Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Journal officiel mensuel
de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Le jeu-concours de l'Abeille

Les armoiries des 27 communes Neuchâteloises

Les armoiries des 27 communes Neuchâteloises

Boudry / Brot-Plamboz / Cornaux / Cortaillod / Cressier / Enges / Hauterive / La Brévine / La Chaux-de-Fonds / La Chaux-du-Milieu / La Côte-aux-Fées / La Grande Béroche / La Sagne / La Tène / Le Cerneux-Pequignot / Le Landeron / Le Locle / Les Planchettes / Les Ponts-de-Martel / Les Verrières / Lignières / Milvignes / Neuchâtel / Rochefort / Saint-Blaise / Val-de-Ruz / Val-de-Travers

Reliez chaque armoirie à sa commune. Envoyez votre réponse jusqu’au 15 décembre 2023.

Parmi les bonnes réponses, la personne tirée au sort remportera un montant de 

CHF 30.- en Abeille.

– Participez par e-mail à sume.marketingurbain@ne.ch

– Ou à l’adresse : Marketing urbain, Passage Léopold-Robert 3 2300 La Chaux-de-Fonds en indiquant  : concours Abeille, nom et prénom, adresse complète et numéro de téléphone.

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RÉPONSES DU MOIS D’OCTOBRE

1. La Chaux-de-Fonds est la 3e ville la plus haute de Suisse après Davos et Viège.

Faux, La Chaux-de-Fonds, avec ses 992 mètres d’altitude, est la 2e ville la plus haute de Suisse, après Davos qui se situe à 1560 mètres d’altitude. Viège, quant à elle, se situe à 658 mètres d’altitude.

2. L’Art nouveau fut développé à partir de 1905 et le Style sapin est né à l’École d’art de La Chaux-de-Fonds, sous l’impulsion de Charles l’Eplattenier.

Vrai. L’Art nouveau, qui est né vers 1890, trouve aussi sa place au sein de l’École d’art, les élèves en gravures utilisent les motifs à la mode pour décorer les boîtes de montre. Dès 1905, sous l’impulsion de leur enseignant Charles L’Eplattenier, les élèves du cours supérieur d’art et de décoration développent une variante locale de l’Art nouveau appelé “le Style sapin”. Ils s’inspirent de la nature régionale pour créer un langage décoratif largement inspiré du sapin, de la gentiane ou du chardon.

3. C’est en juin 2008 que La Chaux-de-Fonds a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Faux, c’est en juin 2009.

4. La Chaux-de-Fonds s’appelait autrefois “Chaz de Fonz”.

Vrai, la première mention connue de La Chaux-de-Fonds “Chaz de Fonz” se trouve dans le Rentier de Valangin dit de 1333.Il s’agit d’un document qui énumère les prestations que les sujets doivent à leur seigneur. Ce document n’est pas daté mais il est certainement antérieur à 1358. Durant le siècle qui suit cette première mention, on relève qu’à deux exceptions près, le nom du lieu est toujours orthographié en trois mots distincts, par exemple, Chault de Fond (1378), Chauz de Font (1420) ou Chaud de Fond (1438).

5. La Ville a été construite en damier suite à la reconstruction après l’incendie de 1794. Sécurité, salubrité et équité sont les lignes directrices de ce plan de reconstruction.

Vrai. Il s’agit d’éviter la propagation des incendies, mais aussi d’offrir les espaces nécessaires pour le jardinage, le déneigement et d’assurer l’ensoleillement pour tous.

6. La Chaux-de-Fonds est la ville natale de Blaise Cendrars, Léopold Robert, Le Corbusier, Louis Chevrolet et Abraham-Louis Breguet.

Faux, Abraham-Louis Breguet est originaire de Neuchâtel.

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Divers

Le Grand-Pont : le nord et le sud de la ville bientôt à nouveau réunis

Le Grand-Pont : le nord et le sud de la ville bientôt à nouveau réunis

Même si la tempête du 24 juillet a perturbé le planning du chantier d’une dizaine de jours et causé quelques blessés dont, heureusement, le pronostic vital n’est pas engagé, l’ouverture du pont est toujours programmée pour octobre 2024.

