Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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STREEDAYS

STREETDAYS 2023

deux journées festives sous le signe basketball 3x3 et des arts de rue

Depuis 2010, le Service de la Jeunesse de la Ville de La Chaux-de-Fonds organise des journées estivales et festives, placées sous le signe du basket 3×3 et des arts de rue. Cette année, deux rendez-vous sportifs auront lieu les samedis 3 et 10 juin à Numa-Droz. L’inscription – gratuite – des équipes, constituées de trois personnes, est réalisée sur place le jour même.

L’occasion pour les joueurs.euses de baskets amateur.e.s ou confirmé.e.s de 8 à 88 ans de se retrouver dans une ambiance conviviale et fairplay et de s’affronter lors de matchs à trois contre trois. Chaque année, ce sont ainsi plus de 150 joueurs et joueuses qui se défient dans la bonne humeur. Les participant.e.s peuvent également se mesurer aux autres à travers des concours de shoots et de dunks toujours spectaculaires!

Outre ces rencontres sportives, les Streetdays sont rythmés par des prestations musicales, des performances de danse et par des activités ludiques pour les enfants. Une cantine propose également aux participants boissons et grillades.

Plus d’informations sur la manifestation :

– Page Facebook : www.facebook.com/street.days2300
– Site de la Ville : www.chaux-de-fonds.ch/jeunesse/activites/street-day-s
– Les Streetdays 2018 en images : https://fb.watch/kr75ryoD3f/

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Le dossier du mois

Bienvenue à MUZOO

BIENVENUE À MUZOO !

Muzoo_Biquette_Sophie_Amey

MUZOO, qui a totalement ouvert ses portes le 17 décembre 2022, est né de la fusion du Bois du Petit-Château et du Musée d’histoire naturelle (MHNC) qui s’est installé dans le bâtiment de l’Ancien Stand. Le Dossier du mois de mai vous emmène à la rencontre de cet écrin de nature et de ses habitants, mais aussi des personnes qui, chaque jour, s’investissent sans compter et sans qui ce lieu magique ne vivrait pas. Un endroit ludique qui réunit découvertes, jeux et partages. Nicolas Margraf, conservateur et responsable du secteur muséal et Christelle Jaeggi, soigneuse animalière, ont répondu à nos questions :

1) Pouvez-vous résumer l’histoire de MUZOO, de la création du Bois du Petit-Château et du Musée d’histoire naturelle, jusqu’à leur fusion en 2022 ?

Nicolas:  Le musée d’histoire naturelle a été fondé en 1880 dans une salle du Vieux-Collège (rue du Collège 6), sur la base d’une collection scolaire initiée par Célestin Nicolet (pharmacien, botaniste et géologue). Après plusieurs déménagements, le musée pose ses valises à l’Hôtel des Postes où il reste jusqu’en 2022. L’année dernière, il s’installe à l’Ancien Stand et fusionne avec le zoo sous l’appellation “MUZOO”.

Le zoo quant à lui est né en 1891. La “société d’embellissement” fait don à la commune du parc public “le Bois du Petit-Château” qui deviendra progressivement un parc animalier. C’est en 1974 que ce parc animalier se transforme en parc zoologique avec l’introduction de nombreuses espèces.

Par la suite, le Vivarium est accueilli sur le même site avec la construction de cinq pavillons. En 1998, le Zoo, le Vivarium et le MHNC se regroupent au sein des “Institutions zoologiques”. Depuis 2001 l’idée de déplacer le MHNC à l’Ancien Stand est évoquée, mais aucun projet n’aboutit, le musée ferme ses portes au public en 2014. C’est en 2017 que le projet appelé à l’époque “IZoo18” commence à germer. Il est accepté par le Conseil général en 2018 et est inauguré en 2022, sous le nom “MUZOO”.

2) Parlez-nous des collections exposées au musée, quelles sont leurs histoires ?
Nicolas : Les collections d’un musée s’étoffent au fil du temps. Les collections de MUZOO ont été largement enrichies par un certain Dr Albert Monard, conservateur du musée dans les années 30. Plusieurs animaux africains sont rapportés de ses expéditions en Afrique (particulièrement en Angola) pour rejoindre les collections. Celles-ci s’enrichissent également grâce aux échanges et aux dons. J’aime à dire que la collection d’un musée est comme un iceberg : le public ne voit qu’une petite partie de ce qui existe réellement. Les collections de MUZOO comptent près de 100’000 objets, qui vont du fossile à l’éléphant, mais seuls 275 animaux sont visibles par le public, une grande proportion n’est donc pas exposée.

