Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Catégories
Les éditos

La petite reine de passage à la Tchaux

La petite reine de passage à la Tchaux

L’arrivée d’une étape cycliste dans une ville est toujours un moment fort en émotions pour ses habitants·es et les spectateurs·trices. Le 27 avril prochain, le Tour de Romandie fera étape à La Chaux-de-Fonds après un départ donné à Morteau (F). Cet événement sportif organisé grâce à une collaboration transfrontalière, sous l’égide de l’agglomération urbaine du Doubs, rassemble des milliers de personnes, passionnées par le cyclisme ou simplement curieuses de découvrir les coureurs et leurs performances. C’est aussi une occasion pour la ville d’accueillir des visiteurs et de mettre en avant ses attraits touristiques autour d’un parcours valorisant la richesse du patrimoine architectural et urbanistique.

Il s’agit également d’une opportunité pour les supporters·trices d’encourager et de scander les noms de leurs favoris et de les applaudir dans leur effort. Les coureurs, quant à eux, se concentrent sur la course, le regard fixé sur la ligne d’arrivée. La tension est palpable et la mesure du temps, qui fait la spécificité de la Métropole horlogère, prend là pleinement son importance.

L’arrivée d’une étape cycliste ne se limite pas à une épreuve sportive. C’est aussi un événement festif, où les animations créent une ambiance conviviale et chaleureuse. Les stands de nourriture et de boissons proposent des spécialités locales, permettant ainsi aux visiteurs de découvrir les saveurs de la région.

L'arrivée d'une étape cycliste ne se limite pas à une épreuve sportive. C'est aussi un événement festif, où les animations créent une ambiance conviviale et chaleureuse.

 Les enfants ne sont pas en reste, avec des animations dédiées et des jeux pour les divertir.
L’arrivée d’une étape cycliste représente également un défi logistique pour les organisateurs·trices. La sécurité des coureurs et des spectateurs·trices doit être assurée, les transports doivent être adaptés et le centre-ville aménagé pour l’occasion. Les services de la Ville sont ainsi mis à contribution et sans leur participation active, un tel évènement ne pourrait pas être organisé, qu’ils en soient remerciés.

Que vous marquiez un intérêt particulier pour le sport ou souhaitiez vivre l’événement, vous êtes toutes et tous cordialement invité·e·s à venir applaudir les cyclistes le 27 avril prochain sur le Pod.

Le Conseil communal

Catégories
Culture Formation

ÉCOLADES 2023, le festival des énergies scolaires

Les ÉCOLADES, festival des écoles romandes et tessinoises, s’apprêtent à vivre leur 7e édition. Du 28 au 30 avril, un millier de participant·e·s présenteront le fruit de leur créativité et de leur talent. Musique, théâtre, arts plastiques, danse, expositions et productions audiovisuelles… une quarantaine de représentations seront à découvrir dans dix des meilleures salles de La Chaux-de-Fonds et du Locle, jusqu’au concert de clôture du dimanche 30 avril, où le chœur et l’orchestre du Lycée Blaise-Cendrars, dirigés par François Cattin, interpréteront “Pourvu qu’ça marche”.

Les participant·e·s de treize écoles se livreront ainsi à un véritable marathon de la culture… pour leur plaisir, mais aussi celui du public, convié à assister — gratuitement ! – aux prestations proposées avec un niveau de qualité et des conditions de présentation professionnels.

Le rendez-vous triennal des ÉCOLADES, institution mise sur pied en 2004 déjà, accueille des écoles de l’Arc jurassien (cantons de Neuchâtel, Genève, Vaud, Jura, ainsi que la ville de Bienne), mais également du Valais et du Tessin. Une belle diversité, à laquelle il faut ajouter la participation, pour la cinquième édition consécutive, des Québécois du Collège Nouvelles Frontières de Gatineau.

Programme détaillé : www.ecolades.ch

S. Wileczelek.
Photo : Marie Hippenmeyer

Catégories
Le dossier du mois

Des rues propres et une ville belle comme un camion

Des rues propres et une ville belle comme un camion

SCM_0083
Gilles-Alain Schumacher est l’un des trois chauffeurs grutiers du secteur déchets de la Ville ; il y travaille depuis plus de 10 ans. Un métier difficile où la précision est de mise. Des adaptations logistiques en fonction de chaque emplacement, l’usure du matériel, la météo, un terrain compliqué… un travail qui demande donc beaucoup de concentration afin d’assurer la sécurité face à divers facteurs potentiellement dangereux.

