Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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La parole aux acteurs

L’Estivale 2023 d’EVAPROD

l'estivale 2023 d'evaprod

festivités et spectacle starmania

L’École Evaprod est aujourd’hui bien connue à La Chaux-de-Fonds et loin à la ronde. On y vient de toute la Suisse romande pour y prendre des cours de comédie musicale, de théâtre, de chant et de danse. L’école vient de déménager dans de magnifiques locaux de plus de 300 m2 à la rue du Succès 9. Les élèves de tous les niveaux sont les bienvenus, du débutant·e à celui ou celle qui souhaite en faire son métier. On peut commencer dès l’âge de 4 ans et ne plus jamais s’arrêter ! Evaprod, c’est aussi une grande famille et un lieu de rencontres et d’échanges. Plus de 300 élèves s’y croisent chaque semaine dans un tourbillon d’énergie positive !

Des formations pour ceux qui veulent aller plus loin
Un cursus “Art-Études” est proposé, libérant les élèves de certaines heures de l’école obligatoire pour pouvoir suivre la dizaine d’heures par semaine de cours artistiques. Ils sont actuellement une vingtaine à avoir été retenus après sélection.

Il existe aussi deux cursus préprofessionnels : le cursus de théâtre, sur trois ans, qui prépare à l’entrée en école pro et un cours proposé par le Conservatoire de musique neuchâtelois (en collaboration avec Evaprod), cours de comédie musicale prépro avec 16 heures par semaine.

Les Estivales : un festival durant trois semaines
Tous les élèves participent à un grand festival qui présente le travail effectué tout au long de l’année. Au total, ce sont plus de 20 spectacles au chapeau qui seront présentés au Théâtre des Abeilles du 10 au 25 juin. Le 10 juin sera une journée de fête pour l’ouverture du festival, avec restauration à midi et animations diverses. La fête de clôture se déroulera le 25 juin lors de la dernière journée consacrée aux représentations théâtrales.

Starmania, version concert
Le cours de comédie musicale ados réunit le chiffre impressionnant de 60 jeunes de 11 à 17 ans qui répètent 3 heures toutes les semaines en plus des week-ends. Ils présenteront Starmania en version concert du 2 au 18 juin. Accompagnées par des musiciens live, les chansons ont été réarrangées de manière à y inclure plus de chœurs, de sorte que les élèves ne sortent jamais de scène. Une manière originale de redécouvrir cette œuvre mythique et les magnifiques talents des jeunes artistes de la région.

Cyrill Burri, chargé de communication école Evaprod

Photo : Vincent Nicolas

Infos et dates

  • Starmania : du 2 au 18 juin,
    supplémentaires le samedi 17 juin à 17h et le dimanche 18 juin à 20h
  • Les Estivales de l’École Evaprod : du 10 au 25 juin
  • Audition prépro théâtre : le 29 juin

Billetterie Starmania :
www.theatredesabeilles.com

Inscriptions aux cours 2023-2024 :
par mail : evaprod.ecole@gmail.com
par téléphone : 078 948 79 70

www.evaprod.com

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Économie

SECO : Bilan et futurs projets

seco : bilan et futurs projets

Responsable du développement économique de la Ville, Alessandro Arcieri, en charge de susciter et d’accompagner l’installation de nouvelles entreprises ainsi que de soutenir et développer le tissu économique déjà existant sur notre territoire, a accepté de répondre à nos questions.


Quels sont les objectifs du Service de l’économie (SECO) ?
Analyser le tissu économique local afin de favoriser et faciliter le développement de ce dernier en privilégiant notamment les circuits courts. Analyser et optimiser les procédures à l’interne de l’Administration. Identifier de nouveaux secteurs économiques permettant un enrichissement du réseau de compétence du tissu économique local. Favoriser l’installation de nouvelles sociétés en collaboration étroite avec le service de l’économie du canton de Neuchâtel (NECO).


