Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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La ville racontée à travers ses rues

« Partir en Promenade »

Partir en promenade

La rue de la Promenade, qui relie actuellement la rue du Grenier à la rue du Manège, est très ancienne. Elle présente le premier plan d’urbanisme d’un quartier de la ville, quelques années avant le plan Junod. 

En 1830, Henri-Louis Jacot, propriétaire de la maison au numéro 1 de la rue de la Promenade et des terrains alentours, établit un règlement pour un plan de quartier. Largeur et hauteur des immeubles, type de pierre à utiliser, arbres et trottoirs sont précisément indiqués dans le règlement. À l’arrière, des jardins agrémentés de fontaines ainsi que des lessiveries (qui donnent leur nom au Passage des Petites-Lessiveries) apportent du confort. Les acheteurs des terrains s’engagent à construire leurs immeubles en respectant le règlement et à œuvrer à l’embellissement du quartier. 

La rue se situe alors en hauteur et est arborisée. Un escalier placé à gauche de l’immeuble Promenade 2 permet l’accès depuis la rue du Grenier. Cette rue surélevée, en dehors de l’agitation du village, est alors un lieu de rendez-vous et de détente. 

Au début du XXe siècle, l’augmentation de la population et de la circulation entraîne d’importantes transformations sur la rue de la Promenade. Une tranchée est creusée en 1939 et d’imposants murs de soutènement sont construits. La rue est alors goudronnée et devient une artère importante de la ville. Peut-être retrouvera-t-elle un jour son caractère d’origine. 

Sylvie Pipoz, déléguée à la valorisation du patrimoine 
Photo : Sophie Amey

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Divers Loisirs Sports

Nouveautés et surprises à La Trotteuse-Tissot

nouveautés et surprises à La Trotteuse-Tissot

L’année 2023 apportera son lot de nouveautés à La Trotteuse-Tissot pour une expérience de course encore plus inoubliable ! Tout d’abord, nous sommes heureux·ses de vous dévoiler la « Tente Officielle Tissot », qui se situera sur la Place du Marché en collaboration avec le marché de Noël de la ville. Cette tente sera plus qu’un simple point de rencontre, elle offrira un espace convivial pour les coureurs·euses et les spectateurs·trices, avec la possibilité de se restaurer grâce à la contribution du Ski Club et de l’Unihockey de La Chaux-de-Fonds. De plus, la tente sera le lieu des remises de résultats, de diverses animations et d’une Silent Party qui clôturera la soirée en beauté.

Autre nouveauté, les parents pourront courir avec leur enfant dans la catégorie U6. C’est une occasion pour les jeunes coureurs·euses de participer à leur première course aux côtés de leurs parents, créant ainsi des liens et des moments inoubliables. Cette initiative renforce davantage le caractère familial de notre événement.

Pour ajouter une touche horlogère à l’événement, les catégories Fun et Walking partiront cette année devant les horloges Tissot de la Place de la Gare. Cela signifie que les coureurs·euses débuteront leur aventure sous le regard attentif du temps, honorant ainsi notre riche patrimoine horloger.

Pour célébrer les 170 ans d’existence de la marque horlogère Tissot, fidèle partenaire de notre événement, nous sommes ravi·e·s d’annoncer le « Tissot Trail 18,53 ». Ce parcours s’étend sur 18,53 kilomètres, un chiffre qui rend hommage à l’année de fondation de Tissot. Cette distance symbolique n’est pas seulement une référence à son l’histoire, mais aussi une invitation à vivre une expérience de course unique et mémorable. 

Enfin, les dossards, les inscriptions et les massages se dérouleront dans le bâtiment de Physio Clinics, situé dans l’Ilot Vert. Ces améliorations visent à rendre votre expérience à La Trotteuse-Tissot encore plus agréable puisque ces lieux se trouvent à 100 mètres du départ.