Nous les connaissons toutes et tous très bien, ces camions oranges qui circulent dans nos rues. Nous avons l’habitude de les croiser, ces messieurs vêtus d’un costume jaune fluorescent… et pourtant nous ne connaissons rien de leur quotidien et de leurs journées de travail.

Le Service des espaces publics est composé de quatre domaines : voirie, vert, services généraux et ateliers, qui regroupent neuf secteurs bien spécifiques : le secteur chantiers, le secteur logistique, le secteur nettoyage, le secteur déchets, le secteur vert, les services généraux, le secteur mécanique, le secteur serrurerie et signalisation, et le secteur mobilier, jeux & marquage. C’est au fil des futures éditions du Tourbillon que nous découvrirons ces secteurs les uns après les autres, en allant à la rencontre des acteurs et actrices qui les composent et qui y travaillent.

Durant cette édition de mars, nous parlons déchet. Comment sont-ils traités ? Comment se déroule une journée au volant d’un camion poubelle ? C’est Fabien Kolly (voyer-chef adjoint du Service des espaces publics) et Claude Chappuis (responsable du secteur déchets) ainsi que leurs équipes, qui reçoivent Le Tourbillon pour présenter ces métiers de l’ombre.

1) Comment sont organisées les équipes et les tournées dans le secteur déchets de la Ville ?
Pour les équipes chargées du déneigement, leur journée commence à 3h du matin. À 7h, c’est le départ pour le ramassage des déchets. Il y a trois personnes par camion poubelle récoltant le compost ou le papier-carton, 2 servants et un chauffeur. Plusieurs chauffeurs ont des tournées fixes et d’autres sont plus multitâches et assurent diverses tournées, autant pour les déchets valorisables que pour les ordures ménagères. Nous avons trois camions-grues dans le service pour la récolte des ordures ménagères et des entreprises, et les chauffeurs travaillent seuls dans ce type de véhicule. Cela représente 360 conteneurs d’ordures ménagères et 240 conteneurs d’entreprises à vider par semaine. À cela s’ajoutent 108 conteneurs enterrés pour les déchets valorisables situés dans les écopoints. Un travail considérable réparti entre les 3 chauffeurs grutiers. Certains d’entre eux assurent également le salage le soir et prêtent main-forte aux autres équipes qui en ont besoin, lors du ramassage du papier et du carton par exemple.

Nous avons deux déchetteries pour La Chaux-de-Fonds : la déchetterie intercommunale du Crêt-de-Locle et celle installée à la rue du Marais 6, qui est plus petite. Nous trouvons également 34 écopoints où déposer les déchets tels que le fer blanc, l’aluminium, le verre, le papier, les piles et les huiles.

2) Comment sont traités les déchets une fois qu’ils ont été ramassés ?
Pour les déchets incinérables, ils sont acheminés via l’usine de traitement Vadec. Pour le papier-carton, une bonne partie transite dans une station de tri à Cottendart. Concernant les huiles, elles sont traitées chez Thommen-Furler, entreprise spécialisée dans le recyclage et l’élimination des déchets industriels et spéciaux. L’aluminium et le fer blanc, sont traités localement par la société Favre Transports-Récupération, une entreprise active dans le transport de chantier et dans le recyclage. Le verre transite par un partenaire local Tanner & Fils SA qui l’achemine chez un repreneur Vetroswiss.

Concernant les plastiques, il y en a deux sortes : les incinérables et les ” flaconnages ” qui peuvent être recyclés, ils sont acheminés chez des repreneurs. Les encombrants sont également incinérés, mais séparément des encombrants métalliques, qui eux, sont repris par la société Favre Transports-Récupération.

Les déchets ne sont pas “que” incinérés, ils servent de source d’énergie pour produire de l’électricité et de la chaleur, c’est ce qu’on appelle la valorisation thermique ou énergétique. Très utile, par exemple, pour le chauffage à distance installé en ville.

