La deuxième raison de notre refus, c’est que ce nouveau train de mesures est parfaitement anti-social : ceux qui possèdent du terrain, qui louent un garage ou une place de parc pourront aisément se passer du macaron. Alors que les locataires du Centre-ville, au sens large du terme, n’auront guère d’autre choix que d’en acquérir un !
Bref, on met la charrue avant les bœufs ! Nous avons bien entendu la philosophie du Conseiller communal, lorsqu’il nous a expliqué que son projet avait une portée bien plus universelle, réchauffement climatique et tempête du 24 juillet dernier en renfort, bien entendu.
Mais il y a un gros problème : nous ne nous opposerons évidemment jamais à un centre-ville attractif pour les habitant∙e∙s de notre ville, et pour nos commerçant∙e∙s. Sauf qu’une refonte et une piétonnisation se doivent d’être entreprises une fois les contournements routiers effectués, en est et en ouest. La majorité de notre législatif a choisi de ne pas tenir compte de cet élémentaire bon sens.
Les prochaines échéances du calendrier politique, celles que l’on connaît et celles qui restent à imaginer, nous diront si notre population goûte vraiment à la politique du fait accompli et à la coercition.
Groupe PLR