Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Culture Santé

dans les coulisses du sismn

dans les coulisses du sismn

Le public n’a pas tari d’éloges sur la journée portes ouvertes du Service d’incendie et de secours des Montagnes neuchâteloises le 21 septembre dernier, au 36 Passage de la Bonne-Fontaine. “C’est une belle initiative. Nous sommes contents de voir le travail des sapeur·euses-pompier·ère·s au quotidien”, se réjouit une visiteuse, accompagnée de sa famille. “C’est bien organisé, on apprend beaucoup de choses et, pour une fois, il fait un temps magnifique”, confie un jeune papa dont le fils rêve d’embrasser cette profession.

La bonne humeur était aussi de mise du côté de ces professionnel·elle·s du secours, d’autant que deux semaines plus tôt, le service a reçu une distinction pour la qualité de son travail. “Il s’agit d’une certification de l’inter-association de sauvetage, comparable avec une certification ISO, mais dans le domaine du pré-hospitalier. On doit montrer tout ce qui est mis en place pour respecter les standards de sécurité”, explique Grégory Duc, chef de service du SISMN et commandant.

Certes, un grand soleil donnait à ce samedi un petit air de vacances, mais le labeur n’est jamais loin, comme le rappelle le commandant : “Nous sommes prêt·e·s à partir immédiatement en cas de demande. Toute une zone de la caserne a été consignée pour l’occasion”.

L’événement a été émaillé d’exercices, d’expositions et de diverses présentations, à l’instar de l’impressionnante simulation d’une opération de sauvetage. C’est l’occasion pour le commandant de revenir sur les sollicitations les plus courantes : “On a beaucoup de cas liés à la maladie, aux malaises, ou aux traumatismes. Il y a également les interventions spéciales, essentiellement dans les endroits retirés et fortement enneigés ou en milieu aquatique”. Puis de conclure son propos par ce précieux conseil : “Faites attention à vous! Au besoin, n’hésitez pas à appeler les numéros d’urgence : le 118 pour les incendies et le 144 pour les ambulances”.

Jean Christophe Malou, rédacteur
Photos : Aurore Sande

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Santé

Éduquer à la sexualité

Éduquer à la sexualité

Photo : Alyssa Arricale

En 2021, le Parlement des jeunes de La Chaux-de-Fonds a présenté les résultats du sondage “Qu’est-ce qui manque à La Tchaux”. Il en ressort notamment une demande d’augmentation du nombre de périodes d’éducation sexuelle, ainsi que la sensibilisation des élèves à certains thèmes tels que la diversité sexuelle et de genre.

L’évolution demandée par les jeunes a été anticipée depuis plusieurs années. L’éducation sexuelle a progressivement été renforcée au sein du cercle scolaire de La Chaux-de-Fonds, tant par l’engagement d’une spécialiste en santé sexuelle que par l’augmentation du nombre d’interventions durant la scolarité.

Certaines thématiques ont été renforcées, tel que le consentement ou la diversité sexuelle. De nouveaux sujets ont également fait leur apparition en lien avec l’évolution des enjeux sociétaux en la matière; par exemple, la pornographie ou encore la prévention des violences au sein des couples de jeunes avec l’introduction du programme national “As de cœur”.

Les thèmes abordés lors de ces cours sont en lien avec d’autres, plus larges, relevant de la promotion de la santé. C’est le cas par exemple de l’égalité des genres, la discrimination ou encore le harcèlement. Il est important de pouvoir faire des liens entre les différentes interventions afin de renforcer les messages essentiels à faire passer auprès des élèves. Le centre de santé scolaire et l’école obligatoire de La Chaux-de-Fonds (EOCF) élaborent le programme d’éducation sexuelle en fonction des recommandations cantonales, nationales et internationales, mais également en lien avec les autres enjeux afin de proposer un programme global et cohérent de la promotion de la santé. Ce programme renforce la valeur du vivre ensemble constitutif de la mission de l’École.

Il ne s’agit pas seulement d’aborder ces sujets dans le cadre de leçons, mais surtout de favoriser un climat positif et inclusif au sein même de l’établissement scolaire. En 2022, l’EOCF, le centre de santé scolaire ainsi que le Centre de santé sexuelle – Planning familial ont élaboré, en collaboration avec l’association du Refuge-Neuchâtel, un protocole de prise en charge des élèves en questionnement sur leur identité de genre. De plus, le personnel de l’école a pu bénéficier d’une formation adaptée.

