Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Culture Formation

ÉCOLADES 2023, le festival des énergies scolaires

Les ÉCOLADES, festival des écoles romandes et tessinoises, s’apprêtent à vivre leur 7e édition. Du 28 au 30 avril, un millier de participant·e·s présenteront le fruit de leur créativité et de leur talent. Musique, théâtre, arts plastiques, danse, expositions et productions audiovisuelles… une quarantaine de représentations seront à découvrir dans dix des meilleures salles de La Chaux-de-Fonds et du Locle, jusqu’au concert de clôture du dimanche 30 avril, où le chœur et l’orchestre du Lycée Blaise-Cendrars, dirigés par François Cattin, interpréteront “Pourvu qu’ça marche”.

Les participant·e·s de treize écoles se livreront ainsi à un véritable marathon de la culture… pour leur plaisir, mais aussi celui du public, convié à assister — gratuitement ! – aux prestations proposées avec un niveau de qualité et des conditions de présentation professionnels.

Le rendez-vous triennal des ÉCOLADES, institution mise sur pied en 2004 déjà, accueille des écoles de l’Arc jurassien (cantons de Neuchâtel, Genève, Vaud, Jura, ainsi que la ville de Bienne), mais également du Valais et du Tessin. Une belle diversité, à laquelle il faut ajouter la participation, pour la cinquième édition consécutive, des Québécois du Collège Nouvelles Frontières de Gatineau.

Programme détaillé : www.ecolades.ch

S. Wileczelek.
Photo : Marie Hippenmeyer

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Culture

2300 Plan 9

2300 plan 9 - Les étranges nuits du cinéma

Everything, Everywhere, All at Once est un film aussi facile à résumer qu’il serait aisé de placer l’entièreté de l’univers sur un bagel. Sujet de choix donc pour pondre en moins de 2100 caractères une carte blanche dans un tout-ménage distribué à tous les ménages (d’où le nom) de La Chaux-de-Fonds. S’aventurer à décrire avec des mots ce Tourbillon (clin d’œil) d’influences, cette tempête visuelle, ce tsunami d’ingéniosité, ne rendra jamais hommage à l’expérience. Tout juste pourra-t-on brandir des superlatifs euphémisants tels que “cathartique” ou “pléthorique” dans une vaine tentative de partager notre ressenti face à cette œuvre, dans un geste aussi efficace que de décrire ce qu’est le fuchsia à une personne atteinte de cécité. Tout, partout, tout le temps, tout est dans le titre, donc rien n’y est.

Everything, Everywhere, All at Once est un film qui ne sera PAS projeté à 2300 Plan 9. Néanmoins, il a cela en commun avec Les Étranges Nuits du Cinéma qu’il se permet tout, va plus que jusqu’au bout de ses idées, donne à voir tout ce qu’il est possible d’accomplir par passion, rend sublime le foireux, célèbre l’excès, se donne les moyens de traiter avec le plus grand sérieux ses envies les plus bêtes, délivre un message d’une finesse que l’on ne voit pas venir, fait preuve d’une générosité sans borne quand il s’agit d’en mettre plein la vue, le tout emballé dans un festival d’images et de bruits hyper jouissifs qui fait du bien à l’âme et qui nous fait lâcher un “Qu’est-ce que c’est qu’ce cirque ?” en arborant un sourire satisfait.

Everything, Everywhere, All at Once est un film qui, à l’image de 2300 Plan 9, ne peut être résumé en moins de 2100 caractères dans le cadre d’une carte blanche. Il se doit d’être vécu. Il ne plaira clairement pas à tout le monde, mais il vibrera avec une telle force chez certain·e·s qu’il rendra leur vie un peu plus sensée et un poil moins pénible — pas besoin de longues descriptions pour comprendre à quel point c’est précieux.

Alan Smissi, troubadour sans visage et expert en digressions

Affiche 2023 de 2300 Plan 9 : © Bisou
Photo tirée du film “Glorious”

Infos

2300 Plan 9 — Les Étranges Nuits du Cinéma — 22e édition
Du 3 au 9 avril 2023

Temple Allemand, La Chaux-de-Fonds

Lundi et mercredi : CHF 7.-
Mardi : CHF 10.-
Jeudi au dimanche : CHF 20.-
Abonnement : CHF 80.-

Renseignements et prélocations : www.2300plan9.com

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Culture

expo au Musée paysan et artisanal Flamme sauvage – feu apprivoisé

expo au Musée paysan et artisanal Flamme sauvage - feu apprivoisé

Sauvage lorsqu’il détruit un village ou une forêt, apprivoisé lorsqu’il cuit notre nourriture, nous éclaire et nous réchauffe au milieu de l’hiver… le feu est à la fois punisseur et purificateur, sa symbolique est extrêmement forte pour parler de haine, illustrer l’enfer mais aussi pour décrire l’amour et son feu dévorant.