La prochaine grande étape nous attend durant la nuit du 6 au 7 décembre, ou du 7 au 8 décembre si la météo joue la capricieuse. Les couche-tard et les lève-tôt pourront observer la grande grue, dont le sommet culmine à près de 60 mètres de haut, poser la plus grande et la plus lourde structure du pont (35 mètres de long, 20 mètres de large, 210 tonnes). Celle-ci passera par-dessus les voies ferrées et c’est pour limiter les perturbations du trafic ferroviaire que les travaux se dérouleront entre 1h et 4h du matin.

La structure métallique est réalisée en acier « auto-patinable » ; il rouille et forme ainsi une couche de protection très étanche, puis arrête de s’oxyder seul. Grâce à cette matière très avantageuse, le pont ne demandera aucun entretien au niveau de la structure et elle offre un aspect esthétique particulier (photo ci-contre).

Selon le planning, le dernier morceau de tablier, tout au sud, sera posé à mi-janvier et les travaux de soudure de la structure seront terminés pour fin janvier. C’est alors que débutera la réalisation de la dalle en béton, de l’étanchéité, de la route, des trottoirs et des aménagements.

Même si pour nous, promeneurs et riverains, certains travaux sont presque invisibles, n’oublions pas que chaque jour, des dizaines de personnes œuvrent pour que le Grand-Pont soit rendu à la ville, et ce, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige.

Retrouvez les vidéos du chantier sur :
www.ne.ch/autorites/DDTE/SPCH/ouvrages-d-art/grand-pont

Sophie Amey et Michel Thomann, ingénieur civil, Groupement GGMP, GVH La Chaux-de-Fonds SA
Photos : Sophie Amey

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Le Conseil Général vous parle

Politique de stationnement, de quoi parle-t-on ?

Politique de stationnement, de quoi parle-t-on ?

Il en va ainsi de la démocratie : à la fin, la minorité s’incline. C’est Aujourd’hui, on ne peut nier les effets du réchauffement climatique, ni les nuisances du trafic routier. Par ailleurs, la politique de stationnement actuelle, n’est pas toujours claire pour les usagers.

C’est pour ces raisons que le PS a soutenu la nouvelle politique de stationnement lors de la séance du 14 novembre.

On entend parfois que le trafic en ville, en particulier aux heures de pointe, est rendu compliqué par les nombreux travaux et la fermeture du Grand-Pont ! Évidemment que cela n’arrange rien, mais rappelons-nous comment les choses étaient il y a quelques années ; ce n’était pas mieux. 

Ajoutons qu’après les travaux, le Grand-Pont ne sera plus un axe de transit majeur et sera partagé entre voitures, piétons et cyclistes.

On entend aussi que cette nouvelle politique va pénaliser les petits commerçants ! C’est oublier un peu vite que, comme aujourd’hui, il sera toujours possible de venir en ville pour faire ses courses ou pour une visite médicale par exemple. En effet, dans la plupart des cas, l’heure et demie durant laquelle on pourra rester en zone bleue ou sur une place avec horodateur (à CHF 1.-) devrait suffire.


Pour des durées plus longues, il y a les parkings actuels et il existera en plus la carte, demandée par le PS, permettant de rester en zone bleue un demi-jour pour CHF 6.-.

Une des remarques les plus entendues est : « Un macaron à CHF 750.-, c’est exorbitant ! ». En fait, le macaron permettant de laisser sa voiture dans sa zone de domicile sera vendu CHF 40.- par an, un prix modique par rapport à la politique d’autres communes.

Ce n’est que le 2e macaron permettant de se parquer sans limites de temps dans l’une des 7 autres zones qui coûtera CHF 750.- par an. Si l’on peut penser que ce montant est élevé, il faut savoir que cette possibilité de 2e macaron n’existe dans aucune autre ville et que dès lors, le citoyen n’a le choix que de parquer dans des parkings payants.

Malgré tout, le système de carte à gratter à la journée ou à la demi-journée permettra de prendre sa voiture occasionnellement pour aller travailler sans avoir à payer CHF 750.-.

Et en conclusion, conscients que pour certain·e·s la voiture n’est ni un choix ni un luxe mais une nécessité, alors qu’ils/elles sont déjà acculé·e·s au niveau financier, nous avons demandé avec le POP et les Vert·e·s que le Conseil communal identifie les situations pour lesquelles un 2e macaron est indispensable, mais dont l’achat péjorerait trop le niveau de vie des personnes concernées et étudie les soutiens possibles.

