Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Le dossier du mois

Le Dossier: Service d’Incendie et de Secours des Montagnes neuchâteloises

Service d'incendie et de secours des Montagnes neuchâteloises

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Nous les considérons comme des héros, et pourtant, ces personnes ne se perçoivent pas de cette manière. C’est d’autant plus le cas suite à une catastrophe telle que la tempête du 24 juillet, que nous réalisons l’incroyable travail qu’accomplit le Service d’incendie et de secours des Montagnes neuchâteloises (SISMN).

C’est sans soupçonner qu’un événement bouleversera la ville cinq jours plus tard, que Le Tourbillon s’était rendu à la caserne du SISMN le 19 juillet, pour y réaliser “Le Dossier” de l’édition du mois d’août.

Quatre secouristes nous avaient accueillis le sourire aux lèvres ; Nicolas a fait son entrée au SISMN en 2001, lors de la création du service. Électricien et pompier volontaire à l’origine, il est devenu pompier professionnel et s’est ensuite spécialisé comme ambulancier. Coraline, est diplômée depuis 2022, elle a suivi des études d’infirmière afin de devenir ambulancière. Céline, travaille en tant qu’ambulancière depuis 6 ans au SISMN. C’est ici qu’elle s’est formée durant 3 ans après avoir mis un terme à sa carrière en ski alpin. Et enfin Émilie, c’est suite à un CFC d’assistante vétérinaire qu’elle s’est engagée comme pompier volontaire en 2014, avant de suivre la formation de pompier professionnel en 2016 et de technicienne-ambulancière en parallèle.

Les présentations étant faites, entrons dans le vif du sujet et découvrons de plus près ces métiers hors du commun :

Pourquoi avoir choisi ce métier?

Émilie “c’est une attirance depuis petite, je ne croyais pas que c’était réalisable, car je pensais que c’était un métier d’homme. J’ai démarré la formation de pompier volontaire et comme ça me plaisait beaucoup, je me suis lancée en tant que pompier professionnel.”

Céline “personnellement c’est plutôt arrivé par hasard. Je pensais m’investir dans une carrière sportive et je me suis rendu compte que je ne pourrais pas faire ça toute ma vie. Un jour, une amie m’a dit que son rêve était d’être ambulancière, à ce moment-là je me suis demandé pourquoi je n’y avais jamais pensé. Mais comme j’avais la phobie des piqûres, j’ai pensé que c’était impossible. Par la suite mes parents m’ont encouragée à faire un stage et je me suis rendu compte que les piqûres étaient un problème sur moi, mais pas lorsque j’en fais aux autres.”

Nicolas “en tant qu’électricien je trouvais que la routine s’était installée dans ma vie professionnelle. J’étais attiré par le métier de pompier pour commencer, ensuite j’ai découvert celui d’ambulancier et j’ai croché.”

Qu’aimez-vous particulièrement dans votre travail et, au contraire, qu’est-ce qui est plus difficile à supporter, psychologiquement et physiquement?

Céline “Ce que j’aime beaucoup, c’est le fait de devoir analyser les situations et comprendre ce qui arrive pour aider au mieux les patients. J’aime aussi l’ambiance et l’esprit d’équipe qu’on retrouve au travail, nous sommes très soudés. Il ne faut pas oublier que nous vivons ensemble durant 24h. Pour ma part, ce qui m’impacte le plus physiquement, ce sont les nuits.”

Nicolas “Ce qui ressort le plus c’est le contact humain. Durant une intervention, il faut savoir créer une relation de confiance, être à l’écoute et rassurer, c’est ce qui me plait. J’adore également la vie en caserne. Le plus difficile pour moi c’est l’impact sur la vie familiale et sociale qui est mise de côté. “

Émilie “J’aime la polyvalence, surtout dans le métier de pompier où nous sommes amenés à faire plusieurs types d’interventions qui ne sont jamais les mêmes, nous ne savons pas quand nous devons partir ni ce qui nous attend, c’est très enrichissant.”

En caserne, nous pouvons compter les uns sur les autres pour parler, être écoutés et nous soutenir mutuellement. De manière plus formelle, lorsque des situations nous affectent davantage, nous pouvons faire appel à des cellules de débriefing. Nous n’avons pas de psychiatre en interne, mais nous y avons accès si besoin. Les loisirs permettent aussi de se décharger l’esprit.

