Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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À votre service

rencontre avec la plus ancienne patrouilleuse scolaire

rencontre avec la plus ancienne patrouilleuse scolaire

Ce mois, nous avons le plaisir de vous présenter Mme Josiane Bohrer, qui a la particularité d’être la plus ancienne patrouilleuse scolaire de La Chaux-de-Fonds. Dans une interview marquée par son enthousiasme communicatif, elle revient sur ces années passées au service de la Ville.

Depuis combien de temps êtes-vous patrouilleuse pour la Ville ?
Officiellement, c’est à partir de 1983. Donc l’année passée, j’ai fêté mes 40 ans à ce poste.

Pourquoi avez-vous choisi ce travail ?
J’ai été contactée à la suite de l’accident d’un enfant vers l’usine électrique. Il s’agissait d’aider les élèves du collège du Cernil-Antoine à traverser la chaussée. Il y avait aussi trois autres femmes, et nos enfants à toutes les quatre étudiaient dans ce collège.

À quels moments de la journée êtes-vous en poste ?
Nos horaires dépendent de ceux des écoles. Le matin, nous sommes présent·e·s de 7 h 50 à 8 h 20, puis de 11 h 40 à 12 h 10, et l’après-midi de 13 h 15 à 13 h 45 et de 15 h 15 à 15 h 45. 

Quelle est la différence entre l’époque de vos débuts et aujourd’hui ?
La grande différence, c’est qu’il y a beaucoup plus de circulation aujourd’hui. C’était plus calme il y a 40 ans. Maintenant il faut être plus attentif·ve. Les automobilistes ne s’arrêtent pas spontanément. Ceux et celles qui ont l’habitude d’emprunter ce passage sont très prudent·e·s, mais on en voit qui sortent du rond-point et ne font pas attention.

À quels détails doit-on faire attention quand on patrouille ?
Il faut savoir anticiper et, comme je viens de dire, être très attentif·ve, surtout dans certaines situations délicates, notamment concernant la circulation des bus. Quand l’arrivée du bus 304, qui vient des Éplatures, à l’arrêt Cernil-Antoirne, coïncide avec celle du bus de la même ligne venant en sens inverse, il peut se passer beaucoup de choses. Dans ces cas-là, il faut veiller à arrêter les automobilistes et retenir les gens, car il y en a souvent qui se précipitent et un accident est vite arrivé.

En dehors des enfants, y a-t-il d’autres personnes prioritaires ?
La priorité est donnée aux enfants, mais nous sommes tenu·e·s de faire passer tout le monde. Bien entendu, nous accordons plus d’attention aux personnes en situation de handicap ou avec des chiens d’aveugle.

Vous arrive-t-il de discuter avec les gens ?
Oui. Les passant·e·s s’arrêtent quelquefois pour me parler. En général, c’est pour poser des questions. Où se trouve la clinique Volta ? Comment se rend-on à tel endroit, ou tel autre ? Nous les aidons quand c’est possible.

Quels sont les aspects les plus gratifiants de votre tâche ?
Le fait de savoir qu’on ne vous a pas oubliée. Des personnes qui ont été élèves au collège du Cernil-Antoine m’interpellent parfois à la COOP. Puisque je ne les reconnais pas, elles me rappellent que quand elles étaient petites je leur ai permis de traverser la chaussée en toute sécurité. Ils, elles, sont devenu·e·s adultes, mais se souviennent encore de moi. Ceci me rend heureuse.

Jean Christophe Malou, rédacteur
Photo : Aurore Sande

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Culture

Centre archives et patrimoine (CAP)

Centre archives et patrimoine (CAP)

Lors de sa séance du 24 septembre, le Conseil général a approuvé le rapport pour la réalisation du Centre archives et patrimoine (CAP). Ce centre accueillera sous un même toit les archives cantonales, les archives communales ainsi que les fonds patrimoniaux de la Bibliothèque de la Ville. Il constituera un pôle patrimonial et culturel fort à La Chaux-de-Fonds, au service de la population et de la recherche.

Le Conseil général a accepté un crédit de CHF 12’985’000.- (37 voix pour, 3 abstentions) pour la réalisation du CAP, et un crédit de CHF 755’000.- (à l’unanimité) pour la sécurisation et le déménagement des archives dans le nouveau bâtiment. Ce vote permet à la Ville de répondre aux exigences légales, aux besoins urgents en matière d’espace de stockage, de sécurité et de mise en valeur des archives. La prochaine échéance du projet aura lieu le 1er octobre, lorsque le Grand Conseil se prononcera à son tour sur le CAP.