Votre service est encore jeune. Pouvez-vous nous raconter son histoire ?
La pandémie a fait naître de nombreux doutes, y compris dans les milieux économiques. Cela a été l’occasion de se poser des questions au sein de l’administration communale. Dans un souhait de renforcer le tissu économique de la ville, de créer des emplois et de la richesse, il a été décidé de créer un service spécifiquement dédié à ces objectifs. Cela s’inscrit également dans une stratégie plus globale d’inverser la courbe démographique ; en effet, on sait qu’un facteur important de domiciliation est l’emploi.


Que diriez-vous pour convaincre un entrepreneur de venir s’installer à La Chaux-de-Fonds ?
Plusieurs choses : en démarrant avec les possibilités de terrains pour la construction de son outil industriel, en appuyant sur la richesse incroyable des compétences et des savoir-faire et donc des synergies possibles qu’il trouvera a proximité directe de son nouveau site et enfin que, malgré la pénurie de main-d’œuvre qui s’est vérifiée dans toute la Suisse ces derniers 24 mois, notre ville est au centre d’un bassin très intéressant pour le recrutement. Pour terminer, je pense également que dans notre canton, de manière générale, les impôts restent attrayants pour les personnes morales.

Êtes-vous soutenu par d’autres services de la Ville ?
Absolument, nous collaborons avec tous les services, mais celui avec lequel nous avons le plus de synergies demeure le service de l’urbanisme. Sans cet appui, nous ne pourrions pas aller au bout de nos projets. Le Conseil communal nous soutient également et nous fait entièrement confiance. Une équipe de spécialistes a donc été mise sur pieds et elle est à l’entière disposition des entreprises afin de pouvoir faciliter toutes les démarches administratives pour leurs projets.

Quels sont les défis pour le futur ?
Continuer à enrichir et renforcer notre tissu industriel est une priorité à laquelle il ne faudra jamais déroger dans la Métropole horlogère. Nouvelles constructions, agrandissement de locaux existants, déménagement pour des locaux plus grands, etc. A ce jour une trentaine de projets, qu’il faut pouvoir accompagner, sont déjà en cours.

A côté de cela, la diversité du tissu économique nous semble primordiale. L’innovation, le développement de nouveaux secteurs – notamment dans le cleantech – ainsi que de continuer à favoriser une économie circulaire toujours plus forte, sont les lignes directrices pour le futur sur lesquelles nous travaillons déjà.

Jean Christophe Malou
Photo : Nolan Crelier

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Culture Loisirs

Fête de l’Urbanisme horloger – Par monts et parvis

fête de l'urbanisme horloger - par monts et parvis

La Fête de l’urbanisme horloger est un rendez-vous devenu annuel qui invite la population à célébrer l’inscription des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds sur la liste du patrimoine mondial.

Cette année, du 23 au 25 juin 2023, l’événement met à l’honneur des bâtiments et leurs parvis qui se distinguent par leur emplacement dans l’urbanisme, rompant parfois avec les plans en damier propres aux deux villes.

À travers des visites libres ou guidées, des concerts ou des spectacles pour tous les âges, la Fête de l’urbanisme horloger est une invitation à (re)découvrir un patrimoine qui marque de son empreinte le paysage des deux villes : la Synagogue, le Grand Temple, le Temple Allemand et le Temple de l’Abeille
à La Chaux-de-Fonds, ainsi que le Temple et l’Hôtel de Ville au Locle.

A La Chaux-de-Fonds

  • La Synagogue (SA soir / DI)
    Visites libres / Visites guidées / Concerts / Inauguration du parvis Jules Wolff
  • Grand Temple (SA / DI)
    Visites libres / Visites guidées du clocher / Visites guidées du temple et du quartier / Concerts / Spectacle jeune
    public
  • Temple Allemand (SA / DI)
    Visites guidées du temple et du quartier / Visites guidées improvisées
  • Temple de l’Abeille (DI)
    Visites guidées du temple et du quartier

Au locle

  • Hôtel de Ville (SA)
    Visites libres / Visite guidée / Spectacle jeune public
  • Temple (SA)
    Visite guidée / Concert

MAIS AUSSI….

