Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Apprenti.e.s de fin d’année

Apprenti.e.s de fin d'année

APPRENTIS•ES DE FIN D’ANNÉE
Photo : Nolan Crelier au MIH

La Ville de La Chaux-de-Fonds félicite ses apprentis·es ayant terminé leur formation au sein de ses services !

De gauche à droite et de haut en bas : 

Emre Cöçelli (employé de commerce), Mike Schenk (assistant en maintenance d’automobiles), Talib Hussaini (assistant socio-éducatif), Bryan Teixeira (employé de commerce), Ivan Secchiaroli (agent d’exploitation), Anna Marques Rodelo (assistante socio-éducative), Antoine Lagger (assistant socio-éducatif), Kujtesa Berisha (assistante socio-éducative), Brikena Gashi (assistante socio-éducative), Audrey Miche (agente en information documentaire), Amélia Haussener (gardienne d’animaux) et Pelin Kurtal (assistante socio-éducative).

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La parole aux acteurs

Au Cyberthé, les seniors surfent depuis plus de 15 ans !

Au Cyberthé, les seniors surfent depuis plus de 15 ans !

Depuis 2004, le Service de la jeunesse de la Ville de La Chaux-de-Fonds accueille chaque mercredi une douzaine de seniors au Cyberthé, atelier informatique intergénérationnel, organisé en collaboration avec Pro Senectute.

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Le Cyberthé n’est pas pensé comme un cours d’informatique (d’autres offres de Pro Senectute répondant à ce besoin), mais comme un espace d’échange et de rencontre intergénérationnel autour des questions informatiques au sens large. 

Plus que de former ou de dépanner, il s’agit donc de chercher des solutions ensemble – en valorisant l’entraide et l’autonomie – aux problèmes informatiques des seniors. Transfert de photos d’un smartphone à un ordinateur, synchronisation entre appareils, achats de titres de transport en ligne, déclaration fiscale, craintes liées aux spams et autres arnaques en ligne, sont parmi les questions qui arrivent au Cyberthé.

Géré par 2 moniteurs·trices  du Service de la jeunesse, cet accueil hebdomadaire est aussi une occasion de faire des rencontres, grâce notamment à la dernière demi-heure réservée au thé et au goûter. Environ deux fois par an, une activité intergénérationnelle est organisée entre les seniors du Cyberthé et les enfants des Mercredivertissements (autre activité du Service de la jeunesse), avec de grands sourires de part et d’autre.

Texte : Yann Gautschi, responsable secteur animation socioculturelle
Photo: Nolan Crelier

Informations pratiques

Les mercredis (hors vacances scolaires) de 14h à 16h30

Centre de formation professionnelle neuchâtelois (salle 002)
Serre 62
2300 La Chaux-de-Fonds

CHF 6.- par séance ou CHF 100.- par an

Sans inscription

Infos : Serre 12 – 032 967 64 90

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C'est quoi ce commerce ?

Magasin Terrame

magasin Terrame

magasin Terrame  
valeurs « éthiquables »
Photo : Nolan Crelier

C’est sur la place du Marché que le magasin bio Terrame a pris ses nouveaux quartiers cet été. Ouvert depuis 2011, Terrame est un magasin de référence pour les produits bio, naturels, éthiques et équitables à La Chaux-de-Fonds.  

Ce commerce familial défend des valeurs durables et respectueuses de l’environnement, mais aussi des valeurs humaines fortes. Consommer oui, mais de manière responsable pour la nature et les producteurs, c’est la volonté de Maurin Lavergnat, le propriétaire. Au travers de cette démarche, il rend également hommage à son père avec lequel il a construit le magasin, à l’aide de la famille et d’amis, conférant sans doute à ce commerce cette âme chaleureuse. 

Terrame propose à ses clients une gamme variée de produits de qualité, sélectionnés avec soin par l’équipe du magasin et sans cesse remis à jour. On y trouve de l’alimentation évidemment, mais aussi des encens, minéraux, huiles essentielles, tisanes, jeux pour enfants et bien plus encore. 

Une partie des bénéfices du magasin est reversée à son association « Ammala » qui vient en aide aux familles tibétaines réfugiées au Ladakh, dans le nord-est de l’Inde. Chaque année, plus de 200 enfants sont scolarisés dans ces régions reculées de l’Himalaya, grâce aux ventes du magasin Terrame et aux dons.

 

Dans un monde de croissance et de surconsommation, Terrame s’inscrit comme une alternative qualitative, offrant des produits qui prennent soin de la terre et de chacun·e. Toute l’équipe se réjouit d’accueillir et de conseiller toutes les personnes qui pousseront la porte des nouveaux locaux au cœur de la ville ! 