> Plus d’informations sur le site de la Ville.

Joël Jornod,
directeur bibliothèques et archives
Images de synthèse du CAP, dSA sàrl.

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Culture

de la nature au cœur de la ville

de la nature au cœur de la ville

En dépit de son nom, le champ d’action des Jardins du Mycélium va bien au-delà du travail de la terre. Il s’agit à la fois d’un espace physique — surface cultivable de 1 ’ 700 m2 — et d’un lieu de réflexion et de transmission de connaissances sur des sujets comme la biodiversité et le vivre-ensemble. Leur situation idéale, dans le parc Paddock, en fait un endroit parfait pour les rencontres et les échanges.

Ces jardins urbains se divisent en plusieurs zones consacrées aux activités de jardinage, mais aussi à l’apprentissage des bonnes pratiques en matière de préservation de la biodiversité, notamment à travers la permaculture.

Inclusive et organisée en gouvernance partagée (plus d’explications sur facilitation.reseaumycelium.ch), la structure se veut un lieu d’accueil pour tout·e·s, sans égard à la religion, l’âge, les capacités physiques ou mentales, l’orientation sexuelle, la classe sociale ou l’origine. Ses valeurs, soutenues par une charte, sont la durabilité (voire la régénération), le respect, l’horizontalité et l’apprentissage constant. Pour les faire vivre, des permanences de jardinage en commun (lundi 9h-11h, mercredi 15h-17h), des animations, des chantiers participatifs, des ateliers et des formations sont mis en place.

Pour correspondre à tous les budgets, la plupart des activités sont en prix libre (ou gratuites). Ce lieu de réflexion et d’action ouvre régulièrement ses portes à d’autres structures publiques ou privées, à l’instar de l’école Mosaïque, qui donne des cours de français pour adultes.

Pour toutes ces missions (le jardinage, les activités, l’administratif, etc.), Les Jardins du Mycélium accueillent avec plaisir de nouveaux membres. La structure travaille en étroite collaboration avec la Ville de La Chaux-de-Fonds qui, en plus de lui louer le terrain, lui apporte un soutien financier et matériel. Faire pousser des plantes vivaces, aromatiques, médicinales est une chose, œuvrer à la cohésion sociale et à la mise en avant de l’humain en est une autre. L’organisation chaux-de-fonnière fait le pari de se consacrer aux deux.

Plus d’informations sur leur site Internet :
www.jardins.reseaumycelium.ch/ (n’hésitez pas à vous inscrire à leur infolettre).

Jean Christophe Malou, rédacteur
Photo : Les Jardins du Mycélium

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Culture Société

PLACE DU MARCHÉ : inauguration réussie

PLACE DU MARCHÉ : inauguration réussie

Le 12 septembre la place du Marché était à la fête avec deux événements de saison. Le premier marquait l’aboutissement de plusieurs années de réflexion, consultations et travaux préalables à la piétonnisation de la place et de la rue du Marché et invitait toute la population à venir découvrir et célébrer un magnifique espace public partagé autour d’un apéritif offert par la Ville et concocté par une vingtaine de commerçant·e·s du secteur. Le second célébrait le lancement de la Semaine suisse du Goût et la première participation de la Ville à cette semaine thématique organisée du 12 au 21 septembre. À cette occasion, 11 commerces de bouche locaux ont ouvert leurs portes au public, organisé des visites ou des dégustations.

Plus de 300 personnes ont participé à l’événement du 12 septembre et dans le cadre de la Semaine suisse du Goût, 500 places ont été offertes pour les visites des brasseries, chocolateries, caves, torréfacteurs et boucheries.

Nancy Kaenel Rossel, responsable du secteur commerce, centre-ville et tourisme

Photos : Aurore Sande

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Société

Inauguration de la Place du Marché piétonne : un nouveau souffle au cœur De la Ville

Inauguration de la Place du Marché piétonne : un nouveau souffle au cœur De la Ville

Photo : © Ville de La Chaux-de-Fonds, Aurore Sande

La récente inauguration de la nouvelle Place du Marché est pour le groupe socialiste l’occasion de revenir sur le processus et les étapes-clés qui ont permis l’achèvement d’un des projets majeurs de la législature 2020-2024.