Cette exposition présentera de nombreux objets liés à la lutte contre les incendies tellement destructeurs aux siècles passés. La Chaux-de-Fonds en sait quelque chose puisque nous fêterons l’année prochaine les 230 ans du grand incendie de 1794, qui changea le visage de la ville.

Nous découvrirons des collections liées au foyer rassurant avec cuisinière à bois, chauffages et lampes en tous genres. Elle présentera les artisanats du feu (verrerie, poterie et forge) et remontera jusqu’aux origines de cette précieuse conquête qui aida les premiers humains à se défendre contre les bêtes sauvages, à conquérir de nouveaux habitats et à découvrir la quiétude autour d’un feu de camp. Aujourd’hui, le feu est un allié indispensable car c’est lui qui anime nos machines électriques ou nos engins à moteur, mus dans un premier temps par un combustible nommé charbon et par la suite pétrole.
www.mpays.ch

Diane Skartsounis, conservatrice

Programme

  • Vernissage le 31 mars 2023 à 18h
  • Exposition du 1er avril 2023 au 1er septembre 2024
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Culture

BiblioWeekend : les bibliothèques mettent les voiles

BiblioWeekend : les bibliothèques mettent les voiles

Les bibliothèques mettront les voiles à l’occasion du BiblioWeekend. Visuel : Bibliosuisse

Mettre les voiles » : c’est le programme du prochain BiblioWeekend, événement festif organisé par les bibliothèques suisses. À La Chaux-de-Fonds, du 24 au 25 mars, le public est invité à déguster des plats d’ailleurs, à écouter des lectures en langues étrangères, à partager les aventures maritimes d’un navigateur passionné de l’océan Atlantique, à suivre un atelier d’origami japonais… et même à jouer à une partie de cache-cache géante entre les rayonnages.

Bibliothèque de la Ville : ve. 24 mars, 18h-22 h

  • Dégustation de plats tamouls et africains, bar
  • 18h30 Conférence de Nicolas Schmid, navigateur
  • 20h00 Lecture théâtralisée des comédiens Sarah Frund et Baptise Vurlod
  • 20h30 Cache-cache géant dans la bibliothèque

Bibliothèque des jeunes, site de Président-Wilson : sa. 25 mars, 14h-17 h

En collaboration avec RECIF :

  • Lectures aux enfants en langues
    étrangères
  • Focus sur les collections en langues étrangères
  • Bon voyage ! Contes par Caroline Cortès
  • Coups de cœur littéraires
  • Atelier d’origami japonais
  • Des bébés à la biblio ! Projet Né pour lire
  • Goûter aux saveurs d’ailleurs

    Joël Jornod, directeur des Bibliothèques et Archives
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Culture Le dossier du mois

Reconstruction du Grand-Pont : future promenade urbaine

reconstruction du grand-pont : future promenade urbaine

C2b
Images de synthèse réalisées par R3-3D.ch

Nous y sommes, après 50 ans de service, l’actuel Grand-Pont qui assure la liaison entre l’avenue Léopold-Robert et le boulevard de la Liberté, vit ses derniers instants. Avec plus de 10’900 véhicules qui y circulent chaque jour, il est l’un des ouvrages les plus fréquentés du canton de Neuchâtel. Il sera démoli et remplacé par un pont entièrement réaménagé : deux voies de circulation automobile et de pistes cyclables, accompagnées d’une promenade habillée de végétaux réservée aux piétons. Ces travaux nécessiteront la fermeture complète de ce tronçon routier durant 20 mois, dès le mois de mars 2023.

Pourquoi le Grand-Pont doit-il être remplacé et n’est-il pas rénové ?