  • Offre de fleurs à la population
    Après le succès rencontré lors des dernières éditions, quelque 2000 pots de fleurs seront à nouveau offerts aux populations du Locle et de La Chaux-de-Fonds
  • La Chaux-de-Fonds : vendredi 23 juin 16h - 18h sur le parvis du Temple Allemand
    Le Locle : samedi 24 juin 9h – 11h sur le parvis de l’Hôtel de Ville
  • Randocroquis
    Un crayon et un calepin à la main, partez à la découverte de l’urbanisme horloger et de ses détails. Samedi 24 et dimanche 25 juin de 14h à 17h (sur réservation uniquement)

Programme et horaires (sous réserve de modifications) sur www.urbanismehorloger.ch

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Le Conseil Général vous parle

EAA : Ecole d’Arts Appliqués de La Chaux-de-Fonds

EAA : Ecole d'Arts Appliqués de La Chaux-de-Fonds

En date du 2 février 2023, les Conseillers généraux, les partis politiques et le Conseil communal in corpore ont solennellement soutenu, à l’unanimité, la résolution urgente interpartis qui exige le rétablissement du nom de l’École des arts appliqués (EAA) lié à la Ville de La Chaux-de-Fonds.

Le changement de l’appellation de l’EAA de La Chaux-de-Fonds pour celle de “CPNE-AA Pôle Arts Appliqués” est totalement inapproprié et inadéquat ; il efface avec une méprisable indifférence celle portant depuis 150 ans une histoire et une renommée internationale qui appartiennent au patrimoine matériel et immatériel de la ville de La Chaux-de-Fonds, au bénéfice indiscutable de tout le canton de Neuchâtel.

L’EAA fait clairement partie du patrimoine horloger de la Ville reconnue à l’UNESCO. Le nom lié à celui de la Ville est indissociable de notre histoire patrimoniale, en particulier celle de l’Art nouveau. Ce changement de nom est en contradiction choquante, il porte préjudice et nuit clairement à notre politique de promotion, reconnue dans un des axes de promotion stratégique de développement signé, de plus, sous l’égide du Conseil d’État en 2021.

Les membres du Conseil général considèrent ce changement d’appellation médiocre, inutile et sans aucun fondement logique. Ils sont indignés que cette proposition n’ait pas fait l’objet d’une réflexion avec les Autorités de notre Ville.

Le nom d’EAA “ÉCOLE D’ARTS APPLIQUÉS” de la Ville de La Chaux-de-Fonds, fondée en 1873, plus ancienne école d’Arts appliqués de Suisse, une des premières en Europe, doit impérativement être rétabli et gardé sans changement.

Qu’il soit éventuellement accompagné en dessous et en petit par “CPNE-AA Pôle Arts Appliqués” est discutable.
Par ailleurs, cette appellation ne remet pas en cause les objectifs poursuivis par le CPNE. Le maintien indispensable du nom historique “EAA” lié au nom de la Ville de La Chaux-de-Fonds, n’handicape en rien la conduite et l’organisation de l’Institution du CPNE.

Le Conseil général et le Conseil communal interpellent avec fermeté le département de la formation, le Conseil d’État et le parlement du Canton de Neuchâtel, afin de rétablir le nom : “EAA, École d’Arts appliqués de la Ville de La Chaux-de-Fonds”.

Groupe PS
Giovanni Spoletini

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Le Conseil Général vous parle

Edicule, les limites de la démocratie participative…

Edicule ; les limites de la démocratie participative...

Le 8 mai dernier, le Conseil communal a soumis au législatif une demande de crédit de CHF 686’000.- permettant la transformation et la réhabilitation de l’édicule situé sur la Place du Marché.
Le projet soumis a fait l’objet d’une démarche participative au sein de la commission ad hoc voulue par certains partis lors du débat sur la réfection de ladite place, ce qui aurait dû permettre de trouver un consensus au sein des personnes représentées dans ladite commission. Si tel a pu être le cas, le débat en plenum a pris une tout autre tournure.

