Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Patrimoine

rénovation de la Patinoire des mélèzes

rénovation de la Patinoire des mélèzes

La rénovation des patinoires des Mélèzes sera soumise au Conseil général le mercredi 19 mars prochain à l’occasion d’une séance extraordinaire qui se tiendra à la Maison du Peuple. Ce projet phare pour la Métropole horlogère participera à la dynamique positive de la Ville en modernisant une infrastructure sportive emblématique. Ce nouvel écrin, qui fait partie des projets majeurs du programme de législature 2024-2028, permettra à la population, aux écoles ainsi qu’aux clubs sportifs de pratiquer les sports de glace dans un cadre de qualité et à diverses rencontres de rassembler la population. Les Mélèzes pourront ainsi continuer de faire rayonner La Chaux-de-Fonds loin à la ronde et affirmer l’importance du sport comme moteur de santé publique et vecteur de cohésion sociale.

Ambitieux et durable, le nouveau complexe comprendra deux patinoires couvertes et fermées, mais aussi un espace d’hébergement susceptible d’accueillir 58 résident-e-s. La patinoire principale, répondant aux normes de la National League, pourra accueillir environ 6’500 spectateur-trice-s. La patinoire secondaire sera, quant à elle, de taille NHL. Les axes de cette rénovation majeure mettent l’accent sur la création d’un site reconnu comme un centre des sports de glace d’envergure cantonale.

Sans ces travaux de mise aux normes et sans de nouveaux espaces modernes avec une véritable offre attractive et variée en termes d’hospitalité (loges, buvettes, espaces administratifs…), le HCC ne peut pas envisager d’évoluer en National League et, plus globalement, cette rénovation est devenue nécessaire pour continuer d’exploiter à court terme une infrastructure âgée de 70 ans.
Ajoutons que, dans le cadre d’une telle infrastructure, les enjeux énergétiques nécessitent une attention particulière. En collaboration avec Viteos, le projet prévoit une efficience maximale sur le plan énergétique.

Michel Villarejo, chef du Service des sports

Illustrations : Dolci Architectes SA

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Société

SEP: Le travail de l’ombre une nuit dans la peau d’un contremaître

SEp: Le travail de l’ombre une nuit dans la peau d’un contremaître

Des rues déneigées, une chaussée praticable, des trottoirs dégagés… Ce que découvre l’habitant-e chaux-de-fonnier-ère à son réveil le lendemain des grosses chutes de neige ne doit rien à un heureux hasard. En réalité, ce qui nous semble normal serait impossible sans le travail considérable effectué en amont par les équipes du Service des espaces publics (SEP). D’heure en heure, partageons la matinée de travail d’un contremaître en charge du déneigement de la Ville.

2h00 – Le réveil sonne! Le contremaître de piquet jette un coup d’œil par la fenêtre. La neige recouvre la route, signe que du travail attend les équipes des espaces publics. En chemin pour le dépôt de la voirie, il contacte son binôme du jour pour qu’il l’y rejoigne. La veille, le chef mécanicien avait annoncé deux véhicules en panne : un tracteur et une fraiseuse. Il va devoir organiser un remplacement de leur tournée.

2h45 – Arrivée au dépôt. La chargeuse est déjà en train de déblayer le parking. Direction la planche, sorte de station météo maison, et mesure de la hauteur de la neige : 14 cm de neige poudreuse. Ce sera donc une “alarme 40”, l’alerte neige la plus importante. Un appel téléphonique est passé pour commander plusieurs camions privés pour l’évacuation de la neige dans les rues étroites.

3h00 – L’alarme est déclenchée. Un dispositif informatique appelle simultanément 130 numéros du personnel communal et des partenaires privés. Les feux du POD sont mis au clignotant et l’éclairage public remis en route. La répartition des tâches au sein du binôme est déjà convenue : le premier contremaître s’occupera des véhicules et le second du personnel “à pied”. Avant que les personnes ne commencent à arriver, un appel supplémentaire est effectué auprès de prestataires privés pour le déneigement des carrefours et secteurs externalisés, tels que le parking de l’Hôpital, la place de la Carmagnole, etc.

Texte : Bekir Omerovic, voyer-chef du Service des espaces publics Photos : Ilinka Guyot et Bekir Omerovic.

3h20 – Le dépôt fourmille de monde, les employé-e-s sont informé-e-s du type d’alerte, la “40”. Chacun-e connaît sa mission. Le remplacement des véhicules en panne est organisé. En ce mercredi, jour de marché, la place du Marché devra être déneigée pour 5h00; avant l’arrivée des maraîchers.

