Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Catégories
Divers Loisirs

Des bancs publics pour admirer la nature

Des bancs publics pour admirer la nature

Ce printemps, 12 bancs supplémentaires ont été installés dans le secteur des Bulles et du Valanvron. La commune répond ainsi à la demande de citoyen-ne-s et offre aux promeneur-euse-s des moments de repos et de confort dans un précieux écrin de verdure, tout à l’est de la ville.

Fruit d’une collaboration entre les services des espaces publics et de l’urbanisme, l’installation de ces nouveaux aménagements pour s’asseoir a été rendue possible grâce à l’accueil favorable de plusieurs propriétaires que la Ville remercie une nouvelle fois ici.

Un banc public permet de se reposer un instant, mais aussi de contempler les alentours. Il invite à prendre un moment pour profiter d’une pause en plein air, d’une balade et d’un confort bienvenu pour les randonneurs de passage.

Dans ce secteur, vous pourrez (re)découvrir l’un des chemins (boucle de l’Abeille Verte) mis en place par l’Association “Les chemins des 7 abeilles” qui propose un parcours d’environ dix kilomètres, des Bulles au Valanvron avec un joli coup d’œil sur l’est de la ville, les Franches-Montagnes et le Jura bernois. Cette promenade est détaillée sur le site Internet. Autant le départ que l’arrivée sont accessibles en transports publics (arrêts Hôpital, ligne 304 et Charrière, ligne 302).

Nous remercions d’ores et déjà les futur-e-s utilisateur-trice-s de ces bancs publics de garder les emplacements propres et conviviaux. Pour une petite pause, un lieu propre et dégagé est la garantie d’une expérience agréable.

Plus d’informations sur le site : www.cheminsdes7abeilles.ch/fr/

Nancy Kaenel Rossel, responsable du secteur commerce, centre-ville et tourisme
Stephane Miserez, responsable du secteur mobilier, jeux et marquage

Catégories
Le dossier du mois

Une déchetterie au service de cinq communes

Une déchetterie au service de cinq communes

Vous habitez La Chaux-de-Fonds, Le Locle-Les Brenets, La Sagne, Les Planchettes ou Le Cerneux-Péquignot ? La déchetterie intercommunale du Crêt-de-Locle vous accueille tous les jours, sauf le dimanche.

L’affluence ne suit pas un rythme saisonnier ni hebdomadaire régulier, mais dépend de la disponibilité des usager-ère-s. Elle augmente souvent à l’approche des jours fériés, avec un trafic de véhicules plus important. Quatre collaborateurs permanents, des étudiant-e-s engagé-e-s ponctuellement et un recycleur CFC sont à votre service.

La structure est d’abord pensée pour les ménages, mais les entreprises peuvent également y déposer leurs déchets sous certaines conditions relatées dans la directive de fonctionnement de la déchetterie sur le site internet de la Ville. Dans la majorité des cas, les entreprises disposent de leur propre filière de traitement.

Autres filières d’élimination et exceptions
La majorité des déchets sont acceptés sans contrepartie. Il existe toutefois des exceptions : les sacs taxés Neva doivent être éliminés dans les conteneurs enterrés ; les bouteilles de gaz sont à retourner en magasin ; quant aux médicaments, ils doivent être rapportés en pharmacie. En complément de la déchetterie, bouteilles en PET et flaconnage peuvent aussi être collectés dans les commerces. La liste complète est disponible dans le Mémento des déchets.

Par ailleurs, les déchets ménagers en grande quantité, ou de nature particulière, peuvent être assimilés à ceux produits par les entreprises. Dès lors, ils deviennent payants. C’est le cas pour les déchets inertes ou parquets issus de travaux de rénovation ou de construction privés.

Le tri, un réflexe à développer
Les déchets valorisables comme le papier, le verre, l’aluminium, le fer-blanc, les huiles et les piles peuvent être déposés dans les Écopoints. Biodéchets et papiers-cartons mélangés sont, quant à eux, collectés en porte-à-porte ou en déchetterie.

