Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Pourquoi pas, une bonne nouvelle !

Pourquoi pas, une bonne nouvelle !

Pourquoi pas, une bonne nouvelle !

On entend trop souvent dire que La Chaux-de-Fonds est un enfer fiscal ; et ceci également par des Chaux-de-Fonniers·ères qui laissent entendre que s’ils et elles n’ont pas encore déménagé, cela ne saurait tarder. Ne parler que des impôts, certes élevés, est très réducteur. Il ne s’agit pas d’un indicateur fiable de la santé financière des Chaux-de-Fonniers·ères. 

En effet, il existe un bien meilleur indicateur : le revenu librement disponible. Il s’agit du revenu disponible pour un ménage après avoir payé les impôts, les cotisations sociales et au 2e pilier, les assurances maladie, le loyer, l’énergie et la garde des enfants, déduits du salaire brut. C’est le Crédit Suisse qui a publié une telle étude, et là, grande et bonne surprise, La Chaux-de-Fonds s’en tire très honorablement. 

Prenons un exemple : pour un couple avec deux enfants et un revenu brut de CHF 117’000.-, le revenu librement disponible est de : CHF 50’400.- à La Chaux-de-Fonds, CHF 53’800.- au Locle, CHF 49’400.- au Val-de-Ruz, CHF 42’500.- à Neuchâtel, CHF 33’500.- à Lausanne, CHF 31’700.- à Zürich, CHF 25’700.- à Genève. D’autres villes moyennes s’en sortent mieux, comme Aarau (CHF 50’800.-) et Sion (CHF 59’200.-). En général, villages et petites villes s’en sortent beaucoup mieux que les grandes.

En utilisant ce bien meilleur indicateur, on constate que La Chaux-de-Fonds, loin d’être en queue de peloton, est un peu meilleure que la moyenne suisse. Cela, c’est la bonne nouvelle. La moins bonne nouvelle ; c’est que PERSONNE NE LE SAIT !

Toutes et tous, faites-le savoir : non, La Chaux-de-Fonds n’est PAS UN ENFER FISCAL ! Oui, La Chaux-de-Fonds est bien placée si on regarde le revenu librement disponible. Tout le monde est appelé à le faire savoir : que ce soit l’ensemble des partis, les Conseils communal et général, les services communaux, les très nombreuses et vivantes associations, ainsi que ses habitant·e·s. Mobilisons-nous afin de propager une image positive que notre ville et sa population méritent.

De plus, La Chaux-de-Fonds possède de nombreux atouts sur les plans historique, culturel, associatif, urbanistique, sportif, économique, de formation, ou encore de mobilité douce, sans oublier la nature à préserver. Aux temps prochains des vagues de chaleur, La Chaux-de-Fonds sera bientôt le lieu où il faut être.

Groupe Vert
Christian Piguet & Grégory Rochat

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Taxes déchets plus chères qu’ailleurs…

Taxes déchets plus chères qu’ailleurs...

Taxes déchets plus chères qu’ailleurs...

En mars dernier, Le Locle annonçait diminuer sa taxe déchet avec effet rétroactif. Pour les entreprises, qui payent à la tonne et selon le nombre d’EPT ( équivalent plein-temps ) la taxe diminue de 19 % pour passer à CHF 18,31 par EPT. Il semblerait que l’installation des Moloks ces dernières années ait permis de diminuer la main-d’œuvre d’un tiers, ce qui permet cette diminution de la taxe puisque le coût de fonctionnement de la ville diminue.

À La Chaux-de-Fonds, il en est tout autre. En 2021, la taxe des entreprises a été augmentée à CHF 44,10 par EPT, soit une différence de 241 % avec Le Locle. Et pourtant, les Moloks fleurissent également dans notre ville et le ramassage au porte à porte diminue.

Concernant les ménages, en 2021, l’émission “ABE” de la RTS menait une enquête comparative entre les communes sur les prix à débourser pour l’élimination des déchets, incluant la taxe au sac et la taxe de base. 

À nouveau, La Chaux-de-Fonds est en tête de liste en comparaison avec les villes voisines (pour un ménage de 4 personnes) : CHF 238,80 à Bienne, CHF 313.- à Neuchâtel, CHF 438,72 au Locle et CHF 467,70 à La Chaux-de-Fonds.