Un appel téléphonique signale qu’un employé est malade. L’équipe en place devra pallier cette absence. “Les neigeux”, des personnes sans emploi ou réfugiées, payées à l’heure, arrivent à leur tour. Avant le départ sur le terrain, sandwiches et café sont offerts. Le dépôt commence à se vider.

3h30 – La Sécurité publique, appelée en renfort pour la gestion du stationnement relatif aux mesures hivernales, arrive. Les priorités sont définies et les numéros de téléphone transmis afin de pouvoir rester en contact.

3h40 – Un des contremaîtres se rend au garage pour s’assurer qu’il ne reste plus de véhicules hivernaux. Ceci permet de vérifier que l’ensemble du personnel a pu se présenter. Un récapitulatif des tâches est effectué.


4h00 – Sur le terrain, un des deux contremaitres fait un tour des endroits stratégiques pour vérifier la bonne marche des opérations. Le second, depuis le dépôt, s’occupe d’alerter les équipes en charge du déneigement des passages qui ne peuvent l’être par les véhicules motorisés – dont les 66 escaliers et passages que compte la ville – ainsi que les accès aux conteneurs pour les ordures ménagères.

5h10 – Les quatre chasse-neige sont prêts à intervenir sur le POD. Cela doit impérativement être fait avant l’entrée en service des bus, à 5h30. Après le passage des chasse-neige, les chargeuses prennent les carrefours d’assaut pour enlever les andains formés par le passage des camions et pouvant gêner la circulation.

5h30 – La ville se réveille petit à petit et la densité de trafic augmente. Plusieurs camions et semi-remorques sont déjà en train de livrer les commerces. Une vérification de la décharge à neige en face du Stand de tir est effectuée. Le bulldozer est déjà en action sur la “montagne de neige” sur laquelle les camions, privés et communaux, se succèdent.

6h45 – Les collègues contremaîtres qui ne sont pas de piquet cette semaine arrivent. Un rapide rapport de l’action du jour est effectué. Ils organisent la suite de la journée sans oublier les autres tâches, telles que la collecte des déchets, la gestion de manifestations, etc.
La journée du mercredi est également dédiée au ramassage du carton. Avec la neige, les cartons sont bien plus lourds. L’ensemble du personnel s’occupant du déneigement, il est impossible de renforcer les équipes en charge du ramassage.
Toute la journée le téléphone sonnera, et les contremaîtres répondront aux demandes et orienteront les équipes sur le terrain. Ce n’est pas loin de 180 personnes qui travaillent au déneigement. Il y a des défis, des imprévus, des moments difficiles, mais au-delà des efforts, il y a la satisfaction de contribuer au bien-être de la collectivité.

Le déneigement en quelques chiffres
Période du 22.12.2024 au 05.01.2025
Sel : 462 tonnes
Gravier : 370 tonnes (268 m3)
Copeaux : 59 tonnes (150 m3)
Hauteur de neige cumulée : 71 cm
Hauteur de neige cumulée du 22.12.24 à 10h20 au 24.12.24 à 03h00 : 50 cm
Nombre d’heures de travail au service hivernal : 5’373 heures
Coûts estimés (salaires, frais et prestations externes) : plus de CHF 1 million
Routes déneigées : 230 km, dont 57 km de routes principales (noires),
48 km de routes secondaires (blanches) et 125 km de routes aux environs
Trottoirs déneigés : 118 km
Escaliers et passages déneigés à la main : 66

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Culture

K-CULTURE, JUSQU’À L’ÉTOURDISSEMENT

K-CULTURE, JUSQU’À L’ÉTOURDISSEMENT

Photo : Philippe Chancel

Pour la 6ème édition du Printemps culturel, manifestation cantonale devenue incontournable, les projecteurs se tourneront du 20 mars au 21 juin 2025 vers la péninsule coréenne, invitée à investir pleinement scènes et espaces d’expression. Pendant trois mois, Neuchâtel vibrera aux couleurs de la K-culture !

Depuis plusieurs décennies, nos écrans et plateformes numériques sont traversés par des productions tourbillonnantes « made in Korea ». Séries à succès sombres ou romancées et musique pop acidulée devenue phénomène mondial façonnent ainsi notre imaginaire collectif. Impossible, dès lors, d’ignorer l’extraordinaire rayonnement de la K-culture, portée sur nos rivages par un puissant courant appelé « hallyu ».

