Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Le Conseil Général vous parle

L’importance du peuple grâce à la votation

L’importance du peuple grâce à la votation

L’engagement des citoyen-ne-s à travers le vote est fondamental pour le bon fonctionnement d’une démocratie. Le vote constitue l’un des principaux moyens par lesquels les individus peuvent exercer leur pouvoir et s’impliquer directement dans les décisions qui les affectent. Cette démarche dépasse la simple expression d’opinions personnelles : elle encourage également l’unification des voix autour de problématiques partagées, renforçant ainsi le tissu social et politique d’une commune.

Le vote joue un rôle clé dans la légitimité des institutions démocratiques. En se déplaçant pour voter, les citoyen-ne-s confèrent une légitimité aux élu-e-s et aux décisions qui en découlent, ce qui est essentiel pour assurer un bon fonctionnement de la démocratie. Ce mécanisme garantit que les autorités soient tenues responsables devant le peuple, établissant ainsi un lien de confiance indispensable entre les dirigeant-e-s et les citoyen-ne-s. Par ailleurs, le taux de participation électorale est un indicateur fiable de la vitalité démocratique d’une commune : un taux élevé signale un engagement civique fort et une volonté collective de participer à la construction de l’avenir de la société.

Il convient également de noter que le vote ne se limite pas uniquement à l’élection des représentant-e-s. Il englobe également des référendums, des initiatives et des consultations populaires, permettant aux citoyen-ne-s de s’exprimer directement sur des questions précises. Cela réaffirme l’idée que le pouvoir appartient au peuple et que toutes les voix ont leur importance dans le processus décisionnel.

En cultivant une culture de participation active, le vote contribue à l’émergence d’une société plus informée et engagée, où les ressortissant-e-s se sentent responsables de leur environnement politique et social.

En somme, un taux de participation réduit aux scrutins témoigne d’un désengagement citoyen préoccupant. Cette situation peut conduire à des décisions politiques qui ne reflètent pas les véritables attentes et besoins de la population, mettant en lumière l’importance cruciale de l’implication citoyenne. Chaque individu a le pouvoir de faire entendre sa voix et de contribuer à façonner l’avenir de sa commune.

Pour le groupe UDC,
Roland Galley

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Les éditos

La Chaux-de-Fonds à l’heure de la Métropole

La Chaux-de-Fonds à l'heure de la Métropole

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À l’aube de cette nouvelle année, le Conseil communal vous adresse ses vœux les plus chaleureux. Que 2025 soit une année placée sous le signe de la prospérité, de la santé et de la réussite pour chacune et chacun d’entre vous.

Alors que nous tournons la page d’une année riche en événements et en projets, nous regardons vers l’avenir avec ambition. Il y a quelques jours, nous avons eu le plaisir de présenter le programme de la nouvelle législature. Ce document constitue un véritable fil rouge des 4 années à venir et s’inscrit pleinement dans la continuité des actions menées durant la législature précédente. Notre volonté est claire : faire de La Chaux-de-Fonds une ville dynamique, attractive et solidaire. Les succès engrangés ces dernières années, qu’il s’agisse de la reconstruction de nos infrastructures, du soutien à l’économie locale ou encore de nos avancées en matière de durabilité et de mobilité, nous encouragent à poursuivre sur cette voie.

Nous sommes convaincus que les ambitions portées par ce programme répondront aux attentes de toutes les générations et renforceront notre sentiment d’appartenance à la Métropole horlogère.

En ce début d’année, nous tenons à remercier toutes celles et tous ceux qui s’engagent quotidiennement pour La Chaux-de-Fonds, notamment les collaboratrices et collaborateurs de l’administration communale, les bénévoles, les acteurs et actrices économiques et associatifs et bien sûr, vous, habitantes et habitants. C’est grâce à cet élan collectif que notre ville poursuit son développement.

Dans un monde en constante évolution, nous devons rester uni-e-s pour relever ensemble les défis de demain.

La Chaux-de-Fonds a toujours su se distinguer par son esprit d’inventivité et sa résilience. Dans un monde en constante évolution, nous devons rester uni-e-s pour relever ensemble les défis de demain. La mobilité, la transition numérique ou encore la cohésion intergénérationnelle sont autant d’enjeux auxquels nous devons répondre avec audace et créativité. Mais nous savons que ces défis sont aussi des opportunités de croissance et de renouveau.