De manière générale, il faut apprendre à se protéger et à prendre de la distance. Ce n’est peut-être pas très sain de créer des liens ou des amitiés suite à une intervention. Nous sommes en contact durant environ 1 ou 2 heures avec les patients, ensuite nous ne les recontactons pas en général. Lorsqu’une famille pleure, nous devons prendre du recul, leur tristesse et leur souffrance leur appartiennent. Une fois que l’intervention est terminée, nous la laissons derrière, ce n’est plus de notre ressort, nous devons repartir et rester opérationnels pour les interventions suivantes.

Parfois, les patients passent en caserne pour remercier les équipes, apporter une carte ou des chocolats. Si nous souhaitons demander des nouvelles ou un diagnostic de certains patients, nous pouvons appeler l’hôpital. Certains d’entre nous aiment le faire, d’autre pas.

À quoi ressemble une journée au SISMN?

Nous prenons notre service le soir à 19h, nous nous renseignons sur le programme et nous effectuons le contrôle des camions et des ambulances. De 8h à 12h et de 14h à 17h, nous nous occupons de l’entretien des ambulances, des appareils respiratoires, de la désinfection du matériel, du contrôle des dates de péremption, du nettoyage des locaux de la caserne, des travaux de rénovation… Nous sommes en pause de 12h à 14h, nous mangeons toujours ensemble. Chacun·e notre tour nous préparons à manger pour tout le monde. Durant l’après-midi, nous avons de l’instruction et nous sommes à nouveau libres de 17h à 19h. Lorsque nous parlons de “temps libre”, nous restons bien entendu en caserne, prêt·e·s à partir en interventions.

Nous avons également une salle de sport à disposition dans nos locaux. Les corps sont mis à rudes épreuves et pour prévenir autant que possible les blessures, des exercices de renforcement musculaire et d’assouplissement sont dispensés le matin par deux coachs.

Dans la semaine, le temps de travail s’organise de cette manière ; nous sommes de service durant 24 heures et ensuite nous avons 48 heures de congé. Chez les pompiers, nous avons 48 heures de piquets tous les 2 à 3 services. Nous sommes chez nous, mais nous pouvons à tout moment être rappelés en caserne. Nous sommes 11 le jour et en semaine, nous sommes 10 les nuits, le week-end et les jours fériés.

Est-ce difficile de concilier vie professionnelle et vie privée dans ce métier?

Ce n’est pas évident. Nous avons souvent congé lorsque les autres travaillent. Et comme nous prenons nos services en soirée, nous sommes décalés. La vie sociale est un peu chamboulée par ce rythme hors des horaires ordinaires de la société. Mais on s’habitue et ça a aussi ses avantages, comme le fait de pouvoir partir lorsque les autres travaillent. Aujourd’hui, il serait difficile pour nous d’avoir des horaires “standards”.

L’organisation quotidienne est aussi plus compliquée lorsque nous avons des enfants en bas âge. Il n’existe malheureusement aucune garderie en interne, avant, ce n’était pas quelque chose qui se faisait. Tout comme les temps partiels, ça n’existait pas. Nous espérons que cet aspect évolue et que de nouvelles structures ouvrent à l’avenir.

Et si c’était à refaire, choisiriez-vous la même voie?

 Céline et Coraline: “Oui, nous choisirions le même parcours. C’est différent de ce qu’on peut s’imaginer au début dans le sens où l’on se fait une image des métiers d’urgences, avec de grosses catastrophes, de grands accidents, beaucoup de sang… alors que ce n’est pas la réalité de notre métier. Mais sans hésiter, si c’était à refaire, nous le referions. Ce que nous découvrons de ce métier, nous l’aimons encore plus que ce que nous imaginions.”

Nicolas “Oui, je choisirais à nouveau cette profession, mais avec des aménagements pour la vie familiale.”

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent devenir pompier·ère ou ambulancier·ère?

 Coraline: C’est un beau métier, j’encourage les jeunes à s’engager sur cette voie. L’important c’est de faire un stage avant de se lancer. Comme nous l’avons expliqué, parfois nous avons de grosses interventions, comme on peut le voir à la télévision… mais la plupart du temps nous sommes face à des urgences gériatriques, sociales et psychiatriques. Les interventions ressembleront plus à l’appel d’une personne âgée qui est tombée durant la nuit. Cela représente 80 % de notre travail en tant qu’ambulancier.

