Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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C'est quoi ce commerce ?

Alterrapy

ALTERRAPY

Alterrapy a ouvert ses portes sous l’impulsion de Célestin Jobin en 2018. Ce commerce local est bien plus qu’un simple magasin de produits naturels, il s’agit d’un havre de paix où la nature, l’art et l’imagination fusionnent harmonieusement. Commerce spécialisé dans les produits à base de CBD et la culture de plantes médicinales, il offre aux client·e·s une sélection minutieuse pour le bien-être du corps et de l’esprit.

En entrant chez Alterrapy, les client·e·s sont transporté.e.s dans un univers où les mondes imaginaires côtoient la réalité. La librairie spécialisée offre une escapade littéraire sans pareille, tandis que la galerie d’art met en lumière les talents locaux, offrant une expérience visuelle captivante. L’expertise du gérant dans le CBD lui permet de fournir des conseils personnalisés pour répondre aux besoins de chacun·e. De plus, une gamme de thés biologiques, une sélection de minéraux et beaucoup d’autres produits sont également proposés. Alterrapy invite donc sa clientèle à se reconnecter à la nature et à soi-même.

Au fil du temps, plusieurs personnes ont contribué à l’aventure, chacune apportant sa touche personnelle. Depuis l’arrivée d’Anick et de sa librairie SOMA, on y trouve une collection variée de science-fiction. Célestin est reconnaissant envers toutes les personnes qui ont participé à Alterrapy et les remercie de leur expérience et leur précieuse contribution. Le commerce représente une véritable communauté dans laquelle chacun·e apporte son savoir-faire et où l’engagement repose plus sur la passion que sur le profit.

ALTERRAPY

Célestin Jobin

Horaires :
Lu-Ma : 10h-16h
Vendredi : 10h-18h30
Ou sur rdv 

Rue de La Paix 65
2300 La Chaux-de-Fonds
Tél : 078 694 75 40
www.alterrapy.ch

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Culture Patrimoine

LA VILLA FALLET

la villa fallet

Vous avez fréquenté la Villa Fallet ou en possédez des images extérieures ou intérieures ? N’hésitez pas à contacter l’Association :
info@villafallet.ch ou Association Villa Fallet, Chemin de Pouillerel 1, 2300 La Chaux-de-Fonds.

Prochaines ouvertures publiques :
– dimanche 9 juin 2024, 10h-17h, en lien avec la Journée mondiale de l’Art Nouveau ;
– dimanche 21 juillet 2024, 10h-17h, avec visite guidée gratuite à 11h.

La photo est un peu floue. En sépia et dans un léger contrejour, on parvient tout de même à y discerner une salle à manger boisée, meublée d’un buffet imposant orné de pives, d’une table et de quatre chaises dont le motif du dossier rappelle des sapins. Dans le fond, on aperçoit une petite niche, des boiseries crénelées, des peintures murales avec une frise rehaussée de feuilles d’érable voletant, et là, dans l’angle, un motif de chauve-souris. Du gui est suspendu au plafond, un pot d’oxalis posé sur le buffet, une petite estrade à côté de la fenêtre est surmontée d’une chaise qui attend qu’on vienne s’installer pour regarder pousser le jardin, tranquillement. 

Cette photographie, ainsi que ses deux compagnes provenant des archives de l’École d’art, sont les seuls témoins de ce qu’était, il y a plus d’un siècle, l’intérieur de la Villa Fallet. Maison représentative du Style sapin, elle fut la première réalisation architecturale sur laquelle a travaillé Charles-Édouard Jeanneret (futur Le Corbusier).

Mais ce n’est pas à défaut d’avoir fouillé — au contraire, nombre de chercheur·euse·s se sont échiné·e·s à dénicher des images qui viendraient compléter ce fragmentaire dossier.