Que cette année soit marquée par l’optimisme et l’envie de faire rayonner 1000x notre Métropole horlogère.

Le Conseil communal

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C'est quoi ce commerce ?

MODA COIFFURE

MODA COIFFURE

Photo : Aurore Sande

Depuis six mois, le salon de coiffure Moda Coiffure, situé à l’avenue Léopold-Robert 66, est dirigé par Salar Amin, passionné par la coiffure et le soin des cheveux. Ce lieu convivial accueille femmes, hommes et enfants pour des coupes adaptées à tous les styles et tous les âges.
Le salon propose des services variés, allant des coupes classiques aux coiffures modernes, en passant par les soins capillaires pour nourrir et embellir les cheveux. En plus des prestations de coiffure, il propose à la vente une sélection de produits de qualité : gels, laques, huiles et autres soins pour prolonger l’éclat des cheveux après le passage entre les mains expertes des coiffeurs.

Une ambiance chaleureuse et un service attentif caractérisent ce salon situé à deux pas de la place de la Gare. Un lieu où chaque client-e est écouté-e pour répondre au mieux à ses attentes. Moda Coiffure travaille essentiellement avec des produits professionnels, afin de garantir des résultats à la fois esthétiques et respectueux de la santé des cheveux. Un salon où style et bien-être vont de pair !

Moda Coiffure
Avenue Léopold Robert 66
2300 La Chaux-de-Fonds
078 749 93 49

Horaires :
Du lundi au vendredi : 9h à 19h
Samedi : 8h à 18h

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Divers Loisirs

12ème NUIT DE LA PHOTO L’esthétique au service de belles causes

12ème NUIT DE LA PHOTO L'esthétique au service de belles causes

Photo : Laurence Rasti

La Nuit de la Photo est une manifestation culturelle et conviviale. On peut venir profiter de sa programmation internationale, comprendre, apprécier et intégrer les images sans aucune préparation.

Montrer les travaux marquant des grands festivals, notamment du plus grand, celui d’Arles, leur lien avec l’actualité, mais aussi avec l’histoire de la photographie, reste le critère principal de sélection. Il y a aussi les coups de cœur du comité. Cette année, plusieurs travaux présentés ont reçu des prix importants, révélés après la sélection.

Le reportage de guerre de Loay Ayyoub, Visa d’or à Perpignan, est emblématique des reportages dramatiques livrés aujourd’hui par les photojournalistes au péril de leur vie et de leur liberté. Il est récompensé du Prix Andrée Moser 2025.

À côté du Paris dévasté et abandonné des images IA de Marchand et Meffre, il y aura des images plus légères, au cœur des instruments de musique, sous des lessives colorées ou parmi les joueur-se-s de pétanque (Hans Silvester). Pour l’enquête photographique neuchâteloise de 2024, Laurence Rasti nous invite à la réflexion dans l’établissement de détention La Promenade de La Chaux-de-Fonds.

Les Neuchâtelois, Monique Jacot, à qui l’on consacre une rétrospective, et Guillaume Perret nous emmènent dans leur univers empreint d’humanisme.

Susan Meiselas, photojournaliste de Magnum, dans l’intimité d’artistes de cabaret de foires aux États-Unis et François Portmann, lauréat du prix du public 2024, nous feront aussi voyager après la conférence d’ouverture de 17h00 du Japonais Tagashi Ono, professeur à Arles (Club 44). Philippe Chancel exposera des images de la Corée du Nord.

Claude-André Moser, organisateur

Photo : Yves Marchand et Romain Meffre

12ème NUIT DE LA PHOTO,
15 février 2025

Musées et divers lieux culturels
Images en boucles d’environ 20 min de 19h00 à minuit.
Clôture avec projections des lauréat-e-s à 00h30 au CPNE-Progrès 38
Entrée libre, donation recommandée
www.nuitdelaphoto.ch

Photo : Philippe Chancel
Photo : Hans Silvester
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Patrimoine

de la grognerie au progrès

de la grognerie au progrès

Les anciens plans de La Chaux-de-Fonds sont des mines d’informations. On y découvre le développement de la ville, mais aussi d’anciens noms de rue. C’est ainsi que l’on apprend que la rue du Progrès s’appelait, jusqu’en 1875, rue de la Grognerie.

