Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Santé

La nature, un terrain de jeu — ou d’enjeu — pour notre santé

La nature, un terrain de jeu — ou d’enjeu — pour notre santé

Photo : Aurore Sande

Et si la nature était notre meilleure salle de thérapie ? Accessible à toutes et tous, gratuite, sans franchise de caisse de maladie, elle offre un terrain de jeu idéal pour cultiver notre santé. À La Chaux-de-Fonds, les parcs, sentiers forestiers et collines alentour invitent à la marche, au vélo ou simplement à la respiration.

Dans un monde sujet au stress, à l’exposition aux écrans et à la sédentarité, renouer avec l’activité physique en plein air apparaît comme une évidence. Courir au Bois du Petit-Château, faire du yoga sur l’herbe, marcher dans le parc des Crêtets… sont autant de façons simples d’agir pour sa santé.

Les bienfaits sont connus : diminution du risque de maladies cardiovasculaires, lutte contre l’obésité, amélioration du sommeil, meilleure gestion du stress. Ces effets sont renforcés par la pratique en milieu naturel : l’air frais, le calme, la lumière et les odeurs végétales apaisent et stimulent à la fois. Une balade suffit à faire baisser le taux de cortisol, l’hormone du stress et à libérer des endorphines – les hormones du bien-être.

Ces endorphines libérées par le mouvement et l’activité physique agissent comme de véritables antidépresseurs naturels, favorisant un équilibre émotionnel et un bien-être global, tout en stimulant positivement le système immunitaire.

Des actions allant dans ce sens sont déjà initiées par certaines communes. À La Chaux-de-Fonds, des sentiers balisés, des parcours Vita et des événements sportifs en plein air permettent aux habitants de bouger dans un cadre naturel. On pourrait aller plus loin : encourager les écoles à sortir plus souvent, créer des zones d’activité physique douce dans les parcs, inciter les médecins à “prescrire” la nature.

La promotion de la santé ne passe pas uniquement par des traitements ou des conseils en cabinet; elle commence souvent par des gestes simples, comme enfiler ses chaussures de sport et sortir. Être bien dans ses baskets, c’est aussi être bien dans son corps et dans sa tête. Chaque pas en nature renforce le corps, apaise l’esprit et ravive notre lien au monde. Débuter la journée de bon pied, c’est choisir d’agir pour soi et pour une société plus active, plus équilibrée, plus résiliente. Misons sur ce que nous avons sous les pieds : les sentiers, les forêts, les parcours magnifiques qu’offre la région de
La Chaux-de-Fonds et le haut du canton. Choisissons, ensemble, de les parcourir.

Dr Olaf Makaci, médecin-chef de service au Centre de santé de La Chaux-de-Fonds
Patrick Erard, député et enseignant et responsable EPS CIFOM, membre du Conseil d’administration de RHNe

 

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Divers Santé

Crack’Hearth : des lycéen-ne-s réinventent l’apéro !

Crack’Hearth : des lycéen-ne-s réinventent l’apéro !

Lancé par six étudiant-e-s en option économie et droit du lycée Blaise Cendrars, le projet Crack’Hearth apporte un souffle de fraîcheur sur le marché de l’apéritif. Innovante, la jeune organisation crée des sticks colorés, fabriqués à base de poudres d’ingrédients naturels. “Nos sticks sont conçus pour que chaque saveur apporte un moment unique de partage et de convivialité. Nous les faisons nous-mêmes dans la boulangerie «Croissant Show» à La Chaux-de-Fonds”, précise un membre de l’équipe.

Trois créations sont d’ores et déjà disponibles :

  • Framboise-romarin : une combinaison qui marie la fraîcheur de la framboise et le goût boisé du romarin.
  • Pesto : un classique qui évoque les saveurs du basilic avec un côté légèrement relevé.
  • Pétale de Rose : notre édition spéciale St-Valentin avec des saveurs florales et parfumées.

Pour réduire l’impact environnemental et soutenir les producteur-trice-s régionaux-ales, ces petites gourmandises sont élaborées à base d’ingrédients locaux.

Les produits seront disponibles dès début mars sur les marchés de Neuchâtel, ainsi que dans de nombreux points de vente.

L’équipe va participer au concours YES 2024/2025 qui offre la possibilité de créer et gérer une mini-entreprise le temps d’une année.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.crackhearth.ch et sur les réseaux sociaux.