Nous sommes impatient·e·s de partager cette 15e édition de La Trotteuse-Tissot avec vous. Restez connecté·e·s pour plus d’informations : www.latrotteusetissot.ch

Simon Thomet, co-président de La Trotteuse-Tissot
Photo : Aline Henchoz

 
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Le dossier du mois

Au cœur de la Sécurité publique

Au cœur de la Sécurité publique

Nous la voyons sillonner la ville en damier, parcourir le centre-ville au contact de la population et des commerçants et encadrer des manifestations publiques d’envergure. La Sécurité publique quadrille le territoire ! 

Rencontre avec Jérémy Vögtlin, chef de service, Célia Studer, appointée, Mathilde Roth, agente ainsi que Michaël Neuenschwander et Jérôme Marques Ribeiro, aspirants récemment entrés en fonction, qui nous ouvrent les portes de la Sécurité publique.

Quel est le quotidien de la Sécurité publique ?
Jérémy Vögtlin, chef de service : « Il n’existe pas un “quotidien type” et c’est exactement ce qui compose la richesse et la diversité de notre métier. Depuis la crise du coronavirus et la tempête du
24 juillet 2023, la Sécurité publique est capable d’adapter sa mission à la société et à son contexte environnemental avec réactivité, professionnalisme et flegme. Pour citer néanmoins un exemple con-cret, une action de proximité auprès des commerçants pour informer des perturbations-trafic de La Trotteuse-Tissot 2023, un dispositif pour un match du HCC, un projet novateur visant l’inclusion des milieux culturels en collaboration avec divers partenaires, la notification de divers actes administratifs, ont été assurés récemment en une journée ! ».

Quel type de soutien et de proximité offrez-vous à la population et quels en sont les effets positifs ?
Célia Studer, agente depuis 2020, au grade d’appointée : « Les patrouilles pédestres permettent une proximité avec les passant·e·s. Ce lien génère des échanges ouverts qui ne sont pas basés sur la répression, mais au contraire sur le soutien au quotidien proposé à la population. Des stands d’informations sont également organisés afin d’échanger sur la vie de notre cité et les éléments permettant de favoriser le bien-être tout en garantissant la sécurité des citoyen·ne·s. Ce soutien peut aussi revêtir un caractère spontané dans le cadre d’une aide à la recherche d’un véhicule “perdu” par un touriste ou une personne âgée, par exemple ».

Quelle est la formation à suivre pour devenir assistant-e de sécurité publique ?
Mathilde Roth, agente depuis 3 ans au sein du service : « J’ai réorienté ma carrière pour rejoindre la Sécurité publique pour de multiples raisons : protéger les autres, sécuriser les lieux d’accident et venir en aide à la population. Au départ, nous sommes aspirant·e·s, outre les prérequis légaux, aucune formation spécifique préalable n’est requise. L’accompagnement de collègues expérimenté·e·s sur le terrain permet de vivre ses premières expériences. Une certification par l’Académie de police de Savatan (financée par la Ville), où sont notamment étudiés des cours de psychologie, de droit, de régulation du trafic et de self-défense, permet ensuite d’obtenir le titre d’assistant·e de sécurité publique. Des modules de formation continue internes complètent ensuite de manière régulière cette formation ».

Pourquoi avez-vous décidé d’intégrer la Sécurité publique ?
Jérôme Marques Ribeiro, aspirant engagé en 2023 : « Pour les contacts et garantir la sécurité de tous les citoyen·ne·s. De plus, c’est un métier en extérieur, qui se déroule dans de bonnes conditions de travail ».

Michaël Neuenschwander, second aspirant engagé en 2023 : « Afin d’être en lien direct avec la population et promouvoir la sécurité en ville. Il faut être intègre et impartial à tout moment ».

Quelles sont vos premières expériences marquantes ?
Jérôme Marques Ribeiro : « Lors d’un contrôle en zone bleue, pourtant ordinaire, j’ai aperçu un automobiliste prendre un virage de manière dangereuse. Je lui ai fait un signe courtois pour ralentir. Le conducteur s’est alors montré désagréable. Il a fallu désamorcer la situation ».

