mener à bien des projets pour lesquels un échantillon de la population donne son avis alors que ce n’est pas elle qui se prononce in fine.

Le fonctionnement institutionnel, défendu par l’UDC, nous semble ainsi être le meilleur moyen de faire aboutir les demandes de ce type, car le retour du projet de l’édicule en commission participative aboutira certainement à un résultat identique à celui que nous venons de vivre.

Notre groupe a toutefois émis un préavis défavorable vis-à-vis de cette demande. Nous accordons un attachement particulier à des dépenses publiques parcimonieuses et maîtrisées. Si nous ne contestons pas la nécessité de rénover les sanitaires, qui sont aujourd’hui dans un état peu avenant, nous sommes cependant convaincus qu’une œuvre artistique à moindre coût aurait pu être proposée, tout comme le suivi du chantier qui doit, à notre sens, être internalisé au sein des services communaux et non pas attribué à des mandataires externes.

Finalement, nous avons également été surpris que la transformation de cet édicule n’ait pas été prise en compte et budgétée lors du projet de réaménagement de la Place du Marché ce qui aurait permis d’éviter ces atermoiements.

Groupe UDC
Jean-Pierre Brechbühler

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Pourquoi pas, une bonne nouvelle !

Pourquoi pas, une bonne nouvelle !

Pourquoi pas, une bonne nouvelle !

On entend trop souvent dire que La Chaux-de-Fonds est un enfer fiscal ; et ceci également par des Chaux-de-Fonniers·ères qui laissent entendre que s’ils et elles n’ont pas encore déménagé, cela ne saurait tarder. Ne parler que des impôts, certes élevés, est très réducteur. Il ne s’agit pas d’un indicateur fiable de la santé financière des Chaux-de-Fonniers·ères. 

En effet, il existe un bien meilleur indicateur : le revenu librement disponible. Il s’agit du revenu disponible pour un ménage après avoir payé les impôts, les cotisations sociales et au 2e pilier, les assurances maladie, le loyer, l’énergie et la garde des enfants, déduits du salaire brut. C’est le Crédit Suisse qui a publié une telle étude, et là, grande et bonne surprise, La Chaux-de-Fonds s’en tire très honorablement. 

Prenons un exemple : pour un couple avec deux enfants et un revenu brut de CHF 117’000.-, le revenu librement disponible est de : CHF 50’400.- à La Chaux-de-Fonds, CHF 53’800.- au Locle, CHF 49’400.- au Val-de-Ruz, CHF 42’500.- à Neuchâtel, CHF 33’500.- à Lausanne, CHF 31’700.- à Zürich, CHF 25’700.- à Genève. D’autres villes moyennes s’en sortent mieux, comme Aarau (CHF 50’800.-) et Sion (CHF 59’200.-). En général, villages et petites villes s’en sortent beaucoup mieux que les grandes.

En utilisant ce bien meilleur indicateur, on constate que La Chaux-de-Fonds, loin d’être en queue de peloton, est un peu meilleure que la moyenne suisse. Cela, c’est la bonne nouvelle. La moins bonne nouvelle ; c’est que PERSONNE NE LE SAIT !

Toutes et tous, faites-le savoir : non, La Chaux-de-Fonds n’est PAS UN ENFER FISCAL ! Oui, La Chaux-de-Fonds est bien placée si on regarde le revenu librement disponible. Tout le monde est appelé à le faire savoir : que ce soit l’ensemble des partis, les Conseils communal et général, les services communaux, les très nombreuses et vivantes associations, ainsi que ses habitant·e·s. Mobilisons-nous afin de propager une image positive que notre ville et sa population méritent.

De plus, La Chaux-de-Fonds possède de nombreux atouts sur les plans historique, culturel, associatif, urbanistique, sportif, économique, de formation, ou encore de mobilité douce, sans oublier la nature à préserver. Aux temps prochains des vagues de chaleur, La Chaux-de-Fonds sera bientôt le lieu où il faut être.

Groupe Vert
Christian Piguet & Grégory Rochat

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Taxes déchets plus chères qu’ailleurs…

Taxes déchets plus chères qu’ailleurs...

Taxes déchets plus chères qu’ailleurs...

En mars dernier, Le Locle annonçait diminuer sa taxe déchet avec effet rétroactif. Pour les entreprises, qui payent à la tonne et selon le nombre d’EPT ( équivalent plein-temps ) la taxe diminue de 19 % pour passer à CHF 18,31 par EPT. Il semblerait que l’installation des Moloks ces dernières années ait permis de diminuer la main-d’œuvre d’un tiers, ce qui permet cette diminution de la taxe puisque le coût de fonctionnement de la ville diminue.