 

En chiffres
quantité de déchets collectés en ville et en déchetterie en 2022 :

Ordures ménagères (sacs taxés) : 5’454 t

Entreprises taxées au poids : 1’513 t

Encombrants incinérables : 1’388 t

Encombrants incinérables (nombre d’interventions) : 4’087

Papier : 774 t

Carton : 1’277 t

Déchets verts (compost) : 1’936 t

Verre : 1’286 t

PET : 37 t

Aluminium & boîtes de conserve : 83 t

Ferraille ménagère mélangée : 279 t

Huiles usées : 29 t

Piles : 8 t

Petits et gros électroménagers, et appareils électriques SWICO : 191 t dont 650 pièces de gros électroménagers.

3) Combien avez-vous de camions à disposition ?
Nous avons trois camions-grues consacrés au ramassage des ordures ménagères et des entreprises, deux camions qui sont équipés d’un crochet à l’arrière, qui permet, soit de prendre une saleuse pour le déneigement et le salage en hiver, soit de récupérer une benne équipée d’une grue pour la récolte des conteneurs enterrés valorisables dans les écopoints.

Deux camions munis d’une benne compactrice récupèrent le compost et le papier-carton lors du ramassage au porte-à-porte et un camion équipé d’une benne, pour les déchets encombrants. Un dernier camion-poubelle récupérant les ordures ménagères est amené à disparaître au terme de l’installation complète des conteneurs enterrés sur le territoire communal.

4) Combien y a-t-il d’employé·e·s au secteur déchets ?
À plein temps ça représente 25 personnes sur les 136 employé·e·s que le Service des espaces publics compte de manière générale. Nous travaillons également en partenariat avec les différents services de placement afin de proposer des emplois à temps partiel et une expérience professionnelle qui, parfois, débouche sur un engagement fixe.

Ce milieu n’est pas très prisé par les femmes. À ma connaissance, nous n’avons jamais eu de femmes dans le secteur des déchets. Une dame qui était dans le secteur nettoyage vient de prendre sa retraite, il y a également plus de femmes dans le secteur des espaces verts. C’est dommage, car un large panel de métiers pourrait s’offrir à elles comme chauffeuse poids lourd, grutière, etc.

5) Formez-vous des apprenti·e·s en interne ?
D’ici peu, nous souhaitons proposer des places d’apprentissage. Nous ne savons pas encore si ce projet aboutira cette année ou à plus long terme, c’est en discussion. Le secteur est à la recherche de chauffeurs·euses poids lourds, mais à l’heure actuelle, il est difficile de trouver du personnel disponible sur le marché dans ce domaine. La solution serait donc de former nous-mêmes un ou deux apprenti·e·s par année, en interne.
Toutes les infos sur les déchets sont sur :
www.chaux-de-fonds.ch/dechets-energie


Texte : Sophie Amey
Prises de vue photo et vidéo : Nolan Crelier
Montage vidéo : Quentin Perrenoud

Photo ci-dessus à gauche : Fabien Kolly, voyer-chef adjoint du Service des espaces publics.

L'interview complète en vidéo

Catégories
Divers

Centre Social Protestant : service juridique à l’écoute

Centre Social Protestant : service juridique à l'écoute

Le CSP Neuchâtel s’engage depuis près de 60 ans auprès des personnes rencontrant des difficultés sociales, financières, conjugales ou juridiques. Soucieux d’œuvrer en faveur d’une société plus juste et équitable, son service de consultation juridique répond aux nombreuses préoccupations légales rencontrées par les citoyen·ne·s du canton.

Des permanences juridiques physiques sont proposées sur rendez-vous, au tarif de CHF 20.-, les lundis après-midi à Neuchâtel et les jeudis matin à La Chaux-de-Fonds. Lors de ces entretiens, les avocates examinent les éventuels documents et conseillent les client·e·s sur les démarches à effectuer. Si une aide juridique plus approfondie est requise, un suivi est proposé à des tarifs différenciés selon la situation financière de la personne. Au besoin, les client·e·s sont redirigé·e·s vers d’autres services du CSP (consultation conjugale et familiale, aide au désendettement, etc.).

Vous avez des questions relatives au droit de la famille, au droit du travail, au droit des poursuites, au droit des contrats, en matière de séjour ou encore en lien avec des prestations cantonales telles que les subsides ou les bourses ? Vous pouvez prendre rendez-vous en ligne directement sur le site du CSP Neuchâtel et bénéficier de conseils professionnels.

www.csp.ch/neuchatel

Natascha Dubois, responsable communication
du CSP Neuchâtel
Photo : Aurore Sande

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Comment se déroule une séance du Conseil Général ?

Comment se déroule une séance du Conseil Général ?