Dès les premières prises de paroles, des avis divergents ont été exprimés par les groupes politiques de tous bords. Que ce soit pour des raisons de coûts de construction, de localisation du kiosque ou encore de l’aspect architectural, le projet présenté n’a pas trouvé grâce aux yeux de l’assemblée. Le “trou” prévu dans le nouveau couvert a lui aussi fait débat. Cela révèle les limites de la démocratie participative… Cette première démarche montre qu’outre une perte de temps et d’argent, il est difficile de mener à bien des projets pour lesquels un échantillon de la population donne son avis alors que ce n’est pas elle qui se prononce in fine.

Le fonctionnement institutionnel, défendu par l’UDC, nous semble ainsi être le meilleur moyen de faire aboutir les demandes de ce type, car le retour du projet de l’édicule en commission participative aboutira certainement à un résultat identique à celui que nous venons de vivre.

Notre groupe a toutefois émis un préavis défavorable vis-à-vis de cette demande. Nous accordons un attachement particulier à des dépenses publiques parcimonieuses et maîtrisées. Si nous ne contestons pas la nécessité de rénover les sanitaires, qui sont aujourd’hui dans un état peu avenant, nous sommes cependant convaincus qu’une œuvre artistique à moindre coût aurait pu être proposée, tout comme le suivi du chantier qui doit, à notre sens, être internalisé au sein des services communaux et non pas attribué à des mandataires externes.

Finalement, nous avons également été surpris que la transformation de cet édicule n’ait pas été prise en compte et budgétée lors du projet de réaménagement de la Place du Marché ce qui aurait permis d’éviter ces atermoiements.

Groupe UDC
Jean-Pierre Brechbühler

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Culture Le coin des musées Loisirs

À la recherche de la lunette perdue

À la recherche de la lunette perdue

Pierre-Louis Guinand vient des Brenets, Eugène Ducretet est français et Heinrich Rudolf Ernst est un Bernois installé à Paris. Nés entre le milieu du 18e siècle et du 19e siècle, ces trois hommes ont tous fabriqué une lunette astronomique, de magnifiques objets qui sont actuellement à admirer au Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds.

En 1846, un certain Célestin Nicolet, chaux-de-fonnier pleinement investi dans le développement de sa ville, commande justement une lunette à l’un de ces trois fabricants afin de mettre en place un système pour connaître l’heure exacte. S’agit-il de l’une de celles exposées ? Est-ce la plus ancienne, celle fixée sur un trépied avec son tube en bois aux six côtés dont les lentilles sont probablement en “flint glass” selon la recette de l’inventeur ? Est-ce la plus récente, tout aussi imposante et également juchée sur trois pieds, mais au tube en laiton rond et lisse ? Ou celle de dimension plus modeste dont l’absence de châssis ouvre la porte à des interprétations ?

“À la recherche de la lunette perdue” est une exposition qui raconte une enquête menée par l’historien Julien Gressot, doctorant FNS (Fonds national suisse) à l’Université de Neuchâtel. Dans le cadre de sa recherche sur l’Observatoire cantonal de Neuchâtel et les cultures de la précision, il s’intéresse à la manière dont on détermine l’heure à La Chaux-de-Fonds au milieu du 19e siècle.

Comme un détective, il explore depuis cinq ans toutes les pistes qui doivent le mener jusqu’à la mystérieuse lunette. Grâce à son récit passionnant, il nous emmène avec lui dans son aventure et nous permet de découvrir les dessous de la recherche historique.

Myriam Minder, conservatrice adjointe du Musée d’histoire.

Photos : Ci-dessous, © Aurore Sande, “Les lunettes astronomiques d’Eugène Ducretet et Pierre-Louis Guinand”.
Ci-contre : © Musée d’histoire et kombo. studio “l’historien à la recherche de la lunette”

Informations :

“À la recherche de la lunette perdue”, une exposition à voir au Musée d’histoire jusqu’au 24 septembre 2023.

