L’inclusion, c’est l’attention portée à toutes les minorités, y compris la large minorité du Conseil général. Il est dans l’esprit de notre démocratie de cultiver l’art du compromis. L’ouverture de la majorité à des amendements et l’acceptation au moins d’une part d’entre eux, appartient à la pratique du compromis et de l’inclusion. Le Conseil communal y a été souvent plus enclin que les conseiller·ère·s généraux·ales des partis majoritaires, qui, malgré des suspensions de séance, ont régulièrement opté – avec discipline – pour une fin de non-recevoir à des propositions de la minorité.
Il y a dans le nouveau législatif beaucoup de personnes réputées pour leur ouverture d’esprit. Le rôle des chef·fe·s de groupe avant et pendant les séances sera primordial pour lancer les ponts nécessaires à des consensus « inclusifs » et éviter de sortir d’une séance où systématiquement les votes ont été divisés laissant le sentiment qu’une grande partie de la population a été laissée pour compte.
Aborder la nouvelle législature dans cet esprit est primordial afin de ne pas se lancer dans des projets « idéaux » auxquels la population ne peut pas adhérer et ensuite signifier un refus massif qui oblige à remettre un ouvrage complexe sur le métier.
Il faudra définir des priorités avant d’entreprendre d’importants travaux de remise à niveau d’infrastructures qui ont largement contribué à la renommée de la ville.
Il y aura la réouverture de la piscine avant d’entamer les débats sur la réalisation d’une nouvelle patinoire pour laquelle il faudra trouver une solution financière satisfaisante qui ne « plombe » pas notre budget pour plusieurs décennies. Il y a aussi la nécessité de rénover les installations de la Charrière avec la piste d’athlétisme qui porte une renommée internationale et qui doit être refaite. Celles liées au football (vestiaires et tribunes d’abord) ont aussi besoin d’être remises à niveau pour donner envie aux jeunes de la région d’y jouer en évitant les exodes répétés vers d’autres clubs régionaux mieux lotis.
Sans précipitation, en attendant l’achèvement des infrastructures routières et ferroviaires en gestation, il faudra reprendre le problème de la mobilité et du stationnement en ville. La Chaux-de-Fonds est un cas particulier (climatique, urbanistique, géographique). Nous ne sommes pas convaincu·e·s de l’efficacité du parking, qui nous prive de la Place des Forains et de sa polyvalence.
Nos autorités doivent suivre et rester proactives concernant l’évolution de l’hôpital et de l’offre des soins en général dans les Montagnes. La maîtrise du budget de fonctionnement du ménage public reste au centre des priorités du PLR.