Quelles études faut-il suivre pour devenir pompier ou ambulancier?

 Pour le métier d’ambulancier, il faut d’abord posséder un diplôme secondaire 2 ou un CFC et avoir 18 ans minimum. Ensuite c’est 3 ans d’école à temps plein ou en emploi. Il existe trois écoles : Genève, Lausanne et Bern. Au SIS nous accueillons des stagiaires et des étudiants.

Pour devenir pompier : il faut également être en possession d’un CFC et ensuite c’est un brevet fédéral qui s’obtient en 1 an et demi d’école. Au SIS nous avons un profil type : tous les pompiers sont également technicien ambulancier. Pour devenir technicien-ambulancier en plus, il faut ajouter 1 an et demi de formation. L’équipage conforme d’une ambulance est formé d’au moins un ou une ambulancier·ière diplômé·e et d’un ou d’une technicien·ne-ambulancier·ère, et éventuellement d’un ou d’une second·e ambulancier·ère diplômé·e.

Les femmes sont-elles acceptées et respectées au même titre que les hommes dans ces domaines?

Oui, elles ont vraiment leur place à part entière et beaucoup de femmes travaillent au SISMN, c’est vraiment un métier mixte.

Nicolas “Quand j’ai commencé au tout début du SISMN, il n’y avait aucune femme. Elles ont commencé à y travailler à partir de 2015 environ. Ça a apporté une dynamique très positive et bénéfique, tant au niveau de la vie en caserne que pendant les interventions.”

Émilie “Pour ma part, c’était un peu plus compliqué car je suis la première femme pompier au SISMN. Chez les jeunes c’est quelque chose qui était bien accepté, mais d’autres personnes était plus réticentes, j’ai dû faire mes preuves et ce n’était pas évident au début.”

Concernant la population, il n’y a pas trop de problèmes en général. L’obstacle que l’on peut rencontrer, c’est la religion ; parfois les patients préfèrent que l’intervention soit réalisée par un secouriste du même sexe qu’eux. Mais nous sommes généralement des équipes mixtes, nous nous adaptons.

Dans les dernières volées, il y avait 80 % de femme ambulancière. Chez les pompiers, il n’y a pas énormément de femmes pour le moment. Mais les jeunes ne doivent pas hésiter à se lancer, les femmes sont les bienvenues, tout comme les hommes.

Coraline et Céline: Durant les examens d’entrée, nous passons des tests physiques. Que ce soit pour devenir pompier ou ambulancier, nous devons porter un mannequin sur trois étages par exemple et ce sont les mêmes épreuves pour les hommes que pour les femmes. C’est aussi important d’avoir une bonne condition physique pour une question de sécurité personnelle, plus nous sommes en forme, moins nous risquons de blessures, de problèmes de dos, d’articulation, etc. C’est bien dommage de ne pas avoir d’ostéopathe ou de masseur en interne.

EN CHIFFRES

Nombre d’employé·e·s au SISMN: plus de 60 collaborateurs·trices

Nombre de véhicules: Une trentaine de véhicules. Du camion-échelle au transport de personnel, en passant par le véhicule tout-terrain et les véhicules tonne-pompes.

Nombre d’interventions ambulances: En 2022 environ 4’000 par an / 11 par jour

Nombre d’interventions feu: En 2022 environ 700 par an / 2 par jour

Nombre de mètres de la plus grande échelle du SISMN: 42 mètres

 Temps d’intervention à justifier : 10% de chance de survie en moins chaque minute sans massage cardiaque

Nombre de litres d’eau utilisés pour maîtriser un incendie (un exemple): Cela dépend du type d’incendie, de son ampleur et de ce qui brule. Un tonne-pompe utilisé au maximum de sa capacité (volume d’eau de la citerne et capacité de la pompe) peut être vide en 1 minute s’il n’est pas ravitaillé.

 

Infos

Secours 24h/24, 7 j/7

Organisation:

Le Service d’incendie et secours est composé d’un poste permanent (professionnels), qui assume les secours dans le domaine pré-hospitalier (ambulance) et le domaine du service incendie (pompier).

Missions:

Intervention du domaine sanitaire en cas de malaise, de détresse ou d’accident.