Un certain nombre de spécimens en collection ont une importance internationale, par exemple les “spécimens type”, toutes les espèces ont en un. Lorsqu’un scientifique décrit une nouvelle espèce, il sélectionne un individu (parfois plusieurs), il le met en collection et base sa description de l’espèce sur ce spécimen. Cet individu doit être conservé dans un musée et devient une référence. MUZOO est dépositaire d’un certain nombre de types d’espèces d’insectes, quelques mammifères et certains oiseaux. Les chercheurs viennent parfois de loin pour les étudier.

Comme je l’ai dit précédemment, les collections s’agrandissent aussi à la faveur de dons, mais on ne peut pas tout accepter. Le musée suit une politique d’acquisition. Pour qu’un spécimen entre en collection, il est important qu’il soit en règle, détenteur de papiers, mais aussi, pour asseoir sa valeur scientifique, il est nécessaire de savoir d’où provient le spécimen, où a été faite la capture et quand. Grâce à ces informations, les chercheurs peuvent retracer l’histoire d’un spécimen, mais aussi l’histoire d’une espèce dans le temps et dans l’espace afin d’étudier, par exemple, la variation des aires de répartition… un thème particulièrement intéressant et important, à une époque des grands bouleversements climatiques qui modifient la distribution des espèces sur la planète.

3) Pouvez-vous nous décrire le déroulement d’une journée à MUZOO ?
Nicolas : Au musée, la journée de travail commence principalement en coulisse : entretien de l’exposition, préparation et accueil d’activités tel que les anniversaires, les animations et ateliers divers, les visites guidées, et parfois les afterworks qui ont lieu en soirée, tous les derniers jeudis du mois dans un musée différent. Nous nous occupons également de la boutique qui réunit des articles écoresponsables sélectionnés avec soin et de la mise en place de la cafétéria avant l’ouverture à 10h. Elle propose des repas produits localement, frais, et livrés chaque jour. On peut aussi y boire un verre avec de la bière locale à la pression, ou du vin de la ville. Nous nous réjouissons de l’arrivée des beaux jours pour pouvoir accueillir les visiteurs·euses sur la magnifique terrasse de MUZOO.

L’une des tâches importantes du musée est le soin aux collections, c’est le travail de la conservatrice-restauratrice. Que ce soit les animaux naturalisés exposés ou ceux qui sont dans les dépôts, elle s’occupe de fournir les conditions optimales à leur conservation, elle les bichonne et les répare au besoin. Elle doit notamment dépoussiérer et prendre soin des animaux exposés avant l’arrivée du public. Elle est chargée également de surveiller l’état des animaux empaillés et de prévenir toute infestation, car ils sont susceptibles d’être attaqués par des ravageurs tels que des mites, par exemple.

Christelle : Au zoo, la première chose à faire en arrivant, c’est de vérifier que tous les animaux vont bien. Nous ouvrons à ceux que nous rentrons à l’intérieur le soir (poules, canards, chèvres), nous les nourrissons et nous nettoyons les enclos. En fin de journée nous préparons la nourriture pour le soir et pour le lendemain, et nous rentrons les animaux. En plus de cela s’ajoutent les petits imprévus et les surprises telles que les naissances, les arrivées, etc. Les journées et le temps passent très vite.

4) Quelles professions trouve-t-on à MUZOO, autant dans le secteur animalier et que muséal ?

Nicolas : Au total, nous sommes une quarantaine à travailler à MUZOO, pour l’équivalent de 15 postes à plein temps. À la tête de MUZOO, il y a le directeur, Xavier Huther. Puis l’équipe est séparée en deux secteurs: le secteur zoologique avec Yasmine Ponnampalam comme responsable et le secteur muséal dont j’ai la responsabilité.

Au musée nous ne sommes pas très nombreux, il y a l’équipe scientifique et l’équipe d’accueil. Puis les services transversaux, qui comprennent la médiatrice et l’assistante administrative.

Christelle : Du côté du zoo, il y a plusieurs soigneurs·euses, un agent technique, deux apprenti·e·s et des civilistes qui nous aident.