À La Chaux-de-Fonds, il en est tout autre. En 2021, la taxe des entreprises a été augmentée à CHF 44,10 par EPT, soit une différence de 241 % avec Le Locle. Et pourtant, les Moloks fleurissent également dans notre ville et le ramassage au porte à porte diminue.

Concernant les ménages, en 2021, l’émission “ABE” de la RTS menait une enquête comparative entre les communes sur les prix à débourser pour l’élimination des déchets, incluant la taxe au sac et la taxe de base. 

À nouveau, La Chaux-de-Fonds est en tête de liste en comparaison avec les villes voisines (pour un ménage de 4 personnes) : CHF 238,80 à Bienne, CHF 313.- à Neuchâtel, CHF 438,72 au Locle et CHF 467,70 à La Chaux-de-Fonds.

Et l’écart se creuse puisque Le Locle vient d’annoncer qu’elle diminuait la taxe déchet des ménages de 17 % (CHF 364,13) avec effet rétroactif au 1er janvier 2023.

Ce constat pose beaucoup de questions, notamment celle de l’efficience du traitement des déchets dans notre ville ou même de la possibilité que les taxes déchets servent à “subventionner” d’autres prestations de notre service public, qui n’ont pas lieu d’être.

L’autre question que l’on peut se poser est de comprendre pourquoi cette prestation n’est pas rentable pour notre Ville alors qu’elle l’est pour des entreprises spécialisées dans le ramassage des déchets. La ville garde le monopole, engendrant une hausse des coûts de fonctionnement et, récemment, une hausse de la taxe pour les entreprises. Ayant pour effet de péjorer les conditions-cadres pour nos PME vis-à-vis des entreprises situées dans d’autres communes où les taxes sont moins chères et / ou la collecte des déchets libéralisée. Actuellement, nos PME sont captives de ce monopole dans lequel elles payent jusqu’à 15 % plus cher que si elles étaient situées sur le Littoral.

Le PLR s’engage à combattre, ces prochains mois, ces conditions défavorables pour nos PME.

Groupe PLR
Sarah Curty

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Comment se déroule une séance du Conseil Général ?

Comment se déroule une séance du Conseil Général ?

En amont, les Vert’libéraux étudient les objets proposés par le Conseil communal ou déposés par les groupes. 

Les rapports sont traités dans les commissions ad hoc afin que la séance se déroule avec un maximum d’efficacité. L’ordre du jour est à disposition des citoyens et citoyennes 10 jours avant sur le site internet de la Ville et chacun·e peut assister à la séance ou la suivre en vidéoconférence.

Le Conseil général du 9 mars a accepté un crédit à l’unanimité pour la rénovation de l’usine des Moyats, qui fournit à notre ville près de 90 % de son eau potable. Ce projet autofinancé n’entraînera pas d’augmentation du prix de l’eau. 

Alimentée par huit sources, cette usine située le long des gorges de l’Areuse continuera d’offrir, après travaux, une eau d’une qualité irréprochable, grâce à un système d’ultrafiltration. Peu de communes peuvent se targuer de disposer de tels équipements et de sources dont la qualité de certaines sont parmi les plus pures de Suisse. Malgré l’éloignement de l’usine de notre ville et un dénivelé de plus de 500 mètres, cette eau sera acheminée grâce à une énergie verte issue du turbinage. Au-delà de la question sanitaire ou d’entretien de nos infrastructures, les Vert’libéraux ont soutenu ce projet pour que ces travaux valorisent à l’avenir l’attractivité de notre ville à l’heure où nous sommes de plus en plus attentifs et préoccupés par la qualité et les filières d’acheminement de ce que nous consommons.

D’un commun accord, match du HCC pour la place en finale oblige, la séance a été écourtée afin d’assister au 3e tiers et vivre l’euphorie des Mélèzes !

Les Vert’libéraux travaillent aussi en amont à ramener les préoccupations des Chaux-de-Fonniers et Chaux-de-Fonnières au Conseil général et, dans ce sens, ont déposé une interpellation et une motion : 

La 1ère, liée aux problématiques rencontrées par les acteurs économiques du centre-ville en lien avec les modifications du plan directeur des mobilités, l’accessibilité des commerces et leur survie.
La 2e, en lien à la transition énergétique, au développement de l’énergie renouvelable et de son usage raisonné ; les Vert’Libéraux demandent au Conseil communal qu’une analyse de la performance énergétique du tissu bâti de notre ville soit menée pour trouver des solutions en rapport avec les objectifs climatiques à atteindre.
Rendez-vous à la prochaine séance.

Groupe Vert’libéraux
Brigitte Leitenberg

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SI TOUT LE PUBLIC SE MET À CHANTER…

SI TOUT LE PUBLIC SE MET À CHANTER...

C’est tous les Mélèzes qui vont s’enflammer ! Et c’est Chaux-de-Fonds qui va gagner. 