Magasin bio Terrame Sàrl

Rue Neuve 4 / 032 968 22 88 

terrame.ch

Horaires : Lu – Ve : 08h30 à 18h30
Samedi : 08h30 à 17h00

Activités : Produits pour le bien-être corps & esprit, biologiques & éthiques

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Le dossier du mois

10 ans de l’installation des défibrillateurs

10 ans de l’installation des défibrillateurs

10 ans de l’installation des défibrillateurs
Laurent Stofer à la caserne du SISMN de La Chaux-de-Fonds. Photo : Nolan Crelier

A chaque minute de perdue, c’est 10 % de chance de survie en moins… ».

La phrase résonne haut et fort. Laurent Stofer la connaît depuis longtemps, lui. Ambulancier depuis 29 ans, chef de section depuis 10 ans au SISMN*, président de la SSS* de La Chaux-de-Fonds, instructeur dans les écoles, pour les enseignants et les gardiens de piscine, pour les cours de secouristes d’entreprises et les formations aquatiques… Il a le regard empli de cette ambition qui place de l’espoir dans chacun des projets qui tendent à rendre le monde meilleur… de ceux qui sauvent des vies. C’est pourquoi, il y a 10 ans, il soumet l’idée, entouré du docteur Souhaïl Latrèche, Pierre Studer, Denis Cattin et Yves Rousselot, d’installer des défibrillateurs dans les bâtiments des services publics. Certains devant se trouver à l’extérieur afin que la population puisse les utiliser.

Qu’est-ce qu’un défibrillateur ?

Mais à quoi peut bien servir cet engin qui s’est peu à peu installé dans notre décor quotidien ? Cet appareil, que l’on ne trouvait même pas dans les ambulances avant 1998, va analyser et diagnostiquer la personne victime d’un malaise. Il jugera de manière autonome et rapide si un choc électrique est requis ou non. Son utilisation est à la portée de tout le monde. Une fois les deux patchs collés sur la poitrine, l’appareil donne toutes les indications nécessaires et le rythme du massage cardiaque à effectuer.

Rendez-vous le 3 septembre 2022

Afin de présenter comme il se doit les défibrillateurs et les partenaires de la chaine de sauvetage, des démonstrations auront lieu le samedi 3 septembre, sous la tente officielle de la Braderie-Horlofolies, de 12h à 16h. Des associations proposant des formations, des secouristes professionnels, des ambulanciers et des médecins du SMUR* seront présents pour sensibiliser et informer la population. Des brochures seront distribuées pour celles et ceux qui souhaitent se renseigner sur ces professions qui connaissent une belle évolution; et qui comptent aujourd’hui 50 % de femmes se formant au métier d’ambulancière.

EN CHIFFRES

• Entre 200 et 300 réanimations cardio-pulmonaires sur rue ont lieu dans le canton de Neuchâtel par an.
• 22 arrêts cardiaques par jour en Suisse, soit 28 fois plus que les accidents de la route.
• Les 4 premières minutes sont essentielles pour rester en vie ou être réanimé sans séquelle.
• À chaque minute de perdue, c’est 10% de chance de survie en moins.
• Un secouriste passe en moyenne environ
24 heures d’affilée en caserne.
• Le 144 est le numéro à composer immédiatement en cas d’urgence, la centrale prévient également les « Premiers Répondants ».
• 65 défibrillateurs installés à La Chaux-de-Fonds : 22 financés par la Ville, 43 par des privés (grands magasins, entreprises, salles de sport…).
• 2 défibrillateurs utilisés en l’espace de 10 ans à La Chaux-de-Fonds.
• Prix d’un défibrillateur accessible au public : CHF 2500.-.
• Prix d’un défibrillateur présent dans les ambulances : CHF 50 ’000.-.
• Sauver des vies, ça n’a pas de prix !

« Le défibrillateur est au cœur ce que l’extincteur est au feu »

Les Premiers Répondants

L’école ES ASUR* de Lausanne présentera l’application mobile des « Premiers Répondants » sur grand écran. Cette application sert à géolocaliser le « Premier Répondant » le plus proche lors d’un malaise. Celui-ci reçoit une alarme de la part du 144 et accepte ou refuse alors la mission. Ce gain de temps entre l’arrêt cardiaque et l’arrivée de l’ambulance est vital. À ce jour, seules 300 personnes sont inscrites aux « Premiers Répondants », malgré les 3’000 personnes formées par an. La démarche est pourtant simple : il suffit de suivre un cours de 4 heures minimum, accessible dès 18 ans, et qui aboutit sur un diplôme BLS/AED*, valable deux ans. S’ensuit l’inscription sur l’application pour obtenir son titre de « Premier Répondant ».