N’oublions pas que le zoo est ouvert 365 jours par an, car il faut bien sûr s’occuper des animaux tous les jours. Le zoo héberge aussi la seule station de soin du canton qui compte deux infirmeries où les animaux sauvages blessés sont amenés par la population. Nous recevons près de 800 animaux par an que nous essayons, dans la mesure du possible, de soigner et de relâcher. Cela demande beaucoup de travail et d’investissement, que ce soit le week-end, la nuit, etc…ce sont des métiers passion. Heureusement, des bénévoles offrent de leur temps pour aider à la station de soin.

Nous n’avons pas de vétérinaire à l’interne, lorsque c’est nécessaire, nous amenons les animaux chez un spécialiste externe. Nous accueillons beaucoup d’oisillons, de jeunes orphelins, les accidentés de la route, des cas d’empoisonnements, les hérissons blessés par des tondeuses à gazon… une vraie catastrophe!

Bois du Petit Château entre 1895 et 1910, Louis Burgy - Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Fonds cartes postales.
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Nicolas Margraf - photo Aline Henchoz
Christelle Jaeggi - photo Sophie Amez

5) Comment fait-on si l’on souhaite se former ou travailler à MUZOO ?
Nicolas : Au musée pour le moment, nous ne formons pas d’apprenti·e·s, mais deux civilistes font actuellement leur service civil ici. Pour intégrer l’équipe scientifique, il est nécessaire d’avoir fait des études dans les domaines de la biologie, des sciences naturelles ou environnementales. En ce qui concerne la conservation-restauration, un excellent cursus est proposé dans ce domaine à la HE-Arc. Pour ma part, j’ai étudié la biologie avec une formation complémentaire en muséologie.

Christelle : Au zoo, il est possible d’effectuer des stages, une demande et une lettre de motivation doit être envoyée à MUZOO. Nous formons également un/une apprenti·e tous les deux ans. Actuellement, nous avons deux apprentis, mais c’est un cas spécial.

Pour devenir soigneur·euse animalier, il faut compter 3 ans d’apprentissage à l’EPSIC à Lausanne, ou 2 ans si la personne détient déjà un CFC. Durant la formation et les stages interentreprises, nous sommes confrontés à toute sorte d’animaux que nous étudions. À MUZOO également, nous sommes amenés à travailler dans tous les secteurs: rapaces, mammifères, au vivarium… Ensuite certaines affinités se créent avec les animaux, chacun·e à ses préférences et est à l’aise avec telle ou telle espèce.

6) Quelles institutions réglementent les normes et les lois sur la détention d’animaux ?
Christelle
: C’est l’OPAn, “l’ordonnance sur la protection des animaux”. C’est elle qui détermine les normes concernant la superficie et le nombre d’animaux autorisés par m2. Bien entendu à MUZOO le but est d’avoir ce qui se fait de mieux et d’offrir le plus d’espace possible aux animaux. Le SCAV (Service de la consommation et des affaires vétérinaires) intervient également, il contrôle, accepte ou refuse les demandes spéciales. Par exemple, nous avons eu une chevêche (petite chouette) qui avait une patte abimée. En général, nous n’avons pas le droit de détenir un animal sauvage, mais comme elle n’aurait pas pu chasser dans la nature, nous avons obtenu l’autorisation du service de la faune du Jura de la garder.

Nous réalisons également des échanges entre zoos afin d’accueillir de nouveaux animaux et pour éviter que les individus d’une même famille ne se reproduisent entre eux. Quand il y a une naissance, nous devons l’ajouter dans un registre dans les 3 jours qui suivent, en informant que telle espèce est née, les informations sur le père et la mère. Certains animaux sont vendus à des privés, comme les chèvres par exemple. Nous avons une règle entre nous: c’est à l’employé·e qui voit en premier le nouveau-né que revient la chance de choisir son nom.

 

7) Quels sont les animaux les plus difficiles à nourrir et à soigner ?Christelle : Au niveau du genre de nourriture particulière, je dirais les rennes, car ils ne mangent pas la même chose que les autres animaux, nous devons préparer des légumes râpés, des betteraves trempées, pas de foin, mais du regain. Le tétras est également une espèce compliquée à nourrir, car la composition est très variée et spécifique. Dans le vivarium, nous leur donnons des proies mortes que nous réchauffons. Généralement nous nettoyons les enclos sans les sortir. Les espèces venimeuses sont soignées par des personnes qui ont des autorisations et formations spéciales, tout le monde ne peut pas le faire.