Pour avancer sur les projets de restauration de ce patrimoine exceptionnel, l’Association Villa Fallet prend aujourd’hui le relai et mène des recherches matérielles sur la maison avec la collaboration de conservateur·trice·s-restaurateur·trice·s spécialisé·e·s. Les premiers sondages ont permis de redécouvrir notamment les couleurs originales que la photographie n’a pas su nous transmettre. Parallèlement, l’Association poursuit ses recherches historiques afin de compléter l’enquête. Mais pour cela, elle a besoin de vous !

 
Marie Gaitzsch
Présidente de l’Association Villa Fallet

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Le dossier du mois

ZOOM SUR LES AFFAIRES CULTURELLES

ZOOM SUR LES AFFAIRES CULTURELLES

Quelle est la mission des Affaires culturelles ?
Le Service des Affaires culturelles accompagne le Conseil communal dans la définition de la politique culturelle de la Ville puis la met en œuvre sous le contrôle, en dernier ressort, du Conseil général. Le but est de faire de la Chaux-de-Fonds une ville à l’attractivité culturelle riche et originale. Contrairement à nos musées, nos bibliothèques ou la promotion du patrimoine qui sont des services à part entière de l’administration communale avec leurs bâtiments dédiés, leurs équipes et leurs propres programmes d’activité, nous nous appuyons sur des structures de droit privé : associations, coopératives, fondations, artistes individuels, etc. Ce sont elles qui produisent la vie culturelle foisonnante dans les théâtres, les salles de concerts, les espaces de création contemporaine, les salles d’exposition ou même les rues, pensez aux grandes fêtes populaires comme la Braderie ou La Plage des Six Pompes. Nous allouons des subventions aux institutions comme le Théâtre Populaire Romand, la Société de Musique, le Centre de culture ABC ou le Centre de Création Helvétique des Arts de la Rue qui accompagnent les artistes de notre ville et accueillent celles et ceux venus d’ailleurs. Il existe aussi des soutiens spécialement dédiés aux compagnies indépendantes de théâtre ou de danse, orchestres, fanfares, chœurs, collectifs de plasticiens, artistes de rue, etc.

Quels sont les critères d’attribution des subventions ?
Il y a un critère essentiel pour entrer en matière : le lien avec notre ville. Est-ce que le projet sera mené par des artistes qui habitent notre ville ? Est-ce que la ville en sera le sujet central ? Est-ce que les habitant·e·s de la ville pourront y participer ? Après le choix du soutien survient la détermination du montant à lui accorder. Le Délégué aux Affaires culturelles évalue alors la demande en fonction du nombre de personnes salariées recrutées ou du nombre de bénévoles impliqué·e·s, de la durée de production et de la durée d’exposition au public, des liens possibles avec les écoles, des collaborations avec les autres institutions culturelles… chaque dossier fait l’objet d’une grande attention. Mais il demeure un critère ultime : les moyens disponibles. Chaque année en décembre, le Conseil général autorise la distribution d’un montant maximum de subventions pour l’année suivante au moment du vote du budget et il délègue au Conseiller communal en charge de la culture la responsabilité de définir le nombre de soutiens et leurs montants. Le Délégué aux Affaires culturelles propose des arbitrages entre toutes les demandes des artistes, en veillant à ne pas dépasser les moyens accordés.

Y a-t-il des projets qui ne sont pas financés malgré leur qualité ?
Oui. Très souvent. Nos choix sont bien plus contraints par le cadre de la politique culturelle de la Ville que par la qualité des projets pris individuellement. Par exemple, pour 2.34 millions francs de subventions distribuées chaque année, nous ne pouvons consacrer que 22’000 francs au cinéma et moins de 100’000 francs aux musiques actuelles. La ville a construit de magnifiques théâtres et l’une des plus extraordinaires salle de musique du monde. Ces équipements sont utilisés de manière intensive et produisent des moments de grâce inouïs. À côté du théâtre, de la danse et de la musique classique, nos prédécesseur·e·s ont réussi à installer des soutiens pour la création contemporaine, mais il est aujourd’hui impossible d’accompagner d’autres formes d’expression sans se donner de nouveaux moyens. C’est la raison pour laquelle nous avons ouvert Villa Numa, la maison dédiée aux résidences artistiques à deux pas de L’Usine Électrique.