Intervention du service du feu en cas d’incendie, d’inondations, d’épandages accidentels d’hydrocarbures, d’accidents mettant en cause des produits chimiques et radioactifs, d’accidents de la route, du rail, d’avions, et lors de toutes catastrophes naturelles ou technologiques.

– Comment signaler une urgence, les informations à donner?

  • Localisation, qui, quoi (nombre de victimes, quel problème, danger…)
  • Le 144 demande des renseignements au fur et à mesure, prendre le temps d’écouter et de répondre. Même si le téléphone n’est pas fini, l’ambulance est en route dès que le lieu est donné.

– Numéros d’urgence:

Ambulance: 144 – pompiers: 118 – police: 117 – urgences: 112 – la main tendue: 143 – intoxication: 145 – aide pour enfants & jeunes: 147

– Où apprendre les gestes de premiers secours?

  • Sur la page Instagram du SISMN qui publie régulièrement des gestes qui sauvent
  • Dans les entreprises privées. Malheureusement le SISMN ne peut pas être présent dans les écoles, ni ne peut dispenser de cours de premiers secours et de préventions, faute de ressources nécessaires.
  • Cours BLS samaritains

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Les métiers de pompier et d’ambulancier fascinent la population, comment vivez-vous ce regard et l’admiration qu’on vous porte? Est-ce agréable et valorisant ou épuisant?

Nicolas “J’ai toujours essayé de démystifier ce métier et cette image de super-héros. De temps en temps nous avons la chance de sauver une vie de manière incroyable, mais notre quotidien est complètement différent des reportages qui passent à la télé.

Lorsqu’une personne vit une situation peu banale, pour elle c’est exceptionnel alors que pour nous ça fait partie de notre travail et de notre quotidien. Je pense que c’est ce qui propage cette image de super-héros.”

Céline “Je trouve que chaque métier est difficile. Dans les domaines des secours et d’urgences, nous sommes simplement plus visibles. La population nous voit intervenir sur un accident, ce qui peut être impressionnant. Chaque métier à sa charge mentale ou physique qui lui est propre. Dans chaque secteur on rencontre des difficultés au quotidien, et tous ont du mérite. Par exemple, j’ai été vendeuse en boulangerie durant un an et pour moi ça a été l’année la plus dure de ma vie. Le fait de devoir rester 8 heures debout à être disponible, à servir les clients, pour moi c’est plus facile d’exercer mon métier actuel. Tout le monde n’est pas fait pour toutes les professions, c’est en fonction de notre caractère et de notre personnalité.”

Avez-vous une anecdote, un souvenir à partager avec nous?

Nicolas “Parfois nous avons des situations cocasses, j’ai déjà passé une nuit entière ou il faisait très froid à démonter un chéneau dans lequel un chat était coincé. Les interventions qui m’ont le plus marqué ne sont pas forcément les plus impressionnantes, parfois c’est juste l’échange, le regard, une phrase avec le patient qui fait qu’une complicité s’installe. J’ai eu l’occasion de transporter un jour, au tout début du SIS, une personne née en 1899. C’était en 2001, ce monsieur avait donc 101 ans. Lorsque je l’ai annoncé à l’hôpital en remplissant le formulaire, ils pensaient que je m’étais trompé de date de naissance.”

Céline “Un jour nous avons été appelés chez une dame qui ne répondait pas, nous avons fait appel aux pompiers pour qu’ils ouvrent la porte d’entrée. La dame avait simplement oublié de prévenir qu’elle était partie en vacances. Elle avait une caméra installée chez elle, je me suis toujours demandé ce qu’elle a dû penser en voyant les vidéos de deux pompiers, deux ambulanciers et deux policiers qui entrent chez elle…”

Texte: Sophie Amey, Stéphane Niederhäuser, SISMN

Photos : Sophie Amey — Vidéo : Quentin Perrenoud

 

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Culture

Les événements du Club 44

Les événements du Club 44

La considération donne le pouls à la demi-saison du Club 44 avec des événements marquants prévus cet automne.

Christelle Taraud, historienne, ouvrira le mois de novembre avec une conférence sur les féminicides suivie d’un dialogue avec Eglantine Jamet, spécialiste des questions de genre. Il s’agira-là du premier volet d’un triptyque dédié à cette thématique.

Puis, le créateur de SIRI, Luc Julia, présentera son point de vue sur l’intelligence artificielle, qui selon lui n’existe pas.