8) Quelles sont les prochaines activités prévues à ne pas manquer ?
Nicolas :

  • Jusqu’au 15 octobre, l’exposition temporaire de photographie “la grande migration”. Le photographe chaux-de-fonnier Pablo Fernandez nous fait découvrir le déménagement du MHNC et sa mue en MUZOO.
  • Une autre exposition temporaire sera vernie à la fin de l’année, mais son thème est encore secret.
  • Les anniversaires, les ateliers et les visites commentées sont aussi disponibles en tout temps.
  • Pour répondre au mieux à la demande et permettre au public de profiter de la terrasse en début de soirée, le musée, le vivarium, la boutique et la cafétéria jouiront d’un horaire prolongé durant l’été et fermeront à 17h45 au lieu de 17h00 (du 21 juin au 21 septembre).

Texte : Sophie Amey, Nicolas Margraf et Christelle Jaeggi  /  
Photos : Sophie Amey, Aline Henchoz, Suisse Tourisme – André Meier

MUZOO EN CHIFFRES

MUZOO EN CHIFFRES

Nombres d'employés
0
EPT
0
objets au musée
0
spécimens exposés
0
espèces au vivarium
0
individus au vivarium
0
espèces dans le parc
0
individus dans le parc
0
visiteurs par mois
0

10-20

naissances par année

700-800

animaux amenés à la station de soin, par mois

Suisse Tourisme – André Meier
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Économie

Changement de la carte abeille

Changement de la carte abeille

La monnaie locale, lancée en décembre 2019, atteint aujourd’hui des très bons chiffres. En effet, la somme totale des montants chargés en Abeille a dépassé la barre des 3,5 millions à fin avril 2023, ce qui représente, par année, 1 million de francs transformé en Abeilles afin de soutenir l’économie locale.  

L’année 2022 a été l’occasion de faire évoluer le support de paiement et développer une application permettant aux client·e·s de charger eux-mêmes leur portefeuille (virtuel ou carte) en Abeilles. Le nouveau système de la monnaie locale a maintenant atteint son rythme de croisière et après 6 mois de fonctionnement, les nouvelles habitudes ont été prises. Les chiffres montrent que les utilisateur-trice-s continuent de se rendre dans les quelques 100 commerces partenaires et rechargent volontiers leur application ou leur carte par eux-mêmes. Ainsi, les chargements en ligne représentent 30% des montants chargés depuis le 25 octobre 2022.

Le site Internet www.carte-abeille.ch a fait peau neuve début 2023, il renseigne la clientèle sur les noms et adresses des commerces acceptant l’Abeille ainsi que sur les avantages ou rabais proposés.

On y trouve également la philosophie ainsi que des actualités avec la mise en lumière de certains partenaires.

L’ancienne carte n’est désormais plus valable, toutefois si un solde réside encore sur une ancienne carte, celui-ci peut être transféré facilement et à choix sur la nouvelle carte Abeille ou sur l’application mobile. Le/la détenteur·trice doit simplement se rendre à la Caisse communale, située à la rue de la Serre 23 où il sera procédé au transfert.

Pour rappel, l’Abeille vise à faire circuler l’argent dans un périmètre défini et encourage à la consommation locale. Le fort soutien des entreprises de la région, qui offre de la monnaie locale à ses collaborateur·trice·s ou client·e·s, permet également de capter une partie des richesses afin que les francs gagnés à La Chaux-de-Fonds soient dépensés dans les commerces locaux.

Pour toutes questions en lien avec la monnaie locale, vous pouvez vous adresser au secteur Marketing urbain par téléphone : 032 967 62 15 ou par mail : sume.marketingurbain@ne.ch.

Nancy Kaenel Rossel, chargée de projet commerce et tourisme

Ancienne carte

Nouvelle carte

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La ville racontée à travers ses rues

La ville racontée à travers ses rues : Célestin Nicolet

La ville racontée à travers ses rues : célestin nicolet

Retracer le parcours de Célestin Nicolet, c’est se pencher sur le destin “d’un savant modeste, d’un homme amoureux de son coin de terre et défenseur des intérêts de son pays”. C’est avec ces mots que l’historien Charles Thomann qualifie cet homme resté discret.