La proximité et la collaboration entre la spécialiste et l’école sont importantes pour pouvoir réagir rapidement et efficacement lorsqu’une situation se présente à l’école, qu’elle concerne un·e élève ou un groupe d’élèves.

En outre, le plan d’études romand (PER) comprend des objectifs pour l’éducation à la santé sexuelle et reproductive. Ce domaine fait donc partie intégrante du programme scolaire.

Barbara Cary, infirmière scolaire, spécialiste en santé sexuelle

Fabrice Demarle, directeur à l’École obligatoire, en charge du dossier Prévention et santé

Pour aller plus loin :

L’éducation sexuelle évolue!

Jusqu’à la fin des années 90, l’éducation sexuelle en Suisse était basée principalement sur un axe de prévention notamment en lien avec la grande épidémie du VIH des années 80. Les thèmes principaux sont la prévention des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non voulues.

Cette vision très “hygiéniste” de la santé sexuelle a connu un tournant durant les années 2000. L’établissement de la convention des droits de l’enfants permet un changement important dans l’approche pédagogique. L’enfant est vu comme un individu doté de compétences psychosociales et pouvant être actif dans son évolution. L’établissement des standards de l’OMS en matière d’éducation sexuelle en 2010 permet de renforcer le virage pris par les professionnel.le.s de ce domaine. Les droits sexuels deviennent le fondement des cours d’éducation sexuelle avec une vision qui se veut positive et inclusive.

Le canton de Neuchâtel suit cette évolution.  Dès 2015, il élabore un programme cantonal de coordination de la santé sexuelle et reproductive et établi des recommandations en matière d’éducation sexuelle pour l’ensemble des établissements scolaires. Celui-ci permet de poser les bases afin de permettre aux élèves de recevoir des informations éclairées et scientifiques et de renforcer leurs capacités d’auto-détermination.

L’éducation sexuelle en 2e année?

On peut se demande pourquoi commencer à intervenir pour les enfants de 2e. Le programme a pour objectifs de :

– acquérir une bonne estime de soi,

– reconnaître et nommer les émotions,

– oser dire non,

– oser confier un lourd secret,

– chercher de l’aide,

– donner une image positive du corps,

– parler des parties intimes et du respect du corps.

Plus précisément, cette intervention commence avec les émotions et l’intimité. Les parties intimes sont nommées avec leurs noms scientifiques. Les interdits sont abordés au moyen d’une histoire dans laquelle l’intimité de chacun-e doit être respectée. Il est parlé de l’interdit de toucher certaines parties du corps de quelqu’un et de la violence. La distinction entre ” les bons secrets” et “les mauvais secrets” sera travaillé avec les enfants. Puis, il est expliqué aux enfants comment en parler et chercher de l’aide en cas d’irrespect de ce qui précède.

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Culture

Centre archives et patrimoine : CAP sur 2027

Centre archives et patrimoine (CAP)

Le Centre archives et patrimoine (CAP) verra le jour en 2027 à La Chaux-de-Fonds. Il accueillera sous un même toit les archives cantonales, les archives communales, ainsi que les fonds patrimoniaux de la Bibliothèque de la Ville. Il constituera un pôle culturel fort, au service de la population et de la recherche.

Le projet CAP réunit depuis 2019 l’État de Neuchâtel et la Ville de La Chaux-de-Fonds, après de premiers contacts noués en 2016. Ensemble, les deux partenaires ont lancé en 2022 un concours d’architecture. Le lauréat, choisi à l’unanimité, est le projet Papyrifera, du bureau dSA Daniele Stendardo Architectes sàrl. Le projet, développé et affiné avec les services concernés de l’État et de la Ville, a été soumis aux législatifs des deux entités, avec succès. Le 24 septembre dernier, le Conseil général a approuvé un crédit de CHF 12’985’000.- (37 voix pour, 3 abstentions) pour la réalisation du CAP, et un crédit de CHF 755’000.- (à l’unanimité) pour la sécurisation et le déménagement des archives dans le nouveau bâtiment. Le 1er octobre, le Grand Conseil a accepté les crédits de la part cantonale du projet, à l’unanimité.

