Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Rando-torrée au Parc Naturel régional du Doubs

Rando-torrée au parc naturel régional du Doubs

Le Parc du Doubs propose une randonnée guidée à la découverte de la Torrée, tradition vivante du canton de Neuchâtel. Elle aura lieu le 3 septembre prochain dans les environs du Locle.

Au départ de la piscine du Communal, l’itinéraire de la Rando-Torrée traversera les pâturages boisés et les paysages typiques de la région sur un parcours d’environ 10 kilomètres dans un secteur épargné par les récentes intempéries dans le secteur du Petit-Sommartel.

En chemin, la Torrée, tradition vivante inscrite au Patrimoine culturel immatériel suisse, sera préparée et dégustée autour d’un grand feu préparé au préalable près d’un abri forestier. La Torrée est composée de saucisson neuchâtelois, de choux et de pomme de terre, le tout cuit dans les braises. Après le repas, la balade se poursuivra afin de rejoindre le lieu de départ.

Informations pratiques :

  • Date : dimanche 3 septembre 2023
  • Horaire : 10h-17h
  • Lieu de départ et d’arrivée : parc de la piscine du Communal au Locle (Route du Communal 3)
  • Parcours : itinéraire facile d’environ 10 km (environ 3h de marche effective), tout public, mais non adapté aux poussettes.
  • Matériel : chaussures de marche, éventuellement bâtons, habits adaptés à la météo, eau. Assiette, verre, couvert et serviettes.
  • Repas : authentique Torrée neuchâteloise avec saucisson, choux, pommes de terre et une boisson à choix (jus de pomme ou pinot noir AOC).
  • Inscriptions : jusqu’au jeudi 31 août, sur le site internet du Parc du Doubs rubrique actualités.
  • Informations : auprès du Parc du Doubs, info@parcdoubs.ch ou 032/420.46.70.
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Économie

Technical Watchmaker Show: the show must go on !

TECHNICAL WATCHMAKER SHOW 2023

Technical Watchmaker Show, the show must go on ! 

Le salon Technical Watchmaker Show, rencontre des savoir-faire, des compétences et des talents au cœur de la métropole horlogère de La Chaux-de-Fonds, aura lieu aux Anciens Abattoirs de La Chaux-de-Fonds du mardi 12 au vendredi 15 septembre 2023. Pour cette 4ème édition, les organisateurs ont pris en compte les remarques et commentaires des exposants et ont apporté les améliorations souhaitées afin répondre encore mieux à leurs attentes. Ainsi, le TWS renforce son orientation sur les métiers de l’horlogerie tout en offrant un large spectre technologique aux professionnels de la microtechnique.

Le salon est une plateforme d’échange qui permet aux exposants de présenter leurs savoir-faire, compétences et nouveautés technologiques dans un environnement convivial et chaleureux. Les visiteurs peuvent découvrir les dernières tendances technologiques et échanger avec les professionnels du domaine. L’édition 2022 avait attiré près de 60 exposants et plus de 2000 visiteurs attentifs et passionnés, venus de Suisse, des pays limitrophes et d’outre-mer. Cette 4ème édition accueillera près de 65 exposants qui présenteront leurs nouveautés et compétences, qu’elles soient artisanales, techniques ou industrielles.

Un positionnement clair et davantage de professionnalisme

Le TWS est un salon professionnel, expliquent les organisateurs : « Nous occupons la niche spécifique du service technique destiné aux horlogers. Nos visiteurs, suisses et étrangers, ont des attentes légitimes en termes de diversité de l’offre et de qualité d’accueil. Les actions entreprises cette année apportent du professionnalisme tout en renforçant une notion qui nous est chère, celle de la convivialité. » Mais au-delà des considérations organisationnelles, c’est bel et bien l’aspect technique qui restera la clé de voute du TWS. 

Pour ce faire, le salon a noué des partenariats avec des institutions telles que Micronarc par exemple, qui offrira de la visibilité à 7 Start-Up actives dans les domaines des microtechniques, des nanotechnologies et autres innovations en lien avec les métiers de l’horlogerie au sens large. C’est dans cet état d’esprit que se positionnera aussi le TWS dans le futur.

Quelques aménagements pour améliorer le confort

Cette année le salon bénéficie de nouvelles surfaces dédiées à l’accueil, d’un restaurant dans un espace réservé aux exposants et visiteurs et d’une salle de conférences appropriée. Modulable, cette salle de conférence est à disposition des exposants et partenaires du salon pour y présenter leurs innovations (le programme détaillé des conférences est en ligne sur le site du salon). Un espace café et un espace lounge seront également disponibles. Les visiteurs pourront ainsi parcourir la presse locale et spécialisée dans ces endroits dédiés.