Il ne s’agit d’un scoop pour personne, mais, au moment de la rédaction de cet article, notre club de hockey HCC est actuellement en finale des play-offs de la Swiss League ! Quel plaisir pour tous les Chaux-de-Fonniers et Chaux-de-Fonnières de voir notre club réaliser de si beaux matchs couronnés de magnifiques scores et qui nous donnent tant de victoires !

Ce qui fait également plaisir, c’est de voir à quel point la patinoire est pleine de monde et l’engouement populaire qui nous anime toutes et tous. En cette période compliquée, cet exploit sportif fait vraiment du bien au cœur. Cela permet de mettre en lumière l’importance du sport, à la fois d’un point de vue personnel mais également pour la collectivité. 

Les bienfaits du sport ne sont plus à prouver, et il serait intéressant que son enseignement soit davantage tourné vers les sports populaires que l’on pratique dans notre région. Pourquoi ne formerait-on pas sérieusement nos enfants à la pratique du hockey sur glace ?

Du point de vue de la Ville et de la région, l’engouement sportif est très bénéfique pour notre image, pour notre vie locale et pour notre économie. 

L’exploit est déjà une réussite à ce stade et cette saison restera dans les mémoires. Mais qui dit mieux ?

Nous rêvons tous d’un HCC qui retrouve la National League, soit l’élite du hockey suisse, afin d’aller rivaliser avec les plus grandes équipes à travers toute la Suisse. Pour cela, nous espérons qu’à la fois les autorités politiques mais aussi les entreprises et autres sponsors “joueront le jeu” afin de donner les moyens matériels et financiers à notre club de monter dans l’élite du hockey et d’y tenir dignement son rang.

En effet, il nous semble que notre canton de Neuchâtel mériterait d’avoir des équipes sportives dans les plus hautes ligues du pays, que ce soit en hockey sur glace mais également en football avec le club de Neuchâtel Xamax. 

Espérons que les étoiles s’aligneront sportivement, politiquement et financièrement afin que nous puissions continuer à rêver.
En attendant, il nous faut déjà affronter la finale de la Swiss League. Donnons-nous toutes et tous rendez-vous à la patinoire et “Allez les Abeilles !”

Groupe Le Centre
Jonathan Marty

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Que devient la vie nocturne en ville ?

Que devient la vie nocturne en ville ?

Jeudi, je sors en ville dans l’idée de profiter de ma soirée. Minuit sonne, mais contrairement à Cendrillon, aucun carrosse-citrouille ne m’attend et je souhaite continuer ma soirée après la fermeture du bar. Je déambule dans les rues, croisant quelques noctambules mais aucun lieu d’ouvert ne se profile à l’horizon. Dépitée, je rentre dans ma chaumière. Fêter jusqu’aux lueurs du jour sera pour une autre fois.

Cette scène est devenue bien trop commune dans notre ville, il en existe même une version « spécial week-end », à partir de 2h du matin. Avec la fermeture du Centraf, fin 2022, l’un des derniers lieux de vie nocturne a mis la clé sous la porte et il devient de plus en plus difficile de se motiver à marcher jusqu’au LAC, déplacé aux Éplatures il y a bientôt 2 ans. Cela m’amène à peindre un état des lieux de la vie nocturne de notre ville en teintes plutôt sombres. Il reste bien quelques boîtes, mais si l’on souhaite continuer la soirée autour d’une table animée de discussions en tout genre, il ne reste plus grand-chose.

 

Pourtant, la vie nocturne d’une ville en définit aussi la vivacité et l’animation. Notre ville, sur un grand nombre de points, se hisse au niveau des villes majeures de Suisse : par son offre culturelle notamment et bientôt sportive (on l’espère) grâce aux résultats du HCC. Mais cet élément vient ternir le tableau. Pour beaucoup d’habitant·e·s, et pas seulement les jeunes, avoir en ville un bar ou un restaurant de nuit (comme le Français, fermé définitivement en 2018) est important, voire nécessaire. Ces lieux entraînent certes un certain nombre de nuisances, mais ils font la ville, son fourmillement et restent des marqueurs durables dans la tête de beaucoup d’entre nous. 

Ces lieux posent aussi des questions quant aux agressions qui s’y déroulent, mais cette problématique doit être traitée et prise en compte par notre politique, la fermeture ne fait malheureusement que déplacer le problème.

Le POP soutient le développement et l’épanouissement de
tels lieux de sociabilité et de culture, quelle que soit leur forme. Le POP soutient aussi les différentes formes d’occupations de la cité, diurnes ou nocturnes, car ce sont ces expériences et ces lieux protéiformes qui font de La Chaux-de-Fonds, une ville vivante, qui souhaite le rester.

 

Pour le POP
Lara Zender