La Chaux-de-Fonds s’est construite grâce à son ouverture à l’autre, en particulier aux étrangers et étrangères venu·e·s travailler dans l’horlogerie ou sur les grands chantiers, comme le rappelle l’exposition actuelle du Musée d’histoire consacrée aux Enfants du placard.
Alors qu’au XIXe siècle la Suisse est plutôt une terre d’émigration, les Montagnes neuchâteloises s’apparentent à une véritable “Californie”, attirant de nombreux et nombreuses migrant·e·s, principalement d’origine bernoise ou allemande (en 1880, 31,4 % de la population est de langue maternelle allemande). Par la suite, d’autres communautés (juives, italiennes, espagnoles, portugaises, turques, africaines…) marqueront la ville de leur empreinte.
La Chaux-de-Fonds, forte de cette diversité, est assurément une ville cosmopolite, connectée au monde et en perpétuelle évolution. Sa population – dont 30 % est étrangère – en est le reflet. Ici plus qu’ailleurs, la migration fait partie de l’identité et de l’histoire locale.
C’est dans ce contexte qu’un poste de délégué·e à l’intégration et à la cohésion sociale a été créé il y a un peu plus d’une année. Depuis lors, le service s’est employé à accueillir, à informer et à coordonner une véritable politique d’intégration, d’inclusion de toutes et tous, afin de renforcer la cohésion et l’appartenance à notre cité.
La Chaux-de-Fonds, forte de cette diversité, est assurément une ville cosmopolite, connectée au monde et en perpétuelle évolution
Après l’extraordinaire exposition Black Helvetia qui a marqué l’automne, chacun·e est invité·e à (re)découvrir la richesse que constitue la diversité au travers de l’exposition Migration : Voix de femmes, présentée au Grand Temple. Celle-ci témoigne de ces parcours parfois douloureux et sinueux de l’immigration, mais également de l’importance d’un dialogue ouvert et bienveillant.
Enfin, comme le rappelle Kofi Annan, “l’histoire nous enseigne que les migrations améliorent le sort de ceux qui s’exilent, mais font aussi avancer l’humanité tout entière”. Une maxime qui a pris tout son sens avec l’engagement de nombreux·ses bénévoles en faveur des Ukrainien·ne·s (plus de 400 à ce jour dans notre ville) depuis bientôt une année et qui confirme ainsi la tradition d’accueil de nos Montagnes.
Le Conseil communal