Le CAP consiste en la réhabilitation et en l’agrandissement des anciens entrepôts Coop, à la rue du Commerce 100. Il est composé d’espaces de conservation centralisés, sûrs et suffisamment grands, ainsi que de locaux de traitement des archives et d’espaces d’accueil pour tous les publics. Le bâtiment est prévu pour un siècle au moins et privilégie le low-tech : les locaux de conservation des archives seront exempts de systèmes de climatisation énergivores. Sa toiture sera végétalisée et couverte de panneaux photovoltaïques.

Un jardin arboré au sud, du côté de la rue du Commerce, apportera un espace vert bénéfique tant pour la population que pour le bâtiment, grâce à l’ombre qu’il procurera. Le CAP participera ainsi à la revitalisation d’un quartier en cours de requalification autour de la gare des Forges, comportant les Anciens abattoirs, Quartier général et les Docks, où se côtoieront surfaces administratives, culturelles et commerciales. Selon la planification actuelle, le bâtiment sera prêt en 2027, pour La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse. Le déménagement des archives suivra, pour une mise en fonction du Centre prévue en 2028.

Joël Jornod, directeur des Bibliothèques et Archives

Christine Tourn, responsable des Archives privées, Bibliothèque de la Ville

Illustrations : images de synthèse du futur Centre archives et patrimoine (CAP), dSA sàrl.

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C'est quoi ce commerce ?

Boutique rose garden

Boutique rose garden

Photo : Aurore Sande

La boutique florale ROSE GARDEN se démarque par une ambiance chaleureuse, dans un écrin de couleurs et de senteurs variant au fil des saisons. Spécialisé dans la vente de fleurs fraîches, le magasin propose une vaste gamme de créations personnalisables pour une invitation, un anniversaire ou faire une belle déclaration d’amour…

Depuis 20 ans, Catherine Perroulaz et Christelle Ummel proposent un conseil professionnel à toute personne souhaitant offrir des fleurs ou embellir son intérieur. L’équipe de Rose Garden accompagne la clientèle dans la planification d’un mariage ou d’un événement afin de créer une ambiance unique répondant aux attentes de chacun·e. Les visiteur·euse·s qui franchissent le seuil de la boutique, trouveront en plus des fleurs et des bouquets composés, un beau choix d’articles pour de petits cadeaux sympas.

La boutique propose aussi des abonnements hebdomadaires pour un accueil des plus plaisants à la réception d’entreprises ou de cabinets et l’abonnement lui-même est également un cadeau très apprécié…

Le site internet www.rose-garden.ch permet aux client·e·s de découvrir l’ensemble de l’offre en ligne. Les utilisateurs et utilisatrices peuvent facilement passer commande puis faire livrer des fleurs fraîches à domicile dans tout le canton et, grâce au partenariat avec Fleurop, des fleurs peuvent être envoyées dans le monde entier.

Que ce soit pour faire plaisir ou se faire plaisir, chacun·e trouvera son bonheur chez Rose Garden !

Rose Garden

Rue du Parc 54
2300 La Chaux-de-Fonds
032 913 24 24
info@rose-garden.ch
www.rose-garden.ch

Livraisons à domicile
Horaires d’ouverture :
Lundi 13:45 – 18:30
Mardi à vendredi 08:00 – 12:15 / 13:45 – 18:30
Samedi 08: 00 – 12:15 / 13:45 – 16:00
Dimanche 10: 00 – 12:00

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À votre service

rencontre avec la plus ancienne patrouilleuse scolaire

rencontre avec la plus ancienne patrouilleuse scolaire

Ce mois, nous avons le plaisir de vous présenter Mme Josiane Bohrer, qui a la particularité d’être la plus ancienne patrouilleuse scolaire de La Chaux-de-Fonds. Dans une interview marquée par son enthousiasme communicatif, elle revient sur ces années passées au service de la Ville.

Depuis combien de temps êtes-vous patrouilleuse pour la Ville ?
Officiellement, c’est à partir de 1983. Donc l’année passée, j’ai fêté mes 40 ans à ce poste.

Pourquoi avez-vous choisi ce travail ?
J’ai été contactée à la suite de l’accident d’un enfant vers l’usine électrique. Il s’agissait d’aider les élèves du collège du Cernil-Antoine à traverser la chaussée. Il y avait aussi trois autres femmes, et nos enfants à toutes les quatre étudiaient dans ce collège.