Michaël Neuenschwander : « Nous avons aperçu un automobiliste qui n’avait pas laissé passer un piéton. Si l’interpellation pouvait paraître de prime abord banale, le contrôle du conducteur a permis d’identifier une personne recherchée. Le côté inattendu, le fait de s’adapter à l’instant, m’a particulièrement marqué ».


Jérémy Vögtlin et Damien Vadi
Photos : Aurore Sande

Le guichet de la Sécurité publique au service de la population, avec Maryline Miéville-Juillerat, réceptionniste.

LA SÉCURITÉ PUBLIQUE EN UNE ANNÉE…

32 collaborateurs·trices, 40 patrouilleurs·euses scolaires réparti·e·s sur 27 passages piétons et 24 auxiliaires de circulation

Collaboration quotidienne avec la Police neuchâteloise ou le SISMN

30’000 amendes d’ordre

350 manifestations autorisées sur le territoire communal générant 1’000 heures d’engagement

20’000 macarons de stationnement

2 semaines complètes de régulation dispensées aux aspirants de police et de sécurité privée

700 objets trouvés sur la voie publique à gérer

500 heures d’engagement effectuées en appui aux services de déneigement

Joy Schmid, agente, Jérémy Vögtlin, Chef de Service, Damien Vadi, adjoint au Chef de Service
Rapport de service en présence d'agent·e·s et de cadres de la Sécurité publique
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L'établi

Mademoiselle O

Mademoiselle O : Artiste. Joaillère. Engagée. Trois points c'est tout

Bonjour Le Tourbillon ! Je me nomme Olivia Jeanrenaud, alias MADEMOISELLE O. Artiste. Joaillère. Engagée. Trois points c’est tout.

C’est à l’âge de 8 ans que mon amour pour le métier de bijoutière s’est installé comme une obsession dans ma tête : imaginer des créations avec comme support ce que la terre nous offre avait quelque chose de magique !

À 18 ans, diplômée d’un CFC de bijoutière-joaillère de l’École d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds, j’ai eu la chance, pendant les quatre premières années de ma vie professionnelle, d’être formée auprès des meilleurs artisans bijoutiers de la région neuchâteloise.

Ce sont ensuite dix années à servir dans la grande maison Longines. J’y ai compris l’horlogerie, au départ lime à la main, dans l’Atelier de prototypes d’Herbert & Charlie, deux admirables personnages, puis avec différentes casquettes au développement produits.

Aujourd’hui, depuis dix ans à mon compte, le processus de transformation de ces matières brutes en joyaux uniques me procure une joie et une fascination indescriptible. Mais le plus beau moment réside tout simplement dans les yeux de mes client·e·s lors de la découverte de leur bijou créé sur mesure, que pour eux. Ils sont alors le reflet de leur âme et de la mienne. Car en tant qu’artiste, c’est une partie de notre âme qui enveloppe chaque création.

Je crée des bijoux qui ont de la gueule et de l’allure ! Mon processus créatif ne ressemble à aucun autre, plus proche de la création artistique que d’une méthodologie orthodoxe. J’aime croiser les savoirs et les techniques, je mêle art, savoir-faire, philosophie ou encore respect environnemental. Je crois à l’écoute des signes dans le théâtre de la vie quotidienne. Confiez-moi votre histoire et je créerais un bijou qui révèle, qui interpelle et qui vous représentera.

Avec ma collection artistique Nu·e·s, je m’engage de plus en faveur de la lutte contre le cancer. « Tous différents. Tous humains. Je crée des couilles en Or, vous en voulez ? »

www.mademoiselle-o.ch
www.instagram.com/mademoiselle_o_jewelry

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Regards croisés

Sa Seigneurie du Châtelot

sa Seigneurie du Châtelot

C’est un Regards Croisés un peu différent qui se présente en ce mois de novembre. Il ne donne pas la parole à deux générations différentes, mais a un lieu, dans lequel les regards de ses habitants se croisent au quotidien.