Groupe PS

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Divers Sports

Le Club Alpin Suisse

Le club alpin suisse

Le Club Alpin Suisse (CAS) est une société sportive fondée en 1863. En un peu plus de 150 ans, il est passé de 35 à 150’000 membres.

Il compte actuellement 110 sections qui possèdent un total de 152 cabanes de montagne. Notre section compte actuellement un peu plus de 500 membres, une cabane à 3’037 mètres d’altitude et un chalet dans la région. La cabane Valsorey permet une magnifique randonnée par le sentier panoramique. Notre chalet du Mont-d’Amin accueille les randonneurs depuis la Vue-des-Alpes par exemple.

Nous avons un groupe de formation Jeunesse et Sport pour les jeunes (l’organisation jeunesse et l’alpinisme juvénile) avec des moniteurs et monitrices formé·e·s et expérimenté·e·s. 

Les adultes ont également la possibilité de se former dans les domaines des sports de montagne tels que l’escalade, l’alpinisme, le ski de randonnée, etc. 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :
www.cas-chauxdefonds.ch

Stéphanie Lesquereux-Clémence, responsable courses et formations, coach J+S

Ci-dessus : Chalet du Mont-d’Amin.
Ci-contre à gauche : Cabane Valsorey, 3'037 mètres
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Le coin des musées

Deux jours de fête pour célébrer le premier anniversaire d’une union tant attendue !

Deux jours de fête pour célébrer le premier anniversaire d'une union tant attendue !

Il y a près d’une année, les 17 et 18 décembre 2022, MUZOO inaugurait en grande pompe son nouvel écrin ! Vivarium rénové, exposition sur la crise de la biodiversité, exposition temporaire, boutique aux produits durables et cafétéria pour se régaler, tels étaient quelques-unes des découvertes de cet évènement qui a vu affluer près de 6’000 curieux·ses.

En 11 mois, ce sont plus de 50’000 visiteurs·ses qui ont profité de cette nouvelle offre MUZOO, faisant de ce site touristique l’un des plus fréquentés du canton et, peut-être, son premier musée.

Cette première année a permis le développement et le déploiement d’un riche bouquet d’animations et d’ateliers proposés pour chacun·e : anniversaires insolites en compagnie de serpents, afterwork, ateliers sur la biodiversité du sol ou visites guidées à thème…

En cette fin d’année, l’offre s’enrichit encore et les manifestations foisonnent ! En effet, dès cet automne, les séances de Ciné-nature ont repris et des conférences de la Société Neuchâteloise des Sciences Naturelles sont à nouveau à l’agenda de MUZOO.

Fort de cette effervescence et pour souffler la première bougie de ses nouvelles infrastructures, MUZOO vous convie à un week-end festif les 16 et 17 décembre prochains. Cet évènement permettra de renouer avec le P’tit Noël du Zoo mais aussi de vernir la nouvelle exposition temporaire « Entre les herbes : les oiseaux des prairies » le samedi à 17h00. Dimanche matin, une tresse géante permettra de partager un moment convivial et, comme il est de tradition, un membre de la famille Noël sera présent pour distribuer des friandises. Tout au long du week-end, d’autres réjouissances attendront les visiteurs : contes, distribution de cadeaux aux animaux, fanfare ornithologique ou encore fresque volatile.

Le programme complet de la manifestation et de toutes les animations est disponible sur www.muzoo.ch.

MUZOO et toute son équipe se réjouissent de vous accueillir et de fêter avec vous les noces de coton de l’alliance musée et zoo. Espérons que la neige soit de la partie !

L’équipe MUZOO

Photo ci-dessus : tresse géante lors de l’inauguration de 2022 © Dylan Koller pour MUZOO
Photo ci-contre : la famille Noël en approche…© MUZOO

MUZOO? Aussi pour une pause gourmande ou un lunch entre collègues !

La cafétéria de MUZOO — ouverte du mardi au dimanche de 10h à 16h30 — vous propose des menus frais et locaux, des desserts alléchants ou encore des boissons réconfortantes dans un cadre enchanteur.

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La ville racontée à travers ses rues

« Partir en Promenade »

Partir en promenade

La rue de la Promenade, qui relie actuellement la rue du Grenier à la rue du Manège, est très ancienne. Elle présente le premier plan d’urbanisme d’un quartier de la ville, quelques années avant le plan Junod. 