Une table ronde mettra en lumière l’auteur chaux-de-fonnier Yves Velan à l’occasion de la réédition de deux de ses ouvrages tandis que le sociologue Alain Caillé abordera le convivialisme, un courant de pensée pour « vivre ensemble ».

De décembre à janvier, le Club 44 invitera le public à reconsidérer sa lecture du monde par le biais de la géopolitique avec Hamit Bozarslan, de l’économie avec Jean-Pierre Danthine et de la philosophie avec Claire Marin. La trajectoire de certaines figures locales sera revisitée par Eric Burnand et Marc Perrenoud au travers de leurs bandes dessinées historiques.

Pour terminer ce programme, Corine Pelluchon évoquera la considération avant tout comme une attitude particulière, propice à la réparation.

Club 44

Photo : « Yves Velan installé à sa machine à écrire » © Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel, Fonds Claire Schwob

INFOS

Prochains événements :
Christelle Taraud, 9 novembre
Luc Julia, 15 novembre

Programmation complète :
www.club-44.ch

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Le Conseil Général vous parle

Les arbres après la tempête…

Les arbres après la tempête...

Que reste-t-il de nos parcs et de leurs arbres après le passage de la tempête du 24 juillet dernier ?

Des souvenirs, des carcasses plus qu’en partie dressées vers le ciel et presque plus que des espaces à replanter pour que de nouvelles pousses gorgées de lumière aspirent à la grandeur.

Pour que cette grandeur soit retrouvée, il faudra des dizaines, voire des centaines d’années, et le travail de reboisement qui va intervenir ne portera ses fruits que pour les générations à venir.

Qu’à cela ne tienne, ne baissons pas les bras !

Une bonne manière d’apporter une forme de réconfort aux enfants de toutes les écoles forcément touchés par une rentrée des classes dans un environnement sécurisé, mais cataclysmique, sera de les associer à la replantation des arbres dans leur périmètre scolaire, et au Lycée aussi qui a été particulièrement dévasté. Ce travail de restauration leur inculquera la résilience par l’expérimentation concrète de ce que signifie prendre son destin en mains.

Le reboisement nous donnera le courage d’aller de l’avant pour passer le cap du tournant du changement climatique et nous préparer à en surmonter les écueils. Il sera l’occasion de choisir de jeunes plants adaptés à l’augmentation de la température et à la sécheresse qui nous guettent.

Comme l’a relevé le Chef du service des Espaces publics au lendemain de la tempête, face à la dévastation, la sauvegarde de chaque arbre qui peut encore l’être revêt une importance capitale. L’élagage plutôt que l’abattage mis en place par la Ville, et plébiscité par le Conseil Général, tend à maintenir un moyen de lutte efficace contre les îlots de chaleur. Car sans arbres, la ville de demain ne serait pas viable.

Face au réchauffement climatique et aux ravages occasionnés par le coup de semonce de ce 24 juillet, il s’impose de choyer les arbres qui nous restent et de leur donner encore plus de poids dans la pesée des intérêts qui préside à toutes les activités de la vie en société, car ils sont déterminants en termes de santé publique, physique et mentale.

Les Autorités de la Ville sont remerciées pour le cœur mis à l’ouvrage et la sensibilité avec laquelle le reste de notre patrimoine boisé dévasté par la tempête aura été sauvegardé.

Groupe des Vert∙e∙s
Nathalie Tissot

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Divers

Deux nouvelles permanences au service de la population

Deux nouvelles permanences au service de la population

L’administration communale s’engage pour améliorer ses prestations à la population et faciliter la domiciliation ainsi que l’intégration.

Bureau d’Aide à l’Installation
Cette nouvelle extension du Service à la population (ex contrôle des habitants) est spécifiquement dédiée aux personnes souhaitant s’installer à La Chaux-de-Fonds et ceci en amont de leur arrivée. Ce beau projet est soutenu par le Canton. Au bureau d’Aide l’Installation, nous offrons des conseils avisés pour toutes les démarches administratives et agissons en tant que facilitateurs pour l’accès à des informations essentielles. Nous sommes là pour simplifier votre arrivée à La Chaux-de-Fonds.