La grognerie est l’action de grogner. Mais qui donc grognait pour que cette rue soit baptisée ainsi ? L’histoire tourne autour de l’immeuble appelé le “Petit Paris”, situé aux numéros 2 et 4 de l’actuelle rue du Progrès. Cette imposante maison, construite en 1760, abrite alors des ateliers d’horlogerie et, dans la vaste cave voûtée, des réserves de grains et de foin1. Elle est habitée par la famille Dubois dont les deux fils sont fabricants et négociants en horlogerie. En 1780, les affaires sont florissantes, mais la faillite survient quatre ans plus tard suite à d’importants problèmes de liquidité. Entre 1784 et 1789, ils cherchent vainement à remonter leur commerce. La maison sera vendue en 1789.

Le nom de “La Grognerie”, utilisé pour évoquer cette maison, puis le nom de la rue, ferait écho aux plaintes émises entre 1783 et 1789 par les frères Dubois lors de leur retentissante faillite.
L’immeuble, vendu à plusieurs reprises, résiste à l’incendie de 1794. Sa forme actuelle est due à des transformations menées en 1844. Quant aux raisons du changement de nom de la rue, elles sont probablement liées au fait qu’une rue de la grognerie dans une ville en plein essor industriel, en plein progrès, était peu favorable.

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine

Photo : Alyssa Arricale

Ce texte reprend “Sur les traces de la Grognerie”, une recherche réalisée en 1985 par Michel von Wyss et publiée dans Musée neuchâtelois.

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Le jeu-concours de l'Abeille

la chaux-de-fonds à la fin du 19e siècle

la chaux-de-fonds à la fin du 19e siècle

Les deux photos représentent des rues de La Chaux-de-Fonds des années 1890.
Le jeu consiste à trouver dans la liste proposée les noms de rues correspondant à chacune des images.

Trouvez les deux noms de rues dans la liste ci-dessous :
Rue de la Charrière – Rue du Grenier – Rue du Progrès – Rue Neuve – Rue du Versoix – Rue Numa Droz – Rue des Armes-Réunies – Rue des Électrices – Rue de la Croix-Fédérale – Rue de la Serre

Photo 1 : Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel, Fonds Albert Schoenbucher
Photo 2 : Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel, Fonds Musée d’histoire.

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L'établi

street art : le parcours d’un graffeur polyvalent

street art : le parcours d’un graffeur polyvalent

Né aux Pays-Bas, Gaétan Gris a vécu dans les Antilles néerlandaises pendant une année avant de passer le reste de son enfance, ainsi que sa vie d’adulte, à La Chaux-de-Fonds.

Jeune adolescent, il se lance dans le graffiti à la fin des années 80 sous le nom d’artiste de “Soy”, qui veut dire “Je suis” en espagnol. Il ne découvre la version légale de cette branche du street art que dans les années 90, durant sa dernière année scolaire, suite à une punition de son directeur d’école.

L’incompatibilité de son style avec celui qui prévalait au début des années 90 lui vaut de se faire recaler à l’examen d’entrée de l’école d’art. Toutefois, il passe une année à l’académie de Meuron.

À l’aube de la vingtaine, il connait des moments difficiles, vivant entre rue et squats en compagnie de son père et de son frère. Malgré ce passage à vide qui dure quelques années, Gaétan Gris n’arrêtera jamais de pratiquer son art, qui lui a permis de surmonter diverses épreuves.

Depuis, cet autodidacte, en plus de s’être professionnalisé, assouvit son appétit créatif en multipliant les expériences artistiques. Celles-ci incluent sa passion pour l’univers des legos qui lui valent des expositions lors de conventions, moments de partage avec des gens de tous âges, en particulier les enfants.

Soy prend régulièrement part à des événements culturels aux quatre coins du monde comme en 2016, en Nouvelle-Calédonie, où il a représenté la Suisse à travers une grande fresque murale réalisée avec d’autres artistes mondialement connu-e-s. Parmi ses distinctions majeures, sa participation à la réalisation de la plus grande fresque peinte au spray sur toile, à Dubaï, figure en bonne place. Cette œuvre lui vaut d’ailleurs une annotation dans le Guinness des records.

Cet artiste polyvalent travaille à la fois en extérieur et en intérieur. Sa clientèle va des particuliers aux entreprises en passant par les institutions publiques, notamment les communes. Ses sollicitations les plus fréquentes incluent les trompe-l’œil, les paysages et la nature.