Billetterie gratuite sur inscription

En amont de la manifestation, la billetterie en ligne permet dès maintenant aux visiteurs de s’inscrire afin de faciliter l’entrée sur place. Une fois l’inscription (obligatoire et gratuite) effectuée, le visiteur recevra un courriel contenant le billet d’entrée au salon. Sur ce document figureront les informations utiles pour se rendre à l’événement. 

Les organisateurs suggèrent d’imprimer le billet quelques jours avant de se rendre au salon.

Collaboration avec le Musée International d’Horlogerie

Le MIH a le plaisir d’accorder une remise de 50% aux visiteurs et exposants sur présentation du badge d’accès au TWS durant la durée du salon (12 au 15 septembre 2023). De plus, en collaboration avec le tourisme neuchâtelois, les organisateurs rappellent que toutes les personnes (exposants, visiteurs) qui dormiront dans un établissement touristique (hôtels, chambres d’hôtes,) recevront la Neuchâtel Tourist Card, qui leur offrira durant leur séjour la gratuité des transports publics sur l’ensemble du Canton de Neuchâtel, ainsi que la gratuité pour plus de 30 prestations touristiques (musées, croisières). Pour plus d’informations : neuchatel-tourist-card.ch

Informations pratiques :

Dates : du mardi 12 au vendredi 15 septembre 2023

Adresse : Les Anciens Abattoirs, rue du Commerce 122, 2300 La Chaux-de-Fonds

Heures d’ouverture :     

  • Mardi 09h00-18h00
  • Mercredi 09h00-18h00
  • Jeudi 09h00-18h00
  • Vendredi 09h00-16h00

Site internet : www.tws-swiss.com

Billetterie : obtenez gratuitement votre entrée en scannant le QR code ci-dessous

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Culture

Afterwork des musées le 31 août 2023

Afterwork des musées le 31 août 2023

Pour ce dernier jour du mois d’août, les très attendus afterworks des musées de la Ville de La Chaux-de-Fonds font leur rentrée au Musée international d’horlogerie.

Un temps dansant : “Pièce de poche” par (La) Rue Serendip
Après une résidence de deux semaines au Musée international d’horlogerie en 2021, enveloppés dans une ambiance horlogère, les danseurs de la compagnie chaux-de-fonnière (La) Rue Serendip ont ponctué une partie de leur délicieux spectacle “Pièce de poche” d’éléments relatifs à la mesure du temps.

Au programme :

  • 17h30 :  Représentation de danse “Pièce de poche” par (La) Rue Serendip
  • 18h30 Visite flash du musée avec démonstration d’automates
  • 19h15 Représentation de danse “Pièces de poche” par (La) Rue Serendip

La démarche générale de la compagnie (La) Rue Serendip, habituée aux spectacles de rue aussi bien qu’aux théâtres, est de créer des pièces pour tous types de lieux, en extérieur ou en intérieur ; dans des lieux “extra-ordinaires”, c’est-à-dire des lieux plus communs et universels. Cette démarche leur permet d’aller à la rencontre d’un public de tous âges et classes sociales, de danser dans la rue, dans les écoles et, pour l’occasion, dans un musée !

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Les éditos

Une STEP exemplaire, inscrite dans la continuité

Une STEP exemplaire, inscrite dans la continuité

L’usine de traitement des micropolluants a été inaugurée début juin à la STEP. En termes de durabilité et de protection de l’environnement, il s’agit d’une étape importante pour notre ville, pour nos sous-sols, pour notre Doubs, rivière reine du Jura, tout à la fois si majestueuse et si fragile. La Ville de La Chaux-de-Fonds peut légitimement éprouver une certaine fierté : en effet, cette usine est la première du Canton et la troisième de Suisse romande.

Sans doute vaut-il la peine de procéder à une brève rétrospective. Avant 1975 et la mise en service de la première station d’épuration, la totalité des eaux usées de la ville aboutissait dans le lieu-dit « Aux Vieux Moulins ». Là se trouvaient deux emposieux dans lesquels les eaux sales disparaissaient purement et simplement, absorbées par les sous-sols karstiques, les nappes phréatiques et plus loin sans doute les poissons du Doubs. Dans la plaquette de l’inauguration de 1975, le lieu était qualifié par le Conseil communal lui-même de « cloaque » et de « dépotoirs des ordures de la ville ». 