Né en 1803, Célestin Nicolet fait des études de pharmacie. Il ouvre une officine sur la Place de l’Hôtel-de-Ville en 1832. Active pendant une trentaine d’années, sa boutique devient le centre scientifique, intellectuel et politique du village.

Célestin Nicolet s’intéresse en effet à l’ensemble des sciences naturelles, de la botanique à la chimie, en passant par la zoologie et la détermination de l’heure. Il dessine des cartes géologiques de la région et réfléchit à la problématique de l’approvisionnement en eau potable du village. En 1843, il fonde la section “Montagnes” de la Société neuchâteloise des sciences naturelles.

Mais Célestin Nicolet est aussi passionné d’art et d’histoire. Autour de 1840, il participe à la création de la bibliothèque et du premier musée de la ville. En 1862, il propose de nommer la Grand-Rue du nom d’un artiste local récemment disparu à Venise : Léopold-Robert. Et Célestin Nicolet est aussi un républicain convaincu, élu au Grand Conseil suite à la Révolution de 1848.

La petite rue qui porte son nom, à l’est de la rue des Sorbiers, témoigne de la modestie de cet homme mort en 1871, qui fut un animateur infatigable de la vie scientifique régionale.

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine.
Photos : Nolan Crelier

 

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La parole aux acteurs

L’Estivale 2023 d’EVAPROD

l'estivale 2023 d'evaprod

festivités et spectacle starmania

L’École Evaprod est aujourd’hui bien connue à La Chaux-de-Fonds et loin à la ronde. On y vient de toute la Suisse romande pour y prendre des cours de comédie musicale, de théâtre, de chant et de danse. L’école vient de déménager dans de magnifiques locaux de plus de 300 m2 à la rue du Succès 9. Les élèves de tous les niveaux sont les bienvenus, du débutant·e à celui ou celle qui souhaite en faire son métier. On peut commencer dès l’âge de 4 ans et ne plus jamais s’arrêter ! Evaprod, c’est aussi une grande famille et un lieu de rencontres et d’échanges. Plus de 300 élèves s’y croisent chaque semaine dans un tourbillon d’énergie positive !

Des formations pour ceux qui veulent aller plus loin
Un cursus “Art-Études” est proposé, libérant les élèves de certaines heures de l’école obligatoire pour pouvoir suivre la dizaine d’heures par semaine de cours artistiques. Ils sont actuellement une vingtaine à avoir été retenus après sélection.

Il existe aussi deux cursus préprofessionnels : le cursus de théâtre, sur trois ans, qui prépare à l’entrée en école pro et un cours proposé par le Conservatoire de musique neuchâtelois (en collaboration avec Evaprod), cours de comédie musicale prépro avec 16 heures par semaine.

Les Estivales : un festival durant trois semaines
Tous les élèves participent à un grand festival qui présente le travail effectué tout au long de l’année. Au total, ce sont plus de 20 spectacles au chapeau qui seront présentés au Théâtre des Abeilles du 10 au 25 juin. Le 10 juin sera une journée de fête pour l’ouverture du festival, avec restauration à midi et animations diverses. La fête de clôture se déroulera le 25 juin lors de la dernière journée consacrée aux représentations théâtrales.

Starmania, version concert
Le cours de comédie musicale ados réunit le chiffre impressionnant de 60 jeunes de 11 à 17 ans qui répètent 3 heures toutes les semaines en plus des week-ends. Ils présenteront Starmania en version concert du 2 au 18 juin. Accompagnées par des musiciens live, les chansons ont été réarrangées de manière à y inclure plus de chœurs, de sorte que les élèves ne sortent jamais de scène. Une manière originale de redécouvrir cette œuvre mythique et les magnifiques talents des jeunes artistes de la région.

Cyrill Burri, chargé de communication école Evaprod

Photo : Vincent Nicolas

Infos et dates

  • Starmania : du 2 au 18 juin,
    supplémentaires le samedi 17 juin à 17h et le dimanche 18 juin à 20h
  • Les Estivales de l’École Evaprod : du 10 au 25 juin
  • Audition prépro théâtre : le 29 juin

Billetterie Starmania :
www.theatredesabeilles.com

Inscriptions aux cours 2023-2024 :
par mail : evaprod.ecole@gmail.com
par téléphone : 078 948 79 70

www.evaprod.com

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Économie

SECO : Bilan et futurs projets

seco : bilan et futurs projets

Responsable du développement économique de la Ville, Alessandro Arcieri, en charge de susciter et d’accompagner l’installation de nouvelles entreprises ainsi que de soutenir et développer le tissu économique déjà existant sur notre territoire, a accepté de répondre à nos questions.