Jean Christophe Malou, rédacteur
Illustrations : Soy

Soy Gris
www.soy-r2f.ch
076 334 79 16
aerosoy@gmail.com

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Divers

LE GRAND CONCOURS DES ÉTIQUETTES du VIN DE LA VILLE

LE GRAND CONCOURS DES ÉTIQUETTES du VIN DE LA VILLE

Inchangée de 1983 à 1992, l’étiquette du vin de la Ville arbore de nouveaux atours à partir de 1993. L’idée est de représenter un bâtiment emblématique différent à chaque nouveau millésime. Dès 2015, les étiquettes font peau neuve sous la houlette de la graphiste Géraldine Cavalli. Désormais, elles mettent l’accent, chaque année, sur un élément du patrimoine bâti d’une Ville classée à l’UNESCO afin d’attirer l’attention du public sur des détails architecturaux.

Pour les personnes qui le dégustent, chaque millésime devient une occasion de découvrir des lieux et des bâtiments en partant d’un indice et à l’aide de la géolocalisation présente sur les bouteilles. Le vin se mue ainsi en digne ambassadeur de la Ville.

Voici les étiquettes de ce concept qui fête ses 10 ans ! Pour célébrer cet anniversaire et retracer les lieux d’origine des étiquettes, nous vous invitons à participer à un concours.

Trouvez à quelle étiquette correspond chaque bâtiment ou élément du patrimoine urbanistique.

Parmi celles et ceux qui donneront les bonnes réponses, trois participant-e-s tiré-e-s au sort gagneront :
1er prix : un carton contenant une bouteille de Non filtré 2024, deux verres à vin et un tire-bouchon aux couleurs de la Ville.
2ème prix : une bouteille de Non filtré 2024 et une bouteille de moût.
3éme prix : une bouteille de Non filtré 2024.

Envoyez vos réponses par email à : vinsvch@ne.ch
ou par courrier postal :
Service de la Communication,
rue du Rocher 1 2300 La Chaux-de-Fonds
Les gagnant-e-s seront avisé-e-s personnellement.

Sophie Jacopin, responsable des vins de la Ville
Laure Houlmann, gestionnaire des vins de la Ville

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Le Conseil Général vous parle

Remettre la pendule au milieu de la gare

Remettre la pendule au milieu de la gare

Les usagers et usagères régulier-ère-s des transports publics le savent bien : quand on entre dans le hall d’une gare, on regarde machinalement l’horloge pour savoir combien de temps il nous reste avant le départ du train.

À La Chaux-de-Fonds, on doit dire regardait parce que la grosse horloge qui trônait en hauteur, au milieu du hall, a disparu !

Mince alors, plus de pendule, et à la place une espèce de boule… est-ce qu’elle ne dissimule pas une caméra ? Ce serait un comble !

Vous pensiez que c’était provisoire ? Eh bien, pas du tout. Partant sûrement du principe que, premièrement, c’était trop cher de réparer cette horloge et, deuxièmement, que tous les gens ayant désormais un téléphone portable, il n’est plus nécessaire d’afficher l’heure aux yeux de tous et toutes, les CFF ont un peu vite conclu que cette disparition n’émouvrait personne.

Ce n’est pas le cas. Notre camarade Monique Gagnebin a posé la question au Conseil communal lors de la séance du Conseil général du 17 décembre dernier, qui a répondu par la voix de son responsable de l’urbanisme, du service technique et des bâtiments.

Théo Huguenin-Elie a assuré qu’il était en contact personnellement avec les CFF pour essayer de remettre les pendules à l’heure… Une gare sans horloge analogique ? Ce n’est pas concevable.

En effet, insistons, il faut remettre une horloge avec des aiguilles qui tournent, car seule la vision des aiguilles sur un cadran nous permet d’obtenir en un coup d’œil la réponse à la question :
« combien de temps il me reste ? ». C’est la distance entre la grande aiguille et l’heure de notre train que nous évaluons. Impossible de faire cela avec une horloge digitale, on est obligé de passer par un calcul…

La gare appartient certes aux CFF, mais toutes les personnes qui voyagent avec les trains BLS ou TransN se massent derrière notre conseiller communal pour gueuler « Rendez-nous notre horloge à aiguilles qui tournent ! ». Ça a marché pour la remise des bancs dans le hall, ça marchera aussi pour la pendule !

Groupe PS,
Marinette Matthey