Il nous invite à entrer dans l’histoire des maisons de retraite du Châtelot. Zahid Camdzic, joyeux concierge, bienveillant ange gardien des locataires, m’accueille avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Le programme est bien rôdé, nous avons rendez-vous avec Madame Andrée Jobin (photo ci-dessus) née en 1923, elle a fêté ses 100 ans le
28 octobre 2023.

Puis nous irons chez Claudine Vuilleumier Droz, qui a sorti sa plume et qui a rédigé elle-même un texte à l’occasion de la visite du Tourbillon. Cette page s’offre donc à son récit. Il chante l’ambiance générale qui règne au Châtelot, les moments vécus et les personnes qui les alimentent.

« Pourquoi ce nom “Châtelot?”

J’ai un peu cherché. La Seigneurie du Châtelot dans les années 1000 et + faisait partie du comté de Montbéliard. On y avait enlevé une forteresse et un village s’y était établi autour et au bord de la rivière, là où s’est construit le barrage.

En 1956 la première maison de retraite s’ouvre à La Chaux-de-Fonds et est porteuse de ce nom, « symboliquement ». Nous serions donc des descendants des habitants de cette Seigneurie ! Quoi qu’il en soit, cette petite communauté de retraités y vit en bonne harmonie et si elle n’a plus de Seigneurs, elle a Monsieur Abbet 1er, suivi de Monsieur Abbet II, concierges honorables. Citoyen de Bosnie, Monsieur Zahid 1er au grand cœur, a pris leur succession.

Des retraités avec des personnalités et des caractères divers vivent en bonne entente. Ils sont tous jeunes de cœur, malgré les difficultés particulières à cette jeunesse ! Difficultés de santé, de mémoire, de maux de dos et de genoux.

Dans cette « Seigneurie » vit une centenaire. Toujours élégante, souriante. Elle marche vivement à petits pas le long des corridors pour chercher le journal dans la boîte aux lettres.

 

Un musicien de jazz, dans son petit bus, s’en va à toute occasion parcourir les villes de France à la poursuite des festivals… Et parfois nous fait l’honneur d’un petit concert.

Une conteuse inarrêtable vit ça depuis 2001. Elle y a perdu son mari, grand travailleur. Fille de paysan vigneron, elle se souvient que son père avait acheté le premier tracteur du canton.

Il y a celle qui connaît tout des montres et des fabriques d’horlogerie, elle y a travaillé une grande partie de sa vie.

Et puis il y a la dame qui sait encore se révolter et qui prévoit de s’attacher à son radiateur car elle ne veut pas quitter son appartement pour un nouveau (on nous promet des changements, l’établissement n’est plus aux normes).

Et notre voyageuse qui pouvait nous faire des histoires sur le tour du monde, comme Philéas Fogg, elle en revient. Mais sans son Passepartout.

Il y a aussi la dame cliente du « Coin Bleu », qui, généreuse, nous a chiné parasols et meubles d’extérieur pour que nous puissions quand même profiter de l’été dans notre jardin, qui a perdu ses arbres dans l’ouragan.

Il y a tous ceux et celles qui se sont dévoués toute leur vie, pour leur famille, la société, le travail… Qui ont roulé leur bosse et continuent chaque jour de se lever, de faire leurs commissions, de marcher, de prendre le train ou de lire, et de s’intéresser aux autres. Nous sommes solidaires, nous sommes une famille, discrète, portant nos histoires de vie dans la grande histoire du monde.

Il y a la crèche et tous les bambins qui chahutent et mettent de la gaîté autour de nous. Il y a ceux qui jardinent et il y a « Madame la reine des roses », épouse de Zahid 1er.