Le service a-t-il été exposé à des défis particuliers ces dernières années ?
Oui, nous faisons face à un défi majeur : le Covid a révélé une grande précarité dans les milieux culturels. Pour lutter contre cela, nous travaillons avec les autres villes, les cantons, les structures supra-cantonales, ou nationales. L’idée est d’aider les artistes qui le souhaitent à consacrer davantage de temps à la production et la vente de leurs œuvres afin d’accroitre la fréquentation et bénéficier ainsi de nouvelles recettes (billetterie, achats de peintures ou de sculptures…). Nous espérons ainsi pouvoir dégager davantage de moyens pour les nouvelles formes d’expression. À ce titre, Capitale culturelle suisse est un formidable accélérateur. Et sur ce terrain, le soutien du Canton est très précieux.

Pouvez-vous nous donner un exemple d’artiste.s subventionné·e·s ?
Cette année, la compagnie chaux-de-fonnière Surprise-lumière a été sélectionnée pour participer au célèbre Festival d’Avignon avec le spectacle Cadeau qui a été accompagné par le Centre de culture ABC, la Ville, le Canton, la Loterie Romande, et trois fondations. Beaucoup des artistes impliqué·e·s dans ce projet sont accueilli·e·s régulièrement au TPR ou dans les autres salles du canton comme Cargo, Le Passage, le Théâtre du Concert ou Le Pommier. Cette année, ils/elles passeront l’été devant les programmateur·trice·s de tous les théâtres francophones du monde. C’est une chance exceptionnelle ! Nous sommes fiers d’avoir apporté une petite pierre à cet édifice. Mine de rien, c’est tout le milieu culturel neuchâtelois qui a permis de réaliser collectivement cette prouesse. Plus qu’un travail d’équipe, c’est un véritable écosystème.


Jean Christophe Malou, rédacteur
Sophie Amey, rédactrice
Marc Josserand, chef des Affaires culturelles

2023 EN QUELQUES CHIFFRES

Montant total des demandes de subventions reçues :
environ 3 millions de francs

Montant total des subventions distribuées :
2’343’982,25 de francs

Nombre de dossiers de subventions à traiter :
153

Nombre de subventions distribuées :
126

Nombre de salles subventionnées :
13

Nombre de manifestations culturelles de grande envergure subventionnées :
6

Nombre de groupes artistiques indépendants subventionnés :
83

Nombre de jours avant le début de Capitale culturelle suisse :
922

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Le coin des musées

TEMPS DE MARS : IL N’Y A PLUS DE SAISON

Temps de Mars :
il n’y a plus de saison

C’est l’histoire d’une planète, qui était bleue comme une… comme une quoi déjà ? 

Mars est déjà loin, nous sommes presque en juin. Un printemps sans fleurs, pourtant, et des vents de sable, petit à petit nous rapprochent de Mars, l’orange astre mort. Et si les paysages que nous aimons, les pâturages boisés où affleure le calcaire et se dresse la gentiane, poursuivaient leur mue jusqu’à devenir hostiles ? Et s’il fallait réinventer une manière de les habiter, comme certain·e·s scientifiques imaginent déjà des moyens de coloniser la lune ? Et si la science-fiction était un moyen détourné de parler du présent ?

L’exposition du Musée des beaux-arts propose de déplacer les regards. Il fut un temps où des artistes regardaient les Alpes comme des terres lointaines pour inventer les images de mondes extraterrestres. Peut-être bientôt ne reconnaîtrons-nous dans les tableaux pastoraux du Jura que les vestiges d’un monde disparu ? Est-ce que nous en contemplerons le souvenir nostalgique de la même manière que nous cherchons en promenade les fossiles de la mer jurassique ? Aurons-nous trouvé comment infléchir l’inexorable avancée du désastre ? C’est une randonnée, d’un crépuscule aride à l’aube réenchantée, que propose l’exposition Temps de Mars. Il n’y a pas de solutions toutes prêtes, pas plus que d’injonctions au désespoir.

