Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Nouvelle politique de stationnement

Nouvelle politique de stationnement

Le 14 novembre, le Conseil général a traité un rapport relatif à la politique de stationnement à La Chaux-de-Fonds et au règlement y relatif.

Le débat, qui a divisé la gauche et la droite a été accepté à une majorité de 23 voix contre 17. Le groupe UDC s’est opposé fermement à ce changement qui prétérite les contribuables de la Ville.
En effet, outre la création d’une zone au centre-ville, équipée d’horodateurs qui vise uniquement à remplir les caisses communales sur le dos des automobilistes, il a été accepté de diviser la ville en 8 zones et de restreindre le stationnement aux habitant·e·s à la seule zone se situant à proximité de leur domicile. Il est aussi possible d’acquérir un macaron valable dans une seule zone supplémentaire pour la modique somme de CHF 765.-/an… Cette nouvelle politique de stationnement provoque de vives réactions au sein de la population et des commerçant·e·s.

L’UDC, proche du peuple et attentive au développement économique de la ville, s’est associée aux groupes du Centre, PLR et Verts Libéraux afin de lancer un référendum visant à soumettre ce nouveau régime de stationnement à la population.

En effet, l’attractivité du centre-ville passe par un accès facilité aux commerces pour tout le monde et pas uniquement pour une frange de la population dogmatique et anti-bagnoles.

Par ailleurs, l’engorgement routier de la ville ne diminuera que lors de l’ouverture des contournements routiers et, à nos yeux, ce n’est pas en contraignant les contribuables à payer plus que le trafic diminuera. L’UDC s’oppose à toute nouvelle taxe déguisée en impôt “écologique”. La population, largement touchée par la forte inflation ne peut plus supporter des nouvelles charges.

L’UDC est fermement opposée à l’idée de taxer une fois encore celles et ceux qui se lèvent tôt le matin pour aller travailler alors que dans un contexte migratoire oppressant, nombreux·euses sont ceux qui profitent du système social sans sourciller.

Le référendum sur la politique de stationnement est un exemple concret des droits politiques dont peut se prévaloir la population! Il est, pour nous, important d’écouter les préoccupations des habitant·e·s et de trouver des solutions qui répondent à leurs besoins. Il est temps de faire entendre votre voix et de décider ensemble de notre avenir en matière stationnement.

Groupe UDC

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Politique de stationnement, de quoi parle-t-on ?

Politique de stationnement, de quoi parle-t-on ?

Il en va ainsi de la démocratie : à la fin, la minorité s’incline. C’est Aujourd’hui, on ne peut nier les effets du réchauffement climatique, ni les nuisances du trafic routier. Par ailleurs, la politique de stationnement actuelle, n’est pas toujours claire pour les usagers.

C’est pour ces raisons que le PS a soutenu la nouvelle politique de stationnement lors de la séance du 14 novembre.

On entend parfois que le trafic en ville, en particulier aux heures de pointe, est rendu compliqué par les nombreux travaux et la fermeture du Grand-Pont ! Évidemment que cela n’arrange rien, mais rappelons-nous comment les choses étaient il y a quelques années ; ce n’était pas mieux. 

Ajoutons qu’après les travaux, le Grand-Pont ne sera plus un axe de transit majeur et sera partagé entre voitures, piétons et cyclistes.

On entend aussi que cette nouvelle politique va pénaliser les petits commerçants ! C’est oublier un peu vite que, comme aujourd’hui, il sera toujours possible de venir en ville pour faire ses courses ou pour une visite médicale par exemple. En effet, dans la plupart des cas, l’heure et demie durant laquelle on pourra rester en zone bleue ou sur une place avec horodateur (à CHF 1.-) devrait suffire.


Pour des durées plus longues, il y a les parkings actuels et il existera en plus la carte, demandée par le PS, permettant de rester en zone bleue un demi-jour pour CHF 6.-.

Une des remarques les plus entendues est : « Un macaron à CHF 750.-, c’est exorbitant ! ». En fait, le macaron permettant de laisser sa voiture dans sa zone de domicile sera vendu CHF 40.- par an, un prix modique par rapport à la politique d’autres communes.