Et surtout, il y a Zahid 1er, qui est toujours là pour nous, pour retrouver ce qu’on a perdu. Pour changer nos lampes, suspendre nos photos, faire briller les sols et nous comprendre. C’est bien mieux qu’un seigneur ou un concierge. Quelqu’un sur qui l’on peut compter. Que ferions-nous sans lui ?

Le Châtelot c’est la vie dans un quartier de la ville. »

Claudine Vuilleumier Droz

En première partie du podcast, Andrée Jobin, entourée de son fils et de Zahid Camdzic, nous accueille chez elle à l’occasion de ses 100 ans fêtés cinq jours plus tôt.

En deuxième partie, Claudine Vuilleumier Droz nous raconte d’où elle a puisé son inspiration pour rédiger le texte présentant Le Châtelot.  Elle nous parle également du permis de conduire qu’elle a passé à 73 ans. Selon elle, “le véritable héros c’est mon moniteur d’auto-école, une personne extraordinaire et bienveillante”. Et puisque la période des fêtes arrive à grands pas, Claudine nous souffle à l’oreille quelques titres de livres qu’elle a lus aux autres locataires et qui ont été très appréciés.

Zahid Camdzic, quant à lui, orchestre ces rencontres avec bonne humeur au rythme d’anecdotes et l’accent chantant. Il nous conte le quotidien et les avantages de vivre dans les appartements protégés du Châtelot, les rénovations qui y sont prévues, la crèche qui est installée au rez-de-chaussée et qui offre des repas afin de ne pas gaspiller la nourriture… On y ressent tout l’attachement et la tendresse que Zahid porte à ce lieu ainsi qu’à ses habitant·e·s.

Quelques livres à découvrir suggérés par Claudine:

Azouz Begag – Le gone du Chaâba

Éric-Emmanuel Schmitt – Oscar et la dame rose

Éric-Emmanuel Schmitt –   Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran

Véronique de Bure – Un clafoutis aux tomates cerises  

Elsa Chabrol – L’heure de Juliette

 

Article, photo et podcast : Sophie Amey

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C'est quoi ce commerce ?

Christophe chocolatier

Christophe chocolatier

Bienvenue chez Christophe Chocolatier, situé au cœur de La Chaux-de-Fonds à côté de la Place du Marché. La chocolaterie marie avec passion tradition et modernité, créant ainsi des expériences chocolatées uniques depuis 2018.

Tradition et artisanat
Chaque création est le fruit d’un savoir-faire artisanal acquis depuis plus de 30 ans par Christophe et transmis à toute son équipe de production. Son engagement envers la tradition se reflète dans chaque praliné et truffe.

Modernité et créativité
Chez Christophe Chocolatier, la modernité est embrassée pour innover sans compromettre la qualité. La créativité est associée à l’expertise pour offrir des saveurs contemporaines qui enchantent les palais. Chaque chocolat est une rencontre entre l’héritage du chocolat et les tendances gustatives actuelles.

L’artisanat d’excellence guide la démarche du confiseur et de son équipe. Les matières premières de la plus haute qualité sont sélectionnées avec soin, privilégiant des sources durables et également régionales lorsque cela est possible. « Chaque chocolat incarne notre engagement envers la perfection, du choix des ingrédients à la minutie de la fabrication » précise Christophe.

Découvrez chez Christophe Chocolatier une fusion parfaite entre le respect des traditions, la créativité moderne et la passion infinie pour le chocolat.  