Jean Christophe Malou, rédacteur
L’équipe de Crack’Hearth
Photos : Crack’Hearth

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Culture Santé

dans les coulisses du sismn

dans les coulisses du sismn

Le public n’a pas tari d’éloges sur la journée portes ouvertes du Service d’incendie et de secours des Montagnes neuchâteloises le 21 septembre dernier, au 36 Passage de la Bonne-Fontaine. “C’est une belle initiative. Nous sommes contents de voir le travail des sapeur·euses-pompier·ère·s au quotidien”, se réjouit une visiteuse, accompagnée de sa famille. “C’est bien organisé, on apprend beaucoup de choses et, pour une fois, il fait un temps magnifique”, confie un jeune papa dont le fils rêve d’embrasser cette profession.

La bonne humeur était aussi de mise du côté de ces professionnel·elle·s du secours, d’autant que deux semaines plus tôt, le service a reçu une distinction pour la qualité de son travail. “Il s’agit d’une certification de l’inter-association de sauvetage, comparable avec une certification ISO, mais dans le domaine du pré-hospitalier. On doit montrer tout ce qui est mis en place pour respecter les standards de sécurité”, explique Grégory Duc, chef de service du SISMN et commandant.

Certes, un grand soleil donnait à ce samedi un petit air de vacances, mais le labeur n’est jamais loin, comme le rappelle le commandant : “Nous sommes prêt·e·s à partir immédiatement en cas de demande. Toute une zone de la caserne a été consignée pour l’occasion”.

L’événement a été émaillé d’exercices, d’expositions et de diverses présentations, à l’instar de l’impressionnante simulation d’une opération de sauvetage. C’est l’occasion pour le commandant de revenir sur les sollicitations les plus courantes : “On a beaucoup de cas liés à la maladie, aux malaises, ou aux traumatismes. Il y a également les interventions spéciales, essentiellement dans les endroits retirés et fortement enneigés ou en milieu aquatique”. Puis de conclure son propos par ce précieux conseil : “Faites attention à vous! Au besoin, n’hésitez pas à appeler les numéros d’urgence : le 118 pour les incendies et le 144 pour les ambulances”.

Jean Christophe Malou, rédacteur
Photos : Aurore Sande

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Santé

Éduquer à la sexualité

Éduquer à la sexualité

Photo : Alyssa Arricale

En 2021, le Parlement des jeunes de La Chaux-de-Fonds a présenté les résultats du sondage “Qu’est-ce qui manque à La Tchaux”. Il en ressort notamment une demande d’augmentation du nombre de périodes d’éducation sexuelle, ainsi que la sensibilisation des élèves à certains thèmes tels que la diversité sexuelle et de genre.

L’évolution demandée par les jeunes a été anticipée depuis plusieurs années. L’éducation sexuelle a progressivement été renforcée au sein du cercle scolaire de La Chaux-de-Fonds, tant par l’engagement d’une spécialiste en santé sexuelle que par l’augmentation du nombre d’interventions durant la scolarité.

Certaines thématiques ont été renforcées, tel que le consentement ou la diversité sexuelle. De nouveaux sujets ont également fait leur apparition en lien avec l’évolution des enjeux sociétaux en la matière; par exemple, la pornographie ou encore la prévention des violences au sein des couples de jeunes avec l’introduction du programme national “As de cœur”.

Les thèmes abordés lors de ces cours sont en lien avec d’autres, plus larges, relevant de la promotion de la santé. C’est le cas par exemple de l’égalité des genres, la discrimination ou encore le harcèlement. Il est important de pouvoir faire des liens entre les différentes interventions afin de renforcer les messages essentiels à faire passer auprès des élèves. Le centre de santé scolaire et l’école obligatoire de La Chaux-de-Fonds (EOCF) élaborent le programme d’éducation sexuelle en fonction des recommandations cantonales, nationales et internationales, mais également en lien avec les autres enjeux afin de proposer un programme global et cohérent de la promotion de la santé. Ce programme renforce la valeur du vivre ensemble constitutif de la mission de l’École.

Il ne s’agit pas seulement d’aborder ces sujets dans le cadre de leçons, mais surtout de favoriser un climat positif et inclusif au sein même de l’établissement scolaire. En 2022, l’EOCF, le centre de santé scolaire ainsi que le Centre de santé sexuelle – Planning familial ont élaboré, en collaboration avec l’association du Refuge-Neuchâtel, un protocole de prise en charge des élèves en questionnement sur leur identité de genre. De plus, le personnel de l’école a pu bénéficier d’une formation adaptée.