Ce n’est que le 2e macaron permettant de se parquer sans limites de temps dans l’une des 7 autres zones qui coûtera CHF 750.- par an. Si l’on peut penser que ce montant est élevé, il faut savoir que cette possibilité de 2e macaron n’existe dans aucune autre ville et que dès lors, le citoyen n’a le choix que de parquer dans des parkings payants.

Malgré tout, le système de carte à gratter à la journée ou à la demi-journée permettra de prendre sa voiture occasionnellement pour aller travailler sans avoir à payer CHF 750.-.

Et en conclusion, conscients que pour certain·e·s la voiture n’est ni un choix ni un luxe mais une nécessité, alors qu’ils/elles sont déjà acculé·e·s au niveau financier, nous avons demandé avec le POP et les Vert·e·s que le Conseil communal identifie les situations pour lesquelles un 2e macaron est indispensable, mais dont l’achat péjorerait trop le niveau de vie des personnes concernées et étudie les soutiens possibles.

Groupe PS

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La charrue avant les bœufs !

La charrue avant les bœufs !

Il en va ainsi de la démocratie : à la fin, la minorité s’incline. C’est encore une fois ce qui s’est produit mardi 14 novembre dernier au législatif communal. Nous y avons longuement parlé de la politique de stationnement dans notre ville. 1,7 million de francs quand même, pour des horodateurs à l’hyper-centre, des zones bleues et des macarons ailleurs.

Le PLR n’a évidemment pas suivi ce projet porté par le Conseil communal, et logiquement plébiscité par la gauche, et ce pour deux raisons essentielles.

La première tient au fait que notre ville est actuellement en plein chaos : Grand-Pont, Place des Forains, Pod et on en passe : ce n’est plus d’un réseau routier dont nous disposons, c’est d’un Emmental ! Sans parler des suppressions de voies, et d’un élargissement démesuré de certains trottoirs. C’est pourtant en tirant parti de ce chaos, organisé ou subi, c’est selon, que le Conseil communal entend réduire le trafic interne.

Grossièrement dit, on met en place les chicanes, et on vient ensuite nous expliquer que le circuit est dangereux ! Et donc, on renchérit le parcage, CHF 790.- quand même pour parquer dans deux zones sur huit ! Et pourtant, chacun∙e le sait bien : notre ville ne souffre aucunement d’un problème de parcage, mais d’un problème de trafic. Ce dernier ayant donc été savamment orchestré. Cherchez l’erreur !

La deuxième raison de notre refus, c’est que ce nouveau train de mesures est parfaitement anti-social : ceux qui possèdent du terrain, qui louent un garage ou une place de parc pourront aisément se passer du macaron. Alors que les locataires du Centre-ville, au sens large du terme, n’auront guère d’autre choix que d’en acquérir un !

Bref, on met la charrue avant les bœufs ! Nous avons bien entendu la philosophie du Conseiller communal, lorsqu’il nous a expliqué que son projet avait une portée bien plus universelle, réchauffement climatique et tempête du 24 juillet dernier en renfort, bien entendu.

Mais il y a un gros problème : nous ne nous opposerons évidemment jamais à un centre-ville attractif pour les habitant∙e∙s de notre ville, et pour nos commerçant∙e∙s. Sauf qu’une refonte et une piétonnisation se doivent d’être entreprises une fois les contournements routiers effectués, en est et en ouest. La majorité de notre législatif a choisi de ne pas tenir compte de cet élémentaire bon sens.

Les prochaines échéances du calendrier politique, celles que l’on connaît et celles qui restent à imaginer, nous diront si notre population goûte vraiment à la politique du fait accompli et à la coercition.

Groupe PLR
 
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La Chaux-de-Fonds, capitale culturelle Suisse !

LA CHAUX-DE-FONDS, CAPITALE CULTURELLE SUISSE !

Notre belle ville a été choisie en tant que première capitale culturelle suisse par l’association éponyme !

Pour Le Centre, il s’agit là d’une extraordinaire chance pour notre ville qui a su saisir cette opportunité et qui va ainsi pouvoir démontrer toutes ses capacités !