En 1830, Henri-Louis Jacot, propriétaire de la maison au numéro 1 de la rue de la Promenade et des terrains alentours, établit un règlement pour un plan de quartier. Largeur et hauteur des immeubles, type de pierre à utiliser, arbres et trottoirs sont précisément indiqués dans le règlement. À l’arrière, des jardins agrémentés de fontaines ainsi que des lessiveries (qui donnent leur nom au Passage des Petites-Lessiveries) apportent du confort. Les acheteurs des terrains s’engagent à construire leurs immeubles en respectant le règlement et à œuvrer à l’embellissement du quartier. 

La rue se situe alors en hauteur et est arborisée. Un escalier placé à gauche de l’immeuble Promenade 2 permet l’accès depuis la rue du Grenier. Cette rue surélevée, en dehors de l’agitation du village, est alors un lieu de rendez-vous et de détente. 

Au début du XXe siècle, l’augmentation de la population et de la circulation entraîne d’importantes transformations sur la rue de la Promenade. Une tranchée est creusée en 1939 et d’imposants murs de soutènement sont construits. La rue est alors goudronnée et devient une artère importante de la ville. Peut-être retrouvera-t-elle un jour son caractère d’origine. 

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine 
Photo : Sophie Amey

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Divers Loisirs Sports

Nouveautés et surprises à La Trotteuse-Tissot

nouveautés et surprises à La Trotteuse-Tissot

L’année 2023 apportera son lot de nouveautés à La Trotteuse-Tissot pour une expérience de course encore plus inoubliable ! Tout d’abord, nous sommes heureux·ses de vous dévoiler la « Tente Officielle Tissot », qui se situera sur la Place du Marché en collaboration avec le marché de Noël de la ville. Cette tente sera plus qu’un simple point de rencontre, elle offrira un espace convivial pour les coureurs·euses et les spectateurs·trices, avec la possibilité de se restaurer grâce à la contribution du Ski Club et de l’Unihockey de La Chaux-de-Fonds. De plus, la tente sera le lieu des remises de résultats, de diverses animations et d’une Silent Party qui clôturera la soirée en beauté.

Autre nouveauté, les parents pourront courir avec leur enfant dans la catégorie U6. C’est une occasion pour les jeunes coureurs·euses de participer à leur première course aux côtés de leurs parents, créant ainsi des liens et des moments inoubliables. Cette initiative renforce davantage le caractère familial de notre événement.

Pour ajouter une touche horlogère à l’événement, les catégories Fun et Walking partiront cette année devant les horloges Tissot de la Place de la Gare. Cela signifie que les coureurs·euses débuteront leur aventure sous le regard attentif du temps, honorant ainsi notre riche patrimoine horloger.

Pour célébrer les 170 ans d’existence de la marque horlogère Tissot, fidèle partenaire de notre événement, nous sommes ravi·e·s d’annoncer le « Tissot Trail 18,53 ». Ce parcours s’étend sur 18,53 kilomètres, un chiffre qui rend hommage à l’année de fondation de Tissot. Cette distance symbolique n’est pas seulement une référence à son l’histoire, mais aussi une invitation à vivre une expérience de course unique et mémorable. 

Enfin, les dossards, les inscriptions et les massages se dérouleront dans le bâtiment de Physio Clinics, situé dans l’Ilot Vert. Ces améliorations visent à rendre votre expérience à La Trotteuse-Tissot encore plus agréable puisque ces lieux se trouvent à 100 mètres du départ.

Nous sommes impatient·e·s de partager cette 15e édition de La Trotteuse-Tissot avec vous. Restez connecté·e·s pour plus d’informations : www.latrotteusetissot.ch

Simon Thomet, co-président de La Trotteuse-Tissot
Photo : Aline Henchoz

 
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Le dossier du mois

Au cœur de la Sécurité publique

Au cœur de la Sécurité publique

Nous la voyons sillonner la ville en damier, parcourir le centre-ville au contact de la population et des commerçants et encadrer des manifestations publiques d’envergure. La Sécurité publique quadrille le territoire ! 

Rencontre avec Jérémy Vögtlin, chef de service, Célia Studer, appointée, Mathilde Roth, agente ainsi que Michaël Neuenschwander et Jérôme Marques Ribeiro, aspirants récemment entrés en fonction, qui nous ouvrent les portes de la Sécurité publique.