Photo : Aurore Sande

Christophe Chocolatier

Rue Neuve 5
032 968 32 68

Horaires : 
Du lundi au vendredi : 8h30 à 12h15 et 13h30 à 18h30 
Samedi : 8h00 à 16h00

Activités : chocolats, biscuits, pâte à tartiner, caramels, glaces

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Culture La parole aux acteurs

Les 20 ans du zap théâtre

>Les 20 ans du Zap théâtre

Le ZAP Théâtre a été créé en 2003 par deux passionnés, Baptiste et Cathy Adatte, qui rêvaient de construire un lieu magique où les arts et la culture pourraient s’épanouir. Ils y ont consacré leur temps, leur énergie, leur créativité, et leur persévérance avec l’aide de bénévoles, artisan·e·s, ami·e·s, pour donner vie au ZAP.  Construit dans le sous-sol d’un immeuble chaux-de-fonnier, en plein cœur de la ville, en lieu et place d’anciennes caves, le ZAP évoque, par sa taille, les théâtres de poche parisiens. Ouvert à toutes et tous, il se concentre sur l’humour. 

Le mot de notre parrain Thierry Meury
Un peu comme dans l’œuvre de Dumas, pour arriver à ces « vingt ans après », il a fallu d’abord que quelques mousquetaires, courageux voire téméraires, créent, construisent, meublent, décorent et aménagent cette salle appelée Zap Théâtre. Et tout ceci, à quelques aides ponctuelles près, sans argent, à part celui, bien sûr, des spectateurs. Autrement dit grâce à l’argent du public plutôt que l’argent public.

Une salle vouée au théâtre de divertissement et au divertissement tout court, plusieurs humoristes, magiciens, chanteurs ou chanteuses et j’en passe s’y étant également produit. Si je devais résumer ces vingt années en deux mots, les deux qui me viennent d’emblée sont rire et plaisir. Deux mots auxquels je peux ajouter amitié, tant il est vrai que c’est grâce à celle-ci et au sens de l’accueil qu’elle sous-entend que j’ai accepté, il y a vingt ans, de devenir le parrain de ce lieu. Un honneur, évidemment tout ce qu’il y a de plus symbolique, que j’avais accepté il y a deux décennies sans l’ombre d’une hésitation. Ce que je n’ai jamais regretté. Et j’insiste là-dessus tant il est vrai que je n’ai pas toujours fait les bons choix dans ma carrière comme dans ma vie. 

 
C’est dire que je lève mon verre bien haut au Zap et à ses 20 ans, en espérant, pour finir comme j’ai commencé par un roman de Dumas, que nous serons tous encore là pour fêter « Les Quarante-cinq » ! 
 
Anniversaire des 20 ans du ZAP
Le 1er novembre 2023, vingt ans jour pour jour après l’inauguration du ZAP théâtre, nous vous réservions une rétrospective de ces 20 dernières années, créée et écrite par notre parrain Thierry Meury, et jouée par l’équipe du ZAP. 
 
C. Adatte, l.Perregaux
Photo: Ricardo Volpe

Programme saison
La revue des 20 ans: du 1er novembre 2023 au 3 février 2024

Veuves coquelicots: du 8 mars 27 avril 2024

Une cellule grise pour deux : le 7, 14 et 21 février 2024

Les dentiers de la gloire : 22 et 29 février 2024 / 14, 21 et 28 mars 2024 4 avril 2024

Réservations : 079 892 03 23

www.zaptheatre.ch

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Archives : avant-après

Avant / Après : Rue de la promenade 1901 et 2023

Archives avant/après : rue de La Promenade vers 1901 et 2023

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Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département audiovisuel, Fonds Robert-Tissot [entre 1901 et 1905] Des enfants jouent dans la rue.

Photo 2023 : Sophie Amey

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Divers Formation

Les camps de 7ème font peau neuve !

Les camps de 7ème font peau neuve !

La vie en communauté, le respect des autres, la pratique de l’effort physique et du fair-play sont les objectifs qui se trouvent au cœur des camps de 

7e année de l’École Obligatoire de La Chaux-de-Fonds depuis plusieurs années. 

Soucieuse de donner aux élèves l’occasion de se développer dans divers environnements et en vivant des expériences nouvelles, l’École a décidé de prolonger les camps de trois à cinq jours en incluant une dimension sportive. Celle-ci permet aux élèves de faire connaissance et de créer une dynamique de classe. Le canton de Neuchâtel ainsi que Jeunesse et Sport soutiennent financièrement une partie de ces camps encadrés par des adultes disposant des diplômes requis.