LOCAL – Lieu d’Orientation, de Conseil et d’Accueil Local
La Chaux-de-Fonds innove avec une permanence qui vise à renforcer l’accueil, le sentiment d’appartenance, la connaissance de son environnement, la création de réseaux et le vivre-ensemble à l’échelle de la ville, voire du quartier.

LOCAL a été créé par le Service de l’intégration et de la cohésion sociale. Il permet de mettre en œuvre, de manière très concrète, la politique d’intégration. 

Cette nouvelle prestation est offerte à toutes les personnes issues de la migration (en particulier de l’asile) qui vivent à La Chaux-de-Fonds. Au LOCAL, nous aidons à renforcer le processus d’intégration sous l’angle culturel, sportif, social et citoyen, en valorisant la richesse de notre ville.

Erika Valicka, service de l’intégration et de la cohésion sociale / Sophie Rochat, service à la population
Photo : Aurore Sande

Bureau d‘Aide à l’Installation
Vous souhaitez venir habiter à La Chaux-de-Fonds et vous avez des questions ? Alors envoyez un WhatsApp au +41 79 259 63 97 
ou un email à instalcdf@ne.ch

Page web :
www.chaux-de-fonds.ch/futurs-habitants/aide-a-linstallation

LOCAL – Lieu d’Orientation, de Conseil et d’Accueil Local

Retrouvez toutes les informations sur notre site : 
www.chaux-de-fonds.ch/local

Contactez-nous par téléphone : 
+41 79 227 66 34 

Ou par courriel :
local.cdf@ne.ch

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Divers

Le Tourbillon fête ses 2 ans

Le Tourbillon fête ses 2 ans

La première édition du journal officiel de la Ville, Le Tourbillon, est parue le vendredi 24 septembre 2021, avec comme mission essentielle de créer du lien avec les citoyen·ne·s en les informant de manière objective et circonstanciée.

Deux ans plus tard, ce mensuel a bien évolué, avec désormais une pagination double (huit pages au lieu de quatre) et l’utilisation de papier FSC garantissant une gestion écologique et durable des forêts. Sans compter l’arrivée, en septembre 2022, du site internet letourbillon.ch, dont les articles sont consultés en moyenne deux mille fois par mois, permettant ainsi de faire rayonner l’effervescente vie régionale en dehors des frontières communales.

Deux années à valoriser la Ville, ses nombreux partenaires culturels, sociaux, sportifs, commerciaux ou encore politiques, en complément à l’actualité quotidienne des médias régionaux. Deux années à être imprimé en terres chaux-de-fonnières, afin de soutenir les emplois et l’économie locale. Deux années à vos côtés, pour notre plus grand plaisir et fierté.

Par ces quelques mots, l’entier du Service de la communication, ainsi que les personnes impliquées dans la rédaction ou encore la relecture de ce journal, tiennent à vous remercier pour votre fidélité.

Christophe Mirabile, chef du Service de la communication

Photo: Sophie Amey

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Divers

La Chaux-de-Fonds en voie de bénéficier d’Internet ultra-rapide

La Chaux-de-Fonds en voie de bénéficier d'Internet ultra-rapide

Swisscom continue d’étendre le réseau de fibre optique dans notre ville. Les travaux, ralentis par des décisions juridiques, devraient durer jusqu’à l’automne 2026. 
C’est l’entreprise Cablex qui réalise l’extension sur mandat de Swisscom. Des questions en lien avec ces travaux peuvent être posées à l’adresse courriel suivante : lines.ls@swisscom.com

Les travaux se poursuivent
Avant la pose des câbles de fibre optique, Swisscom doit obtenir une autorisation des propriétaires des biens-fonds publics comme privés et les contactera à cette fin. Actuellement, Swisscom prend à sa charge tous les travaux. Si un propriétaire refuse le raccordement, il court le risque de devoir, par la suite, participer financièrement à une installation équivalente. À titre indicatif, le raccordement d’un seul immeuble coûte plusieurs milliers de francs. C’est pourquoi la Ville recommande vivement aux propriétaires de signer le contrat proposé afin qu’un maximum de biens immobiliers soit équipé gratuitement.

L’extension du réseau est ralentie.
L’extension du réseau a été retardée. Swisscom n’est momentanément plus autorisé à commercialiser son offre habituelle. De nombreux travaux doivent permettre de compléter et corriger l’architecture du réseau pour le rendre conforme aux dernières décisions juridiques.