En amont, les Vert’libéraux étudient les objets proposés par le Conseil communal ou déposés par les groupes. 

Les rapports sont traités dans les commissions ad hoc afin que la séance se déroule avec un maximum d’efficacité. L’ordre du jour est à disposition des citoyens et citoyennes 10 jours avant sur le site internet de la Ville et chacun·e peut assister à la séance ou la suivre en vidéoconférence.

Le Conseil général du 9 mars a accepté un crédit à l’unanimité pour la rénovation de l’usine des Moyats, qui fournit à notre ville près de 90 % de son eau potable. Ce projet autofinancé n’entraînera pas d’augmentation du prix de l’eau. 

Alimentée par huit sources, cette usine située le long des gorges de l’Areuse continuera d’offrir, après travaux, une eau d’une qualité irréprochable, grâce à un système d’ultrafiltration. Peu de communes peuvent se targuer de disposer de tels équipements et de sources dont la qualité de certaines sont parmi les plus pures de Suisse. Malgré l’éloignement de l’usine de notre ville et un dénivelé de plus de 500 mètres, cette eau sera acheminée grâce à une énergie verte issue du turbinage. Au-delà de la question sanitaire ou d’entretien de nos infrastructures, les Vert’libéraux ont soutenu ce projet pour que ces travaux valorisent à l’avenir l’attractivité de notre ville à l’heure où nous sommes de plus en plus attentifs et préoccupés par la qualité et les filières d’acheminement de ce que nous consommons.

D’un commun accord, match du HCC pour la place en finale oblige, la séance a été écourtée afin d’assister au 3e tiers et vivre l’euphorie des Mélèzes !

Les Vert’libéraux travaillent aussi en amont à ramener les préoccupations des Chaux-de-Fonniers et Chaux-de-Fonnières au Conseil général et, dans ce sens, ont déposé une interpellation et une motion : 

La 1ère, liée aux problématiques rencontrées par les acteurs économiques du centre-ville en lien avec les modifications du plan directeur des mobilités, l’accessibilité des commerces et leur survie.
La 2e, en lien à la transition énergétique, au développement de l’énergie renouvelable et de son usage raisonné ; les Vert’Libéraux demandent au Conseil communal qu’une analyse de la performance énergétique du tissu bâti de notre ville soit menée pour trouver des solutions en rapport avec les objectifs climatiques à atteindre.
Rendez-vous à la prochaine séance.

Groupe Vert’libéraux
Brigitte Leitenberg

Catégories
Culture

2300 Plan 9

2300 plan 9 - Les étranges nuits du cinéma

Everything, Everywhere, All at Once est un film aussi facile à résumer qu’il serait aisé de placer l’entièreté de l’univers sur un bagel. Sujet de choix donc pour pondre en moins de 2100 caractères une carte blanche dans un tout-ménage distribué à tous les ménages (d’où le nom) de La Chaux-de-Fonds. S’aventurer à décrire avec des mots ce Tourbillon (clin d’œil) d’influences, cette tempête visuelle, ce tsunami d’ingéniosité, ne rendra jamais hommage à l’expérience. Tout juste pourra-t-on brandir des superlatifs euphémisants tels que “cathartique” ou “pléthorique” dans une vaine tentative de partager notre ressenti face à cette œuvre, dans un geste aussi efficace que de décrire ce qu’est le fuchsia à une personne atteinte de cécité. Tout, partout, tout le temps, tout est dans le titre, donc rien n’y est.

Everything, Everywhere, All at Once est un film qui ne sera PAS projeté à 2300 Plan 9. Néanmoins, il a cela en commun avec Les Étranges Nuits du Cinéma qu’il se permet tout, va plus que jusqu’au bout de ses idées, donne à voir tout ce qu’il est possible d’accomplir par passion, rend sublime le foireux, célèbre l’excès, se donne les moyens de traiter avec le plus grand sérieux ses envies les plus bêtes, délivre un message d’une finesse que l’on ne voit pas venir, fait preuve d’une générosité sans borne quand il s’agit d’en mettre plein la vue, le tout emballé dans un festival d’images et de bruits hyper jouissifs qui fait du bien à l’âme et qui nous fait lâcher un “Qu’est-ce que c’est qu’ce cirque ?” en arborant un sourire satisfait.