À quels moments de la journée êtes-vous en poste ?
Nos horaires dépendent de ceux des écoles. Le matin, nous sommes présent·e·s de 7 h 50 à 8 h 20, puis de 11 h 40 à 12 h 10, et l’après-midi de 13 h 15 à 13 h 45 et de 15 h 15 à 15 h 45. 

Quelle est la différence entre l’époque de vos débuts et aujourd’hui ?
La grande différence, c’est qu’il y a beaucoup plus de circulation aujourd’hui. C’était plus calme il y a 40 ans. Maintenant il faut être plus attentif·ve. Les automobilistes ne s’arrêtent pas spontanément. Ceux et celles qui ont l’habitude d’emprunter ce passage sont très prudent·e·s, mais on en voit qui sortent du rond-point et ne font pas attention.

À quels détails doit-on faire attention quand on patrouille ?
Il faut savoir anticiper et, comme je viens de dire, être très attentif·ve, surtout dans certaines situations délicates, notamment concernant la circulation des bus. Quand l’arrivée du bus 304, qui vient des Éplatures, à l’arrêt Cernil-Antoirne, coïncide avec celle du bus de la même ligne venant en sens inverse, il peut se passer beaucoup de choses. Dans ces cas-là, il faut veiller à arrêter les automobilistes et retenir les gens, car il y en a souvent qui se précipitent et un accident est vite arrivé.

En dehors des enfants, y a-t-il d’autres personnes prioritaires ?
La priorité est donnée aux enfants, mais nous sommes tenu·e·s de faire passer tout le monde. Bien entendu, nous accordons plus d’attention aux personnes en situation de handicap ou avec des chiens d’aveugle.

Vous arrive-t-il de discuter avec les gens ?
Oui. Les passant·e·s s’arrêtent quelquefois pour me parler. En général, c’est pour poser des questions. Où se trouve la clinique Volta ? Comment se rend-on à tel endroit, ou tel autre ? Nous les aidons quand c’est possible.

Quels sont les aspects les plus gratifiants de votre tâche ?
Le fait de savoir qu’on ne vous a pas oubliée. Des personnes qui ont été élèves au collège du Cernil-Antoine m’interpellent parfois à la COOP. Puisque je ne les reconnais pas, elles me rappellent que quand elles étaient petites je leur ai permis de traverser la chaussée en toute sécurité. Ils, elles, sont devenu·e·s adultes, mais se souviennent encore de moi. Ceci me rend heureuse.

Jean Christophe Malou, rédacteur
Photo : Aurore Sande

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Culture

Centre archives et patrimoine (CAP)

Centre archives et patrimoine (CAP)

Lors de sa séance du 24 septembre, le Conseil général a approuvé le rapport pour la réalisation du Centre archives et patrimoine (CAP). Ce centre accueillera sous un même toit les archives cantonales, les archives communales ainsi que les fonds patrimoniaux de la Bibliothèque de la Ville. Il constituera un pôle patrimonial et culturel fort à La Chaux-de-Fonds, au service de la population et de la recherche.

Le Conseil général a accepté un crédit de CHF 12’985’000.- (37 voix pour, 3 abstentions) pour la réalisation du CAP, et un crédit de CHF 755’000.- (à l’unanimité) pour la sécurisation et le déménagement des archives dans le nouveau bâtiment. Ce vote permet à la Ville de répondre aux exigences légales, aux besoins urgents en matière d’espace de stockage, de sécurité et de mise en valeur des archives. La prochaine échéance du projet aura lieu le 1er octobre, lorsque le Grand Conseil se prononcera à son tour sur le CAP.

> Plus d’informations sur le site de la Ville.

Joël Jornod,
directeur bibliothèques et archives
Images de synthèse du CAP, dSA sàrl.

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Culture

de la nature au cœur de la ville

de la nature au cœur de la ville

En dépit de son nom, le champ d’action des Jardins du Mycélium va bien au-delà du travail de la terre. Il s’agit à la fois d’un espace physique — surface cultivable de 1 ’ 700 m2 — et d’un lieu de réflexion et de transmission de connaissances sur des sujets comme la biodiversité et le vivre-ensemble. Leur situation idéale, dans le parc Paddock, en fait un endroit parfait pour les rencontres et les échanges.