Le calendrier MEMODéchets, distribué chaque année aux ménages, vous informe de toutes les dates de passage. Les objets encombrants usuels (lit, armoire, canapé, etc.) sont acceptés à la déchetterie. Ils peuvent aussi être ramassés gratuitement par camion sur demande, du lundi au vendredi. La demande doit être faite 48h à l’avance auprès du Service des espaces publics. Toutefois, ce service n’est disponible que pour les personnes résidant à La Chaux-de-Fonds. Si ce n’est pas le cas, votre commune saura vous fournir l’information appropriée. Les petits objets incinérables, ne rentrant pas dans un sac officiel taxé et pouvant être transportés en voiture, doivent être apportés à la déchetterie du Crêt-du-Locle.

Pour les objets ne relevant d’aucune de ces catégories, vous serez redirigé-e-s vers des structures spécialisées. Le dépôt des Foulets prend en charge les véhicules et leurs composants et la Police neuchâteloise réceptionne les explosifs, les munitions (même désamorcées) et les feux d’artifice, pour ne citer que ces exemples.

Une démarche solidaire
La déchetterie n’est pas qu’un lieu de dépôt : elle contribue aussi à la solidarité. Les vélos en bon état (ou presque) sont remis à l’association Velafrica, qui leur offre une seconde vie en Afrique. Il en va de même pour les vêtements et chaussures récupérés, réutilisés ou transformés en chiffons.

Deux associations sont également présentes pour la collecte d’objets ou de matériaux de seconde main : le Centre social protestant, les mardis après-midi, et La Circulaire, les samedis de 10h à 13h.

Sécurité : l’importance des recommandations
Le tri est plus qu’un devoir : c’est une question de sécurité. Le 10 août 2020, plusieurs explosions ont entraîné la fermeture temporaire de la déchetterie. Des bonbonnes, jetées dans la benne à ferraille, ont explosé sous l’effet du compacteur. S’il n’y a pas eu de blessés à déplorer, cela reste un signal sérieux, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. La question des batteries au lithium-ion, dont traite l’encadré ci-contre, en est une parfaite illustration.

Textes : Jean Christophe Malou, rédacteur
Informations : Fabien Koly, voyer-chef adjoint et Loïc Jeanneret, responsable d’exploitation
Photos : Aurore Sande

Le cas explosif des batteries au lithium-ion

Saviez-vous que seulement 20% des batteries au lithium-ion (BLI) sont triées et recyclées ? Ce chiffre est d’autant plus préoccupant que des tris inappropriés ont provoqué, ces dernières années, plusieurs explosions en Suisse romande. Rien que dans notre région, un incendie s’est déclaré dans le centre de tri Vadec à Colombier en juin 2022, ainsi que celui La Chaux-de-Fonds, à deux reprises, en 2024.

Hautement sensibles aux chocs, ces batteries deviennent inflammables dès qu’elles sont comprimées ou endommagées, surtout lorsqu’elles sont mélangées à d’autres matériaux. Or on les trouve désormais partout. Cigarettes électroniques, brosses à dents électriques, ordinateurs et téléphones portables… La hausse continuelle de leur usage ne va pas sans une augmentation des risques.

Pourtant, un tri rigoureux réduirait considérablement le danger. Par ailleurs, il est important de le rappeler : même si la commune joue un rôle essentiel dans la sensibilisation, tout en proposant des alternatives pour la récupération de ces objets, l’exutoire à privilégier devrait être les points de vente – kiosques, grandes surfaces, magasins spécialisés en électronique, etc. Ces derniers ont l’obligation de recueillir gratuitement les BLI usagées, mais également l’ensemble des appareils électroniques. Encore une fois, le tri est essentiel.

Un petit geste pour chacun-e, la sécurité pour toutes et tous !