Et l’écart se creuse puisque Le Locle vient d’annoncer qu’elle diminuait la taxe déchet des ménages de 17 % (CHF 364,13) avec effet rétroactif au 1er janvier 2023.

Ce constat pose beaucoup de questions, notamment celle de l’efficience du traitement des déchets dans notre ville ou même de la possibilité que les taxes déchets servent à “subventionner” d’autres prestations de notre service public, qui n’ont pas lieu d’être.

L’autre question que l’on peut se poser est de comprendre pourquoi cette prestation n’est pas rentable pour notre Ville alors qu’elle l’est pour des entreprises spécialisées dans le ramassage des déchets. La ville garde le monopole, engendrant une hausse des coûts de fonctionnement et, récemment, une hausse de la taxe pour les entreprises. Ayant pour effet de péjorer les conditions-cadres pour nos PME vis-à-vis des entreprises situées dans d’autres communes où les taxes sont moins chères et / ou la collecte des déchets libéralisée. Actuellement, nos PME sont captives de ce monopole dans lequel elles payent jusqu’à 15 % plus cher que si elles étaient situées sur le Littoral.

Le PLR s’engage à combattre, ces prochains mois, ces conditions défavorables pour nos PME.

Groupe PLR
Sarah Curty

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Comment se déroule une séance du Conseil Général ?

Comment se déroule une séance du Conseil Général ?

En amont, les Vert’libéraux étudient les objets proposés par le Conseil communal ou déposés par les groupes. 

Les rapports sont traités dans les commissions ad hoc afin que la séance se déroule avec un maximum d’efficacité. L’ordre du jour est à disposition des citoyens et citoyennes 10 jours avant sur le site internet de la Ville et chacun·e peut assister à la séance ou la suivre en vidéoconférence.

Le Conseil général du 9 mars a accepté un crédit à l’unanimité pour la rénovation de l’usine des Moyats, qui fournit à notre ville près de 90 % de son eau potable. Ce projet autofinancé n’entraînera pas d’augmentation du prix de l’eau. 

Alimentée par huit sources, cette usine située le long des gorges de l’Areuse continuera d’offrir, après travaux, une eau d’une qualité irréprochable, grâce à un système d’ultrafiltration. Peu de communes peuvent se targuer de disposer de tels équipements et de sources dont la qualité de certaines sont parmi les plus pures de Suisse. Malgré l’éloignement de l’usine de notre ville et un dénivelé de plus de 500 mètres, cette eau sera acheminée grâce à une énergie verte issue du turbinage. Au-delà de la question sanitaire ou d’entretien de nos infrastructures, les Vert’libéraux ont soutenu ce projet pour que ces travaux valorisent à l’avenir l’attractivité de notre ville à l’heure où nous sommes de plus en plus attentifs et préoccupés par la qualité et les filières d’acheminement de ce que nous consommons.

D’un commun accord, match du HCC pour la place en finale oblige, la séance a été écourtée afin d’assister au 3e tiers et vivre l’euphorie des Mélèzes !

Les Vert’libéraux travaillent aussi en amont à ramener les préoccupations des Chaux-de-Fonniers et Chaux-de-Fonnières au Conseil général et, dans ce sens, ont déposé une interpellation et une motion : 

La 1ère, liée aux problématiques rencontrées par les acteurs économiques du centre-ville en lien avec les modifications du plan directeur des mobilités, l’accessibilité des commerces et leur survie.
La 2e, en lien à la transition énergétique, au développement de l’énergie renouvelable et de son usage raisonné ; les Vert’Libéraux demandent au Conseil communal qu’une analyse de la performance énergétique du tissu bâti de notre ville soit menée pour trouver des solutions en rapport avec les objectifs climatiques à atteindre.
Rendez-vous à la prochaine séance.

Groupe Vert’libéraux
Brigitte Leitenberg

Catégories
Le Conseil Général vous parle

SI TOUT LE PUBLIC SE MET À CHANTER…

SI TOUT LE PUBLIC SE MET À CHANTER...

C’est tous les Mélèzes qui vont s’enflammer ! Et c’est Chaux-de-Fonds qui va gagner. 