Quels sont les objectifs du Service de l’économie (SECO) ?
Analyser le tissu économique local afin de favoriser et faciliter le développement de ce dernier en privilégiant notamment les circuits courts. Analyser et optimiser les procédures à l’interne de l’Administration. Identifier de nouveaux secteurs économiques permettant un enrichissement du réseau de compétence du tissu économique local. Favoriser l’installation de nouvelles sociétés en collaboration étroite avec le service de l’économie du canton de Neuchâtel (NECO).


Votre service est encore jeune. Pouvez-vous nous raconter son histoire ?
La pandémie a fait naître de nombreux doutes, y compris dans les milieux économiques. Cela a été l’occasion de se poser des questions au sein de l’administration communale. Dans un souhait de renforcer le tissu économique de la ville, de créer des emplois et de la richesse, il a été décidé de créer un service spécifiquement dédié à ces objectifs. Cela s’inscrit également dans une stratégie plus globale d’inverser la courbe démographique ; en effet, on sait qu’un facteur important de domiciliation est l’emploi.


Que diriez-vous pour convaincre un entrepreneur de venir s’installer à La Chaux-de-Fonds ?
Plusieurs choses : en démarrant avec les possibilités de terrains pour la construction de son outil industriel, en appuyant sur la richesse incroyable des compétences et des savoir-faire et donc des synergies possibles qu’il trouvera a proximité directe de son nouveau site et enfin que, malgré la pénurie de main-d’œuvre qui s’est vérifiée dans toute la Suisse ces derniers 24 mois, notre ville est au centre d’un bassin très intéressant pour le recrutement. Pour terminer, je pense également que dans notre canton, de manière générale, les impôts restent attrayants pour les personnes morales.

Êtes-vous soutenu par d’autres services de la Ville ?
Absolument, nous collaborons avec tous les services, mais celui avec lequel nous avons le plus de synergies demeure le service de l’urbanisme. Sans cet appui, nous ne pourrions pas aller au bout de nos projets. Le Conseil communal nous soutient également et nous fait entièrement confiance. Une équipe de spécialistes a donc été mise sur pieds et elle est à l’entière disposition des entreprises afin de pouvoir faciliter toutes les démarches administratives pour leurs projets.

Quels sont les défis pour le futur ?
Continuer à enrichir et renforcer notre tissu industriel est une priorité à laquelle il ne faudra jamais déroger dans la Métropole horlogère. Nouvelles constructions, agrandissement de locaux existants, déménagement pour des locaux plus grands, etc. A ce jour une trentaine de projets, qu’il faut pouvoir accompagner, sont déjà en cours.

A côté de cela, la diversité du tissu économique nous semble primordiale. L’innovation, le développement de nouveaux secteurs – notamment dans le cleantech – ainsi que de continuer à favoriser une économie circulaire toujours plus forte, sont les lignes directrices pour le futur sur lesquelles nous travaillons déjà.

Jean Christophe Malou
Photo : Nolan Crelier

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Culture Loisirs

Fête de l’Urbanisme horloger – Par monts et parvis

fête de l'urbanisme horloger - par monts et parvis

La Fête de l’urbanisme horloger est un rendez-vous devenu annuel qui invite la population à célébrer l’inscription des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds sur la liste du patrimoine mondial.

Cette année, du 23 au 25 juin 2023, l’événement met à l’honneur des bâtiments et leurs parvis qui se distinguent par leur emplacement dans l’urbanisme, rompant parfois avec les plans en damier propres aux deux villes.

À travers des visites libres ou guidées, des concerts ou des spectacles pour tous les âges, la Fête de l’urbanisme horloger est une invitation à (re)découvrir un patrimoine qui marque de son empreinte le paysage des deux villes : la Synagogue, le Grand Temple, le Temple Allemand et le Temple de l’Abeille
à La Chaux-de-Fonds, ainsi que le Temple et l’Hôtel de Ville au Locle.