Le pont existant souffre de nombreuses pathologies, dont les plus critiques sont la dégradation du béton due aux sels de déverglaçage, la rupture ou le déplacement excessif de certains appareils d’appuis, le tassement prononcé d’une des piles (plus de 10 cm) et des zones de faiblesse dues à un recours intensif, lors de la construction, à la préfabrication. Une rénovation aurait impliqué des travaux très importants et délicats avec la présence des voies CFF à proximité.
En 2017, une étude a comparé plusieurs scénarios d’assainissement et de remplacement. Il s’est avéré que le rapport entre la durée de vie et les coûts d’investissement était clairement meilleur en remplaçant l’ouvrage par un pont neuf, que dans le scénario d’un assainissement du pont existant. Le remplacement de l’ouvrage par un ouvrage neuf et durable est par conséquent la solution proportionnellement la plus économique. La sécurité à long terme est ainsi garantie à moindre coût pour les contribuables.

Qui prend les décisions dans ce genre de cas ?

Le maître d’ouvrage, à savoir le Gouvernement neuchâtelois représenté par le Département du développement du territoire et de l’environnement (DDTE). Cette décision a fait l’objet d’une demande de crédit du Conseil d’État, approuvée par le Grand Conseil en janvier 2019.

 
  LES ÉTAPES DES TRAVAUX
  1. La démolition : de mars à juin 2023
  2. La construction des fondations et des nouvelles piles : de juin à novembre 2023
  3. La construction de la structure du pont à proprement parler, une construction en acier entièrement soudée, recouverte d’une dalle en béton armé : de septembre 2023 à février 2024
  4. Les bordures et parapets en béton, l’étanchéité, le revêtement, les trottoirs : de mars à juin 2024
  5. Les aménagements de la promenade avec ses bancs, ses bacs arborisés, son éclairage : de juin à septembre 2024

La promenade, ouvrage végétalisé, est une première en Suisse, pouvez-vous nous en dire plus ?

La promenade a été imaginée par le groupement de mandataires suite à la volonté, exprimée par la Ville de La Chaux-de-Fonds, de valoriser les mobilités douces sur le nouvel ouvrage et de rendre à ses usagers un espace de vie agréable qui offre de nouveaux points de vue sur la ville. Cela résulte du schéma prévisionnel des circulations souhaité par la Ville. En réduisant de trois à deux les voies dédiées au trafic motorisé, un espace important a été gagné, permettant non seulement de proposer des voies généreuses dédiées à la mobilité douce, mais également de végétaliser l’ouvrage. Cette innovation permet d’isoler les piétons des voitures et leur procure une sécurité et un confort accrus. Cet ouvrage novateur place le Canton et la Ville dans un rôle pionnier en matière de mobilité douce.

Images de synthèse réalisées par R3-3D.ch

Qui gère le projet ?

Pour le maître d’ouvrage, c’est le Service des ponts et chaussées. Ce dernier a mandaté, suite à un appel d’offres public, un groupement d’ingénieurs civils et d’architectes pour développer le projet et en assurer la direction des travaux.
La Chaux-de-Fonds en est le partenaire. En 2025, au terme de la construction, l’ouvrage deviendra la propriété de la Ville.

Quelles mesures seront mises en place concernant le trafic pendant les travaux ?

Le trafic sera dévié par les autres axes existants qui franchissent les voies CFF, à savoir la rue de l’Hôtel-de-Ville, la rue du Grenier, le passage inférieur des Régionaux, la rue de Morgarten et le Pont des Eplatures. Les bus transN qui franchissent habituellement le Grand-Pont, utiliseront la rue de Morgarten durant les travaux. Des mesures spécifiques ont été prises pour fluidifier le trafic, en particulier à l’intersection entre la rue de Morgarten et la rue des Crétêts. Les piétons et cyclistes sont quant à eux invités à utiliser la rue du Commerce et les ascenseurs de la gare du côté est du Grand-Pont. La rue du Commerce a d’ailleurs été réaménagée récemment pour améliorer la fluidité et la sécurité du trafic cycliste.

Les travaux se dérouleront-ils également durant la nuit ?

La grande majorité des travaux se déroulera de jour, mais certaines opérations, en particulier au droit de la voie CFF La Chaux-de-Fonds – Le Locle, doivent se dérouler de nuit pour garantir la sécurité du trafic ferroviaire et des ouvriers. Ces travaux de nuit concernent principalement la démolition du pont existant, puisque le nouvel ouvrage a été conçu de manière à minimiser les actions devant être effectuées au-dessus de cette voie ferroviaire.