Il faut attendre les années 60 pour que la Confédération légifère et exige des villes qu’elles se dotent de stations d’épuration. C’est pour se conformer aux nécessités nouvelles que le Conseil communal investira entre 1971 et 1975 un montant colossal de près de CHF 24 millions.

IL S’AGIT D’UNE ÉTAPE IMPORTANTE POUR NOTRE VILLE

En 2004, la technologie a avancé et les nécessités de prendre mieux soin de notre écosystème deviennent plus évidentes, aussi une première rénovation est-elle nécessaire pour répondre aux normes nouvelles et être exemplaire quant au respect que l’on doit à notre environnement. De fait, c’est près de CHF 27 millions qui seront investis à cet effet. 

Près de 20 ans plus tard, de nouveaux crédits très importants, de plus de CHF 13 millions, furent sollicités auprès du Conseil général pour traiter les micropolluants et augmenter la capacité de dégrillage. C’est ce projet qui entre aujourd’hui en fonction.

Cet historique permet de prendre conscience de ce que l’on doit à nos prédécesseuses et prédécesseurs politiques et administratifs qui ont depuis 1975 toujours entretenu la STEP à la perfection dans un haut degré d’exigence technologique. Si aujourd’hui notre STEP est à la pointe de la modernité et est une sorte de modèle en Suisse romande, c’est grâce à elles et à eux.

Le Conseil communal

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Loisirs

Fête des réaménagements urbains

Fête des réaménagements urbains

Mise à jour du 27 juillet 2023 : la manifestation est annulée, suite aux intempéries du 24 juillet

Le samedi 12 août 2023, sur la place Espacité, venez fêter et visiter, en présence de représentants et représentantes de la Ville, les réaménagements urbains réalisés ces dernières années. Une occasion de les découvrir autrement et de poser vos questions.

Dès 10h15 : atelier contrôle et réglage de vélos, compagnie Balor et ses vélos-à-tout-faire, mini-gymkhana pour enfants à vélo, jeux et craies, panneaux d’information sur la mobilité, stands d’associations. À 10h30 et 13h30 : départ des parcours à pied (env. 2,5 km) et à vélo (env. 7 km), avec son propre vélo ou un velospot. Les enfants sont les bienvenus, accompagnés d’un parent ou d’un adulte. 

Chacun•e•s participe sous sa propre responsabilité. Les parcours pourront être téléchargés et effectués de manière autonome également. Un quiz aura lieu durant les parcours. 

À 12h : apéritif avec le vin de la Ville, nourriture et boissons. Prenez votre vaisselle ! À 15h : tirage au sort de lots offerts ouvert à toutes et tous.

Bienvenue à chacune et chacun !

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La ville racontée à travers ses rues

La ville racontée à travers ses rues : Rue de Jérusalem

La ville racontée à travers ses rues : Rue de Jérusalem

A partir des années 1830, La Chaux-de-Fonds voit naître et grandir une communauté juive venue principalement d’Alsace. Vivant un important développement au fil du 19e siècle, la communauté va se doter de deux lieux de culte dans des appartements privés, puis, en 1863, d’une première synagogue à la rue de la Serre 35 (aujourd’hui détruite). En 1896, la communauté, qui avoisine les 1’000 membres, inaugure la synagogue que nous connaissons aujourd’hui, au centre-ville.

Entre 1818 et 1848, l’installation des juifs sur le territoire neuchâtelois est fortement réglementée par le Conseil d’État. L’interdiction perdure à La Chaux-de-Fonds jusqu’en 1857, avec quelques exceptions. Tel fut le cas en 1849 lorsque le Grand Conseil neuchâtelois autorise un israélite, Moïse Woog, à acheter une maison au nord du village. Située alors à la rue de la Sombaille, cette maison, puis la rue où elle y est bâtie, sont rapidement appelées « Jérusalem » par les villageoises et les villageois. Cette expression a finalement donné sur son officiel à la rue.

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine.
Photos : Nolan Crelier

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Regards croisés

Et toi, qu’est-ce que tu voudrais faire quand tu seras grand ?

Regards croisés : et toi, qu'est-ce que tu voudras faire quand tu seras grand ?

Vous savez, moi je suis riche sans être riche. L’argent ça ne m’intéresse pas. Je prends tout ce qui vient et c’est mon bonheur, finalement.