À partir de février 2022, un groupe de travail composé d’enseignant·e·s, d’un responsable des sports ainsi que d’un membre de la direction s’est penché sur la réalisation de ce projet. Le groupe a jeté son dévolu sur trois hébergements de la région : Le Louverain, La Rouvraie ainsi que Le Camp de Vaumarcus. 

Le projet a pris vie en ce début d’année scolaire sur trois semaines, lorsque les 18 classes de 7e année, soit près de 400 élèves, se sont rendues en train dans un de ces trois lieux pour un séjour d’une semaine. Une fois arrivés sur place, les élèves ont vécu diverses activités sportives et culturelles, appris à collaborer, trouvé leurs marques dans leur nouvelle classe et faire plus ample connaissance avec leurs enseignant·e·s qui les accompagneront 2 ans. Une expérience commune qui restera gravée dans la mémoire de chacun et chacune ! 

 

Pour l’EOCF, Zoé Schertenleib, enseignante de 7e-8e, membre du groupe de travail
Photo : Murielle Perret-Gentil

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Le Conseil Général vous parle

La charrue avant les bœufs !

La charrue avant les bœufs !

Il en va ainsi de la démocratie : à la fin, la minorité s’incline. C’est encore une fois ce qui s’est produit mardi 14 novembre dernier au législatif communal. Nous y avons longuement parlé de la politique de stationnement dans notre ville. 1,7 million de francs quand même, pour des horodateurs à l’hyper-centre, des zones bleues et des macarons ailleurs.

Le PLR n’a évidemment pas suivi ce projet porté par le Conseil communal, et logiquement plébiscité par la gauche, et ce pour deux raisons essentielles.

La première tient au fait que notre ville est actuellement en plein chaos : Grand-Pont, Place des Forains, Pod et on en passe : ce n’est plus d’un réseau routier dont nous disposons, c’est d’un Emmental ! Sans parler des suppressions de voies, et d’un élargissement démesuré de certains trottoirs. C’est pourtant en tirant parti de ce chaos, organisé ou subi, c’est selon, que le Conseil communal entend réduire le trafic interne.

Grossièrement dit, on met en place les chicanes, et on vient ensuite nous expliquer que le circuit est dangereux ! Et donc, on renchérit le parcage, CHF 790.- quand même pour parquer dans deux zones sur huit ! Et pourtant, chacun∙e le sait bien : notre ville ne souffre aucunement d’un problème de parcage, mais d’un problème de trafic. Ce dernier ayant donc été savamment orchestré. Cherchez l’erreur !

La deuxième raison de notre refus, c’est que ce nouveau train de mesures est parfaitement anti-social : ceux qui possèdent du terrain, qui louent un garage ou une place de parc pourront aisément se passer du macaron. Alors que les locataires du Centre-ville, au sens large du terme, n’auront guère d’autre choix que d’en acquérir un !

Bref, on met la charrue avant les bœufs ! Nous avons bien entendu la philosophie du Conseiller communal, lorsqu’il nous a expliqué que son projet avait une portée bien plus universelle, réchauffement climatique et tempête du 24 juillet dernier en renfort, bien entendu.

Mais il y a un gros problème : nous ne nous opposerons évidemment jamais à un centre-ville attractif pour les habitant∙e∙s de notre ville, et pour nos commerçant∙e∙s. Sauf qu’une refonte et une piétonnisation se doivent d’être entreprises une fois les contournements routiers effectués, en est et en ouest. La majorité de notre législatif a choisi de ne pas tenir compte de cet élémentaire bon sens.

Les prochaines échéances du calendrier politique, celles que l’on connaît et celles qui restent à imaginer, nous diront si notre population goûte vraiment à la politique du fait accompli et à la coercition.

Groupe PLR