Comment se déroule ce type de projet ?

Le projet a démarré en novembre 2020. La mise à l’enquête a été effectuée il y a un an et les appels d’offres pour les entreprises ont été menés durant l’été 2022. Un début des travaux moins de deux ans et demi après le démarrage du projet constitue un rythme très rapide pour ce type d’ouvrage, justifié par l’état avancé de dégradation de l’ouvrage existant.

DATES CLÉS

  • 28 août 2018 : adoption par le Conseil d’État d’une demande de crédit pour la reconstruction du Grand-Pont
  • 22 janvier 2019 : adoption par le Grand Conseil d’un crédit de 17.1 millions pour la reconstruction du Grand-Pont. Dès cette date, récolte de données et préparation de l’appel d’offres pour le mandat d’ingénieur avec architecte (marché public)
  • 29 mai 2020 : publication FO et SIMAP pour le mandat d’étude
  • 2 octobre 2020 : décision d’adjudication au groupement GGMP, par GVH La Chaux-de-Fonds SA
  • Novembre 2020 : début des études
  • 25 février 2022 : mise à l’enquête publique
  • 8 juillet 2022 : appel d’offres pour les travaux de génie civil (marché public)
  • 30 septembre 2022 : retour des offres des entreprises de génie civil
  • 28 novembre 2022 : décision d’adjudication
  • 20 février 2023 : début des installations de chantier
  • 20 mars 2023 : fermeture du Grand-Pont et début des travaux de déconstruction

EN CHIFFRES

  • Coûts de la reconstruction du Grand-Pont : 18,6 millions (Canton : 17,1 millions Ville : 1,5 million)
  • Durée des travaux : 20 mois (sous réserve des conditions météorologiques)
  • Nombre d’ouvriers (tous métiers confondus) : en moyenne 12 ouvriers sur le chantier. Environ 40’000 heures de travail pour l’ensemble du chantier
  • Dimensions du futur Grand-Pont : 145 mètres de long, 8 mètres de haut, 20 mètres de large
  • Acier : 950 tonnes
  • Béton : 2250 m3
  • Terre végétale : 430 tonnes, 250 m2 de végétation
  • Déchets et gravats à évacuer : environ 4’500 tonnes de béton et d’enrobé bitumineux

1903

Ancien Grand-Pont en 1903, Albert Schönbucher. (Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel, Fonds L’Impartial).

1969

Ancien Grand-Pont en 1969, Raymond Amey.

1972

Nouveau Grand-Pont en 1972, Fernand Perret. (Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel).

L’ancien Grand-Pont est né en 1902, il permet l’extension de la ville au sud des voies de chemin de fer. Puis, en 1970, le Grand-Pont actuel a été inauguré, se caractérisant par les standards de construction de l’époque et par l’importante volonté des concepteurs de recourir au maximum à la préfabrication, alors très en vogue. Cela avait pour objectif prioritaire de réduire les coûts et les délais. De surcroît, cela permettait de bénéficier de temps de montage accélérés, ce qui était intéressant dans ce cas de figure, compte tenu de la présence des voies CFF et des conditions climatiques.

Rapportée à son époque, cette structure et son côté « avant-gardiste » pouvait représenter une fierté toute mesurée.

Au cours du temps, différents détails constructifs se sont avérés inappropriés et problématiques en raison de leur vulnérabilité en milieu extérieur. Régulièrement contrôlé et inspecté depuis son origine, l’ouvrage a subi différents travaux d’entretien.

MANDATAIRES PRINCIPAUX

  • Projet de l’ouvrage : Groupement GGMP (GVH – Monod&Piguet – Plarel architectes) par GVH SA
  • Ingénieur trafic : Transitec SA
  • Suivi environnemental : YBR Géologues SA
  • Géotechnique : De Cérenville SA
  • Démolition et construction : Consortium Grand-Pont (F. Bernasconi & Cie SA, Bieri&Grisoni SA, S. Facchinetti SA et Infra Tunnel SA. Charpente métallique : Sottas SA)

Textes et interview :
Sophie Amey

Michel Thomann, ingénieur civil
Groupement GGMP
GVH La Chaux-de-Fonds SA

Jean-Pierre Chappuis, ingénieur civil
Service des ponts et chaussées
Responsable ouvrages d’art

Yvon Allain, architecte-urbaniste
Groupement GGMP
Plarel SA

Vidéo : Quentin Perrenoud

LIENS UTILES

Suivez les diverses étapes du chantier, retrouvez les plans des bus transN et toutes les informations, ainsi que l’avancée des travaux sur : www.ne.ch/grandpont

Pour toute information concernant la réorganisation du réseau de transports publics durant la fermeture du Grand-Pont, veuillez consulter le site www.transn.ch.