La proximité et la collaboration entre la spécialiste et l’école sont importantes pour pouvoir réagir rapidement et efficacement lorsqu’une situation se présente à l’école, qu’elle concerne un·e élève ou un groupe d’élèves.

En outre, le plan d’études romand (PER) comprend des objectifs pour l’éducation à la santé sexuelle et reproductive. Ce domaine fait donc partie intégrante du programme scolaire.

Barbara Cary, infirmière scolaire, spécialiste en santé sexuelle

Fabrice Demarle, directeur à l’École obligatoire, en charge du dossier Prévention et santé

Pour aller plus loin :

L’éducation sexuelle évolue!

Jusqu’à la fin des années 90, l’éducation sexuelle en Suisse était basée principalement sur un axe de prévention notamment en lien avec la grande épidémie du VIH des années 80. Les thèmes principaux sont la prévention des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non voulues.

Cette vision très “hygiéniste” de la santé sexuelle a connu un tournant durant les années 2000. L’établissement de la convention des droits de l’enfants permet un changement important dans l’approche pédagogique. L’enfant est vu comme un individu doté de compétences psychosociales et pouvant être actif dans son évolution. L’établissement des standards de l’OMS en matière d’éducation sexuelle en 2010 permet de renforcer le virage pris par les professionnel.le.s de ce domaine. Les droits sexuels deviennent le fondement des cours d’éducation sexuelle avec une vision qui se veut positive et inclusive.

Le canton de Neuchâtel suit cette évolution.  Dès 2015, il élabore un programme cantonal de coordination de la santé sexuelle et reproductive et établi des recommandations en matière d’éducation sexuelle pour l’ensemble des établissements scolaires. Celui-ci permet de poser les bases afin de permettre aux élèves de recevoir des informations éclairées et scientifiques et de renforcer leurs capacités d’auto-détermination.

L’éducation sexuelle en 2e année?

On peut se demande pourquoi commencer à intervenir pour les enfants de 2e. Le programme a pour objectifs de :

– acquérir une bonne estime de soi,

– reconnaître et nommer les émotions,

– oser dire non,

– oser confier un lourd secret,

– chercher de l’aide,

– donner une image positive du corps,

– parler des parties intimes et du respect du corps.

Plus précisément, cette intervention commence avec les émotions et l’intimité. Les parties intimes sont nommées avec leurs noms scientifiques. Les interdits sont abordés au moyen d’une histoire dans laquelle l’intimité de chacun-e doit être respectée. Il est parlé de l’interdit de toucher certaines parties du corps de quelqu’un et de la violence. La distinction entre ” les bons secrets” et “les mauvais secrets” sera travaillé avec les enfants. Puis, il est expliqué aux enfants comment en parler et chercher de l’aide en cas d’irrespect de ce qui précède.

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Santé Société

« Et toi, comment tu prends soin de toi ? » #LÀPOURTOI2024

« Et toi, comment tu prends soin de toi ? » #LÀPOURTOI2024

Affiche: Bureau TUK

À l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide (10 septembre), STOP SUICIDE lance sa campagne #LÀPOURTOI2024 sur l’impact positif des ressources personnelles, aussi appelées « facteurs protecteurs » sur la santé mentale des jeunes.

Le suicide est une thématique taboue, alors qu’il s’agit de la première cause de mortalité chez les 15 à 29 ans en Suisse. Il est donc primordial de déstigmatiser ce sujet et de sensibiliser chacun·e à la prévention. Ainsi, chaque année, STOP SUICIDE met en avant une thématique différente dans le cadre de sa campagne #LÀPOURTOI.

Cette année, les facteurs qui protègent la santé mentale sont mis en avant, notamment les relations interpersonnelles et le soutien social qu’elles permettent. Ces multiples ressources font référence aux éléments qui réduisent la probabilité qu’une personne envisage le suicide en impactant positivement son bien-être.

Pour en parler, STOP SUICIDE se tourne vers de jeunes créateur·rice·s de contenu suisses, afin de traiter cette thématique par et pour les pairs en répondant à la question « Et toi, comment tu prends soin de toi ? ».

À travers de courtes vidéos, elles et ils partagent leurs expériences sur la façon de traverser les périodes difficiles et les ressources personnelles vers lesquelles se tourner pour avoir du soutien.

Des sportif·ve·s aux chanteur·euse·s en passant par des tiktokeur·euse·s, une variété de domaines sera illustrée pour sensibiliser un maximum de cette catégorie de la population.