Ces jardins urbains se divisent en plusieurs zones consacrées aux activités de jardinage, mais aussi à l’apprentissage des bonnes pratiques en matière de préservation de la biodiversité, notamment à travers la permaculture.

Inclusive et organisée en gouvernance partagée (plus d’explications sur facilitation.reseaumycelium.ch), la structure se veut un lieu d’accueil pour tout·e·s, sans égard à la religion, l’âge, les capacités physiques ou mentales, l’orientation sexuelle, la classe sociale ou l’origine. Ses valeurs, soutenues par une charte, sont la durabilité (voire la régénération), le respect, l’horizontalité et l’apprentissage constant. Pour les faire vivre, des permanences de jardinage en commun (lundi 9h-11h, mercredi 15h-17h), des animations, des chantiers participatifs, des ateliers et des formations sont mis en place.

Pour correspondre à tous les budgets, la plupart des activités sont en prix libre (ou gratuites). Ce lieu de réflexion et d’action ouvre régulièrement ses portes à d’autres structures publiques ou privées, à l’instar de l’école Mosaïque, qui donne des cours de français pour adultes.

Pour toutes ces missions (le jardinage, les activités, l’administratif, etc.), Les Jardins du Mycélium accueillent avec plaisir de nouveaux membres. La structure travaille en étroite collaboration avec la Ville de La Chaux-de-Fonds qui, en plus de lui louer le terrain, lui apporte un soutien financier et matériel. Faire pousser des plantes vivaces, aromatiques, médicinales est une chose, œuvrer à la cohésion sociale et à la mise en avant de l’humain en est une autre. L’organisation chaux-de-fonnière fait le pari de se consacrer aux deux.

Plus d’informations sur leur site Internet :
www.jardins.reseaumycelium.ch/ (n’hésitez pas à vous inscrire à leur infolettre).

Jean Christophe Malou, rédacteur
Photo : Les Jardins du Mycélium

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Culture Société

PLACE DU MARCHÉ : inauguration réussie

PLACE DU MARCHÉ : inauguration réussie

Le 12 septembre la place du Marché était à la fête avec deux événements de saison. Le premier marquait l’aboutissement de plusieurs années de réflexion, consultations et travaux préalables à la piétonnisation de la place et de la rue du Marché et invitait toute la population à venir découvrir et célébrer un magnifique espace public partagé autour d’un apéritif offert par la Ville et concocté par une vingtaine de commerçant·e·s du secteur. Le second célébrait le lancement de la Semaine suisse du Goût et la première participation de la Ville à cette semaine thématique organisée du 12 au 21 septembre. À cette occasion, 11 commerces de bouche locaux ont ouvert leurs portes au public, organisé des visites ou des dégustations.

Plus de 300 personnes ont participé à l’événement du 12 septembre et dans le cadre de la Semaine suisse du Goût, 500 places ont été offertes pour les visites des brasseries, chocolateries, caves, torréfacteurs et boucheries.

Nancy Kaenel Rossel, responsable du secteur commerce, centre-ville et tourisme

Photos : Aurore Sande

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Société

Inauguration de la Place du Marché piétonne : un nouveau souffle au cœur De la Ville

Inauguration de la Place du Marché piétonne : un nouveau souffle au cœur De la Ville

Photo : © Ville de La Chaux-de-Fonds, Aurore Sande

La récente inauguration de la nouvelle Place du Marché est pour le groupe socialiste l’occasion de revenir sur le processus et les étapes-clés qui ont permis l’achèvement d’un des projets majeurs de la législature 2020-2024.

La Chaux-de-Fonds dispose maintenant d’une Place du Marché réaménagée de manière sobre et esthétique, offrant un cadre agréable et accueillant. Ce projet a été pensé comme un cœur battant de la ville, où chacun·e peut se rassembler, échanger et partager des moments de vie sur une des nombreuses terrasses du lieu. C’est dans cet état d’esprit que le PS a soutenu de manière constante les différentes étapes de validation du projet. Suite aux orientations validées par notre Autorité en 2020 avec notamment l’option forte d’une place uniquement piétonne, une démarche participative a suivi. Nous saluons ce processus inédit initié avec les acteurs économiques, les commerçants, les propriétaires des bâtiments bordant la place, les associations utilisatrices et la population. Celle-ci a permis aux différentes parties prenantes de se réapproprier ce généreux espace et d’imaginer le nouveau visage d’un véritable centre-ville pour La Chaux-de-Fonds.

