La ville de La Chaux-de-Fonds impose aujourd’hui, dans la pratique, un permis de conduire et l’utilisation d’un véhicule personnel pour les postes de patrouilleur-euse-s scolaires.
Or, une résolution avait été déposée au Conseil général, demandant que l’on n’exige plus un permis de conduire ainsi que l’usage d’un véhicule personnel pour les patrouilleur-euse-s scolaires. Cette résolution a été acceptée par le Conseil général le 6 mars 2024, mais n’est malheureusement pas respectée par la Ville ! Le Centre s’en est alors plaint au Conseil général par le biais d’une question, à laquelle il a été répondu que l’exigence du permis de conduire et d’un véhicule était dans les faits toujours valable pour les patrouilleur-euse-s volant-e-s. Or, tous-tes les patrouilleur-euse-s passent obligatoirement par la case « volant-e-s » avant d’être des patrouilleur-euse-s titulaires! Ainsi et dans les faits, ces exigences pourtant dûment supprimées par la résolution soutenue par Le Centre continuent à prévaloir.
Il est essentiel de rappeler que la mission des patrouilleur-euse-s nécessite d’assurer la sécurité des enfants aux abords des écoles.
Le prétexte de l’accessibilité difficile est souvent exagéré. Les zones qui posent problème peuvent être couvertes autrement, notamment par des solutions de mobilité alternatives. L’argument selon lequel un-e patrouilleur-euse volant-e doit être plus flexible et donc posséder une voiture est également contestable. Une meilleure organisation des plannings ou l’affectation de plusieurs patrouilleur-euse-s par zone permettrait de garantir la couverture.
Pour Le Centre, ces conditions excluent injustement des citoyen-enne-s, en particulier les jeunes, les retraité-e-s ou celles et ceux qui ne peuvent pas se permettre de posséder un véhicule; mais surtout, Le Centre estime qu’il est impératif de respecter la volonté du Conseil général.
Les patrouilleur-euse-s scolaires sont des modèles de responsabilité et d’entraide. Chaque matin, ils-elles accueillent les enfants avec le sourire, prêt-e-s à assurer leur tranquillité sur le chemin de l’école. Leur rôle va bien au-delà des simples consignes de sécurité : ils-elles instaurent un esprit de solidarité et de respect. Les élèves savent qu’ils-elles peuvent compter sur eux et elles, non seulement pour traverser la rue en sécurité, mais aussi pour créer une atmosphère où chacun-e se sent valorisé-e et protégé-e.