Stayin’ Alive

L’anecdote étant amusante et potentiellement sauveuse de vie, il semble important de divulguer cette astuce : afin de se savoir à quelle vitesse effectuer un massage cardiaque, il suffit de se caler au rythme de la chanson des Bee Gees « Stayin’ Alive », qui se traduit par « rester en vie »… 

Venez participer à cette journée qui célèbre les dix ans de l’installation des défibrillateurs, afin de rencontrer et soutenir nos anges gardiens de tous les jours.

Texte : Sophie Amey
Photos : Nolan Crelier

* SISMN : Service d’incendie et de secours des Montagnes neuchâteloises.
* SSS : société Suisse de sauvetage de La Chaux-de-Fonds.
* ES Asur : École Supérieurs d’Ambulancier et Soins d’Urgences  Romande.
* SMUR : Service Mobile d’Urgence et de Réanimation.
* BLS/AED : Basic Life Support/ Automated external defibrillation.

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Les éditos

La Braderie nouvelle est arrivée

La Braderie nouvelle est arrivée

Il y a, dans la réalité de chaque petit coin de terre, des événements qui sont là pour marquer que le temps qui passe ne passe pas complètement, qu’il hésite à quitter le passé, que le présent est là pour annoncer qu’il sera présent dans le futur…

Dans notre bien nommée Métropole de l’horlogerie, il en va ainsi d’une manifestation qui rythme depuis 1932 les heurs et malheurs de notre industrie phare et de notre région et qui, comme elle, fait le pari d’innover toujours en restant traditionnelle à jamais. Née d’une crise, alors que notre ville comptait 8’ 000 chômeurs pour 40 ’000 habitants, la Braderie est toujours là et offre son réconfort festif en ces temps d’hypercrise qui voit s’ajouter des préoccupations climatiques, énergétiques, financières et économiques à une guerre en Europe et à une pandémie pas encore maîtrisée. Merci donc à ses organisateurs bénévoles, aux différents services qui les appuient ainsi qu’à tous ceux qui s’efforcent de pimenter la vie régionale d’épices diverses au sortir d’une Plage qui a attiré des spectateurs de partout dans nos rues et d’un festival rock endiablé sur les hauteurs de la commune voisine et amie.

La Braderie est toujours là et offre son réconfort festif en ces temps d’hypercrise...

Le dévouement de quelques-uns nous permet de dépasser notre quotidien, de jouir de rencontres imprévues, de spectacles improbables, de sonorités inattendues, renforce le sentiment d’appartenance à notre communauté et nous laisse oublier un moment les difficultés de l’époque. On peut de plus espérer que les recettes récoltées dans les différents stands donneront l’occasion aux nombreux clubs et associations d’ici de surmonter les problèmes financiers engendrés par la désertion d’une partie de leurs membres pendant la période COVID.

Et, du côté du futur, cette Braderie « nouvelle formule », sans verres jetables, sans argent physique et avec une part de performances artistiques singulièrement augmentée augure bien de la perspective pour notre ville d’être reconnue comme Capitale culturelle suisse en 2025 !

Le Conseil communal

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Les éditos

Un été festif, culturel et sportif

Un été festif, culturel et sportif

L ’été a débuté par la présentation du projet de Capitale culturelle suisse aux acteurs et actrices culturel-le-s de la région. Un projet qui doit encore se concrétiser, mais que l’on souhaite rassembleur et festif, à l’image d’événements tels que La Plage ou la Braderie qui nous permettront à nouveau de tisser ces liens, si chers à chacun-e d’entre nous, après deux années de pandémie.

Un projet culturel qui mettra en relation les différentes régions de Suisse et qui fera la part belle à notre ville et à sa richesse créative. Des richesses que nous vous invitons à redécouvrir, notamment avec trois coupons (à découper dans ce numéro) pour une visite seul-e ou en famille de nos musées.
Au MIH, vous retrouverez les extraordinaires savoir-faire des horloger-ère-s de notre région et en particulier la finesse et la maîtrise des émailleur-se-s avec une multitude de pièces d’exception.

Au Musée d’histoire, une exposition rend hommage aux « Enfants du placard » et à leur vie clandestine dans notre pays. Une histoire qui rappelle que notre ville, dans sa tradition d’ouverture, fut l’une des premières à les accueillir à l’école publique.

Des événements tels que La Plage ou la Braderie nous permettront à nouveau de tisser ces liens, si chers à chacun-e d’entre nous, après deux années de pandémie.