Quel est le quotidien de la Sécurité publique ?
Jérémy Vögtlin, chef de service : « Il n’existe pas un “quotidien type” et c’est exactement ce qui compose la richesse et la diversité de notre métier. Depuis la crise du coronavirus et la tempête du
24 juillet 2023, la Sécurité publique est capable d’adapter sa mission à la société et à son contexte environnemental avec réactivité, professionnalisme et flegme. Pour citer néanmoins un exemple con-cret, une action de proximité auprès des commerçants pour informer des perturbations-trafic de La Trotteuse-Tissot 2023, un dispositif pour un match du HCC, un projet novateur visant l’inclusion des milieux culturels en collaboration avec divers partenaires, la notification de divers actes administratifs, ont été assurés récemment en une journée ! ».

Quel type de soutien et de proximité offrez-vous à la population et quels en sont les effets positifs ?
Célia Studer, agente depuis 2020, au grade d’appointée : « Les patrouilles pédestres permettent une proximité avec les passant·e·s. Ce lien génère des échanges ouverts qui ne sont pas basés sur la répression, mais au contraire sur le soutien au quotidien proposé à la population. Des stands d’informations sont également organisés afin d’échanger sur la vie de notre cité et les éléments permettant de favoriser le bien-être tout en garantissant la sécurité des citoyen·ne·s. Ce soutien peut aussi revêtir un caractère spontané dans le cadre d’une aide à la recherche d’un véhicule “perdu” par un touriste ou une personne âgée, par exemple ».

Quelle est la formation à suivre pour devenir assistant-e de sécurité publique ?
Mathilde Roth, agente depuis 3 ans au sein du service : « J’ai réorienté ma carrière pour rejoindre la Sécurité publique pour de multiples raisons : protéger les autres, sécuriser les lieux d’accident et venir en aide à la population. Au départ, nous sommes aspirant·e·s, outre les prérequis légaux, aucune formation spécifique préalable n’est requise. L’accompagnement de collègues expérimenté·e·s sur le terrain permet de vivre ses premières expériences. Une certification par l’Académie de police de Savatan (financée par la Ville), où sont notamment étudiés des cours de psychologie, de droit, de régulation du trafic et de self-défense, permet ensuite d’obtenir le titre d’assistant·e de sécurité publique. Des modules de formation continue internes complètent ensuite de manière régulière cette formation ».

Pourquoi avez-vous décidé d’intégrer la Sécurité publique ?
Jérôme Marques Ribeiro, aspirant engagé en 2023 : « Pour les contacts et garantir la sécurité de tous les citoyen·ne·s. De plus, c’est un métier en extérieur, qui se déroule dans de bonnes conditions de travail ».

Michaël Neuenschwander, second aspirant engagé en 2023 : « Afin d’être en lien direct avec la population et promouvoir la sécurité en ville. Il faut être intègre et impartial à tout moment ».

Quelles sont vos premières expériences marquantes ?
Jérôme Marques Ribeiro : « Lors d’un contrôle en zone bleue, pourtant ordinaire, j’ai aperçu un automobiliste prendre un virage de manière dangereuse. Je lui ai fait un signe courtois pour ralentir. Le conducteur s’est alors montré désagréable. Il a fallu désamorcer la situation ».

Michaël Neuenschwander : « Nous avons aperçu un automobiliste qui n’avait pas laissé passer un piéton. Si l’interpellation pouvait paraître de prime abord banale, le contrôle du conducteur a permis d’identifier une personne recherchée. Le côté inattendu, le fait de s’adapter à l’instant, m’a particulièrement marqué ».


Jérémy Vögtlin et Damien Vadi
Photos : Aurore Sande

Le guichet de la Sécurité publique au service de la population, avec Maryline Miéville-Juillerat, réceptionniste.