Parfois, il nous arrive de rencontrer de sacré personnage… et bien cette fois-ci, j’ai rencontré THE personnage !

Pour le premier participant senior masculin de Regards Croisés, nous pouvons l’affirmer, Dominique Marti ouvre la danse avec brio. 

Du peps, du soleil, de la bonne humeur, Dominique est une barre énergétique hyperprotéinée à lui tout seul. Il se laisse porter là où son esprit vif et original le mène. Son éloquence captive et égaye l’instant. Attention, l’orateur du foyer de jour du home Le Temps Présent est dans la place ! Il fait tourner les phrases et valser le verbe, et il s’en amuse. Son discours « made in Marti » est une aventure qui n’appartient qu’à lui, mais qu’il partage avec plaisir.

Sa vie de policier et agent de la circulation, éducateur, président de la société de St-Jean, chanteur dans la chorale de la police, musicien-compositeur, joueur de piano et d’orgue, peintre… Non sa vie ne se résume pas, elle s’écoute  ! 

au fond, De gauche à droite : LOU 6 ANS & DEMI,
LYAM 7 ANS, Leana 7 ans devant : Elynha 7 ans & demi. ils sont En 3e année au collège de Numa-Droz

Lorsque je me retrouve face à quatre drôles de petits phénomènes de 6 et 7 ans, attachants et rigolos, je me demande ce qu’ils vont bien pouvoir me raconter. Je prépare toujours des sujets et des questions à l’avance et puis, au final, le thème dérive. C’est eux qui mènent la barque, il fait bon se laisser porter par l’imagination et l’originalité d’un enfant.

Ce Regards Croisés s’intéresse aux « métiers de ses rêves ». Le sujet semble intéresser mes interlocuteurs et interlocutrices. Les quatre bambins savent ce qu’ils veulent faire plus tard et surtout, ils savent ce qu’ils ne veulent PAS faire ! « Je veux être pompier et sauver les gens, comme dans NCIS » répond Lyam, qui parlera à plusieurs reprises de sa série préférée. « Je ne veux pas avoir de patron, mais je ne veux pas en être un non plus », « un homme et une femme peuvent faire les mêmes métiers, les femmes ne sont pas moins fortes ! », ou encore « je ne veux pas faire comme mes parents ».

La vérité sort elle de la bouche des enfants comme le dit le dicton ? Si c’est le cas, elle est parfois difficile à entendre, et d’autre fois, elle est encourageante. Quoi qu’il en soit, elle occasionne systématiquement une bonne séance de rire et de surprise.

Textes, photos & audio : Sophie Amey

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Divers

Grand-Pont : avancée des travaux

grand-pont : avancée des travaux

Les travaux de démolition et de reconstruction du Grand-Pont ont débuté en mars 2023 et se déroulent dans de bonnes conditions. Le mois de juin a été marqué par la phase de démolition de l’ancien ouvrage, puis par la construction des fondations. Le Tourbillon s’est rendu sur place durant le démontage et l’évacuation des poutres qui pèsent, pour les plus lourdes, 66 tonnes et mesurent 25 mètres de longueur. Une impressionnante manœuvre !

Michel Thomann, ingénieur civil au bureau GVH La Chaux-de-Fonds, membre du groupement de mandataires pour le remplacement du Grand-Pont, nous renseigne sur le chantier en cours :

De mars à mai, les opérations se sont principalement déroulées « dans l’ombre », sans démolition réellement visible. Quels ont été les divers travaux réalisés durant cette période ?
Avant de pouvoir démonter l’ouvrage avec une grue, il a fallu l’alléger un maximum. Le revêtement a donc d’abord été retiré, les bordures en béton ont été sciées et les trottoirs en béton ont été partiellement démolis. Ensuite le tablier en béton a été scié longitudinalement et transversalement pour séparer les 70 poutres les unes des autres. Il s’agit d’un important travail, partiellement effectué de nuit au-dessus des voies CFF. Des mesures de sécurisation et de stabilisation provisoire ont en outre été prises pour garantir la sécurité de ces poutres contre le basculement une fois sciées. Dès l’achèvement des travaux de sciage, une grue de forte capacité a été engagée pour démonter les 70 poutres. Ce travail spectaculaire a été réalisé en moins de 2 semaines, partiellement de nuit. Enfin, les piliers en béton, 30 pièces, ont également été sciés à leur base et démontés à la grue. Au total, ce sont exactement 100 transports exceptionnels qui ont été nécessaires pour évacuer la totalité de la structure de l’ancien ouvrage jusqu’au dépôt de l’entreprise à Coffrane, où le béton a été croqué pour permettre le tri et le recyclage des matériaux.