Pour toute information, rendez-vous sur le site :
Informations : https://www.chaux-de-fonds.ch/services/dechetteries 

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Sport et culture: une dynamique complémentaire

Sport et culture: une dynamique complémentaire

A La Chaux-de-Fonds, la culture et le sport jouent un rôle central dans la vitalité du tissu social et économique. Loin d’être opposés, ces deux domaines se complètent et méritent un soutien renforcé, notamment dans le contexte actuel des grands projets cantonaux.

La récente décision d’allouer 36 millions sur 8 ans du budget cantonal au sport témoigne d’une volonté politique de renforcer les infrastructures et l’accessibilité à la pratique sportive. Dans le même temps, le projet de nouvelle patinoire, essentielle pour l’avenir du hockey régional, symbolise l’attachement du canton à ses clubs et à ses athlètes. Ce soutien est crucial pour une ville où le sport de haut niveau et la formation des jeunes talents sont des éléments fédérateurs.

Mais qu’en est-il de la culture ? Si La Chaux-de-Fonds brille par sa richesse culturelle – du Théâtre populaire romand (TPR) au Musée d’histoire naturelle en passant par ses nombreuses scènes indépendantes –, ces institutions font face à des défis financiers croissants. Un engagement sans faille doit s’appliquer à la culture, afin d’assurer la pérennité de ces lieux de création et de transmission.

Plutôt que de les opposer, il est essentiel de reconnaître la complémentarité du sport et de la culture. Tous deux rassemblent, inspirent et contribuent à l’attractivité de la ville. À l’heure où les décisions budgétaires se prennent au niveau cantonal et communal, veillons à ne pas laisser l’un de ces piliers en retrait.

“Nous tenons par ailleurs à rendre hommage à Francis Matthey, qui nous a quittés récemment, un homme passionné et engagé, dont l’empreinte indélébile dans le domaine du sport et de la culture continue d’inspirer et de marquer notre ville, aujourd’hui et pour les générations futures.”

Le sport est l’expression physique de la culture qui est l’âme d’un peuple qui lui permet de surmonter les défis de la vie.

Car une ville dynamique est une ville où l’on peut autant vibrer devant un évènement sportif que devant une pièce de théâtre ou un concert de musique.

Sport et culture ne sont pas seulement des loisirs, mais des facteurs d’intégration et de rassemblement, où la diversité et la solidarité jouent un rôle clé dans la dynamique sociale.

Pour le Groupe PS
Karim Djebaili

Catégories
Culture

La Coquille : 14 ans d’hospitalité !

La Coquille : 14 ans d’hospitalité !

L’engagement de certaines structures force l’admiration. C’est le cas de La Coquille, association typiquement chaux-de-fonnière, qui propose des solutions d’hébergement abordables à un public mixte. L’offre se décline en trois axes : touristique, culturel et social. Il en résulte une grande variété de profils parmi les pensionnaires : cyclotouristes, vacanciers-ère-s en quête de solution d’hébergement simple et confortable, classes d’école avec budget limité, artistes et festivaliers.

En 2011, la fondation Maison de La Coquille achète la maison et la gestion est confiée à l’association La Coquille. Elle offre aussi le logis à des personnes en difficulté sociale, faisant de la lutte contre l’isolement et l’entretien du lien social ses leitmotivs. Pour ce faire, elle collabore avec les Services sociaux et les institutions cantonales.

La Coquille, c’est également une maison de quartier pour toute la ville. Les dimanches, des jeux pour tout âge, et un atelier jardin hebdomadaire pour reconstruire la terrasse sont proposés. L’association organise ou co-organise aussi des événements. Cette année aura lieu notamment le Marché de printemps, très populaire, le samedi 17 mai, entre la rue du 1er-Mars et la rue du Coq.
« Notre association est à but non lucratif et souhaite favoriser la rencontre ainsi que rendre un séjour dans notre ville accessible à tous les budgets », confie Amélie Hinterholz, la chargée d’animation socioculturelle. La salle polyvalente de 40m2 est également disponible à la location pour des réunions ou des fêtes.