Si cette K-culture semble a priori un phénomène marqué par le culte de la jeunesse et le goût étourdissant du divertissement, il serait erroné de s’en tenir là car la Corée est aussi une terre millénaire aux traditions culturelles et artistiques fortement enracinées, terreau sur lequel la K-culture a pu s’élever et susciter l’engouement que l’on sait.

Le programme de cette édition se donne pour mission d’explorer tous les aspects de cette K-culture : histoire, cinéma, danse, arts graphiques, etc., sans oublier la possibilité d’acquérir quelques rudiments de coréen ou de goûter à la riche gastronomie du « Pays du Matin frais ».

Janique Tissot, au nom du comité du Printemps culturel

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Divers Santé

Crack’Hearth : des lycéen-ne-s réinventent l’apéro !

Crack’Hearth : des lycéen-ne-s réinventent l’apéro !

Lancé par six étudiant-e-s en option économie et droit du lycée Blaise Cendrars, le projet Crack’Hearth apporte un souffle de fraîcheur sur le marché de l’apéritif. Innovante, la jeune organisation crée des sticks colorés, fabriqués à base de poudres d’ingrédients naturels. “Nos sticks sont conçus pour que chaque saveur apporte un moment unique de partage et de convivialité. Nous les faisons nous-mêmes dans la boulangerie «Croissant Show» à La Chaux-de-Fonds”, précise un membre de l’équipe.

Trois créations sont d’ores et déjà disponibles :

  • Framboise-romarin : une combinaison qui marie la fraîcheur de la framboise et le goût boisé du romarin.
  • Pesto : un classique qui évoque les saveurs du basilic avec un côté légèrement relevé.
  • Pétale de Rose : notre édition spéciale St-Valentin avec des saveurs florales et parfumées.

Pour réduire l’impact environnemental et soutenir les producteur-trice-s régionaux-ales, ces petites gourmandises sont élaborées à base d’ingrédients locaux.

Les produits seront disponibles dès début mars sur les marchés de Neuchâtel, ainsi que dans de nombreux points de vente.

L’équipe va participer au concours YES 2024/2025 qui offre la possibilité de créer et gérer une mini-entreprise le temps d’une année.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.crackhearth.ch et sur les réseaux sociaux.

Jean Christophe Malou, rédacteur
L’équipe de Crack’Hearth
Photos : Crack’Hearth

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Loisirs

BiblioWeekend : les mots relient les mondes

BiblioWeekend : les mots relient les mondes

Depuis quelques années, les bibliothèques suisses se montrent sous un jour différent le dernier week-end de mars. Cette année, la manifestation a pour thème « les mots relient les mondes ». À la Bibliothèque de la Ville, vendredi 28 mars, le public se plongera dans le monde du crime à travers la conférence de Nicolas Feuz, suivie d’une séance de dédicaces en collaboration avec la librairie La Méridienne. Samedi 29 mars, les Batteurs de pavés nous transporteront dans le monde d’Émile Zola grâce à une interprétation de Germinal. Le même jour, la Bibliothèque des Jeunes proposera un atelier de création de cartes postales.

Les mots relient les mondes à l’occasion du BiblioWeekend. Plus d’informations sur le site de la Ville.

Bibliothèque de la Ville :
vendredi 28 et samedi 29 mars

Vendredi 28 :
Rencontre et dédicace avec Nicolas Feuz, en collaboration avec La Méridienne

Samedi 29 :

  • Petit déjeuner poétique, avec Yves Tissot
  • Sélection de livres de science-fiction à découvrir
  • Cadavre exquis
  • Germinal par les Batteurs de pavés
  • Cache-cache géant à la bibliothèque

Bibliothèque des Jeunes,
Président-Wilson 32 : samedi 29 mars

Création de cartes postales puis déplacement à la boîte postale pour l’expédition aux familles. Un atelier proposé par Bibliomedia.

Christine Prêtre, responsable accueil et services au public, Bibliothèque de la Ville
Marie Reginelli, responsable de la Bibliothèque des Jeunes

Visuel : Bibliosuisse
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Divers

LES FÉLINS EN DÉTRESSE ont besoin de votre aide

LES FÉLINS EN DÉTRESSE ont besoin de votre aide

La SPA – Refuge pour chats La Chaux-de-Fonds offre une seconde chance aux félins abandonnés, maltraités ou errants. Reconnue d’utilité publique, elle joue un rôle essentiel dans la protection des chats en détresse, mais œuvre aussi activement contre la surpopulation féline grâce à des campagnes de stérilisation, de sensibilisation et des opérations de trappage lorsqu’un groupe de chats errants est signalé. Le refuge accueille des chats de tous âges et parcours, certains nécessitant des traitements médicaux, d’autres ayant besoin de temps pour retrouver confiance en l’humain. L’équipe assure un suivi vétérinaire rigoureux, œuvre à leur sociabilisation et met un point d’honneur à leur trouver un foyer adapté.