La Place du Marché entièrement piétonne est également un symbole fort de notre engagement en faveur d’une ville durable. En réduisant l’espace dédié à la circulation automobile, nous faisons le choix d’un environnement plus sain, plus sûr et plus agréable.

Ce nouvel espace public incarne notre volonté de créer une ville vivante, où le lien social est au cœur de nos préoccupations. En favorisant les rencontres et les échanges, nous souhaitons renforcer la cohésion sociale et favoriser un esprit de communauté. La Place du Marché piétonne est ainsi appelée à devenir un lieu de rendez-vous incontournable pour tout·e·s les habitant·e·s, quels que soient leur âge ou leurs intérêts.

L’inauguration de la Place du Marché est une belle réussite collective, soutenue par une vision politique claire et une mobilisation citoyenne forte. Nous vous invitons à venir la (re)découvrir, à participer aux nombreuses activités qui y seront organisées et à faire de cette place un lieu de vie dynamique et chaleureux. Ensemble, faisons de cet espace un modèle de convivialité et de solidarité, où il fait bon vivre et se rencontrer afin que fleurissent d’autres lieux similaires aux quatre coins de notre cité.

Pour le groupe PS, Laurent Duding

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Le Conseil Général vous parle

DÉPART D’UNE LÉGISLATURE PROMETTEUSE POUR « TOUTES ET TOUS »

DÉPART D’UNE LÉGISLATURE PROMETTEUSE POUR « TOUTES ET TOUS »

L’inclusion, c’est l’attention portée à toutes les minorités, y compris la large minorité du Conseil général. Il est dans l’esprit de notre démocratie de cultiver l’art du compromis. L’ouverture de la majorité à des amendements et l’acceptation au moins d’une part d’entre eux, appartient à la pratique du compromis et de l’inclusion. Le Conseil communal y a été souvent plus enclin que les conseiller·ère·s généraux·ales des partis majoritaires, qui, malgré des suspensions de séance, ont régulièrement opté – avec discipline – pour une fin de non-recevoir à des propositions de la minorité.

Il y a dans le nouveau législatif beaucoup de personnes réputées pour leur ouverture d’esprit. Le rôle des chef·fe·s de groupe avant et pendant les séances sera primordial pour lancer les ponts nécessaires à des consensus « inclusifs » et éviter de sortir d’une séance où systématiquement les votes ont été divisés laissant le sentiment qu’une grande partie de la population a été laissée pour compte.

Aborder la nouvelle législature dans cet esprit est primordial afin de ne pas se lancer dans des projets « idéaux » auxquels la population ne peut pas adhérer et ensuite signifier un refus massif qui oblige à remettre un ouvrage complexe sur le métier.

Il faudra définir des priorités avant d’entreprendre d’importants travaux de remise à niveau d’infrastructures qui ont largement contribué à la renommée de la ville.

Il y aura la réouverture de la piscine avant d’entamer les débats sur la réalisation d’une nouvelle patinoire pour laquelle il faudra trouver une solution financière satisfaisante qui ne « plombe » pas notre budget pour plusieurs décennies. Il y a aussi la nécessité de rénover les installations de la Charrière avec la piste d’athlétisme qui porte une renommée internationale et qui doit être refaite. Celles liées au football (vestiaires et tribunes d’abord) ont aussi besoin d’être remises à niveau pour donner envie aux jeunes de la région d’y jouer en évitant les exodes répétés vers d’autres clubs régionaux mieux lotis.

Sans précipitation, en attendant l’achèvement des infrastructures routières et ferroviaires en gestation, il faudra reprendre le problème de la mobilité et du stationnement en ville. La Chaux-de-Fonds est un cas particulier (climatique, urbanistique, géographique). Nous ne sommes pas convaincu·e·s de l’efficacité du parking, qui nous prive de la Place des Forains et de sa polyvalence.

Nos autorités doivent suivre et rester proactives concernant l’évolution de l’hôpital et de l’offre des soins en général dans les Montagnes. La maîtrise du budget de fonctionnement du ménage public reste au centre des priorités du PLR.

Pour le PLR, Claude-André Moser