Everything, Everywhere, All at Once est un film qui, à l’image de 2300 Plan 9, ne peut être résumé en moins de 2100 caractères dans le cadre d’une carte blanche. Il se doit d’être vécu. Il ne plaira clairement pas à tout le monde, mais il vibrera avec une telle force chez certain·e·s qu’il rendra leur vie un peu plus sensée et un poil moins pénible — pas besoin de longues descriptions pour comprendre à quel point c’est précieux.

Alan Smissi, troubadour sans visage et expert en digressions

Affiche 2023 de 2300 Plan 9 : © Bisou
Photo tirée du film “Glorious”

Infos

2300 Plan 9 — Les Étranges Nuits du Cinéma — 22e édition
Du 3 au 9 avril 2023

Temple Allemand, La Chaux-de-Fonds

Lundi et mercredi : CHF 7.-
Mardi : CHF 10.-
Jeudi au dimanche : CHF 20.-
Abonnement : CHF 80.-

Renseignements et prélocations : www.2300plan9.com

Catégories
Culture

expo au Musée paysan et artisanal Flamme sauvage – feu apprivoisé

expo au Musée paysan et artisanal Flamme sauvage - feu apprivoisé

Sauvage lorsqu’il détruit un village ou une forêt, apprivoisé lorsqu’il cuit notre nourriture, nous éclaire et nous réchauffe au milieu de l’hiver… le feu est à la fois punisseur et purificateur, sa symbolique est extrêmement forte pour parler de haine, illustrer l’enfer mais aussi pour décrire l’amour et son feu dévorant.

Cette exposition présentera de nombreux objets liés à la lutte contre les incendies tellement destructeurs aux siècles passés. La Chaux-de-Fonds en sait quelque chose puisque nous fêterons l’année prochaine les 230 ans du grand incendie de 1794, qui changea le visage de la ville.

Nous découvrirons des collections liées au foyer rassurant avec cuisinière à bois, chauffages et lampes en tous genres. Elle présentera les artisanats du feu (verrerie, poterie et forge) et remontera jusqu’aux origines de cette précieuse conquête qui aida les premiers humains à se défendre contre les bêtes sauvages, à conquérir de nouveaux habitats et à découvrir la quiétude autour d’un feu de camp. Aujourd’hui, le feu est un allié indispensable car c’est lui qui anime nos machines électriques ou nos engins à moteur, mus dans un premier temps par un combustible nommé charbon et par la suite pétrole.
www.mpays.ch

Diane Skartsounis, conservatrice

Programme

  • Vernissage le 31 mars 2023 à 18h
  • Exposition du 1er avril 2023 au 1er septembre 2024
Catégories
C'est quoi ce commerce ?

L’Amuse-Bar : un lieu de découverte, de partage et d’évasion !

L'Amuse-Bar : un lieu de découverte, de partage et d'évasion !

SCM_9840
Vanessa, Laetitia et Stéphane. Photo : Nolan Crelier

L’Amuse-Bar est né de la rencontre de trois Chaux-de-Fonniers et Chaux-de-Fonnières actif·ve·s dans l’Association Ludesco et passionné·e·s de jeux de société. Suite à des soirées jeux en petit comité — organisées par Stéphane pour conserver le lien malgré l’isolement imposé par la crise sanitaire — trois amis, Laetitia, Vanessa et Stéphane ont rêvé de la création d’un lieu de rencontre dont le jeu de société serait le centre. Et c’est ainsi que naît L’Amuse-Bar !

Aujourd’hui situé dans les locaux de l’Ancien manège, rue du Manège 19, ce lieu de divertissement unique propose des animations autour du jeu de société ainsi que la dégustation de bons produits régionaux choisis avec passion et cuisinés 100 % maison. Par exemple, des planchettes du terroir, des tartines salées ou sucrées accompagnées de bières artisanales locales ou de sirops. Des sommelier·ère·s du jeu accompagnent les visiteurs·euses dans la découverte de la collection de Ludesco : 1300 jeux mis à disposition gratuitement, moyennant une consommation sur place.

L’Amuse-Bar propose également un magasin de jeux, l’organisation de soupers d’entreprise, d’anniversaires ou de toute autre demande sur mesure. L’Amuse-Bar se veut être un lieu de rencontre, chaleureux où chacun et chacune se sent comme à la maison.