LA SÉCURITÉ PUBLIQUE EN UNE ANNÉE…

32 collaborateurs·trices, 40 patrouilleurs·euses scolaires réparti·e·s sur 27 passages piétons et 24 auxiliaires de circulation

Collaboration quotidienne avec la Police neuchâteloise ou le SISMN

30’000 amendes d’ordre

350 manifestations autorisées sur le territoire communal générant 1’000 heures d’engagement

20’000 macarons de stationnement

2 semaines complètes de régulation dispensées aux aspirants de police et de sécurité privée

700 objets trouvés sur la voie publique à gérer

500 heures d’engagement effectuées en appui aux services de déneigement

Joy Schmid, agente, Jérémy Vögtlin, Chef de Service, Damien Vadi, adjoint au Chef de Service
Rapport de service en présence d'agent·e·s et de cadres de la Sécurité publique
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L'établi

Mademoiselle O

Mademoiselle O : Artiste. Joaillère. Engagée. Trois points c'est tout

Bonjour Le Tourbillon ! Je me nomme Olivia Jeanrenaud, alias MADEMOISELLE O. Artiste. Joaillère. Engagée. Trois points c’est tout.

C’est à l’âge de 8 ans que mon amour pour le métier de bijoutière s’est installé comme une obsession dans ma tête : imaginer des créations avec comme support ce que la terre nous offre avait quelque chose de magique !

À 18 ans, diplômée d’un CFC de bijoutière-joaillère de l’École d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds, j’ai eu la chance, pendant les quatre premières années de ma vie professionnelle, d’être formée auprès des meilleurs artisans bijoutiers de la région neuchâteloise.

Ce sont ensuite dix années à servir dans la grande maison Longines. J’y ai compris l’horlogerie, au départ lime à la main, dans l’Atelier de prototypes d’Herbert & Charlie, deux admirables personnages, puis avec différentes casquettes au développement produits.

Aujourd’hui, depuis dix ans à mon compte, le processus de transformation de ces matières brutes en joyaux uniques me procure une joie et une fascination indescriptible. Mais le plus beau moment réside tout simplement dans les yeux de mes client·e·s lors de la découverte de leur bijou créé sur mesure, que pour eux. Ils sont alors le reflet de leur âme et de la mienne. Car en tant qu’artiste, c’est une partie de notre âme qui enveloppe chaque création.

Je crée des bijoux qui ont de la gueule et de l’allure ! Mon processus créatif ne ressemble à aucun autre, plus proche de la création artistique que d’une méthodologie orthodoxe. J’aime croiser les savoirs et les techniques, je mêle art, savoir-faire, philosophie ou encore respect environnemental. Je crois à l’écoute des signes dans le théâtre de la vie quotidienne. Confiez-moi votre histoire et je créerais un bijou qui révèle, qui interpelle et qui vous représentera.

Avec ma collection artistique Nu·e·s, je m’engage de plus en faveur de la lutte contre le cancer. « Tous différents. Tous humains. Je crée des couilles en Or, vous en voulez ? »

www.mademoiselle-o.ch
www.instagram.com/mademoiselle_o_jewelry

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Regards croisés

Sa Seigneurie du Châtelot

sa Seigneurie du Châtelot

C’est un Regards Croisés un peu différent qui se présente en ce mois de novembre. Il ne donne pas la parole à deux générations différentes, mais a un lieu, dans lequel les regards de ses habitants se croisent au quotidien.

Il nous invite à entrer dans l’histoire des maisons de retraite du Châtelot. Zahid Camdzic, joyeux concierge, bienveillant ange gardien des locataires, m’accueille avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Le programme est bien rôdé, nous avons rendez-vous avec Madame Andrée Jobin (photo ci-dessus) née en 1923, elle a fêté ses 100 ans le
28 octobre 2023.

Puis nous irons chez Claudine Vuilleumier Droz, qui a sorti sa plume et qui a rédigé elle-même un texte à l’occasion de la visite du Tourbillon. Cette page s’offre donc à son récit. Il chante l’ambiance générale qui règne au Châtelot, les moments vécus et les personnes qui les alimentent.

« Pourquoi ce nom “Châtelot?”

J’ai un peu cherché. La Seigneurie du Châtelot dans les années 1000 et + faisait partie du comté de Montbéliard. On y avait enlevé une forteresse et un village s’y était établi autour et au bord de la rivière, là où s’est construit le barrage.

En 1956 la première maison de retraite s’ouvre à La Chaux-de-Fonds et est porteuse de ce nom, « symboliquement ». Nous serions donc des descendants des habitants de cette Seigneurie ! Quoi qu’il en soit, cette petite communauté de retraités y vit en bonne harmonie et si elle n’a plus de Seigneurs, elle a Monsieur Abbet 1er, suivi de Monsieur Abbet II, concierges honorables. Citoyen de Bosnie, Monsieur Zahid 1er au grand cœur, a pris leur succession.

