24 juillet, 11h21 Un vent d’une force phénoménale s’est mis à souffler sur Les Montagnes neuchâteloises. S’en est suivi le déclenchement de nombreuses alarmes au sein de la caserne.
Les ambulanciers qui étaient déjà sur le terrain à ce moment-là ont très vite avisé l’état-major que la situation était catastrophique en ville, en raison des accès difficiles et des dégâts importants qui étaient déjà visibles.
Dès les premières minutes, l’alarme générale du Service d’Incendie et de Secours des Montagnes neuchâteloises (SISMN) a été déclenchée et, après avoir répondu aux missions prioritaires, il a fallu prendre la mesure de l’événement afin de pouvoir définir les priorités. Rapidement, une cellule de crise, composée de nombreux partenaires, a été convoquée. Cette dernière s’est réunie pour la première fois à 14h00 le jour de l’événement et a défini les mesures d’urgence à prendre, fixé des objectifs communs et planifié la suite des rapports de coordination.
À la fin de la journée, grâce au travail de toutes et tous, les sauvetages avaient été effectués, les axes principaux étaient dégagés et aucun suraccident n’était à déplorer.
Priorités Assurer la sécurité des différents intervenants et de la population a été le mot d’ordre tout au long de l’intervention. La sécurisation de l’espace public, des éléments de toiture, des collèges, des crèches, des accueils parascolaires ou encore des parcs a été la priorité du service durant les jours qui ont suivi la tempête. De plus, la rentrée scolaire a pu se dérouler dans un cadre sécurisé. L’engagement de différents services a été nécessaire afin d’atteindre cet objectif.
Communication La communication est essentielle lorsqu’une région traverse une période de crise comme celle qui a suivi l’événement du 24 juillet dernier, le choix de la transparence s’imposait donc. Transmettre des informations, faire de la prévention et rassurer la population faisaient partie des priorités de la cellule de crise. Cela a pu se faire grâce à la contribution des différents médias qui ont été de précieux alliés.
Bref bilan Un peu plus d’un mois et 1353 interventions plus tard (pour le SISMN), nous pouvons affirmer que la collaboration entre les différents acteurs engagés a été excellente. Le travail des intervenant·e·s a été remarquable et la solidarité extraordinaire au sein de l’ensemble de la population des Montagnes neuchâteloises.
À ce jour, nous pouvons dire que le gros de la crise est derrière nous, et ce même si, nous en avons conscience, il faudra des années à notre ville pour se remettre complètement de cette tempête du lundi 24 juillet 2023.
Lieutenant-colonel Grégory Duc, CIG (Chef d’intervention général), commandant du SISMN. Major Jean-Daniel Zimmerli, remplaçant CIG, adjoint du commandant du SISMN Photo : SP Chancellerie d’État