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 17h. Gratuit les dimanches matin, de 10h à 12h.

www.mhcdf.ch

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Loisirs

Un après-midi ludique à MUZOO

Un après-midi ludique à muzoo

Samedi 10 juin 2023 dès 13h30, l’association Pro Junior Arc jurassien, la Ville de La Chaux-de-Fonds et MUZOO, vous donnent rendez-vous pour un après-midi gratuit consacré aux enfants de 4 à 12 ans et leur famille. Au programme : des contes animés en musique, des animations et l’entrée gratuite à MUZOO !

Deux contes pour enfants seront mis en scène par les artistes Kasongo Mutombo et Federica Dal Ponte à 14h00 et 15h30. L’une des histoires raconte la mésaventure d’un enfant rejeté par les siens qui se fait accueillir auprès d’êtres différents de lui. Grâce aux contes, les enfants découvrent la diversité des cultures et en tirent de précieux souvenirs. Le jeune public s’ouvre à de nouveaux univers et développe sa curiosité dans un cadre festif.

Sur place, les enfants pourront aussi se joindre à un atelier ludique à 14h45 et 16h15, participer à un jeu-concours, déguster des spécialités africaines et même manger des insectes ! Un bar à sirops sera aussi à disposition pour se désaltérer.

Pour en savoir plus : www.proju-arc.ch

Théa Jean-Petit-Matile, cheffe de projet Kululeko.

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Formation Loisirs

Cortège des Promotions – Pod en fête le samedi 24 juin 2023

Cortège des Promotions - Pod en fête le samedi 24 juin 2023

Après deux ans d’absence, l’édition 2022 du cortège des Promotions a été un feu d’artifice sur le thème des couleurs. Une foule dense s’était déplacée pour renouer avec une tradition bien ancrée dans la vie chaux-de-fonnière. En effet, les premières promotions des écoles de La Chaux-de-Fonds remontent à 1806 soit une année après la construction du premier collège situé à l’actuelle rue Fritz-Courvoisier.

Cette année, rendez-vous est donné à la population le samedi 24 juin à 9h30. Le thème sera : “Léopold sur le Pod !” en lien avec l’exposition présentée par le Musée des Beaux-Arts de notre Ville du 14 mai au 12 novembre 2023 sur Léopold et Aurèle Robert.

À cette occasion, les classes de 1re à 6e années animeront le Pod de leurs créations festives et colorées accompagnées par divers groupes. C’est donc plus de 2’500 participants qui défileront.

Des nouvelles pancartes pour annoncer le nom des collèges seront inaugurées. Le public aura également la possibilité de participer à la collecte pour le Fonds scolaire, en espèces ou en utilisant l’application TWINT.

En cas de pluie, la manifestation sera annulée. Le n°1600 ainsi que le site eocf.ch – rubrique actualités – renseigneront dès 8 heures le jour même.

Pascal Cosandier

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Les éditos

La Métropole horlogère,  des perspectives enthousiasmantes

La Métropole horlogère,  des perspectives enthousiasmantes

La Chaux-de-Fonds, ville improbable, est née de l’industrie et s’est développée au gré de l’économie horlogère. Depuis un demi-siècle, la mono-industrie des origines s’est diversifiée, mais tout en gardant une cohérence et une complémentarité tournée vers la minutie, le précieux, la haute valeur ajoutée et l’excellence technique. 

Aujourd’hui, la Métropole horlogère est bien plus que la ville par excellence dévolue aux garde-temps, elle est un pôle de compétence technologique et d’innovation qui, au-delà des petites roues dentelées, explore les nanotechnologies, le numérique ou le cleentech, sans oublier évidemment la microtechnique.

Cette diversité est une richesse et un gage d’avenir. Connecter les différents acteurs économiques, les aider dans leurs démarches administratives lorsqu’ils veulent s’installer ou se développer, les écouter pour mieux comprendre leurs besoins sont les préoccupations quotidiennes du Service de l’économie.