Des retraités avec des personnalités et des caractères divers vivent en bonne entente. Ils sont tous jeunes de cœur, malgré les difficultés particulières à cette jeunesse ! Difficultés de santé, de mémoire, de maux de dos et de genoux.

Dans cette « Seigneurie » vit une centenaire. Toujours élégante, souriante. Elle marche vivement à petits pas le long des corridors pour chercher le journal dans la boîte aux lettres.

 

Un musicien de jazz, dans son petit bus, s’en va à toute occasion parcourir les villes de France à la poursuite des festivals… Et parfois nous fait l’honneur d’un petit concert.

Une conteuse inarrêtable vit ça depuis 2001. Elle y a perdu son mari, grand travailleur. Fille de paysan vigneron, elle se souvient que son père avait acheté le premier tracteur du canton.

Il y a celle qui connaît tout des montres et des fabriques d’horlogerie, elle y a travaillé une grande partie de sa vie.

Et puis il y a la dame qui sait encore se révolter et qui prévoit de s’attacher à son radiateur car elle ne veut pas quitter son appartement pour un nouveau (on nous promet des changements, l’établissement n’est plus aux normes).

Et notre voyageuse qui pouvait nous faire des histoires sur le tour du monde, comme Philéas Fogg, elle en revient. Mais sans son Passepartout.

Il y a aussi la dame cliente du « Coin Bleu », qui, généreuse, nous a chiné parasols et meubles d’extérieur pour que nous puissions quand même profiter de l’été dans notre jardin, qui a perdu ses arbres dans l’ouragan.

Il y a tous ceux et celles qui se sont dévoués toute leur vie, pour leur famille, la société, le travail… Qui ont roulé leur bosse et continuent chaque jour de se lever, de faire leurs commissions, de marcher, de prendre le train ou de lire, et de s’intéresser aux autres. Nous sommes solidaires, nous sommes une famille, discrète, portant nos histoires de vie dans la grande histoire du monde.

Il y a la crèche et tous les bambins qui chahutent et mettent de la gaîté autour de nous. Il y a ceux qui jardinent et il y a « Madame la reine des roses », épouse de Zahid 1er.

Et surtout, il y a Zahid 1er, qui est toujours là pour nous, pour retrouver ce qu’on a perdu. Pour changer nos lampes, suspendre nos photos, faire briller les sols et nous comprendre. C’est bien mieux qu’un seigneur ou un concierge. Quelqu’un sur qui l’on peut compter. Que ferions-nous sans lui ?

Le Châtelot c’est la vie dans un quartier de la ville. »

Claudine Vuilleumier Droz

En première partie du podcast, Andrée Jobin, entourée de son fils et de Zahid Camdzic, nous accueille chez elle à l’occasion de ses 100 ans fêtés cinq jours plus tôt.

En deuxième partie, Claudine Vuilleumier Droz nous raconte d’où elle a puisé son inspiration pour rédiger le texte présentant Le Châtelot.  Elle nous parle également du permis de conduire qu’elle a passé à 73 ans. Selon elle, “le véritable héros c’est mon moniteur d’auto-école, une personne extraordinaire et bienveillante”. Et puisque la période des fêtes arrive à grands pas, Claudine nous souffle à l’oreille quelques titres de livres qu’elle a lus aux autres locataires et qui ont été très appréciés.

Zahid Camdzic, quant à lui, orchestre ces rencontres avec bonne humeur au rythme d’anecdotes et l’accent chantant. Il nous conte le quotidien et les avantages de vivre dans les appartements protégés du Châtelot, les rénovations qui y sont prévues, la crèche qui est installée au rez-de-chaussée et qui offre des repas afin de ne pas gaspiller la nourriture… On y ressent tout l’attachement et la tendresse que Zahid porte à ce lieu ainsi qu’à ses habitant·e·s.

Quelques livres à découvrir suggérés par Claudine:

Azouz Begag – Le gone du Chaâba

Éric-Emmanuel Schmitt – Oscar et la dame rose

Éric-Emmanuel Schmitt –   Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran

Véronique de Bure – Un clafoutis aux tomates cerises  

Elsa Chabrol – L’heure de Juliette

 

Article, photo et podcast : Sophie Amey