L’association emploie cinq personnes pour un équivalent de plein temps de 135%. De ce fait, une bonne partie de la gestion de l’association, dont les aspects financiers et administratifs, est faite par le comité bénévole. Ainsi, le prix des nuitées et les locations restent en adéquation avec les buts de l’association. Les dons restent donc une source indispensable de financement, permettant notamment de remplacer le matériel vieillissant ou de rafraîchir l’équipement des chambres.

En ce printemps, La Coquille vit un véritable renouveau. L’offre de l’hébergement a été modernisée en partie. Les chambres sont plus accueillantes pour les personnes voyageant seules, à deux ou en famille. Les dortoirs sont également devenus plus spacieux. Les réservations sont maintenant possibles en ligne, ce qui facilite grandement la planification d’un séjour. Car il est nécessaire d’augmenter le taux d’occupation des lits par des touristes, élément incontournable pour l’existence de La Coquille.

« Nous souhaitons toucher tous les pans de la population et les inviter à venir à notre rencontre », conclut la chargée d’animation.

Jean Christophe Malou, rédacteur
Photos: Roman Winiger

Catégories
Les éditos

Le temps des fleurs

Le temps des fleurs

pastilles-editos_pour-site40

Alors que les lapins de Pâques font leur apparition, c’est aussi le temps des jours plus longs, des premières terrasses, des jonquilles; en un mot : du printemps. Une période enchanteresse pourtant assombrie par les nuages d’une géopolitique anxiogène qui fait craindre un été orageux. Le temps invite cependant aux rires, aux fleurs, au soleil et il serait dommage de s’en priver. La convivialité est une richesse qu’il faut choyer comme une rose ou un sarment de vigne.

La Chaux-de-Fonds ne saurait se résumer à un alignement de rues, la ville est avant tout une foison de lieux de rencontre et d’échange, une multitude d’opportunités de cultiver le vivre ensemble. Spontanément au hasard d’une rencontre ou lors d’un des nombreux évènements culturels ou sportifs qui rythment la Métropole horlogère, l’opportunité s’offre de célébrer l’urbanité qui est aussi notre humanité. Il y a bien longtemps, naissait de l’amitié de deux hommes généreux pour leur ville une fête populaire, simple et conviviale, comme nous savons l’être dans nos contrées jurassiennes. Dans quelques jours, la 42e édition de la Fête de mai fera vibrer la vieille ville, le vin de nos vignes coulera à flots, les stands des brocanteurs improvisés regorgeront de pépites, alors que les guinguettes rassasieront nos tentations gourmandes et les animations rythmeront la journée et la soirée.

La 42e édition de la Fête de mai fera vibrer la vieille ville, le vin de nos vignes coulera à flots, les stands des brocanteurs improvisés regorgeront de pépites.

Sans oublier la mythique mini-Trotteuse qui galvanise les plus jeunes. Alfred Olympi et Francis Matthey, récemment disparu, et bien d’autres avec eux ont ainsi fleuri notre printemps chaux-de-fonnier depuis des décennies. Merci à eux, mais aussi à toutes celles et tous ceux qui depuis lors font s’épanouir cette belle Fête de Mai !

Le Conseil communal

Catégories
Patrimoine

Qui était Célestin Nicolet ?

Qui était Célestin Nicolet ?

Photo : Alyssa Arricale

À l’est de la rue des Sorbiers, la rue Célestin-Nicolet rend hommage à un homme de sciences qui a consacré sa vie à l’étude et à la mise en valeur de la région. Né en 1803 à La Chaux-de-Fonds, Célestin Nicolet ouvre une pharmacie dès 1833. En parallèle de ses activités professionnelles, il s’implique dans de nombreux domaines afin d’améliorer les connaissances ainsi que les conditions de vie encadrant ce village en pleine croissance.