Juste des œuvres d’artistes qui ont reçu la chaîne du Jura comme territoire en partage et dont le travail — comme celui de tous les artistes — consiste à réinventer notre rapport au monde et le regard que nous portons sur ce qui nous environne.

L’art, c’est peut-être le mercredi après-midi de la vie, le moment où l’on découvre des chemins de traverse, où l’on joue dans les terrains vagues pour les transformer, par la seule force de l’imaginaire, en eldorado. L’école est bien loin, le temps est venu de plonger les mains dans l’humus, de construire une cabane, de sauver des grenouilles, d’écouter le vent dessiner les branchages et de se laver les yeux dans toutes les nuances de jaune et de vert. 

Dimanche 9 juin, l’exposition Temps de mars se termine au musée par une rencontre avec sa curatrice Jill Gasparina. Il y aura des cocktails pour le goûter, on discutera librement de toutes ces histoires, puis on ira au cinéma ABC voir Silent Running (1972), un film de forêts dans l’espace et de robots culs-de-jatte. 

David Lemaire, conservateur du musée des beaux-arts
Photos : Gaspard Gigon

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Le Conseil Général vous parle

Une politique pour et par la population

Une politique pour
et par la population

Les élections passées, les partis sont à l’heure des bilans et des stratégies pour la législature à venir face aux (faibles) remaniements des sièges. En consultant la presse, on a pu lire que le POP pédalait, avait vécu un dimanche noir, ou encore était sur le déclin. Bien que les résultats de nos camarades loclois·e·s aient été en baisse, de telles analyses semblent occulter le fait que le POP est resté stable partout ailleurs, gagnant même un siège à La Sagne ou devenant le 2e parti de notre Métropole. 

Ce succès n’est pas le fruit du hasard ou d’un mouvement extraordinaire des planètes, il est le résultat d’une politique militante et proche de la population. Notre base, à travers nos militant.e.s, a été très investie dans toute la campagne, que ce soit par l’affichage ou la distribution des tracts dans les boîtes aux lettres. Ce travail ne se retrouve d’ailleurs pas que dans les campagnes, nous mettons un point d’honneur à être présent·e·s dans la rue tout au long de l’année, même si aucune votation ne pointe le bout du nez. Notre politique se construit et fructifie au contact des personnes et en discutant avec elles et de leurs besoins ou envies.

L’argent ne fait (bien heureusement) pas tout dans une campagne. Les résultats canons de Théo Bregnard (1er élu au Conseil communal) ou de Sarah Blum (1re femme au Conseil communal et 3e de la liste) en sont la preuve. Il est important pour nous de pouvoir compter sur nos militant·e·s et leur engagement afin de rivaliser, tel David contre Goliath, face à d’autres partis bénéficiant de moyens bien plus conséquents.

Nous tenons donc à remercier toutes les personnes qui se sont investies dans cette campagne et qui ont porté avec nous des valeurs de justice sociale et d’une plus grande redistribution des richesses. Nous tiendrons un stand à la fin de l’été afin de venir discuter des objets et envies que les gens souhaiteraient voir être défendus dans l’hémicycle.

En attendant, nous continuerons à nous battre pour notre Ville et ses citoyen.ne.s, que ce soit en valorisant mieux le nombre de postes communaux ou en introduisant l’allocation de solidarité pour les personnes à l’AVS dans des situations de précarité.

Lara Zender,
Cheffe de groupe POP au Conseil général

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Loisirs Sports

Au rythme du CAD… de la danse et de la cadence

Au rythme du CAD... de la danse et de la cadence

1974 — 2024… voici 50 ans que le CAD (Club Amateurs de Danse) épanouit les amateur·trice·s de danse. 50 ans d’apprentissage de cet art, de perfectionnement, d’exercice sportif et de bonne humeur.