Si le refuge fonctionne en partie grâce à des bénévoles et des travailleur-euse-s en réinsertion, tout ceci engendre tout de même des coûts. Les frais vétérinaires et de fonctionnement augmentent et la baisse des dons privés complique les finances. Le refuge continue son activité grâce à un legs important reçu il y a plusieurs années. À l’instar des autres SPA de Suisse romande, les charges dépassent largement les ressources.

Chaque année, de l’argent est perdu, mais chaque chat-te sauvé-e, stérilisée ou castré reste une victoire.

C’est grâce aux dons que l’action peut perdurer, cependant, l’aide financière de la commune est désormais sollicitée pour aider à la pérennité du refuge et obtenir une reconnaissance officielle pour ce travail en faveur des animaux.

Le refuge a besoin de vous. Pour en savoir plus sur ses actions et les différentes façons de contribuer, rendez-vous sur https://spachauxdefonds.ch.

Laurent Béguelin, vice-président de la SPA – Refuge pour chats La Chaux-de-Fonds
Photos : M. Béguelin

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Le coin des musées

L’innovation en mouvement 350 ans du spiral

L’innovation en mouvement 350 ans du spiral

Le Musée international d’horlogerie (MIH) consacre sa nouvelle exposition temporaire au cœur battant de la montre mécanique : le spiral. En 1675, le savant hollandais Christiaan Huygens transforme le cours de l’histoire de l’horlogerie en révélant au monde un ressort capable de concilier précision et transportabilité des garde-temps. L’exposition “L’innovation en mouvement”, proposée par le MIH en collaboration avec la fondation néerlandaise Stichting Haegsche Tijd, met en lumière la manière dont le spiral a posé les bases de l’horlogerie moderne et comment il est devenu un composant stratégique de l’industrie horlogère.

L’exposition relate la grande histoire de l’horlogerie au prisme du plus fin de ses composants. Elle propose un panorama historique des innovations apportées au spiral depuis le 17ème siècle. Quatre ambiances se succèdent.

La première aborde la situation de l’Europe au 17ème siècle, aux Pays-Bas et en France, où Huygens a consacré ses principales recherches. C’est dans ce contexte général d’émulation scientifique, et dans celui plus intime de la famille Huygens, que se cristallisent les conditions qui permettront un jour l’invention du spiral.
La deuxième section présente la transition du pendule au spiral en soulignant l’importance des enjeux géopolitiques dans l’innovation technique : les ambitions des États dans la maîtrise de la navigation nourrissent la course à la précision des garde-temps.

Isaac Thuret (Paris), Horloge à ressort spiral, vers 1675 Coll. Bert Degenaar, The Zuylenburgh Collection and Planetarium (Oud-Zuilen, The Netherlands)

Le troisième volet aborde les propriétés techniques du spiral, sa composition, sa géométrie et ses limites face aux variations de température et aux champs magnétiques. Ces défis concernent tant la forme et la matière que les aptitudes des artisan-e-s et des industriels impliqué-e-s dans la fabrication et le réglage des spiraux.

Le dernier chapitre questionne le processus d’innovation qui caractérise le 21ème siècle, qui consiste à poursuivre l’amélioration de la performance du spiral, par l’utilisation de nouveaux matériaux comme le silicium ou à reconsidérer la voie empruntée par l’horlogerie il y a 350 ans en envisageant d’autres oscillateurs. Ces démarches mettront-elles un terme à l’hégémonie pluriséculaire du spiral ?

L’exposition fait la part belle à des objets inédits de collections privées néerlandaises et aux pièces contemporaines provenant d’une vingtaine de prêteur-euse-s. Elle est placée sous le patronage de l’Ambassade de Suisse aux Pays-Bas, de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas en Suisse et de la République et Canton de Neuchâtel. Elle est à voir jusqu’au 22 juin 2025.

Régis Huguenin,
conservateur-directeur du MIH

Bernard Vaillant (1632-1698), Portrait de Christiaan Huygens, 1686 Hofwijck Association, purchased 1960 with support of the Cultuurfonds
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Société

La Chaux-de-Fonds-Winterthur : quoi de neuf ?

La Chaux-de-Fonds-Winterthur quoi de neuf ?