Sur le plan naturaliste, Célestin Nicolet s’intéresse à l’approvisionnement en eau potable, réalise des observations météorologiques et dresse la première carte géologique de la vallée. Soucieux de la santé des ouvrier-ère-s, il mène des recherches en chimie afin de réduire la toxicité du mercure auquel sont exposés les doreurs de montres. Membre de la Commission d’éducation et de la Commission d’État pour les écoles industrielles, il lutte pour l’amélioration de l’instruction publique.

Plusieurs institutions culturelles sont initiées par Célestin Nicolet telles que la bibliothèque et les musées. Il fonde également la section des Montagnes de la Société des sciences naturelles et devient le premier président de la Société d’histoire de la Ville. Sur le plan politique, républicain convaincu, il prend une part active à la Révolution de 1848 et siège au Grand Conseil de 1848 à 1852.

Célestin Nicolet est également auteur de nombreux articles et notes sur divers sujets, allant de la biologie et la géologie à la politique. Il s’éteint en 1871, après une existence dévouée à la vie scientifique, sociale et politique de la région.

Sylvie Pipoz, Déléguée à la valorisation du patrimoine

Catégories
Le jeu-concours de l'Abeille

MOTS MYSTERE

MOTs MYSTèREs

Trouvez les deux mots mystères :
Trouvez les 7 mots qui correspondent aux 7 descriptions ci-dessous. En alignant les premières lettres de chaque mot trouvé, vous obtenez un mot final, qui est la solution du jeu. Un indice : il a un lien avec le printemps.

Mot 1 :
1 : Fleurs jaunes qui tapissent les prés au printemps.
2 : Mois où tombe généralement la fête de Pâques.
3 : Fleur décorative et odorante
4 : Qualité de ce qui procure un plaisir délicat, en opposition avec la rudesse de l’hiver.
5 : Petite bestiole souvent gênante au printemps, parfois piqueuse.
6 : Abri construit par les oiseaux.
7 : Synonyme de plantation, qu’on fait dans un potager ou dans un champs.
Mot 2 :
1 : Phénomène durant lequel les plantes produisent des fleurs.
2 : Période pendant laquelle les œufs sont gardés au chaud par les oiseaux jusqu’à l’éclosion.
3 : Arbre fruitier emblématique du printemps, notamment au Japon.
4 : Brève pluie printanière, souvent suivie d’un rayon de soleil.
5 : Fleur colorée qui s’épanouit au printemps.
6 : Mot symbolique du printemps : après l’hiver, la nature renaît, les jours s’allongent, tout reprend vie.
7 : Moment où les bourgeons, les fleurs ou même les œufs s’ouvrent.
À vous de jouer. Bonne chance !

Vous pouvez envoyer vos réponses jusqu’à la fin du mois suivant.
Une personne sera tirée au sort et remportera le montant de CHF 30.- en Abeille. Le ou la gagnant-e sera avisé-e personnellement.

Participez par e-mail à : sume.marketingurbain@ne.ch
Ou à l’adresse : Marketing urbain, passage Léopold-Robert 3,
2300 La Chaux-de-Fonds en indiquant  : Concours Abeille, nom et prénom, adresse complète et numéro de téléphone.

Catégories
Loisirs

Balade familiale et nocturne avec le Parc du Doubs

Balade familiale et nocturne avec le Parc du Doubs

Photo: Maurice Grunig

Au crépuscule, la nature se transforme, ses bruits se modifient, des ombres apparaissent, certains animaux se réveillent, d’autres se cachent. À l’occasion de la Fête de la Nature, le Parc du Doubs vous propose une sortie inédite le samedi 24 mai prochain pour appréhender et découvrir la nature autrement, à la tombée de la nuit.
Au départ du haut de La Chaux-de-Fonds, cette marche familiale facile d’environ 3 kilomètres et avec un faible dénivelé emmènera le groupe dans le bois situé au-dessus du Bois-du-Petit-Château. Lors de cette balade guidée pour toute la famille (enfants dès 6 ans), le guide et naturaliste passionné Maurice Grünig invitera les participants à utiliser leurs différents sens pour appréhender la vie nocturne de la forêt et des champs.