Ces heures passées entre passionné.e.s sont des moments de partage, de convivialité, mais aussi de patience, car maîtriser les danses de salon, latines et standard, ne s’improvise pas. Figures, positions, pas et rythme s’acquièrent au jour le jour dans une atmosphère détendue, où chaque participant·e évolue à son rythme. Valse anglaise, viennoise, tango, cha-cha-cha, samba, salsa, pour ne citer que celles-là, font partie de la riche palette de choix disponibles. Pour une expérience diversifiée, le CAD n’hésite pas à se rapprocher des clubs de danse dans un esprit de partage et de recherche de synergies communes. Si certaines personnes ont rejoint d’elles-mêmes les rangs du CAD, d’autres se sont laissées convaincre et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles ne l’ont pas regretté. C’est le cas de Jean-Michel Dubois, président du club. « Je ne savais pas mettre un pied devant l’autre, sauf dans les bals populaires de notre époque qui se résumaient à la marche et à la valse, se rappelle-t-il, désormais président du club, mais mon épouse m’a dit un jour : tu viens ou tu ne viens pas, moi je vais suivre un cours de danse ! »

Les locaux, sis rue de la Paix 124, sont ouverts aux aficionados tous les lundis, mercredis et jeudis soir. Les mercredis sont consacrés aux cours d’initiation et à la mise à jour dans les figures pratiquées. Ces derniers, pris en charge par un animateur, ont lieu une fois par mois. Non content de le faire bénévolement, cette personne, également membre du comité, ne se lasse pas d’attirer des amateur·trice·s de tous horizons.

La danse se déploie dans toute sa richesse lors de ces soirées, en particulier pendant les événements « BAL Ô CAD », gratuits et sans engagement, dont toutes les dates sont indiquées sur la photo.

Eric Senart, Secrétaire

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L'établi

L’or du temps

L’or du temps

L’association Or du temps a été créée en 2015. Elle a pour but de promouvoir et diffuser les différents éléments du projet L’Or des sapins, une trilogie dessinée et imaginée dans notre région à trois époques différentes.

Raoul Cop (scénariste) et Maoro (dessinateur) sont les auteurs de ces trois albums. Trois récits romancés où évoluent des personnages de fiction qui replacent notre patrimoine dans un contexte historique et humain. 

La mise en scène des mêmes héros par-delà les barrières du temps et dans la même région relève d’un concept original. À chaque époque, le lecteur est introduit dans un nouvel univers. Dans ces trois tomes, ils vivent des aventures quelque peu similaires bien qu’étant en phase avec leur époque. 

L’homogénéité de la trilogie résulte pour une bonne part de la permanence du cadre géographique. Toutefois, le paysage lui-même se modifie au fil du temps, qu’il s’agisse du développement urbain, des moyens de communication, de l’architecture, voire même de la végétation.

Trois périodes et trois modes de vie. 

Le premier volet se déroule au milieu du XVIIIe siècle. C’est l’âge héroïque du premier boom horloger, le démarrage d’une mono-industrie parfaitement adaptée aux savoir-faire et aux divers talents des habitant·e·s.

Le deuxième volet jette un éclairage romancé sur l’époque contemporaine. 

Le troisième volet nous projette 200 ans dans le futur. Une société marquée, divisée, toujours en proie aux divergences politiques.

Daniele Sandoz pour l’association Or du temps

Photos : association Or du temps
Sites : maoro.ch et toits-de-paris.ch

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Société

Diversités et rencontres AU COLLÈGE DES FORGES

Diversités et rencontres
AU COLLÈGE DES FORGES

Exposition DiversitéS

Espace Nature du collège des Forges

À visiter jusqu’au 5 juillet 2024

La Chaux-de-Fonds est fière d’œuvrer à l’inclusion de toutes et tous, et notamment des personnes issues de la migration. Il s’agit d’un élément constitutif de la politique d’intégration et d’une valeur ajoutée pour la Ville. Pour y parvenir, le Conseil communal, les services, institutions et associations travaillent de concert au vivre-ensemble qui repose sur un principe fédérateur : la rencontre.