VIDÉO DE L'INTERVIEW

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Culture

expressions de solidarité

expressions de solidarité

Le 24 février 2022, la guerre en Ukraine éclatait. À ce jour, plus de 8 millions d’Ukrainien·ne·s ont fui leur pays. La Chaux-de-Fonds en accueille près de 450, soit environ 35 % des Ukrainien·ne·s installé·e·s dans notre canton. Pour la première fois, la Suisse a activé le permis S, qui permet d’obtenir une protection rapide sans passer par une procédure d’asile ordinaire. La solidarité et la bienveillance ont prévalu et plusieurs familles ont proposé d’héberger des Ukrainien·ne·s. Les initiatives, tant associatives que privées, se sont multipliées pour les soutenir et les accompagner.

L’Ukraine nous a rappelé à quel point nous sommes connecté·e·s au reste du monde par une histoire internationale mouvementée.

Outre la crise migratoire majeure que nous traversons et les tensions dans différentes régions, l’actualité est marquée par les terribles séismes qui ont secoué la Turquie et la Syrie. Là encore, des procédures d’octroi de visa simplifiées sont à l’étude pour permettre aux victimes de rejoindre leurs proches en Europe, y compris en Suisse. Aussi, il est fort à penser que certain·e·s viendront trouver refuge auprès de leur famille ici. Pour rappel, les communautés turques et syriennes représentent respectivement la 8e et la 13e nationalité de La Chaux-de-Fonds.

Vestiaire ouvert à l’Hôtel de Ville (entrée ouest) le lundi, mercredi et vendredi de 17h à 19h

Informations : www.asile-ne.ch

079 401 30 44

 Là encore, la solidarité s’exprime sous différentes formes et vient confirmer la tradition d’ouverture et d’engagement de toute une région et de notre Ville en particulier.

Concernant les dons, vous pouvez vous rendre au local de la plateforme asile qui étudie différentes formes de développement pour toucher l’ensemble des populations dans le besoin. Les communautés turques et syriennes s’organisent actuellement pour amener des biens de première nécessité et envoyer de l’argent.

Service de l’intégration et de la cohésion sociale

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Culture Le coin des musées Loisirs

Nouvelle cafétéria à MUZOO

Nouvelle cafétéria à muzoo

Photo : Dylan Koller pour MUZOO

Que vous soyez voisins ou voisines, ou que vous veniez de loin, la cafétéria de MUZOO est le nouvel endroit en ville pour se restaurer malin (et sain) !

Un petit creux après une balade au zoo ou simplement l’envie de partager un moment convivial entre amis ? La cafétéria de MUZOO accueille tous les gourmand·e·s pendant les heures d’ouverture du musée (MA-DI 10h-17 h). En cohérence avec le discours de durabilité de l’exposition Plan B, les plats concoctés par notre partenaire Feel Eat sont écologiquement responsables, servis dans des contenants réutilisables et produits dans le canton. Parmi les plats, vous trouverez une option végétarienne et des portions « enfant » pour les petits appétits. Les étudiant·e·s bénéficient également d’une formule « plat + boisson » avantageuse. De la bière artisanale chaux-de-fonnière, du café torréfié localement et, en saison, de la limonade maison sont quelques-unes des boissons proposées pour accompagner votre repas. Et pour le terminer, ou pour une collation, de délicieux desserts et encas sucrés sont disponibles.

Lors de votre visite, pourquoi ne pas faire un tour à la boutique qui propose des produits responsables ?

Livres, jeux ou encore objets estampillés MUZOO ; vous trouverez dans notre espace de vente tout un assortiment de souvenirs sélectionnés avec soin selon des critères de responsabilité environnementale et sociale.

À très vite à MUZOO ou sur www.muzoo.ch 

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Culture

L’engagement bénévole : point de départ pour une société inclusive

L’engagement bénévole : point de départ pour une société inclusive

"Photo de famille" : activité d’accueil pour les nouvelles.