Il ne s’agit d’un scoop pour personne, mais, au moment de la rédaction de cet article, notre club de hockey HCC est actuellement en finale des play-offs de la Swiss League ! Quel plaisir pour tous les Chaux-de-Fonniers et Chaux-de-Fonnières de voir notre club réaliser de si beaux matchs couronnés de magnifiques scores et qui nous donnent tant de victoires !

Ce qui fait également plaisir, c’est de voir à quel point la patinoire est pleine de monde et l’engouement populaire qui nous anime toutes et tous. En cette période compliquée, cet exploit sportif fait vraiment du bien au cœur. Cela permet de mettre en lumière l’importance du sport, à la fois d’un point de vue personnel mais également pour la collectivité. 

Les bienfaits du sport ne sont plus à prouver, et il serait intéressant que son enseignement soit davantage tourné vers les sports populaires que l’on pratique dans notre région. Pourquoi ne formerait-on pas sérieusement nos enfants à la pratique du hockey sur glace ?

Du point de vue de la Ville et de la région, l’engouement sportif est très bénéfique pour notre image, pour notre vie locale et pour notre économie. 

L’exploit est déjà une réussite à ce stade et cette saison restera dans les mémoires. Mais qui dit mieux ?

Nous rêvons tous d’un HCC qui retrouve la National League, soit l’élite du hockey suisse, afin d’aller rivaliser avec les plus grandes équipes à travers toute la Suisse. Pour cela, nous espérons qu’à la fois les autorités politiques mais aussi les entreprises et autres sponsors “joueront le jeu” afin de donner les moyens matériels et financiers à notre club de monter dans l’élite du hockey et d’y tenir dignement son rang.

En effet, il nous semble que notre canton de Neuchâtel mériterait d’avoir des équipes sportives dans les plus hautes ligues du pays, que ce soit en hockey sur glace mais également en football avec le club de Neuchâtel Xamax. 

Espérons que les étoiles s’aligneront sportivement, politiquement et financièrement afin que nous puissions continuer à rêver.
En attendant, il nous faut déjà affronter la finale de la Swiss League. Donnons-nous toutes et tous rendez-vous à la patinoire et “Allez les Abeilles !”

Groupe Le Centre
Jonathan Marty

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Que devient la vie nocturne en ville ?

Que devient la vie nocturne en ville ?

Jeudi, je sors en ville dans l’idée de profiter de ma soirée. Minuit sonne, mais contrairement à Cendrillon, aucun carrosse-citrouille ne m’attend et je souhaite continuer ma soirée après la fermeture du bar. Je déambule dans les rues, croisant quelques noctambules mais aucun lieu d’ouvert ne se profile à l’horizon. Dépitée, je rentre dans ma chaumière. Fêter jusqu’aux lueurs du jour sera pour une autre fois.

Cette scène est devenue bien trop commune dans notre ville, il en existe même une version « spécial week-end », à partir de 2h du matin. Avec la fermeture du Centraf, fin 2022, l’un des derniers lieux de vie nocturne a mis la clé sous la porte et il devient de plus en plus difficile de se motiver à marcher jusqu’au LAC, déplacé aux Éplatures il y a bientôt 2 ans. Cela m’amène à peindre un état des lieux de la vie nocturne de notre ville en teintes plutôt sombres. Il reste bien quelques boîtes, mais si l’on souhaite continuer la soirée autour d’une table animée de discussions en tout genre, il ne reste plus grand-chose.

 

Pourtant, la vie nocturne d’une ville en définit aussi la vivacité et l’animation. Notre ville, sur un grand nombre de points, se hisse au niveau des villes majeures de Suisse : par son offre culturelle notamment et bientôt sportive (on l’espère) grâce aux résultats du HCC. Mais cet élément vient ternir le tableau. Pour beaucoup d’habitant·e·s, et pas seulement les jeunes, avoir en ville un bar ou un restaurant de nuit (comme le Français, fermé définitivement en 2018) est important, voire nécessaire. Ces lieux entraînent certes un certain nombre de nuisances, mais ils font la ville, son fourmillement et restent des marqueurs durables dans la tête de beaucoup d’entre nous. 