A La Chaux-de-Fonds

  • La Synagogue (SA soir / DI)
    Visites libres / Visites guidées / Concerts / Inauguration du parvis Jules Wolff
  • Grand Temple (SA / DI)
    Visites libres / Visites guidées du clocher / Visites guidées du temple et du quartier / Concerts / Spectacle jeune
    public
  • Temple Allemand (SA / DI)
    Visites guidées du temple et du quartier / Visites guidées improvisées
  • Temple de l’Abeille (DI)
    Visites guidées du temple et du quartier

Au locle

  • Hôtel de Ville (SA)
    Visites libres / Visite guidée / Spectacle jeune public
  • Temple (SA)
    Visite guidée / Concert

MAIS AUSSI….

  • Offre de fleurs à la population
    Après le succès rencontré lors des dernières éditions, quelque 2000 pots de fleurs seront à nouveau offerts aux populations du Locle et de La Chaux-de-Fonds
  • La Chaux-de-Fonds : vendredi 23 juin 16h - 18h sur le parvis du Temple Allemand
    Le Locle : samedi 24 juin 9h – 11h sur le parvis de l’Hôtel de Ville
  • Randocroquis
    Un crayon et un calepin à la main, partez à la découverte de l’urbanisme horloger et de ses détails. Samedi 24 et dimanche 25 juin de 14h à 17h (sur réservation uniquement)

Programme et horaires (sous réserve de modifications) sur www.urbanismehorloger.ch

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Le Conseil Général vous parle

EAA : Ecole d’Arts Appliqués de La Chaux-de-Fonds

EAA : Ecole d'Arts Appliqués de La Chaux-de-Fonds

En date du 2 février 2023, les Conseillers généraux, les partis politiques et le Conseil communal in corpore ont solennellement soutenu, à l’unanimité, la résolution urgente interpartis qui exige le rétablissement du nom de l’École des arts appliqués (EAA) lié à la Ville de La Chaux-de-Fonds.

Le changement de l’appellation de l’EAA de La Chaux-de-Fonds pour celle de “CPNE-AA Pôle Arts Appliqués” est totalement inapproprié et inadéquat ; il efface avec une méprisable indifférence celle portant depuis 150 ans une histoire et une renommée internationale qui appartiennent au patrimoine matériel et immatériel de la ville de La Chaux-de-Fonds, au bénéfice indiscutable de tout le canton de Neuchâtel.

L’EAA fait clairement partie du patrimoine horloger de la Ville reconnue à l’UNESCO. Le nom lié à celui de la Ville est indissociable de notre histoire patrimoniale, en particulier celle de l’Art nouveau. Ce changement de nom est en contradiction choquante, il porte préjudice et nuit clairement à notre politique de promotion, reconnue dans un des axes de promotion stratégique de développement signé, de plus, sous l’égide du Conseil d’État en 2021.

Les membres du Conseil général considèrent ce changement d’appellation médiocre, inutile et sans aucun fondement logique. Ils sont indignés que cette proposition n’ait pas fait l’objet d’une réflexion avec les Autorités de notre Ville.

Le nom d’EAA “ÉCOLE D’ARTS APPLIQUÉS” de la Ville de La Chaux-de-Fonds, fondée en 1873, plus ancienne école d’Arts appliqués de Suisse, une des premières en Europe, doit impérativement être rétabli et gardé sans changement.

Qu’il soit éventuellement accompagné en dessous et en petit par “CPNE-AA Pôle Arts Appliqués” est discutable.
Par ailleurs, cette appellation ne remet pas en cause les objectifs poursuivis par le CPNE. Le maintien indispensable du nom historique “EAA” lié au nom de la Ville de La Chaux-de-Fonds, n’handicape en rien la conduite et l’organisation de l’Institution du CPNE.

Le Conseil général et le Conseil communal interpellent avec fermeté le département de la formation, le Conseil d’État et le parlement du Canton de Neuchâtel, afin de rétablir le nom : “EAA, École d’Arts appliqués de la Ville de La Chaux-de-Fonds”.

Groupe PS
Giovanni Spoletini

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Le Conseil Général vous parle

Edicule, les limites de la démocratie participative…

Edicule ; les limites de la démocratie participative...