Depuis ses débuts, RECIF, centre de rencontres pour femmes et enfants issu·e·s de l’immigration et suisses, mise sur l’engagement bénévole comme base pour une société où chaque personne trouve sa place et se sent utile. Aujourd’hui, presque 30 ans après, plus de 250 bénévoles s’engagement activement dans ses activités et 20 % sont issues de l’immigration. Une microsociété de plus de mille personnes (participantes et enfants inclus·e·s) qui chemine dans le respect et l’enrichissement mutuel.

Ce tableau idyllique comporte aussi ses défis, le premier étant le tournus et le besoin constant de nouvelles bénévoles. Femmes en quête de sens, voulant changer de voie ou désireuses de mettre sur pied un projet : RECIF est le terrain idéal pour mettre en valeur votre potentiel ! C’est ainsi que sont nés le “café-tricot” ou, plus récemment, le nouvel atelier naissance pour femmes enceintes ou qui viennent d’accoucher. RECIF est aussi l’endroit propice pour faire ses premières expériences après les études grâce à des stages dans l’un des domaines d’activité de l’association (encouragement préscolaire et soutien à la parentalité, développement du pouvoir d’agir, intégration professionnelle, animation de cours de français et d’ateliers…).

Proposer un projet novateur ou mettre ses compétences au service de l’une des activités existantes, chacune peut trouver sa place à RECIF. Comme Léonie, éducatrice de 25 ans et bénévole depuis un an et demi, qui anime un Café Blabla, groupe de parole ouvert à toutes et activité phare de RECIF. Et elle s’y épanouit ! “Ce qui me plaît le plus, c’est la sororité (solidarité entre femmes) qui se créé de par le seul fait de se retrouver ensemble, au même moment, dans un cadre si bienveillant. Il arrive qu’une participante confie au groupe ses soucis et instantanément le groupe devient un refuge d’empathie et de chaleur humaine pour l’entourer et la soutenir” confie-t-elle, émue.

La promotion du bénévolat auprès des participantes issues de l’immigration est également l’un des piliers de RECIF. C’est ainsi que l’association encourage la participation des femmes qui la fréquentent en leur proposant de mettre en avant leurs compétences antérieures à la migration ou acquises en Suisse et, progressivement, d’assumer des responsabilités, tout en travaillant leur confiance en soi, leur capacité d’expression et leur autonomie. 

La bouteille est donc lancée à la mer ! Êtes-vous tentée de vivre une expérience inoubliable au sein d’une association active depuis presque 30 ans dans le domaine de l’inclusion et de vous laisser éblouir par tout ce que les échanges avec des femmes et des enfants du monde entier peuvent vous apporter ? Alors, contactez-nous !

Sara Losa Maia, responsable de centre RECIF La Chaux-de-Fonds.
Photos : RECIF

Contact
Rue du Doubs 32
032 968 62 42
ou par WhatsApp au 076 758 77 12
2300@recifne.ch
www.recifne.ch

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Culture

2022 a fait la part belle aux sapins !

2022 a fait la part belle aux sapins !

En juin, la Ville a fêté son urbanisme horloger avec pour thème le “Style sapin”. En septembre, des sapins réalisés grâce aux bancs publics voués à la destruction ont été proposés aux commerçant·e·s. En décembre, cinq sapins ont été érigés et décorés par des artistes ou collectifs chaux-de-fonniers, en lieu et place des traditionnelles décorations lumineuses.

Si les deux premières activités ont rencontré un franc succès, la dernière a suscité quelques réactions et nous tenons ici à expliquer la démarche qui se voulait avant tout cohérente et en lien avec l’actualité.

En automne, la Confédération annonçait d’éventuelles pénuries d’électricité et des recommandations furent émises et relayées par l’Union des villes suisses. Dans le même temps, le Conseil d’État prenait un arrêté temporaire afin de réduire l’éclairage public.

Le Conseil communal a alors choisi de ne pas installer ses décorations lumineuses de fin d’année, de réduire l’éclairage nocturne et a invité les commerçant·e·s à éteindre leurs vitrines et enseignes lumineuses dès 22 h.

Dans ce contexte, les artistes  Plonk & Replonk Zbigl !, Maric Laperouza, Emeline Fichot, Jane Mermod, Max Havlicek, Johan Katz et Daniela Droguett Fernandez ont répondu à l’appel de la Ville pour décorer des sapins. Ils ont expliqué leur démarche à la population lors d’une balade organisée le 13 décembre.

