Dès les premières heures qui ont suivi la tempête, l’état-major de crise a fait de l’information l’une de ses priorités. La hotline destinée à renseigner la population a été ouverte le lundi 24 juillet à 17h00, avec comme but premier celui de délester la centrale neuchâteloise d’urgence sollicitée à près de 1200 reprises sur cette seule première journée.
Durant une semaine, trois à quatre personnes par jour, le personnel de la Ville et élu·e·s du Conseil général, se sont relayé·e·s dans les locaux de la caserne des Eplatures (SISPOL) pour répondre au téléphone afin de renseigner la population. En moyenne, une trentaine d’appels par heure a été enregistrée lors des premiers jours qui ont suivi la tempête. Jusqu’à la désactivation de la hotline le 31 juillet, le téléphone a sonné à 1’698 reprises.
Les demandes étaient variées : craintes de citoyen·ne·s liés à des arbres ou des éléments du patrimoine bâti menaçants, questions relatives à des propositions frauduleuses de couvreurs, aux transports, à des nécessités de relogement temporaire ou encore concernant la gestion des déchets. Preuve de l’immense élan de solidarité qui s’est rapidement répandu à travers la ville, de nombreux citoyen·ne·s ont également proposé spontanément leur aide via la hotline.
L’intégration de bénévoles sur le terrain a été coordonnée progressivement par le service des ressources humaines, le service de l’urbanisme et la Chancellerie communale, en fonction de l’avancée des opérations de sécurisation de la ville menées par les unités de secours professionnelles. Le défi a été de permettre une intégration optimale de ces nouvelles forces de travail au sein de services communaux fortement mobilisés, comme l’était par exemple celui des Espaces publics regroupant la voirie et les espaces verts.
Un défi largement relevé puisque des centaines de personnes ont prêté main-forte aux opérations de nettoyage et de remise en état des rues de La Chaux-de-Fonds. On a compté parmi elles plusieurs entreprises qui ont partiellement, voire totalement fermé leurs portes, l’espace d’une journée, afin de permettre à leurs employé·e·s d’apporter de l’aide bénévolement sur le terrain.