La Chaux-de-Fonds dispose maintenant d’une Place du Marché réaménagée de manière sobre et esthétique, offrant un cadre agréable et accueillant. Ce projet a été pensé comme un cœur battant de la ville, où chacun·e peut se rassembler, échanger et partager des moments de vie sur une des nombreuses terrasses du lieu. C’est dans cet état d’esprit que le PS a soutenu de manière constante les différentes étapes de validation du projet. Suite aux orientations validées par notre Autorité en 2020 avec notamment l’option forte d’une place uniquement piétonne, une démarche participative a suivi. Nous saluons ce processus inédit initié avec les acteurs économiques, les commerçants, les propriétaires des bâtiments bordant la place, les associations utilisatrices et la population. Celle-ci a permis aux différentes parties prenantes de se réapproprier ce généreux espace et d’imaginer le nouveau visage d’un véritable centre-ville pour La Chaux-de-Fonds.

La Place du Marché entièrement piétonne est également un symbole fort de notre engagement en faveur d’une ville durable. En réduisant l’espace dédié à la circulation automobile, nous faisons le choix d’un environnement plus sain, plus sûr et plus agréable.

Ce nouvel espace public incarne notre volonté de créer une ville vivante, où le lien social est au cœur de nos préoccupations. En favorisant les rencontres et les échanges, nous souhaitons renforcer la cohésion sociale et favoriser un esprit de communauté. La Place du Marché piétonne est ainsi appelée à devenir un lieu de rendez-vous incontournable pour tout·e·s les habitant·e·s, quels que soient leur âge ou leurs intérêts.

L’inauguration de la Place du Marché est une belle réussite collective, soutenue par une vision politique claire et une mobilisation citoyenne forte. Nous vous invitons à venir la (re)découvrir, à participer aux nombreuses activités qui y seront organisées et à faire de cette place un lieu de vie dynamique et chaleureux. Ensemble, faisons de cet espace un modèle de convivialité et de solidarité, où il fait bon vivre et se rencontrer afin que fleurissent d’autres lieux similaires aux quatre coins de notre cité.

Pour le groupe PS, Laurent Duding

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Le Conseil Général vous parle

DÉPART D’UNE LÉGISLATURE PROMETTEUSE POUR « TOUTES ET TOUS »

DÉPART D’UNE LÉGISLATURE PROMETTEUSE POUR « TOUTES ET TOUS »

L’inclusion, c’est l’attention portée à toutes les minorités, y compris la large minorité du Conseil général. Il est dans l’esprit de notre démocratie de cultiver l’art du compromis. L’ouverture de la majorité à des amendements et l’acceptation au moins d’une part d’entre eux, appartient à la pratique du compromis et de l’inclusion. Le Conseil communal y a été souvent plus enclin que les conseiller·ère·s généraux·ales des partis majoritaires, qui, malgré des suspensions de séance, ont régulièrement opté – avec discipline – pour une fin de non-recevoir à des propositions de la minorité.

Il y a dans le nouveau législatif beaucoup de personnes réputées pour leur ouverture d’esprit. Le rôle des chef·fe·s de groupe avant et pendant les séances sera primordial pour lancer les ponts nécessaires à des consensus « inclusifs » et éviter de sortir d’une séance où systématiquement les votes ont été divisés laissant le sentiment qu’une grande partie de la population a été laissée pour compte.

Aborder la nouvelle législature dans cet esprit est primordial afin de ne pas se lancer dans des projets « idéaux » auxquels la population ne peut pas adhérer et ensuite signifier un refus massif qui oblige à remettre un ouvrage complexe sur le métier.

Il faudra définir des priorités avant d’entreprendre d’importants travaux de remise à niveau d’infrastructures qui ont largement contribué à la renommée de la ville.

Il y aura la réouverture de la piscine avant d’entamer les débats sur la réalisation d’une nouvelle patinoire pour laquelle il faudra trouver une solution financière satisfaisante qui ne « plombe » pas notre budget pour plusieurs décennies. Il y a aussi la nécessité de rénover les installations de la Charrière avec la piste d’athlétisme qui porte une renommée internationale et qui doit être refaite. Celles liées au football (vestiaires et tribunes d’abord) ont aussi besoin d’être remises à niveau pour donner envie aux jeunes de la région d’y jouer en évitant les exodes répétés vers d’autres clubs régionaux mieux lotis.