Neumarkt

Découvrez “Winti” avec les offres de la Fondation Winterthur – La Chaux-de-Fonds : Résidences d’artistes.

Vivre 3 mois à Winterthur
Dès le 10 septembre 2025 à la villa Sträuli
Offre réservée aux artistes domicilié-e-s ou ayant un lien de création fort avec La Chaux-de-Fonds
www.villastraeuli.ch

Excursion accompagnée
Samedi 17 mai 2025
Voyage en train, repas de midi, visite guidée
CHF 20.- pp, 30 participant-e-s, inscription dès le 22 avril à la Billetterie TPR

Grand Prix de Winterthur
Dimanche 25 mai 2025
Envie de courir 5 ou 10 miles dans la campagne zurichoise ? Dossard offert, forfait déplacement / hébergement
www.gp-winterthur.ch

Winterthurer Musikfestwochen
6 au 17 août 2025
Envie de vibrer aux célèbres Semaines de la Musique de Winterthur ? Forfait transport/hébergement
www.musikfestwochen.ch

Courses d’écoles
1, 2, 3 jours, soutien forfaitaire par élève

Offres réservées aux habitant-e-s, écoles et associations domiciliées à La Chaux-de-Fonds.
https://winterthur-lachauxdefonds.ch/

Barbara Blanc, présidente de la Fondation
Photos : Christof Seiler

Gallispitz
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Le jeu-concours de l'Abeille

Anagrammes

Anagrammes

Pour chaque mot, trouver l’anagramme correspondante ; réutiliser toutes les lettres pour former un nouveau mot, ce dernier doit être un verbe à l’infinitif.

Vous pouvez envoyer vos réponses jusqu’à la fin du mois suivant.

Une personne sera tirée au sort et remportera le montant de CHF 30.- en Abeille.
Le ou la gagnant·e sera avisé·e personnellement.

Participez par e-mail à : sume.marketingurbain@ne.ch

Ou à l’adresse : Marketing urbain, passage Léopold-Robert 3, 2300 La Chaux-de-Fonds en indiquant  : Concours Abeille, nom et prénom, adresse complète et numéro de téléphone.

Photo 1 : Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel, Fonds Albert Schoenbucher
Photo 2 : Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel, Fonds Musée d’histoire.

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Le Conseil Général vous parle

Un financement public-privé payé uniquement par les contribuables

Un financement public-privé payé uniquement par les contribuables

En mars, le Conseil général votera sur la rénovation de la patinoire. Le POP défend l’entretien et la rénovation des infrastructures en ville, dont la patinoire. Nous soutenons les avantages que cette nouvelle patinoire pourra avoir pour les sports de glace et pour l’accessibilité au public. L’augmentation des heures de glace pour le public et les écoles est un élément majeur. Cependant, le montage financier et le manque de financement à la fois cantonal et privé nous dérangent.

Le projet vise à mettre en place une fondation permettant un financement basé sur un partenariat public-privé. Cette fondation regroupera des membres de la Ville et de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs et sera ainsi propriétaire de la patinoire. Le narratif adopté laisse bien souvent entendre que, grâce à ce partenariat, le privé financera intégralement le projet le plus cher de ces dernières décennies, pour le bénéfice de la Ville.

Mais, si l’on regarde concrètement les chiffres, ce narratif est difficilement soutenable et surtout faux. En effet, il est illusoire de croire que la Ville ne passera pas à la caisse.

Car si la fondation est responsable de trouver des investisseur-euse-s intéressé-e-s à faire des prêts, personne ne s’est actuellement engagé à financer une partie de la patinoire, pas même le Canton. Or il est en revanche prévu que ce soit la Ville et par là même les contribuables qui rembourseront les prêts contractés auprès de privés. Pour ce faire, le budget communal prévoit une augmentation de charges de près de 3.5 mio pendant 30 ans, ce qui coûtera à la population un léger total de 105 mio. Nous regrettons l’absence de financement privé et de participation du Canton, pour un projet reconnu d’importance cantonale.

Un projet d’une telle ampleur mérite une vraie concertation. Au vu de son montant, il justifierait pleinement d’être soumis à un vote populaire et nous défendons le fait que le peuple puisse voter. Endetter les prochaines générations sur 30 ans n’est pas un choix à prendre à la légère ni en urgence et, au vu de la difficulté d’atteindre l’équilibre budgétaire, des coupes dans d’autres secteurs sont évidemment à craindre. Le POP compte bien le rappeler au Conseil communal et défendre une vision populaire du hockey sans prétériter les finances publiques.

Pour le groupe POP
Lara Zender