Parallèlement à cette campagne de prévention en ligne, STOP SUICIDE se déplace sur le terrain pour aller à la rencontre des jeunes. La liste des évènements auxquels l’association participe, ainsi que les vidéos de la campagne, sont à retrouver sur le site internet de l’association ainsi que sur Instagram, TikTok et LinkedIn.

Mandana Sadeghipour, assistante communication et prévention média

Stop suicide

Besoin d’aide ? 
Ne restez pas seul·e :  appelez le 143 (adultes) 
ou le 147 (jeunes) 24 h/7 j

www.stopsuicide.ch

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Santé Sports

Les bons réflexes en cas de noyade

Les bons réflexes en cas de noyade

Environ cinquante décès par noyade surviennent chaque année. D’après les statistiques, plus de 90 % en Suisse se produisent en eaux libres. Au moins la moitié pourrait être évitée si la population appliquait les maximes de la baignade proposées par la Société suisse de Sauvetage (SSS).

Reconnaitre la détresse : il s’agit de se rendre compte qu’une personne est en détresse. Ce qui est important, mais pas toujours facile à faire. En effet, la noyade est silencieuse dans la plupart des cas.

Donner l’alarme : une fois la détresse reconnue, il faut immédiatement alerter les secours. Une alerte tardive peut avoir des conséquences dramatiques pour la victime. Il est impératif de ne pas aller secourir soi-même, mais demander de l’aide, puis laisser les centrales de secours cordonner leurs moyens rapidement.

Contacter, au besoin, un des numéros suivants :
144 :
Urgences médicales
117 : Police secours
118 : Sapeurs-pompiers
1414 : REGA pour l’hélicoptère
112 : Numéro d’urgence européen si votre téléphone passe sur réseau étranger. Beaucoup de cours d’eau se trouvent à nos frontières.

Cours de sauvetage : pour suivre des cours de sauvetage aquatique ou terrestre, renseignez-vous sur le site SLRG-SSS.CH ou rejoignez la section de la SSS de votre région. Diverses formations existent déjà pour les jeunes. Un cours de base est proposé pour toute personne sachant nager, suivi d’une formation Plus avec des techniques aquatiques reconnues puis d’une autre, plus avancée, pour celles et ceux qui souhaitent devenir gardien·ne·s. Si vous désirez acquérir les connaissances de la réanimation et du sauvetage terrestre, une option BLS-AED, est disponible. Alors, n’hésitez pas. Rejoignez-nous.

Laurent Stofer, président de la SSS La Chaux-de-Fonds, pompier-ambulancier professionnel

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Santé

La ville et le GTIH tirent, avec la direction RHNE de La Chaux-de-Fonds, un bilan positif de 4 ans d’activité

La ville et le GTIH tirent, avec la direction RHNE de La Chaux-de-Fonds, un bilan positif de 4 ans d’activité

Photo: RHNE

Voilà 7 ans que le peuple neuchâtelois a accepté l’initiative du Groupe de travail interpartis pour les hôpitaux (GTIH) pour le maintien de deux sites de soins aigus dans le canton de Neuchâtel. Les autorités de la Ville ont des contacts réguliers avec RHNE. L’hôpital de La Chaux-de-Fonds reste sur le plan sanitaire et économique un partenaire essentiel pour la Ville et ses habitant·e·s.

Une délégation du Conseil communal (T. Brechbühler et T. Huguenin-Elie) et deux membres du comité d’initiative (J.-E. Lalive et C.-A Moser) ont rencontré la direction de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds, conduite par C. Charmet et P. Schmitt, avec L. Exquis (Conseil d’administration), pour faire le point un peu plus de 4 ans après la mise en place du réseau hospitalier neuchâtelois (RHNE).

Ils ont dressé le bilan des exigences de l’initiative. Même si l’on fait abstraction du rôle essentiel du site du Haut dans la crise Covid, il est positif. D’importants investissements ont été consentis et le développement se poursuit.

En défendant l’autonomie, l’initiative insistait sur l’importance d’une direction propre investie dans la défense du site et de ses collaborateur·trice·s. Les directions des sites RHNE jouent bien le jeu. Deux hôpitaux autonomes au sens strict n’auraient probablement pas de sens. La répartition des tâches, avec des missions de base essentielles (médecine et chirurgie) sur les deux sites correspond bien à l’esprit du texte. Les deux hôpitaux travaillent en réseau et en complémentarité. Il existe néanmoins un déséquilibre quant au lieu d’activité principal des chefs de département qui sont nettement plus nombreux à Neuchâtel.