Sans précipitation, en attendant l’achèvement des infrastructures routières et ferroviaires en gestation, il faudra reprendre le problème de la mobilité et du stationnement en ville. La Chaux-de-Fonds est un cas particulier (climatique, urbanistique, géographique). Nous ne sommes pas convaincu·e·s de l’efficacité du parking, qui nous prive de la Place des Forains et de sa polyvalence.

Nos autorités doivent suivre et rester proactives concernant l’évolution de l’hôpital et de l’offre des soins en général dans les Montagnes. La maîtrise du budget de fonctionnement du ménage public reste au centre des priorités du PLR.

Pour le PLR, Claude-André Moser

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Le dossier du mois

Quand la Ville accueille et oriente dans un LOCAL

Quand la Ville accueille et oriente dans un LOCAL

Photo : Aurore Sande

Le LOCAL conseille les personnes installé·e·s depuis peu ou de longue date à La Chaux-de-Fonds afin de leur permettre de prendre part à la vie de la ville. Le Tourbillon fait le point un an après son ouverture.

Le LOCAL… c’est quoi ?
Acronyme pour « Lieu d’Orientation, de Conseil et d’Accueil Local », le LOCAL est né à l’initiative du Service de l’intégration et de la cohésion sociale afin de développer la politique d’accueil de la Ville et de favoriser un vivre-ensemble à l’écoute du terrain. Grâce à des financements fédéraux et cantonaux, la Ville a pu innover avec l’ouverture d’une permanence. Elle vise à renforcer le processus d’intégration et de cohésion tant sous l’angle culturel, sportif que social et citoyen en valorisant les richesses de La Chaux-de-Fonds.

Pourquoi cette prestation a-t-elle été créée ?
Pour de nombreuses personnes qui viennent s’installer dans la Métropole horlogère, les barrières sont nombreuses pour être à l’aise dans leur nouveau lieu de vie et créer du lien. Le LOCAL est une réponse pragmatique aux besoins et demandes de ces personnes récemment arrivées ou pour d’autres installées de plus longue date, rencontrant parfois des difficultés à sortir de leur isolement.

Près d’un tiers de la population de notre ville est étrangère (30 %, 117 nationalités). Chaque année, 2’000 personnes s’y installent nouvellement. Avec l’importance actuelle des flux migratoires et la situation au niveau international, la diversité est aussi un défi auquel répond le LOCAL au travers de son approche individuelle et flexible.

À qui s’adresse cette prestation ?
Le LOCAL est ouvert à toutes les personnes qui souhaitent bénéficier de ses prestations. Une attention particulière est accordée aux personnes issues de la migration (en particulier de l’asile) qui vivent à La Chaux-de-Fonds et pour lesquelles des dispositifs spécifiques sont parfois nécessaires.

Quel est le rôle des villes en matière d’accueil et d’information ?
La Ville représente l’interlocuteur privilégié pour ses habitant·e·s qui doivent pouvoir connaître et bénéficier de toute l’offre pour bien y vivre et trouver leur place. Cette proximité est essentielle et joue sur la confiance en soi, le sentiment d’appartenance et, corrélativement, sur la création d’un réseau qui amorce et/ou renforce le processus d’intégration.

Concrètement, quel genre d’informations reçoit-on au LOCAL ?
Le LOCAL, c’est tout d’abord un accueil individuel et personnalisé. Toute personne qui y vient parle de son parcours, sa situation, ses réalités et centres d’intérêt. Sur cette base et grâce à une collecte d’informations régulièrement mises à jour, nous avons la capacité de conseiller les personnes et de les orienter vers des activités ou moments de vie, à l’échelle de la ville ou du quartier.

Photo : Erika Valicka

Nous sommes en contact régulier avec les acteurs culturels, sportifs et associatifs qui trouvent dans le LOCAL une vitrine de leurs événements et activités. Des partenariats sont régulièrement tissés. Une cartographie des activités possibles est en cours et permettra d’avoir une banque de données conséquente afin de renforcer l’information et améliorer l’orientation et le conseil. Un projet qui servira, à terme, à tou·t·es les habitant·e·s de la ville.

Avez-vous un exemple concret ?
Nombreux sont les exemples significatifs comme cette mère dont la fille voulait jouer du piano. Grâce à une mise en contact avec le Collège musical, celle-ci a pu commencer des cours et obtenir une bourse à laquelle elle avait droit ainsi qu’un piano en prêt.
Ou encore ce jeune homme amateur de volley-ball orienté vers le Volleyball Club La Chaux-de-Fonds. Un parrainage a été mis en place avec Caritas pour organiser une séance d’essai. Ce jeune homme a rejoint le club, pratique le volley deux fois par semaine et fait profiter le club de ses compétences tout en tissant des liens avec ses équipiers. 