Autant les autorités cantonales que communales ont salué les rapports d’information qui leur ont été respectivement présentés dernièrement.

Ce projet bénéficie largement aux milieux culturels. Durant l’année de capitale culturelle, les actrices et acteurs culturels augmentent le rayonnement de leurs activités, développent leurs réseaux par-delà les frontières régionales et accroissent leur renommée. L’événement permet d’attirer des artistes qui ne connaissaient ni la région ni la ville hôte ; celle-ci devient reconnue dans la cartographie internationale des villes de culture. Cette renommée – nouvelle – permet un rayonnement pendant plusieurs années et non uniquement pendant les 365 jours de l’événement.

Ainsi, les infrastructures culturelles de La Chaux-de-Fonds – déjà existantes – pourront rayonner tout comme de nouvelles manifestations caractéristiques de la culture helvétique, aussi bien dans le domaine de la création contemporaine que dans celui des traditions vivantes.

D’autres événements s’ajouteront, plus intimistes, dans les appartements chaux-de-fonniers, les quartiers ou les lieux insolites constitutifs du patrimoine de la ville afin de décentraliser la culture et irriguer l’ensemble du territoire communal.

Les infrastructures actuelles de notre ville seront utilisées en étant, pour certaines, rénovées (Anciens abattoirs).

Le financement sera public et privé. Des précisions seront apportées prochainement par les autorités politiques.

Le Centre ne peut que saluer cet événement qui aura lieu en 2027, mais qui saura faire rayonner notre ville pour de nombreuses années.

Cet événement, pour Le Centre, permettra la cohésion de toute la population autour de multiples projets culturels qui offriront la possibilité de transformer l’image de notre ville.

Le parti du Centre continuera d’apporter son soutien à ce magnifique projet en espérant toutefois que les coûts – prochainement budgétés – ne seront uniquement supportés par les finances de notre commune…

Groupe Le Centre
Manon Freitag

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Les arbres après la tempête…

Les arbres après la tempête...

Que reste-t-il de nos parcs et de leurs arbres après le passage de la tempête du 24 juillet dernier ?

Des souvenirs, des carcasses plus qu’en partie dressées vers le ciel et presque plus que des espaces à replanter pour que de nouvelles pousses gorgées de lumière aspirent à la grandeur.

Pour que cette grandeur soit retrouvée, il faudra des dizaines, voire des centaines d’années, et le travail de reboisement qui va intervenir ne portera ses fruits que pour les générations à venir.

Qu’à cela ne tienne, ne baissons pas les bras !

Une bonne manière d’apporter une forme de réconfort aux enfants de toutes les écoles forcément touchés par une rentrée des classes dans un environnement sécurisé, mais cataclysmique, sera de les associer à la replantation des arbres dans leur périmètre scolaire, et au Lycée aussi qui a été particulièrement dévasté. Ce travail de restauration leur inculquera la résilience par l’expérimentation concrète de ce que signifie prendre son destin en mains.

Le reboisement nous donnera le courage d’aller de l’avant pour passer le cap du tournant du changement climatique et nous préparer à en surmonter les écueils. Il sera l’occasion de choisir de jeunes plants adaptés à l’augmentation de la température et à la sécheresse qui nous guettent.

Comme l’a relevé le Chef du service des Espaces publics au lendemain de la tempête, face à la dévastation, la sauvegarde de chaque arbre qui peut encore l’être revêt une importance capitale. L’élagage plutôt que l’abattage mis en place par la Ville, et plébiscité par le Conseil Général, tend à maintenir un moyen de lutte efficace contre les îlots de chaleur. Car sans arbres, la ville de demain ne serait pas viable.

Face au réchauffement climatique et aux ravages occasionnés par le coup de semonce de ce 24 juillet, il s’impose de choyer les arbres qui nous restent et de leur donner encore plus de poids dans la pesée des intérêts qui préside à toutes les activités de la vie en société, car ils sont déterminants en termes de santé publique, physique et mentale.

Les Autorités de la Ville sont remerciées pour le cœur mis à l’ouvrage et la sensibilité avec laquelle le reste de notre patrimoine boisé dévasté par la tempête aura été sauvegardé.