Si l’art suscite des réactions bien différentes auprès de chacun·e, cette initiative avait aussi pour but d’interroger le public sur ses valeurs et sur la société de consommation à laquelle nous appartenons aujourd’hui.

Pour l’année 2023, un retour des décorations habituelles est probable ainsi que l’illumination du sapin de la Grande Fontaine. Néanmoins, la Ville entend également pérenniser la collaboration avec les artistes pour la réalisation d’un sapin ou autre objet décoratif.

Nancy Kaenel Rossel, chargée de projet Photo : Nolan Crelier

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Culture Formation

Ouverture et curiosité avec l’U3a

Chaque mardi après-midi, la rue de la Serre s’anime à la hauteur du n° 62. À 14h, de nombreux seniors assistent aux conférences de l’U3a, acronyme pour “Université du 3e âge”. L’U3a se veut une université libre et ouverte. On y vient au gré de ses envies et de ses intérêts pour approfondir ses connaissances ou en développer de nouvelles. Pour suivre cette offre proposée par l’Université de Neuchâtel, il n’est pas nécessaire d’avoir une formation particulière ou un diplôme. Seule compte la curiosité ! Car si le savoir ne connaît pas de limites, il n’y a pas d’âge pour s’instruire et mieux comprendre notre monde.

Les thèmes sont présentés par des spécialistes de tous horizons qui s’appliquent à rendre accessibles des contenus très variés. Au programme de ces prochaines semaines, des “Histoires de petites bêtes” seront au cœur de l’exposé de Thierry Malvesy, conservateur au Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel. Avec le professeur Éric Verrecchia, on s’émerveillera face aux beautés de la nature révélées au microscope.

La musique sera à l’honneur avec la conférence du musicologue Didier Patel sur “L’âge d’or de la polyphonie”. Avec le professeur Patrick Vincent, le public suivra l’Anglais John Ruskin dans son exploration des Alpes et de la Suisse. Sophie Bärtschi Delbarre révélera les origines antiques du wellness, tandis que le professeur Bruno Kocher détaillera quelques facettes du luxe. L’exposé de la professeure Régine Bonnefoit réservera une place de choix à La Chaux-de-Fonds, parmi d’autres grands centres européens de l’Art nouveau.

La musique sera à l’honneur avec la conférence du musicologue Didier Patel sur “L’âge d’or de la polyphonie”. Avec le professeur Patrick Vincent, le public suivra l’Anglais John Ruskin dans son exploration des Alpes et de la Suisse. Sophie Bärtschi Delbarre révélera les origines antiques du wellness, tandis que le professeur Bruno Kocher détaillera quelques facettes du luxe. L’exposé de la professeure Régine Bonnefoit réservera une place de choix à La Chaux-de-Fonds, parmi d’autres grands centres européens de l’Art nouveau.

Rendez-vous :
À La Chaux-de-Fonds, tous les mardis, de 14 h 15 à 16 h, à l’Aula de la Serre (rue de la Serre 62). Les conférences sont ouvertes au grand public (tarif : CHF 10.-).
www.unine.ch/u3a

Divers thèmes d’actualité seront également au programme. Grâce au docteur Christian Giroud, toxicologue médico-légal, on lèvera le voile sur les formes et usages divers du cannabis. Le professeur Milad Zarin débattra de la question de la politique et du financement de la santé. Enfin, avec Olivier Beaudet-Labrecque, on apprendra de petites astuces pour se protéger de la cybercriminalité au quotidien.

Sous la devise “Apprendre, débattre, explorer”, l’U3a favorise les échanges, permet de nouer des contacts et de découvrir de nouveaux horizons. Au printemps, des ateliers puis des excursions culturelles complèteront l’offre des conférences.

Forte de 760 membres, l’Université du 3e âge existe dans le canton depuis 1977 et se déploie sur cinq sites : Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Fleurier, Porrentruy et Bienne. Il est possible à tout âge d’assister aux conférences “à la carte” au prix de CHF 10.-. Le statut de membre est un privilège réservé aux personnes de 60 ans et plus.

Texte : Laure Chappuis Sandoz, directrice de l’U3a
Photo 1  : “ Un public nombreux et attentif ” Laure Chappuis Sandoz
Photos  2 : “ Il n’y a pas d’âge pour cultiver la curiosité ! ” Yves Maumary (UniNE)