Internet haute vitesse
Une fois le réseau terminé, la population pourra surfer sur Internet plus rapidement que jamais. Cela permettra à chacun. e d’utiliser ses applications quotidiennes avec un maximum de confort, facilitera tant le télétravail ou les visioconférences que l’utilisation de nouvelles applications de streaming qui nécessitent beaucoup de bande passante.

 

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C'est quoi ce commerce ?

Le Voyage du Papaver

Le Voyage du Papaver

Auparavant, Le Voyage du Papaver, c’était uniquement une caravane qui se déplaçait lors des marchés, d’où le nom : voyage. Le Papaver, quant à lui, désigne le coquelicot en latin.

Aujourd’hui, Le Voyage du Papaver, géré par Mélanie Gloor-Baeriswyl, se situe dans un immeuble ancien, au milieu d’une ruelle sans nom où l’on faisait, paraît-il, brouter les animaux durant les marchés… Le magasin se trouve entre la rue du Parc et la rue de la Serre, à quelques pas de la Place du Marché dans un local rénové il y a 16 ans.

En passant dans la rue, on découvre une devanture de plantes extérieures vivaces et annuelles. Une fois les deux portes franchies, on entre dans un monde floral où tout a sa place, dans une joyeuse désorganisation.

Mélanie et sa complice Sandy vous accueillent et vous écoutent afin de répondre à vos souhaits décoratifs, ou réalisent des bouquets originaux.

Passionnées des fleurs de saison et à la recherche d’une harmonie de formes, de couleurs et de senteurs, les fleuristes du Voyage du Papaver réalisent des compositions qui permettent de garder la sensibilité d’un petit jardin.

Tout au long de l’année, le choix des fleurs varie selon leur saison de floraison, ce qui oriente les teintes des confections et l’univers du magasin.

Pour Mélanie Gloor-Baeriswyl, sans prétention, avec sourire, empathie, rires et bonne humeur, la doctrine du magasin de fleurs Le Voyage du Papaver est la suivante : « la satisfaction d’une journée, c’est d’être au plus proche du souhait du client, rendre sauvage, amener de la douceur, rendre festif ou lumineux, toutes sortes d’évènements que la vie nous réserve ».

Photo : Aurore Sande

LE VOYAGE DU PAPAVER

Rue du Parc 5
079 245 90 48

Horaires : mardi : 13h30 — 18h30, mercredi : 8h30-12 h, jeudi & vendredi : 8h30-12 h / 13h30 — 18h30 samedi : 8h30-13 h

Activités : créations florales

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Sports

Volleyball club

volleyball club

Fondé en 1961, le Volleyball Club La Chaux-de-Fonds (VBCC) est l’un des plus anciens clubs de volleyball du canton de Neuchâtel.

Évoluant parmi les meilleures équipes de Suisse pendant 10 ans, le VBCC peut se vanter d’avoir atteint un très bon niveau, avec notamment une équipe masculine en LNA de 1961 à 1971 et une seconde équipe en LNB de 1969 à 1971. Quant aux dames, c’est en 1966 qu’elles ont accédé à la LNA, après quelques années passées en LNB. Entre 2009 et 2019, le VBCC a eu le mérite de maintenir une jeune équipe masculine en première ligue nationale.

Aujourd’hui troisième plus gros club du canton avec plus de 120 membres, le VBCC a fait un virage réussi vers la formation des jeunes, accueillant à présent plus de 75 % de juniors.

Toujours dans une optique de découverte et de plaisir de jouer, nous souhaitons donner l’opportunité à chacun·e de pratiquer cette activité, encadré par des moniteurs·trices compétent·e·s. À long terme, nous voulons non seulement pouvoir assurer la relève des équipes seniors (2e ligue masculine et féminine), mais également proposer aux jeunes d’apprendre un sport exigeant, ainsi que la notion de fair-play et de vie associative.

Le club est géré par un comité bénévole et pas moins de dix entraîneurs s’engagent chaque saison à offrir un encadrement sportif de qualité tous les soirs de la semaine, dans les halles de sport du Lycée Blaise-Cendrars.

Le VBCC est partenaire du mouvement Jeunesse+Sport et applique la charte éthique de Swiss Volley.