Ces lieux posent aussi des questions quant aux agressions qui s’y déroulent, mais cette problématique doit être traitée et prise en compte par notre politique, la fermeture ne fait malheureusement que déplacer le problème.

Le POP soutient le développement et l’épanouissement de
tels lieux de sociabilité et de culture, quelle que soit leur forme. Le POP soutient aussi les différentes formes d’occupations de la cité, diurnes ou nocturnes, car ce sont ces expériences et ces lieux protéiformes qui font de La Chaux-de-Fonds, une ville vivante, qui souhaite le rester.

 

Pour le POP
Lara Zender

 

 

Catégories
Le Conseil Général vous parle

La santé Suisse malade de ses pénuries

La santé suisse malade
de ses pénuries

Pénurie est le maître-mot qui a le vent en poupe dans toutes les rédactions.

Depuis quelques mois, tous les domaines sont touchés. Attardons-nous sur le système sanitaire fragilisé et touché de plein fouet par une crise sanitaire mettant en lumière les carences et les besoins croissants pour son bon fonctionnement.

Le système de santé helvétique est parmi les meilleurs au monde ; cependant, il arrive à bout de souffle et l’on est en droit de se poser la question : répond-il aux besoins de la population ? La réponse est clairement non, il arrive à ses limites, donc il faudra revoir son fonctionnement et sa planification de façon globale.

En politique de santé, la Suisse est confrontée à des défis majeurs. Une société vieillissante, des coûts de santé en hausse ; s’ajoutant à tout cela un manque crucial dans la relève des médecins ainsi qu’en personnel soignant épuisé non remplacé et en perpétuel sous-effectif.

Les hôpitaux sont saturés et débordés, situation à laquelle vient s’additionner une perturbation de l’approvisionnement en médicaments dont les raisons sont complexes allant du manque de capacités de transport, de matières premières ou des raisons économiques. Pour tous ces motifs, le groupe PS a déposé une motion, soutenue par l’ensemble des partis, demandant au Conseil communal de proposer des solutions afin de faciliter et de promouvoir l’installation des jeunes médecins dans notre région. Nous nous félicitons de l’accueil très positif réservé ce texte tant par l’exécutif que par les autres groupes politiques. Nous nous réjouissons également des futurs mécanismes qui pourront ainsi être mis en place et de l’élan positif qui aura été suscité en faveur de la santé et du bien-être de notre population.

La santé n’est-elle pas une fonction régalienne de la confédération qui doit assurer des soins de base à chaque citoyen·ne et doit donc assurer une bonne planification sanitaire par une bonne formation, avec un encadrement et une gestion des ressources à tous les niveaux ? Il est temps de revaloriser les métiers de la santé qui nous sont chers à toutes et à tous.

Ne dit-on pas que le meilleur capital c’est une bonne santé « Il n’est aucune chose qui vaille plus que la santé ». Ne restons pas spectateurs·rices, agissons ensemble.

Groupe PS
Karim Djebaili

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Budget 2023, ou allons-nous ?

Budget 2023, où allons-nous ?

Une fois de plus, le groupe UDC a fait part de sa plus grande inquiétude face à l’avenir après avoir pris connaissance du budget 2023 de la Ville de La Chaux-de-Fonds. Comme nous l’avions déjà exprimé lors du dernier exercice, notre groupe ne peut plus se satisfaire d’un budget dont le déficit avoisine les 15 millions de francs. Cette situation devient pérenne et nous préoccupe au plus haut point.

Malgré la dynamique positive qui règne au sein de notre ville et les grands projets à venir qui nous permettront enfin d’avoir des liaisons performantes, autant routières que ferroviaires, avec le Plateau suisse ainsi que de réduire les embouteillages au centre-ville, les perspectives financières à moyen terme ne sont guère réjouissantes et ne laissent pas entrevoir de nouvelles recettes permettant de retrouver un équilibre budgétaire.

Il s’agira donc d’intervenir sur les charges de personnel notamment, qui sont en constante augmentation, mais également de faire des choix. Bien que nous ne souhaitons pas retomber dans l’austérité, il est aujourd’hui nécessaire de trouver des solutions viables sur le long terme. Que ce soit au travers d’une meilleure répartition de l’imposition des personnes morales, ou d’une diminution des reports de charges de l’État sur les communes, il devient pressant que l’autorité cantonale assume ses responsabilités et devienne un partenaire plutôt qu’un adversaire !