Ou ces personnes qui se sont inscrites le mois dernier aux ateliers APPliqués de Caritas (initiation numérique) grâce à une information ciblée à certain·e·s bénéficiaires pour lesquel·le·s une telle offre fait sens.

Ces exemples, parmi tant d’autres, reflètent bien la plus-value apportée par le LOCAL pour la mise en lien entre les besoins des personnes et l’offre associative, culturelle et sportive en ville. Une occasion d’acquérir des compétences et de les mettre, à terme, au profit de la société. Une opportunité aussi pour l’administration de poser un nouveau jalon dans sa politique d’accueil et de diversité.

Vous travaillez donc en réseau !
Oui c’est fondamental pour nous. Nous travaillons de manière étroite avec différents services de l’administration, les associations et institutions implantées en ville. Le réseau cantonal est également très dense et nous permet de réfléchir en bonne intelligence et en complémentarité aux mesures développées dans le but de réduire les nombreuses barrières invisibles. 

Comment surmonter ces barrières invisibles ?
Les différents dispositifs mis en place permettent d’accompagner les personnes jusque dans les structures et institutions. Grâce à un important travail en réseau, nous avons pu développer un système d’accompagnement individuel avec Caritas, des visites collectives avec la nouvelle association Double Sens (visite des Bibliothèques et de la Ludothèque, prochainement des musées). Le LOCAL a également repris les visites de la Ville pour toutes les personnes nouvellement arrivées et les organise en collaboration avec la déléguée à la valorisation du patrimoine. Nous développons enfin des projets pour renforcer la participation et l’engagement bénévole dans les associations afin de créer du réseau et valoriser les nombreuses compétences de toutes ces personnes qui font La Chaux-de-Fonds !

Pour toutes informations supplémentaires, visitez :
www.chaux-de-fonds.ch/local

Jean Christophe Malou, Erika Valicka
et Sandrine Keriakos Bugada 

CE QUE PERMET LE LOCAL

Se sentir membre actif·ve de La Chaux-de-Fonds ;

Connaître sa ville ;

Trouver une activité répondant à ses intérêts ;

Recevoir des informations qui répondent à ses besoins et à sa situation, notamment sur les communautés migrantes et religieuses, les cours de français, les loisirs, les activités culturelles et sportives, les balades en ville et en nature, les événements et manifestations, les droits civiques (pour ceux qui peuvent les exercer) ;

Faire des connaissances, construire un réseau, tisser des liens, sortir de l’isolement ;

Valoriser ses compétences et son parcours et inciter chacun·e à s’engager dans une association de la ville ;

Obtenir sa carte citoyenne.

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Culture

visite inédite autour des eaux souterraines de La Chaux-de-Fonds

visite inédite autour des eaux souterraines de La Chaux-de-Fonds

Photo : Yann André

Le parc du Doubs propose une randonnée guidée à la découverte de lieux insolites de La Chaux-de-Fonds. Cette excursion inédite prévue le samedi 12 octobre prochain aura pour fil conducteur les eaux souterraines de la ville, en collaboration avec l’ISSKA, l’Institut suisse de Spéléologie et Karstologie, basé dans la métropole horlogère. L’excursion d’environ 7 kilomètres débutera à 13h30 à l’entrée est de La Chaux-de-Fonds, dans les environs de Bikini Test, avec la visite d’un gouffre ayant servi d’égout pendant plusieurs dizaines d’années, avant que ne soit construite la station d’épuration.

Accompagnés par Amandine Perret, scientifique à l’ISSKA et spéléologue aguerrie, les participant·e·s auront ensuite l’occasion d’observer les roches calcaires qui constituent le sous-sol de la ville et plus généralement de la région, lors d’un passage dans une carrière en exploitation. La randonnée se poursuivra ensuite jusqu’à la station d’épuration de la ville située dans la Combe des Moulins, en direction du Valanvron, et qu’il sera exceptionnellement possible de visiter. La visite guidée présentera les toutes nouvelles installations en lien avec la gestion des débits de crue ainsi que le traitement des micropolluants. Le retour au point de départ se fera vers 17h30 en longeant la Ronde, puis le long du plateau des Bulles.