Au Musée des beaux-arts, les magnifiques œuvres de notre collection vous marqueront probablement dans leur nouvel accrochage, ainsi qu’une exposition de Stéphane Zaech où l’humour, la joie et la dérision résonnent avec l’esprit libre de notre ville.

Enfin, cerise sur le gâteau, un dernier bon d’entrée, vous invite à plonger dans l’eau de notre belle piscine et à profiter de ses alentours ombragés. On vous souhaite ainsi un été chaleureux et animé, fait d’amitié et de rencontres, dans une ville où il fait bon vivre.

Le Conseil communal

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« Tourner à droite » à vélo

« Tourner à droite » à vélo

« Tourner à droite » à vélo
L’un des panneaux installés à la rue du Midi.

C’est après le succès d’un essai pilote de trois ans mené à Bâle que le Conseil fédéral a adopté la révision des ordonnances sur les règles de la circulation, dans le but d’améliorer la sécurité routière et la fluidité du trafic.

Depuis 2021, une plaque carrée sur laquelle sont représentés un vélo et une flèche jaunes sur fond noir, a fait son apparition au côté de certains feux tricolores qui remplissent les conditions de l’Ordonnance sur la signalisation routière. Grâce à ce petit panneau, les cycles et cyclomoteurs qui arrivent à un carrefour sont désormais autorisés à tourner à droite, même lorsque le feu est au rouge. La combinaison du feu rouge et du signal équivaut à un « Cédez le passage » pour les personnes autorisées à obliquer à droite.

Afin que la sécurité routière soit garantie, les cyclistes doivent prêter attention et accorder la priorité aux piétons ainsi qu’aux véhicules circulant dans l’intersection.

La Chaux-de-Fonds a suivi l’exemple de quelques autres villes de Suisse avec la mise en place de cette mesure en faveur de la mobilité douce. Des temps de trajet diminués, une démarche peu coûteuse et facile à mettre en place, tels sont les arguments qui devraient contribuer à l’attractivité de ce mode de déplacement pratique et écologique.

Service de la communication avec l’aimable collaboration du Service technique, de Pro Vélo et de l’ATE

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Prairies en fauchage tardif

PRAIRIES EN FAUCHAGE TARDIF

PRAIRIES EN FAUCHAGE TARDIF
Cette prairie fait l’objet d’une fauche tardive afin de favoriser la biodiversité. Photo : Aline Henchoz

Soucieux de favoriser et de développer la biodiversité, le Service des espaces publics (SEP) de la Ville de La Chaux-de-Fonds, par son secteur vert, met en place depuis quelques années des prairies en fauchage tardif.

Cette pratique consiste à limiter le fauchage annuel à un seul passage en fin de saison, et ce, afin de permettre aux plantes de croître, fleurir et de fructifier. Les fleurs attirent ainsi une quantité importante d’insectes butineurs à la recherche de pollen et de nectar, fécondant de ce fait leurs hôtes et facilitant la production de graines utiles au renouvellement de l’espèce. De plus, ce couvert végétal est un refuge pour la faune sauvage et pour beaucoup de petits animaux. Il offre par conséquent bien plus de services à la nature qu’un tronçon coupé régulièrement.

Ces zones de fauchage tardif sont situées en bord de route au-delà de la bande de sécurité de 1,5 m. Des panneaux, tels que celui représenté ci-dessus, sont installés aux alentours afin de signaler la mise en place de cette pratique.

En plus des mesures citées précédemment et afin d’améliorer la biodiversité, le SEP a acquis en 2021 une épareuse permettant de faucher à une hauteur minimale de 10 cm, ce qui contribue grandement à la biodiversité des espèces végétales et animales.

Service des espaces publics

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C'est quoi ce commerce ?

Christen Delicatessen

Christen Delicatessen

Christen Delicatessen
Claude-Alain Christen et Kevin Descloux. Photo : Nolan Crelier

Présent depuis plus de 15 ans sur la place du Marché, Christen Delicatessen est devenu un acteur incontournable dans les secteurs de la viande locale et de la promotion de produits régionaux d’exception.

En 2021, Claude-Alain Christen a rénové entièrement la boucherie et le concept de l’épicerie fine. Une réflexion complète a été menée tant sur le plan visuel qu’au niveau du marketing. Depuis le mois de mai, un espace Take-Away a également été créé.

Christen Delicatessen se concentre sur un approvisionnement principalement neuchâtelois et artisanal. L’objectif est de façonner des produits de haute qualité et de privilégier le travail « à l’ancienne » tout en évitant les produits additionnels. Une large palette de vins neuchâtelois et d’aliments du terroir, en plus d’un espace de dégustation, invitent à la découverte.