Si de nombreux événements sont organisés au centre-ville et sont des moments privilégiés de la vie chaux-de-fonnière (pensons notamment à la Fête de mai le week-end dernier, au cortège des promotions le mois prochain ou à la Trotteuse-Tissot), les actions de proximité, qui nous invitent à aller vers la population là où elle se trouve, sont essentielles : l’ouverture de la récente Villa Numa, l’inauguration du Pôle Inclusion de Ton sur Ton à l’ancienne Usine électrique demain, les Quartiers en fête le 7 juin prochain, les activités proposées par le service de la jeunesse (Smala) ou encore l’ASAP sont autant d’initiatives dans le secteur des Forges qui expriment ce souhait d’aller vers et de valoriser la vie des quartiers. 

Depuis quelques semaines, l’exposition DiversitéS s’est installée dans l’Espace Nature du collège des Forges. Elle est, elle aussi, une occasion de rencontres.

Par son regard, le photographe chaux-de-fonnier Armel Hablützel a su capter des moments, des ambiances, des individus qui font la richesse d’un quartier hautement multiculturel. Sur un banc ou sur une place de jeux, dans un commerce ou lors d’une animation, les 32 clichés qui composent l’exposition DiversitéS racontent notre ville cosmopolite.

Merci à tout·e·s celles et ceux qui ont contribué à la réalisation de cette exposition, notamment les élèves et l’encadrement des Classes PRO du collège des Forges, le Service de la jeunesse ainsi que l’ASAP. 

Sandrine Keriakos Bugada
Déléguée à l’intégration et à la cohésion sociale
Photo : Aurore Sande

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Divers Société

À l’assaut du littering

A L'ASSAUT DU LITTERING

Saviez-vous que plus de 300 tonnes de déchets urbains sauvages sont collectées chaque année à La Chaux-de-Fonds ? Que cela représente approximativement 8.5 kg par habitant.e ? Et que leur coût s’élève à plus de CHF 650’000.— ?

Ces chiffres justifient largement le lancement d’une campagne contre le littering, c’est-à-dire le fait de jeter des déchets dans des endroits inappropriés plutôt que dans des zones désignées ou des poubelles. Pourtant, ces dernières ne manquent pas : 651 sont réparties sur l’ensemble du territoire urbain.

Des déchets ménagers aux déjections canines, en passant par les mégots de cigarette ou encore les emballages de fast-food, l’éventail des détritus qui souillent nos rues et lieux de vie est très large.

On peut pourtant pallier à ce problème par des gestes simples : ramasser les saletés et restes de repas après un pique-nique, prendre le réflexe de jeter immédiatement ses déchets dans la poubelle la plus proche, songer à ne pas jeter ses mégots de cigarettes par terre, etc.

Ces précautions, si anodines paraissent-elles, jouent un grand rôle dans la sauvegarde de l’environnement, la santé publique et l’esthétique des espaces urbains et naturels.

Afin de lutter contre cette problématique et d’apporter un soutien supplémentaire aux équipes sur le terrain, la Ville de La Chaux-de-Fonds met en place une campagne de communication visant à sensibiliser le public. Dans les faits, une campagne d’affichage a été lancée dans les rues, écoles et parcs. En complément, un spot de prévention est diffusé dans les cinémas de la région ainsi que sur les réseaux sociaux. Sans oublier les messages d’encouragement affichés sur les véhicules de nettoyage.

Ensemble, agissons pour maintenir notre ville propre et agréable à vivre. Rejoignez-nous dans notre lutte contre le littering !

Bekir Omerovic, voyer-chef
Christophe Mirabile, responsable de la communication

Photo : Aurore Sande