Groupe des Vert∙e∙s
Nathalie Tissot

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Intempéries 2023 Le Conseil Général vous parle

Le Conseil Général vous parle

le conseil général vous parle

© A.Sande

Tout d’abord, le Conseil général tient à adresser ses condoléances aux proches de la victime ainsi que tout son soutien aux personnes blessées, à celles qui ont subi des dommages ou qui ont été marquées par la catastrophe.

La tempête a meurtri les cœurs et âmes des habitantes et habitants. Certains espaces ou objets de notre ville ne sont plus : arbres, places de jeux, infrastructures emblématiques… Ces éléments, marqueurs du paysage qui nous étaient familiers, et également écrins de nos souvenirs, faisaient partie de notre identité et contribuaient à notre fierté de chaux-de-fonnières et chaux-de-fonniers ! Sans oublier que cette tempête aura également privé la population d’une édition de la Plage des Six Pompes, rendez-vous annuel fort de culture et de convivialité.

Le Parlement de la Ville représente ses citoyens et citoyennes et ne peut, à ce titre, qu’être profondément bouleversé par les dégâts causés par cet événement. Il est également de sa responsabilité, dans son rôle de législateur, de participer à la dynamique qui s’est mise en place dès les premiers instants après la tempête afin de regarder vers l’avenir.

Lors de sa séance du 29 août 2023, le Conseil général a accepté un rapport octroyant un crédit pour permettre à la Ville de faire face aux dépenses engagées et à venir. L’objectif est de se relever rapidement et avec agilité. L’acceptation à l’unanimité du rapport est un acte symbolique fort qui entérine la volonté partagée de ne pas laisser cet événement entraver les projets à venir. Les crises sont également des opportunités de changement ainsi que de prise de conscience de ce qui compte vraiment.

Dans leurs interventions, tous les groupes politiques ont souligné la force et la solidarité extraordinaires qui se sont manifestées, et salué toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisé·e·s dans les jours qui ont suivi la catastrophe pour gérer la crise.

C’est avec émotion et abnégation que des remerciements sont une nouvelle fois adressés à l’ensemble des personnes, professionnelles, bénévoles, liées à la ville ou de régions voisines ou amies. Tous et toutes se sont allié·e·s pour accomplir, ensemble, un travail colossal de sécurisation et de réparation.


Le Conseil général

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Se donner les moyens d’investir, pour l’avenir

Se donner les moyens d'investir, pour l'avenir

Notre Ville prévoyait un déficit de CHF 14 millions. Au final, celui-ci n’aura été « que » de CHF 6,7 millions. Un résultat en demi-teinte.

Tout d’abord, il est utile de le rappeler, notre Ville fait face à plusieurs circonstances qui rendent l’équilibre budgétaire délicat. Emprunts toxiques, péréquation fédérale mal redistribuée, etc. De plus, comme tous les centres urbains, elle souffre de la concurrence fiscale puisqu’elle propose des infrastructures au bénéfice de tous (Muzoo, bibliothèques, piscines, etc.), mais financées par nos seuls contribuables. Enfin, une bonne partie des finances de la Ville dépend de décisions prises à l’échelon cantonal. La situation est la même pour les autres communes, Neuchâtel ne devant par exemple son résultat positif qu’à la réévaluation de son patrimoine, lui évitant d’afficher un déficit de CHF 16 millions.

Nos comptes 2022 suscitent tout de même quelques interrogations.

Tout d’abord, il y a une différence importante entre le budget et les comptes relatifs aux investissements, de l’ordre de CHF 20 millions. Si l’on peut comprendre des reports de projets, leur ampleur questionne. La Ville n’effectue pas des investissements de luxe, elle met bien souvent à jour une infrastructure vétuste. Dès lors, il y a lieu de craindre que ces reports ne pèsent sur l’attractivité et sur le fonctionnement quotidien.