L’Amuse-Bar

Rue du Manège 19
032 964 15 13
www.lamusebar.ch

Horaires : lundi & mercredi : 14h-22h, jeudi : 14h-00h, vendredi : 14h-01h, samedi : 10h30-01h, dimanche : 10h30-19h

Activités : jeux de société, bières artisanales, boissons et plats faits-maison.

Catégories
Loisirs

à la découverte des chemins pédestres à Winterthour

à la découverte des chemins pédestres à Winterthour

Notez le rendez-vous dans vos agendas : le samedi 15 avril 2023, la Fondation “La Chaux-de-Fonds–Winterthour” invite les habitant·e·s de La Chaux-de-Fonds à une excursion sur des chemins pédestres autour de la ville de Winterthour.

Pour la modique somme de CHF 20.- par personne, CHF 10.- pour les enfants jusqu’à 16 ans, sont inclus : le train aller et retour, le café-croissant du matin, le bus, le repas au restaurant Eschenberg et la promenade guidée d’une durée de 2h30 environ. Les bons sont vendus et payables en espèces à la Billetterie de l’Heure bleue, Avenue Léopold-Robert 27, jusqu’au mardi 4 avril. Une jolie manière de découvrir cette ville qualifiée de trésor d’art, d’histoire et de nature.

Renseignements sur www.facebook.com/fondationcdfwinti

Photo : D.Musy

 

Catégories
À votre service

A votre service : Caroline Buit

Rencontre avec Caroline Buit à la Bibliothèque de la ville

Nous avons eu le plaisir de rencontrer Caroline Buit, bibliothécaire pour la Ville, dans le cadre d’une interview instructive. Elle nous éclaire sur plusieurs aspects de son travail, peu connus du public.

Pouvez-vous nous présenter votre travail ?
Je travaille pour la Bibliothèque de la Ville à 80 %, dans la partie “Lecture publique”, ainsi que pour les centres de documentation des collèges de Numa-Droz, des Forges, des Crêtets et de Bellevue à 20 %. Je m’occupe de l’ouverture, des animations, du traitement documentaire, c’est-à-dire des étapes allant de la commande à la réception des livres. Ici, je suis chargée de l’accueil et aussi responsable du public adolescent. Cette partie de mon travail consiste à rechercher et sélectionner les documents à commander en tenant compte du budget, faire des propositions d’achat, ou encore organiser des visites de classes. Toutes les classes de 10e de la Ville viennent chaque année visiter la bibliothèque. C’est un âge de transition entre la Bibliothèque des Jeunes et la Bibliothèque de la Ville.

Quels aspects de votre métier préférez-vous ?
J’aime tout dans mon travail. Le service à la population, les aspects intellectuels et relationnels. Ce qui est intéressant, c’est que l’on a affaire à un public très varié : personnes âgées, jeunes, personnes en situation difficile, et j’en passe. On ne s’ennuie jamais.

Quels sont les défis à relever ?
Pour moi qui m’occupe des jeunes, j’essaie de trouver des moyens d’éveiller l’intérêt des adolescent·e·s pour la lecture, leur montrer que la bibliothèque n’est pas un lieu où l’on garde de vieux livres poussiéreux. Au contraire, il y a non seulement des livres qui peuvent leur plaire, mais aussi d’autres supports, comme les jeux vidéo. Il faut leur montrer un aspect moins scolaire de la lecture, plus axé sur le plaisir.

Existe-t-il des tâches que le public ne voit pas forcément ?
On peut croire qu’en dehors de l’accueil et du rangement des livres dans les rayons, nous ne faisons pas grand-chose. Or, il y a beaucoup à faire, même lorsque nous sommes fermés. Chaque document présent en rayon est l’aboutissement d’un travail qui mobilise du personnel et de la logistique. Cela va de la sélection des documents, à leur commande et à leur mise à disposition.

Entre les deux, il y a la vérification des commandes, le catalogage, c’est-à-dire leur enregistrement de manière normalisée dans le catalogue lors duquel on y entre les données des documents (date de parution, titre, nom de l’auteur,…), l’identification visuelle qui oriente le lecteur par rapport au thème, avec des petits autocollants jaunes pour les romans, par exemple. Nous nous chargeons aussi de rechercher pour le public, dans d’autres bibliothèques, des documents qui ne se trouvent pas dans notre catalogue. Il y a de nombreuses autres tâches. Je ne peux pas tout citer.


Jean Christophe Malou
Photo : Aurore Sande