Cette excursion entre ville et campagne, sous terre et sur terre, permettra au public de mieux comprendre le paysage géologique de notre région et les enjeux liés à la gestion des eaux. Toutes les informations pratiques pour cet après-midi de découverte ainsi que le formulaire d’inscription se trouvent sur le site internet du Parc du Doubs, www.parcdoubs.ch, rubrique Actualités (inscription jusqu’au vendredi 11 octobre à midi).

Photo : Simon Pettelat

Sylvine Boillat, chargée de communication du Parc du Doubs

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Patrimoine

Un totem pour les Forges

Un totem pour les Forges

« Bronze et béton trônent désormais au seuil de la ville ». C’est avec ce titre que L’Impartial du 2 juillet 1963 présente la nouvelle œuvre d’art installée à la rue du Locle 44, devant deux tours d’habitation.

À la fin des années 1950, la crise du logement est importante. Les autorités soutiennent de nombreux projets immobiliers dans le quartier des Forges, qui se développe alors à une vitesse fulgurante. Ces immeubles modernes, bénéficiant d’un maximum de confort, sont très prisés de la population qui cherche à quitter un centre-ville de plus en plus vétuste.

Intitulée Totem, cette sculpture monumentale est réalisée à l’initiative des architectes du projet immobilier. Elle est l’œuvre de deux artistes très actifs dans la région au milieu du XXe siècle : Claude Loewer, connu pour ses tapisseries et compositions décoratives, et Robert Jacot-Guillarmod, auteur de nombreuses sculptures intégrées à l’architecture et à l’espace public. Le premier réalise le projet et la maquette, le second travaille le métal pour faire naître formes et mouvements. 

Cette sculpture, aujourd’hui un peu cachée par le feuillage des arbres devenus grands, mesure 9,5 mètres et pèse près de 350 kilos. Elle est accrochée à une paroi de béton de plus de 13 mètres. Sa monumentalité répond à celle du bâtiment qui se trouve à l’arrière. Toujours dans L’Impartial, le journaliste précise que cette œuvre ne cherche pas à représenter un élément concret, mais à suggérer le mouvement par un mélange « de masses et d’élans dans un équilibre rigoureux ».

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine

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Divers

Biennale du Patrimoine Horloger : La Chaux-de-Fonds au cœur du mouvement cet automne

Biennale du Patrimoine Horloger : La Chaux-de-Fonds au cœur du mouvement cet automne

Après trois ans d’absence, la Biennale du Patrimoine Horloger fait son grand retour cette année, du 31 octobre au 3 novembre 2024. Mise sur pied par la Fondation de l’urbanisme horloger, cet événement d’envergure nationale est une occasion unique d’entrer au cœur des entreprises horlogères de la région et de côtoyer les savoir-faire qui font sa renommée internationale. Invitée d’honneur en 2021, la Municipalité de Saint-Imier rejoint désormais la manifestation de manière pérenne aux côtés des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds, inscrites sur la Liste du Patrimoine mondial pour leur urbanisme horloger. Les réservations pour participer à l’événement sont ouvertes sur la nouvelle plateforme en ligne sur urbanisme-horloger.ch ou directement auprès de certaines entreprises.

De nouvelles entreprises rejoignent l’aventure
Pour cette 11e édition, la Biennale du Patrimoine Horloger peut compter sur la participation d’une trentaine d’entreprises qui ouvriront leurs portes le vendredi 1er ou le samedi 2 novembre.

Parmi les nouveautés, la nouvelle manufacture Tudor-Kenissi ouvrira ses locaux au public pour la première fois, tandis que Schwarz-Etienne dévoilera l’intérieur de son nouvel écrin : la villa Sonnenheim au Boulevard des Eplatures 38. Ces marques rejoignent d’autres fleurons fidèles à l’événement tels que Cartier, Jaquet-Droz, Zénith, Tissot, Tag Heuer, Girard-Perregaux, Ulysse-Nardin ou Longines et un nombre important de sociétés de sous-traitance.

La Biennale du Patrimoine Horloger est aussi l’occasion de partir à la (re)découverte de certains joyaux de l’urbanisme horloger de la Ville de La Chaux-de-Fonds tels que le Salon bleu Art nouveau qui ouvrira ses portes au public. Les musées seront également gratuits le samedi 2 novembre !

Informations et réservations : urbanisme-horloger.ch

Léonard Reichen,
Fondation de l’urbanisme horloger
Affiche : Aurore Sande