Qu’est-il planifié pour cet été ?
Les travaux de reconstruction ont débuté le 20 juin avec le début du forage des pieux du nouvel ouvrage. Les pieux sont des cylindres de 1m20 de diamètre en béton armé coulés dans le sol jusqu’à une profondeur de 35 m, qui servent à transmettre au terrain les charges du nouvel ouvrage. Les fondations sur pieux permettent de contrôler les tassements, ce qui n’était pas le cas de l’ancien pont dont certaines piles avaient tassé de plus de 10 cm depuis la construction ! Ces travaux sont peu spectaculaires, mais très importants, car la bonne qualité des pieux est la garantie de la stabilité à long terme de l’ouvrage.
Dès le mois de juillet, les nouvelles piles, qui reposent sur les pieux, vont être réalisées. Elles soutiendront le tablier. Leur géométrie a été inspirée des fameux « pilotis » de Le Corbusier.
Les premiers éléments en acier du nouveau tablier seront acheminés sur chantier vers la mi-septembre, en provenance des ateliers de construction métallique situés à Bulle.

Quel est le meilleur point de vue pour observer le chantier ?
Le chantier n’est pas accessible au public, pour d’évidentes raisons de sécurité. Pour faciliter l’observation des travaux, une plateforme publique provisoire a été construite à l’extrémité sud-est de l’ouvrage, en bordure de la Rue du Commerce, en dehors de l’emprise du chantier. Des panneaux d’informations y sont disposés, ils renseignent sur l’histoire du Grand-Pont et présentent des extraits des plans permettant de s’imaginer le futur ouvrage. Une visite s’impose dès cet été !


Michel Thomann/Photos : Sophie Amey

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Le Conseil Général vous parle

Se donner les moyens d’investir, pour l’avenir

Se donner les moyens d'investir, pour l'avenir

Notre Ville prévoyait un déficit de CHF 14 millions. Au final, celui-ci n’aura été « que » de CHF 6,7 millions. Un résultat en demi-teinte.

Tout d’abord, il est utile de le rappeler, notre Ville fait face à plusieurs circonstances qui rendent l’équilibre budgétaire délicat. Emprunts toxiques, péréquation fédérale mal redistribuée, etc. De plus, comme tous les centres urbains, elle souffre de la concurrence fiscale puisqu’elle propose des infrastructures au bénéfice de tous (Muzoo, bibliothèques, piscines, etc.), mais financées par nos seuls contribuables. Enfin, une bonne partie des finances de la Ville dépend de décisions prises à l’échelon cantonal. La situation est la même pour les autres communes, Neuchâtel ne devant par exemple son résultat positif qu’à la réévaluation de son patrimoine, lui évitant d’afficher un déficit de CHF 16 millions.

Nos comptes 2022 suscitent tout de même quelques interrogations.

Tout d’abord, il y a une différence importante entre le budget et les comptes relatifs aux investissements, de l’ordre de CHF 20 millions. Si l’on peut comprendre des reports de projets, leur ampleur questionne. La Ville n’effectue pas des investissements de luxe, elle met bien souvent à jour une infrastructure vétuste. Dès lors, il y a lieu de craindre que ces reports ne pèsent sur l’attractivité et sur le fonctionnement quotidien.

Ensuite, le nombre d’EPT de la Ville est bas. 622 contre 864 à Neuchâtel. Ce sous-effectif est l’une des causes des investissements repoussés, faute de personnel pour les porter. Il conduit également à de nombreux arrêts maladie et à un turnover important en raison de la surcharge de travail. La Ville devrait pourtant se montrer exemplaire et le POP espère qu’elle prendra les mesures qui s’imposent.

Pour terminer, soulignons que le maintien sous pression du personnel communal n’est pas gage de maîtrise des coûts. En effet, la Ville recourt alors à des partenaires externes chers. À ce titre, certains projets d’urbanisme prévoient des cabinets d’architectes pour près de 20 % de l’enveloppe totale.

Si l’on souhaite que notre ville attire de nouveaux habitants et s’ancre définitivement dans une dynamique positive, elle doit s’en donner les moyens. Sa situation actuelle semble indiquer qu’elle n’en prend pas le chemin. Une tendance que le POP compte bien inverser.


Groupe POP
Nicolas Turtschi