Ensuite, le nombre d’EPT de la Ville est bas. 622 contre 864 à Neuchâtel. Ce sous-effectif est l’une des causes des investissements repoussés, faute de personnel pour les porter. Il conduit également à de nombreux arrêts maladie et à un turnover important en raison de la surcharge de travail. La Ville devrait pourtant se montrer exemplaire et le POP espère qu’elle prendra les mesures qui s’imposent.

Pour terminer, soulignons que le maintien sous pression du personnel communal n’est pas gage de maîtrise des coûts. En effet, la Ville recourt alors à des partenaires externes chers. À ce titre, certains projets d’urbanisme prévoient des cabinets d’architectes pour près de 20 % de l’enveloppe totale.

Si l’on souhaite que notre ville attire de nouveaux habitants et s’ancre définitivement dans une dynamique positive, elle doit s’en donner les moyens. Sa situation actuelle semble indiquer qu’elle n’en prend pas le chemin. Une tendance que le POP compte bien inverser.


Groupe POP
Nicolas Turtschi

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La Chaux-de-Fonds : un parc immobilier si inoffensif ?

la chaux-de-fonds : un parc immobilier si inoffensif ?

Forts de plusieurs succès en matière de transition énergétique, les Vert’libéraux des Montagnes poursuivent leur action sans relâche au Conseil général en rapport à l’efficience énergétique. Si plusieurs approches se révèlent déterminantes pour y arriver, renforcer l’autonomie et stimuler la recherche, il en est une qui pourrait apporter rapidement des résultats probants.

En Suisse, 40 % de la consommation d’énergie est engloutie par le parc immobilier avec son cortège d’émanations polluantes et d’émission de C02.

À La Chaux-de-Fonds, l’urbanisme horloger, ses qualités esthétiques et patrimoniales revêtent une telle importance que l’aspect énergétique a quelque peu été négligé.

Il reste une grande marge de manœuvre allant de l’installation de panneaux solaires, de travaux d’isolations voire de réhabilitations capables avec la vertu de mettre en synergie plusieurs corps de métier issus de la place ; et ceci à moins des dix-sept ans qui nous sépare des objectifs du plan climat voté par le Grand Conseil neuchâtelois.

À partir de ce constat et comme point de départ, les Vert’libéraux ont fait la proposition au Conseil général de dresser une cartographie précise des performances énergétiques de chaque bâtiment inscrit dans la zone urbaine de notre ville.

En début d’année prochaine, le Conseil général aura à se prononcer sur le nouveau plan d’aménagement local intégrant la révision du plan de site.

Ce travail d’analyse pourrait être une réelle opportunité de dresser l’état des lieux de la performance énergétique des bâtiments de notre cité. Le résultat de cette analyse pourrait être complété par une appréciation des points faibles et des améliorations possibles de l’ensemble des bâtiments privés ou publics voraces en énergie, mais d’apparence si inoffensive.

Cette idée est réaliste et se fonde sur des techniques modernes telles que la thermographie. Elle pourrait inclure l’expertise CECB (Certificat Cantonal des Bâtiments).

Suite à cette proposition, la prise de conscience et la priorité que donnent les partis à la transition énergétique se sont clairement manifestées, allant d’un accueil condescendant à quelques messages de soutien en passant par l’étrange silence des vertes et de verts.

Les Vert’libéraux restent convaincus qu’il est essentiel d’avoir le courage d’agir.

Groupe Les Verts’Libéraux
Aliénor Zaffalon, Pascal Kaufmann et Brigitte Leitenberg

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EAA : Ecole d’Arts Appliqués de La Chaux-de-Fonds

EAA : Ecole d'Arts Appliqués de La Chaux-de-Fonds

En date du 2 février 2023, les Conseillers généraux, les partis politiques et le Conseil communal in corpore ont solennellement soutenu, à l’unanimité, la résolution urgente interpartis qui exige le rétablissement du nom de l’École des arts appliqués (EAA) lié à la Ville de La Chaux-de-Fonds.

Le changement de l’appellation de l’EAA de La Chaux-de-Fonds pour celle de “CPNE-AA Pôle Arts Appliqués” est totalement inapproprié et inadéquat ; il efface avec une méprisable indifférence celle portant depuis 150 ans une histoire et une renommée internationale qui appartiennent au patrimoine matériel et immatériel de la ville de La Chaux-de-Fonds, au bénéfice indiscutable de tout le canton de Neuchâtel.