La pandémie nous a fait craindre le pire ; or, aujourd’hui, notre économie régionale respire la grande forme et de nombreux projets économiques émergent. Bientôt, l’ouest de la ville verra fleurir les grues, signe d’un nouvel essor qui devrait permettre de retrouver une dynamique positive de domiciliation et une meilleure santé financière.

l'avenir n'est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire

La ville commence sa mue, une transformation profonde, mais respectueuse de son passé et de l’esprit particulier de la Métropole horlogère.

Si d’importants travaux d’infrastructure et d’aménagement changeront notre manière de vivre la ville, le développement du tissu économique, notamment en y intégrant la nécessité du développement durable, viendra appuyer l’attractivité des Montagnes neuchâteloises. Le Service de l’économie, en collaboration étroite avec les entreprises de notre région, y travaille de concert avec les autorités.

Les perspectives qui se dessinent sont enthousiasmantes, et, plus que jamais à l’instar d’Henri Bergson, nous sommes convaincus que l’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire.

 

Le Conseil communal

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À votre service

Jean-François Longo et son équipe nous reçoivent au cimetière

Jean-François Longo et son équipe nous reçoivent au cimetière

Ce mois, nous avons eu le plaisir de rencontrer Jean-François Longo, chef d’équipe des paysagistes du cimetière de La Chaux-de-Fonds. Ces femmes et ces hommes sont chargé·e·s de l’entretien du cimetière et de bien d’autres tâches, comme vous allez le découvrir.

En quoi consiste votre travail pour le cimetière de la Ville ?

Avec mon équipe, je suis chargé de gérer les abonnements de plantation de fleurs, leur entretien, les locations d’emplacement, qui se font en accord avec les familles, les inhumations, ou encore la mise en terre des urnes. Je m’occupe aussi des petits tracas du quotidien.

Quelle est la partie la plus difficile de votre travail ?

La mise en terre des urnes. Elle nous confronte à la tristesse des familles, ce qui est assez éprouvant. Il n’est pas donné à tout le monde de supporter de tels moments. C’est encore plus difficile quand les défunts sont jeunes.

De quels aspects de votre travail êtes-vous le plus fier ?

Je dirais que c’est de rendre le sourire aux gens. En règle générale, ils sont très satisfaits. Nous recevons régulièrement des courriers de remerciement pour notre travail et notre bienveillance. L’équipe fait son travail dans le plus grand respect des personnes en deuil. Nous sommes aussi heureux·ses de redonner de la vie aux lieux. On nous dit souvent que le cimetière fait penser à un parc fleuri et arborisé. C’est grâce aux massifs fleuris et à l’embellissement des plantations. Certains cimetières sont gris, nous on essaie de mettre de la couleur et de la vie.

Comment se déroule au quotidien votre travail de paysagiste ?

Nous plantons, débroussaillons, taillons les haies, enlevons les mauvaises herbes sur les tombes. On en laisse jusqu’à une hauteur de trois centimètres maximum autour des tombes. Ça reste vert, plus qu’à l’époque où on utilisait encore des produits chimiques pour faciliter le travail. Tout est mécanique désormais, ce qui fait plus de travail, mais est mieux pour l’environnement. Au début, les gens avaient un peu de mal à se faire à l’idée qu’il reste encore quelques herbes. À présent, ils comprennent que si on laisse la végétation reprendre au lieu de tout raser, c’est pour le bien de la nature.

Quelles fleurs trouve-t-on ici, en général ?

Cela dépend des saisons. Au printemps, nous plantons environ 15’000 pensées ainsi que d’autres plantes printanières telles que des pâquerettes et des myosotis. En été, on se tourne principalement vers les bégonias et aussi bien d’autres plantes estivales, dans les mêmes quantités. En automne, ce sont les bruyères et d’autres plantes automnales. Un peu plus de 500. L’hiver est consacré à l’entretien des machines et au nettoyage du cimetière, quand le temps le permet. Autrement, on assiste les collègues en ville pour les travaux de déneigement et de taille des arbres entre autres.

Jean Christophe Malou
Photo : Aurore Sande