Pour le groupe UDC, cette situation n’est plus acceptable et il faut réagir avant qu’il ne soit trop tard. En continuant dans cette direction avec un budget déficitaire de 15 millions de francs par année, la Ville atteindra dans un avenir relativement proche la limite ou sa fortune sera inférieure à 40 millions de francs, ce qui serait une véritable catastrophe et impliquerait un risque de mise sous tutelle de notre cité.

Le groupe UDC avait bien précisé l’année dernière que c’était la dernière fois qu’il accepterait un budget avec un déficit aussi conséquent, c’est pourquoi, cette année nous avons refusé à l’unanimité le budget 2023. Malgré le refus unanime de la droite et du Centre, ce budget a tout de même été accepté à une courte majorité lors de la séance du Conseil général de décembre 2022 grâce au soutien des partis de gauche.

Où allons-nous et où souhaitons-nous aller… ?

Groupe UDC
Jean-Pierre Brechbühler

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Le groupe PLR refuse le budget 2023

Le groupe plr refuse le budget 2023

Même si le groupe PLR reconnaît une rigueur dans l’élaboration du budget 2023 et une certaine maîtrise des charges, il n’a pas pu accepter un déficit de l’ordre de 15 millions de francs lors de la séance du budget en décembre 2022. Nous sommes bien conscient·e·s que la situation économique et géopolitique actuelle entraîne des augmentations significatives des coûts dans l’énergie (électricité, gaz et autres carburants), dans la masse salariale (octroi total de l’augmentation de l’IPC de + 3,4 %), dans les différents subsides ainsi que dans les taux d’intérêt. Il s’agit cependant de facteurs socio-économiques qu’une collectivité doit pouvoir absorber. 

La politique d’investissements volontariste, que nous soutenons depuis des années, n’est plus gratuite, car les taux d’intérêt repartent à la hausse et nous avons demandé qu’elle se limite dorénavant à un plafond de 40 millions de francs par année et nous resterons attentifs sur ce point. Il faut relever, et c’est extrêmement dangereux, que l’indicateur de degré d’autofinancement passe au négatif. En d’autres termes, la Ville emprunte pour payer le service de sa dette. Le groupe PLR demande avec fermeté qu’à l’avenir ce taux redevienne au minimum à 0 %, ce qui est déjà fort inquiétant.

C’est dans cette optique, et comme déjà annoncé l’année précédente, que le groupe PLR a demandé au Conseil communal de faire des choix. Cela signifie que chaque nouvelle dépense non obligatoire et non validée au Conseil général fasse l’objet d’un arbitrage, on entend par là de compenser la dépense par une économie de même montant et non pas de faire le choix d’une dépense supplémentaire. Cette ligne directrice n’a malheureusement pas été suivie par le Conseil communal dans l’élaboration de son budget.

Malgré une volonté de trouver des compromis en commission, le groupe PLR regrette et n’accepte pas que ses propositions soient systématiquement refusées sans considération et ne cautionne donc pas le budget 2023 tel qu’il nous a été présenté en décembre dernier. C’est pour cela qu’il a refusé le budget 2023 à l’unanimité. Une unanimité que la majorité de la gauche de notre Conseil général nous oppose systématiquement quand nous proposons des pistes d’économies ou de renoncer à des engagements au-dessus de nos moyens.

Groupe PLR
Les conseiller·ère·s généraux et suppléantes du PLR La Chaux-de-fonds

Catégories
Le Conseil Général vous parle

D’où vient la difficulté à déposer un référendum ?

D'où vient la difficulté à déposer un référendum ?

L’outil du référendum est bien connu dans la politique suisse, également au niveau communal. Il permet à un nombre de citoyens défini de remettre en question une décision du Conseil général en provoquant une votation populaire qui viendra confirmer ou infirmer la décision prise par le législatif.

Toutefois, il convient de relever que cet outil se confronte actuellement de manière piquante à la difficulté pratique de réussir à recueillir le nombre de signatures suffisant dans le délai imparti.

