14 août, jour de la rentrée scolaire. Je reviens du collège de l’Ouest où les élèves ont trouvé « embêtant » que ce qu’il reste des arbres ne leur donne plus assez d’ombre. De mon côté, je constate depuis mon bureau que la cour des Forges ressemble à un grand parking, si proche d’une rue passante. Trois semaines avant, il était difficile d’assurer que la rentrée se passe aussi sereinement.
Dès le lendemain de la tempête, il aura fallu interdire l’accès au personnel de l’école à huit bâtiments scolaires. Certains n’auront pu y retourner que quatre jours avant la rentrée. Un important travail de sécurisation des bâtiments, des cours et des rues, aura permis cette étape importante tant pour les familles que pour la ville et son économie. Et si l’émotion était souvent palpable, la coordination entre les personnes impliquées aura été précieuse, efficace et réactive.
Les cours ont été nettoyées par des professionnel·le·s et des bénévoles. Les places de jeux et les bâtiments ont soigneusement été remis en état. Rapidement, des travaux de réparations complètes ont démarré au Crêt-du-Locle et aux Gentianes, pour se préparer à l’hiver. Les élèves sont au centre de l’attention de tous les services. Un grand merci à tous ces précieux partenaires. La résilience des élèves s’exprime de nombreuses façons, comme par ce beau projet de mosaïques de tuiles cassées, une manière de faire du beau à partir d’une crise.
Je peux aujourd’hui me tourner vers la suite, notamment vers des projets de cours plus vertes. Moins de bitume et davantage de recoins arborisés. Un rapport renouvelé à la nature, aux arbres, à ce qui nous manque tant dans ces lieux devenus moins familiers.
Fabrice Demarle, directeur de secteur à l’École obligatoire