Reste l’épineuse question de l’utilisation du bloc opératoire la nuit à La Chaux-de-Fonds. Des progrès ont été faits dans le sens que les horaires d’interventions possibles se sont élargis. Mais, si l’on considère l’utilisation (plutôt la non utilisation) du bloc la nuit, malgré la dotation d’une équipe de piquet, on constate que RHNE privilégie le transport des patients instables plutôt que le déplacement de l’équipe dédiée. Cela peut repousser une opération au lendemain et être préjudiciable au/à la patient·e avec potentiellement des risques et des coûts supplémentaires. Dès lors, dans l’optique de renforcer la sécurité qui était la clé de voûte de l’initiative, une utilisation possible, facilitée et effective 24 h/24 du bloc opératoire chaux-de-fonnier est la préoccupation centrale du GTIH et du Conseil communal.

Le maintien d’un hôpital est un élément essentiel pour attirer des médecins en ville. Une délégation du comité du GTIH a aussi rencontré, le 15 mai, le nouveau président du Conseil d’administration de RHNE, Ph. Eckert. Il s’est montré très respectueux vis-à-vis du GTIH et attentif à ses préoccupations. Il se félicite des investissements qui ont été consentis à La Chaux-de-Fonds et partage la vision positive de la direction et du personnel du site. RHNE, comme tous les hôpitaux, est confronté à des difficultés, cependant elles sont, pour beaucoup, communes à tous les établissements et RHNE n’est pas à la traîne. 

Jean-Emmanuel Lalive et Claude-André Moser, membres du comité du GTIH et conseillers généraux.

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Santé

Roulez léger et arrivez en beauté !

Roulez léger, arrivez en beauté !

Le jeudi 2 mai 2024, le canton lance une campagne de sensibilisation mettant en avant les bienfaits et les avantages pratiques du vélo pour les déplacements au quotidien. Cette campagne « Roulez léger et arrivez en beauté ! » s’inscrit dans le cadre de la politique de mobilité et de la mise en œuvre du Plan climat.

La campagne « Roulez léger et arrivez en beauté ! » met en évidence le fait que se rendre sur son lieu de travail à vélo est bon pour la santé et permet d’avoir une activité physique sans empiéter sur le temps en famille ou les loisirs. C’est aussi un des modes de déplacement les moins chers, influençant ainsi positivement le pouvoir d’achat. Lorsqu’elle se substitue à l’usage de véhicules motorisés, la pratique du vélo participe à la réduction des gaz à effet de serre. Dans beaucoup de situations, le vélo est aussi un moyen de déplacement efficace sur de courtes et moyennes distances : il offre une grande liberté de mouvement, des déplacements fluides et un stationnement aisé. Conjugué à d’autres moyens de transport, il permet d’optimiser le temps de déplacement.

Plus d’informations sur le site Internet de la campagne.


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Formation Loisirs Santé

Moins d’écrans, un jeu d’enfant!

Moins d'écrans, un jeu d'enfant!

La carte des activités gratuites à La Chaux-de-Fonds.
Avec l’arrivée du printemps, la Ville rappelle à la population la richesse des places de jeux et des terrains de sport ouverts au public. Une invitation à sortir, à bouger et à se rassembler.

En 2018, le Centre d’orthophonie a mené une action de prévention Moins d’écrans, un jeu d’enfant! L’action était positive et interactive.

Les orthophonistes sont allées à la rencontre des gens dans les centres commerciaux pour faire de la prévention quant à la consommation des écrans. Le but était de faire réfléchir les parents à la question: «Que mettre à la place des écrans dans les mains et la tête de nos enfants?» Il était proposé aux parents des activités parents/enfants propres à favoriser le développement du langage et de la communication.

Dans le cadre de cette action, une carte de La Chaux-de-Fonds qui recense et montre de nombreuses activités à pratiquer en ville a été éditée. Ces loisirs libres et gratuits montrent aux parents qu’on peut cibler des activités qui favorisent les compétences des enfants: communication, coopération, mouvement, jeux.

Cinq ans plus tard, cette carte s’avère toujours d’une grande utilité et a été mise à jour. Elle a été transmise dans de nombreux endroits fréquentés par des parents et leurs enfants (Récif, La Trottinette, Croix-Rouge…). Cette carte est non exhaustive; elle est une base de départ de discussion entre les professionnels et les parents. Elle est un support pour communiquer autour des activités qu’un enfant peut pratiquer à la place des écrans.

Ruth Hynek Hlavizna, responsable du Centre d’orthophonie
Photo: Aline Henchoz