Comme exemple, il y a le récent référendum avorté sur le nouveau parc des musées. Sans préjuger du fond du problème, il est navrant que de si importants sujets ne puissent pas être amenés devant le peuple. Alors que les moyens de communication n’ont jamais été aussi développés et rapides, il est étonnant de constater que même d’importants partis politiques ne parviennent pas à leurs fins.

Alors, d’où vient le problème ? Tout d’abord, il serait erroné de faire des reproches à l’implication des partis politiques, leurs moyens financiers et humains étant naturellement limités ; leur engagement n’est pas à remettre en question.

Il faut par contre relever que le nombre de signatures requis pour déposer un référendum (10 % du corps électoral communal) est élevé en comparaison avec le nombre de signatures nécessaire par exemple au point de vue cantonal (4’500 électeurs·trices, soit nettement moins que 10 % du corps électoral du Canton).

La solution la plus opportune serait de mener une réflexion sur la participation politique de la population aux grands sujets débattus au Conseil général. Le Groupe du Centre appelle de ses vœux les citoyen·ne·s de la ville à s’impliquer davantage dans la vie politique et à comprendre le poids considérable que tout un chacun peut – et doit – peser sur les décisions politiques importantes qui nous concernent toutes et tous. En effet, nous avons à cœur de défendre cet instrument politique précieux qu’est le référendum et nous espérons qu’à l’avenir la démocratie directe puisse davantage s’exprimer dans notre ville.

Nous sommes convaincus que chaque citoyen·ne a un rôle à jouer, une place à prendre et un avis souvent tout à fait pertinent, sur la manière dont doit être gérée la Ville de La Chaux-de-Fonds.
À n’en point douter, les fêtes de fin d’année porteront conseil !

Groupe Le Centre
Jonathan Marty

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Les Vert-e-s acceptent le budget 2023

Les Vert-e-s acceptent
le budget 2023

En décembre, le budget de l’année suivante est soumis au Conseil général. C’est l’acte le plus important de l’année, donnant à la Ville les moyens de fonctionner tout au long de l’année 2023. Ainsi, ce budget a été examiné avec soin par notre groupe.

Le budget 2023 comporte 283 millions de charges et 14,9 millions de déficit comparé à 14,3 millions au budget 2022. Les investissements de 41 millions sont identiques à ceux de 2022.

Ce résultat, même déficitaire, est à saluer, car il est nettement plus difficile d’établir un budget en ces temps de grande volatilité due à la Covid, à la guerre et aux changements climatiques. Ainsi, le groupe Vert recommande l’acceptation du budget 2023.

Néanmoins, les Vert·e·s se posent la question de savoir si ce budget va dans la bonne direction compte tenu des très graves menaces qui planent sur notre planète. Evidemment, la réponse est “ OUI et NON ”.

C’est en fait “ NON, pas encore ”, car ce budget 2023 ne reflète pas encore la remise en cause de l’indicateur de croissance PIB, alors que l’on sait que l’on doit aller vers une économie décarbonée, sans pillage de la nature, sans gaspillage, avec une vision à long terme en opposition au profit immédiat, et que l’on doit revenir à plus de sobriété. Bref, une économie qui retrouve du sens, qui recrée un lien respectueux avec la nature, une économie que l’on appelle aujourd’hui post-croissance, citée dans le livre de T. Parrique, « ralentir ou périr ». Il y a également lieu de changer d’indicateur en prenant le PIV, Produit Intérieur Vert, proposé entre autres par M. Danthine, ancien vice-président de la BNS. Donc de ce côté, il y a encore du travail.

MAIS nous disons OUI à ce budget 2023, car il soutient de futures réalisations qui vont faire de La Chaux-de-Fonds une ville où il fera encore meilleur. Ce qui était impossible devient possible, les projets culturels, sportifs et les aménagements urbains sont en voie de réalisation. Comme la rénovation des musées, la maison culturelle, La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse en 2025, l’entretien d’équipements sportifs, la place du Marché piétonne, le Grand-Pont avec ses 2 giratoires, zones 30, bandes cyclables, abris vélo.

Donc un très grand merci au Conseil communal et à toute l’administration.

Groupe les Vert·e·s
Christian Piguet