Le 8 mai dernier, le Conseil communal a soumis au législatif une demande de crédit de CHF 686’000.- permettant la transformation et la réhabilitation de l’édicule situé sur la Place du Marché.
Le projet soumis a fait l’objet d’une démarche participative au sein de la commission ad hoc voulue par certains partis lors du débat sur la réfection de ladite place, ce qui aurait dû permettre de trouver un consensus au sein des personnes représentées dans ladite commission. Si tel a pu être le cas, le débat en plenum a pris une tout autre tournure.

Dès les premières prises de paroles, des avis divergents ont été exprimés par les groupes politiques de tous bords. Que ce soit pour des raisons de coûts de construction, de localisation du kiosque ou encore de l’aspect architectural, le projet présenté n’a pas trouvé grâce aux yeux de l’assemblée. Le “trou” prévu dans le nouveau couvert a lui aussi fait débat. Cela révèle les limites de la démocratie participative… Cette première démarche montre qu’outre une perte de temps et d’argent, il est difficile de mener à bien des projets pour lesquels un échantillon de la population donne son avis alors que ce n’est pas elle qui se prononce in fine.

Le fonctionnement institutionnel, défendu par l’UDC, nous semble ainsi être le meilleur moyen de faire aboutir les demandes de ce type, car le retour du projet de l’édicule en commission participative aboutira certainement à un résultat identique à celui que nous venons de vivre.

Notre groupe a toutefois émis un préavis défavorable vis-à-vis de cette demande. Nous accordons un attachement particulier à des dépenses publiques parcimonieuses et maîtrisées. Si nous ne contestons pas la nécessité de rénover les sanitaires, qui sont aujourd’hui dans un état peu avenant, nous sommes cependant convaincus qu’une œuvre artistique à moindre coût aurait pu être proposée, tout comme le suivi du chantier qui doit, à notre sens, être internalisé au sein des services communaux et non pas attribué à des mandataires externes.

Finalement, nous avons également été surpris que la transformation de cet édicule n’ait pas été prise en compte et budgétée lors du projet de réaménagement de la Place du Marché ce qui aurait permis d’éviter ces atermoiements.

Groupe UDC
Jean-Pierre Brechbühler

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À la recherche de la lunette perdue

À la recherche de la lunette perdue

Pierre-Louis Guinand vient des Brenets, Eugène Ducretet est français et Heinrich Rudolf Ernst est un Bernois installé à Paris. Nés entre le milieu du 18e siècle et du 19e siècle, ces trois hommes ont tous fabriqué une lunette astronomique, de magnifiques objets qui sont actuellement à admirer au Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds.

En 1846, un certain Célestin Nicolet, chaux-de-fonnier pleinement investi dans le développement de sa ville, commande justement une lunette à l’un de ces trois fabricants afin de mettre en place un système pour connaître l’heure exacte. S’agit-il de l’une de celles exposées ? Est-ce la plus ancienne, celle fixée sur un trépied avec son tube en bois aux six côtés dont les lentilles sont probablement en “flint glass” selon la recette de l’inventeur ? Est-ce la plus récente, tout aussi imposante et également juchée sur trois pieds, mais au tube en laiton rond et lisse ? Ou celle de dimension plus modeste dont l’absence de châssis ouvre la porte à des interprétations ?

“À la recherche de la lunette perdue” est une exposition qui raconte une enquête menée par l’historien Julien Gressot, doctorant FNS (Fonds national suisse) à l’Université de Neuchâtel. Dans le cadre de sa recherche sur l’Observatoire cantonal de Neuchâtel et les cultures de la précision, il s’intéresse à la manière dont on détermine l’heure à La Chaux-de-Fonds au milieu du 19e siècle.

Comme un détective, il explore depuis cinq ans toutes les pistes qui doivent le mener jusqu’à la mystérieuse lunette. Grâce à son récit passionnant, il nous emmène avec lui dans son aventure et nous permet de découvrir les dessous de la recherche historique.

Myriam Minder, conservatrice adjointe du Musée d’histoire.

Photos : Ci-dessous, © Aurore Sande, “Les lunettes astronomiques d’Eugène Ducretet et Pierre-Louis Guinand”.
Ci-contre : © Musée d’histoire et kombo. studio “l’historien à la recherche de la lunette”

Informations :

“À la recherche de la lunette perdue”, une exposition à voir au Musée d’histoire jusqu’au 24 septembre 2023.

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 17h. Gratuit les dimanches matin, de 10h à 12h.

www.mhcdf.ch