L’EAA fait clairement partie du patrimoine horloger de la Ville reconnue à l’UNESCO. Le nom lié à celui de la Ville est indissociable de notre histoire patrimoniale, en particulier celle de l’Art nouveau. Ce changement de nom est en contradiction choquante, il porte préjudice et nuit clairement à notre politique de promotion, reconnue dans un des axes de promotion stratégique de développement signé, de plus, sous l’égide du Conseil d’État en 2021.

Les membres du Conseil général considèrent ce changement d’appellation médiocre, inutile et sans aucun fondement logique. Ils sont indignés que cette proposition n’ait pas fait l’objet d’une réflexion avec les Autorités de notre Ville.

Le nom d’EAA “ÉCOLE D’ARTS APPLIQUÉS” de la Ville de La Chaux-de-Fonds, fondée en 1873, plus ancienne école d’Arts appliqués de Suisse, une des premières en Europe, doit impérativement être rétabli et gardé sans changement.

Qu’il soit éventuellement accompagné en dessous et en petit par “CPNE-AA Pôle Arts Appliqués” est discutable.
Par ailleurs, cette appellation ne remet pas en cause les objectifs poursuivis par le CPNE. Le maintien indispensable du nom historique “EAA” lié au nom de la Ville de La Chaux-de-Fonds, n’handicape en rien la conduite et l’organisation de l’Institution du CPNE.

Le Conseil général et le Conseil communal interpellent avec fermeté le département de la formation, le Conseil d’État et le parlement du Canton de Neuchâtel, afin de rétablir le nom : “EAA, École d’Arts appliqués de la Ville de La Chaux-de-Fonds”.

Groupe PS
Giovanni Spoletini

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Edicule, les limites de la démocratie participative…

Edicule ; les limites de la démocratie participative...

Le 8 mai dernier, le Conseil communal a soumis au législatif une demande de crédit de CHF 686’000.- permettant la transformation et la réhabilitation de l’édicule situé sur la Place du Marché.
Le projet soumis a fait l’objet d’une démarche participative au sein de la commission ad hoc voulue par certains partis lors du débat sur la réfection de ladite place, ce qui aurait dû permettre de trouver un consensus au sein des personnes représentées dans ladite commission. Si tel a pu être le cas, le débat en plenum a pris une tout autre tournure.

Dès les premières prises de paroles, des avis divergents ont été exprimés par les groupes politiques de tous bords. Que ce soit pour des raisons de coûts de construction, de localisation du kiosque ou encore de l’aspect architectural, le projet présenté n’a pas trouvé grâce aux yeux de l’assemblée. Le “trou” prévu dans le nouveau couvert a lui aussi fait débat. Cela révèle les limites de la démocratie participative… Cette première démarche montre qu’outre une perte de temps et d’argent, il est difficile de mener à bien des projets pour lesquels un échantillon de la population donne son avis alors que ce n’est pas elle qui se prononce in fine.

Le fonctionnement institutionnel, défendu par l’UDC, nous semble ainsi être le meilleur moyen de faire aboutir les demandes de ce type, car le retour du projet de l’édicule en commission participative aboutira certainement à un résultat identique à celui que nous venons de vivre.

Notre groupe a toutefois émis un préavis défavorable vis-à-vis de cette demande. Nous accordons un attachement particulier à des dépenses publiques parcimonieuses et maîtrisées. Si nous ne contestons pas la nécessité de rénover les sanitaires, qui sont aujourd’hui dans un état peu avenant, nous sommes cependant convaincus qu’une œuvre artistique à moindre coût aurait pu être proposée, tout comme le suivi du chantier qui doit, à notre sens, être internalisé au sein des services communaux et non pas attribué à des mandataires externes.

Finalement, nous avons également été surpris que la transformation de cet édicule n’ait pas été prise en compte et budgétée lors du projet de réaménagement de la Place du Marché ce qui aurait permis d’éviter ces atermoiements.

Groupe UDC
Jean-Pierre Brechbühler