Site web : www.vbcc.ch

L. Lovsin, président VBC La Chaux-de-fonds
Photos : Maëlys Delaplanche

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Culture

Les incontournables de votre automne au MIH

Les incontournables de votre automne au MIH

47e Bourse suisse d’horlogerie
Dimanche 5 novembre de 10h à 16h30 se tiendra la 47e édition de la Bourse suisse d’horlogerie dans la salle Hans Erni du Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds. La Bourse du MIH, la plus qualitative de Suisse, est le rendez-vous annuel incontournable des amateurs∙trices d’horlogerie. L’occasion de dénicher de très bonnes affaires parmi les montres, ouvrages, horloges, outillages et autres fournitures horlogères. Le succès de cet évènement, organisé en association avec Chronométrophilia, ne se dément pas. Année après année, un millier de visiteurs locaux comme internationaux parcourent les stands tenus par une cinquantaine d’exposants. Dès l’ouverture des portes du musée à 10h, et ceci jusqu’à 16h30, amateurs et public pourront peut-être trouver le trésor tant recherché.

L’entrée à la bourse est de CHF 8.-. Une petite restauration est proposée sur place. Des visites guidées gratuites sont aussi au programme de la journée. Plus d’informations sur www.mih.ch.

2e Festival des ateliers

Le dimanche 19 novembre, afin de célébrer la Journée mondiale des droits de l’enfant, le Musée international d’horlogerie invite les jeunes visiteurs et les familles à découvrir une vaste palette d’ateliers consacrés aux techniques de la mesure du temps, comme aux métiers de l’horlogerie et de la décoration. Même les plus assidu∙e∙s aux ateliers du MIH y trouveront leur compte puisqu’une toute nouvelle offre sera proposée ce 

19 novembre en avant-première : l’atelier engrenage, permettant de réaliser un véritable Tellurium démontrant le mouvement de la Terre et de la Lune autour du Soleil. Le temps au bout des doigts et le rythme dans la peau : pour cette deuxième édition du Festival des ateliers, un spectacle de danse ainsi qu’un atelier d’initiation seront également proposés par la compagnie chaux-de-fonnière (La) Rue Serendip. Accès gratuit au festival.

 

Infos

47e Bourse suisse d’horlogerie 5 novembre, de 10h à 16h30, entrée CHF 8.-

Festival des ateliers :
19 novembre, de 10h à 17h, accès gratuit

Plus d’informations sur www.mih.ch

Musée international d’horlogerie — Photo Bourse : MIH, V. Savanyu / Photo ateliers : MIH, A. Henchoz

 
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Les éditos

Chaque jour au service de la population

Chaque jour au service de la population

Chaque jour, au cœur de la ville, retentit le son des sirènes des véhicules de secours. Dans la pénombre, ce sont leurs éclats lumineux qui illuminent les rues sur le chemin de l’urgence. 

Ces femmes et ces hommes sont prêt∙e∙s à intervenir nuit et jour au chevet de la population. Que ce soit pour des urgences sanitaires, de défense incendie ou d’autres missions qui leur sont confiées, le personnel du Service d’incendie et de secours des Montagnes neuchâteloises (SISMN) est au service de la population pour lui apporter son aide. Sa rapidité d’intervention lors d’urgences sauve des vies et protège les biens.

Les images héroïques et emblématiques des intervenants véhiculées au travers de séries télévisées sont ici très souvent reléguées au second plan, laissant place à la technique, au professionnalisme et à l’humilité. 

Le travail accompli par les sapeurs-pompiers et les ambulanciers s’effectue en équipe, chacune et chacun connaissant précisément ses tâches et ses missions. La formation et les compétences des équipes, maintes fois exercées, permettent d’assurer des prestations de qualité.

Les images héroïques et emblématiques des intervenants véhiculées au travers de séries télévisées sont ici très souvent reléguées au second plan, laissant place à la technique, au professionnalisme et à l'humilité.

Bien souvent, le personnel est confronté à des situations où la détresse sociale et les réalités sociétales reprennent le dessus. L’empathie et la bienveillance deviennent alors des qualités dont les membres du SISMN peuvent se prévaloir. 

Le Conseil communal se réjouit de pouvoir compter sur des équipes prêtes à intervenir chaque jour au service de toutes et tous ; il tient ici à les remercier, tout comme l’ensemble des services de l’administration qui délivrent au quotidien les prestations de qualité que la population est en droit d’attendre.

 

Le Conseil communal