Grâce à l’ouïe, en écoutant attentivement, il sera certainement possible de repérer certains animaux ou oiseaux nocturnes. On apprendra également à utiliser le sens du toucher pour reconnaitre et identifier les arbres. Enfin, en éteignant les lampes de poche, le guide proposera d’observer le ciel et les contre-jours de la forêt.

Il évoquera d’autre part la magie de la bioluminescence; la production et l’émission de lumière par des organismes vivants, notamment de certaines espèces de champignons. Une véritable expérience à vivre en famille !

Cette randonnée guidée est gratuite pour le public, offerte par le Parc du Doubs, mais l’inscription est obligatoire. Le départ se fera à l’entrée nord de MUZOO (rue des Électrices 32) à 20h. Le retour est prévu au même endroit aux alentours de 22h30.

Retrouvez toutes les informations et le formulaire d’inscription en scannant le code QR ci-dessous ou sur le site internet de la Fête de la Nature.

Sylvine Boillat, chargée de communication du Parc du Doubs

Catégories
Le Conseil Général vous parle

Pédiatres, il fait bon vivre ici !

Pédiatres, il fait bon vivre ici !

Il y a un manque de pédiatres dans les Montagnes neuchâteloises (7’600 enfants de 7 à 14 ans).

Actuellement, en équivalent plein temps, on y compte 5,7 pédiatres indépendant-e-s. Certain-e-s annoncent arrêter bientôt. Si ces médecins ne sont pas remplacés, on pourrait passer à 3,4 en 2027 et 1,8 en 2031, soit de 0,75 pédiatre pour 1’000 habitant-e-s à 0,22. L’OMS en recommande 1 pour 1’000 enfants.

Il n’y a pas 9 pédiatres, en comptant l’antenne du RHNE, pour prendre en charge tous-tes celles et ceux que l’on voit défiler aux promotions. Nous sommes conscient-e-s qu’il n’y a pas de solution miracle. Le problème est général. Cantons et pays voisins sont confrontés aux mêmes difficultés de pénurie (pédiatres, généralistes et bien d’autres spécialités). Nous n’avons pas formé assez de médecins pour remplacer ceux issus du baby-boom, et pour tenir compte du fait que les médecins, eux aussi, aspirent à une qualité de vie équilibrée entre vie professionnelle, familiale et de loisirs.

Que faire ?
Les avantages financiers (frais d’installation, prêts avantageux, locaux à prix modéré au début) sont souvent mis en avant comme des éléments incitatifs. Aujourd’hui, la qualité de vie figure au premier plan des préoccupations, notamment chez les jeunes pédiatres (69,1% de femmes en 2024). La Ville peut mettre en valeur les efforts réalisés en faveur du développement du parascolaire, que notre parti soutient pleinement.

Elle peut aussi jouer un rôle de catalyseur en aidant les candidat-e-s potentiel-le-s dans leurs démarches, en favorisant des regroupements – une solution de plus en plus privilégiée par les médecins en pratique indépendante. La présence d’un réseau professionnel dynamique et la coopération avec des institutions universitaires et hospitalières jouent un rôle fondamental. La fermeture de la pédiatrie n’a pas été compensée, même si une antenne de pédiatrie a été mise en place en ville par le RHNE. Elle ne peut pas se substituer totalement à un pédiatre de famille en pratique libérale. Elle a aussi dû affronter des problèmes administratifs.

Le PLR interpellera le Conseil communal lors de la prochaine séance du Conseil général. L’objectif est de sensibiliser chacune et chacun à cette situation et, dans la mesure du possible, de contribuer à la recherche de solutions. La Ville doit faire sa part, porter avec ses habitant-e-s une image positive et démontrer pourquoi il fait bon vivre. Ici.

Pour le PLR
Claude-André Moser