Il y a également la possibilité de composer des corbeilles ou des paniers garnis selon les goûts et les envies de chacun-e.

Le Take-Away de Christen Delicatessen propose une carte 100 % « Fait Maison » à des prix attractifs, 7 jours sur 7, midi et soir. Des burgers, des paninis, des pâtes ainsi qu’une sélection originale de tartares ou d’autres plats cuisinés sont à déguster au gré des saisons. Un service de livraison à domicile sera également mis sur pied prochainement.

Boucherie Christen Delicatessen
Fabrication artisanale depuis 1998

Rue Neuve 2  / Tél : 032 968 35 40

Horaires : Lu – Ve : 7h30 à 12h15  et 14h00 à 18h30 / Sa : 7h00 à 16h00

Activités : boucherie, épicerie fine, espace dégustation, Take-Away

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Le dossier du mois

Restauration des horloges mécaniques monumentales de La Chaux-de-Fonds

RESTAURATION DES HORLOGES MÉCANIQUES MONUMENTALES DE LA CHAUX-DE-FONDS

RESTAURATION DES HORLOGES MÉCANIQUES MONUMENTALES DE LA CHAUX-DE-FONDS
Mouvement de l’horloge du Temple des Eplatures, Masaki Kanazawa, restaurateur au MIH. Photo : Aline Henchoz

Au 21e siècle, le réflexe de la population pour s’enquérir de l’heure est de porter son regard sur un écran sorti d’une poche ou porté à son poignet, et non plus vers les cieux, en direction des horloges de tours. Il n’en demeure pas moins que les églises et leurs clochers font partie du paysage urbain de La Chaux-de-Fonds et que la vocation horlogère de la ville rend évident le maintien d’une heure publique de qualité. Attachée à ce patrimoine mécanique et sonore, la Ville mandate une société spécialisée dans son entretien. À la rentrée, les horloges mécaniques battront à l’unisson.

L’ancienneté des horloges mécaniques monumentales de la ville et les contraintes climatiques auxquelles elles sont soumises au gré des saisons ne facilitent pas la justesse de l’heure qu’elles affichent. Jusqu’en 1989, le travail d’entretien et de mise à l’heure hebdomadaire était confié au « pendulier communal ». Une activité assurée aujourd’hui par les artisans du Centre de restauration du Musée international d’horlogerie. Entretemps, les approximations de ce type de mécanismes – de l’ordre de quelques minutes par mois – sont devenues problématiques aux modes de vie connectés de notre société.

Les uns après les autres, les mécanismes ont été adaptés à leur temps, consistant en la mise en place de dispositifs de remontage électriques des poids, voire de leur remplacement pur et simple par une horloge à quartz. Aujourd’hui, quatre horloges mécaniques demeurent dans les clochers de la ville. L’objectif de cette action de restauration est de les préserver en état de marche tout en optimisant leur performance.

EN CHIFFRES

Horloge du Temple de l’Abeille : 1910

Horloge du Temple Allemand : 1942

Horloge des Eplatures : 1948

Horloge de la Bibliothèque: 1957

L’horloge du Temple de l’Abeille, la plus ancienne du parc des horloges mécaniques de la ville (1910), présente des difficultés de réglage toujours plus accrues, nécessitant une intervention en profondeur. Outre la sensibilité du mécanisme, la foudre qui a touché le clocher durant l’été 2021 a encore aggravé la situation. En plus du mécanisme, sont à assainir notamment toutes les tiges de transmissions entre l’horloge et les cadrans du clocher, ainsi que les aiguilles, dont l’encrassement et les altérations des engrenages se répercutent sur le fonctionnement du mouvement !

L’horloge des Eplatures (1948), dont le Temple est désaffecté depuis plusieurs années, bénéficiera d’une restauration complète, redonnant vie à l’affichage de l’heure à l’entrée ouest de la ville. Les deux autres horloges sont situées respectivement dans le clocher du Temple Allemand (1942) et dans celui de la Bibliothèque (1957).

Les technologies actuelles permettent de trouver des solutions heureuses en termes de conservation du patrimoine, tout en garantissant une plus grande régularité de fonctionnement. Ainsi, la mise en place d’un dispositif technique spécifique permet d’intervenir automatiquement sur la marche du mécanisme, sans devoir changer les horloges existantes. Un système d’aimants permet d’agir directement sur la course du balancier de l’horloge et de la maintenir très précise (+/- 3 secondes). Dès la rentrée d’août, les écoliers chaux-de-fonniers ne pourront plus compter sur les horloges de clochers pour justifier leur retard…

Régis Huguenin-Dumittan
Conservateur-directeur, Musée international d’horlogerie