Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Bilan intermédiaire de la législature

Bilan intermédiaire de la législature

Dès le début de cette législature, le nouvel exécutif sorti des urnes s’est empressé d’affirmer sa volonté de dynamiser la Ville, de lui dessiner un avenir en l’inscrivant dans de nouveaux projets ou en accélérant la réalisation d’idées plus anciennes.

Le but était, d’une part de créer un état d’esprit optimiste au sein de la population plutôt habituée aux mauvaises nouvelles, et d’autre part de placer notre Ville de manière idéale pour aborder les nombreux défis à venir dont est fait le destin de toute collectivité publique…

À une année de la fin de la législature, quel bilan peut être tiré de l’action du Conseil communal ?

De manière générale, au niveau de leur fonctionnement, l’ensemble des services réalise un travail de qualité ; l’investissement important de toutes et tous, cadres, collaborateurs et collaboratrices, débouche sur une proximité, une disponibilité et une efficacité remarquables vis-à-vis des attentes de la population.

Les projets multiples et ambitieux, que ce soit concernant les infrastructures sportives, les institutions culturelles, l’urbanisme ou les énergies, sont pour la plupart lancés et avancent bien (certes pas toujours aussi vite que souhaité !), voire, pour certains, ont trouvé leur concrétisation.

Le but était, d'une part de créer un état d'esprit optimiste au sein de la population plutôt habituée aux mauvaises nouvelles, et d'autre part de placer notre Ville de manière idéale pour aborder les nombreux défis à venir dont est fait le destin de toute collectivité publique…

Entretemps, la crise du COVID est derrière nous, le chômage est devenu pratiquement inexistant, la plupart des entreprises se portent comme des charmes et le HCC cartonne !
Dès lors, l’équipe du Conseil communal se réjouit de constater que sa détermination aura constitué un de ses atouts et qu’elle est en voie d’atteindre ses objectifs, du moins, tant que la chance demeure aussi de son côté !


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La Métropole horlogère,  des perspectives enthousiasmantes

La Métropole horlogère,  des perspectives enthousiasmantes

La Chaux-de-Fonds, ville improbable, est née de l’industrie et s’est développée au gré de l’économie horlogère. Depuis un demi-siècle, la mono-industrie des origines s’est diversifiée, mais tout en gardant une cohérence et une complémentarité tournée vers la minutie, le précieux, la haute valeur ajoutée et l’excellence technique. 

Aujourd’hui, la Métropole horlogère est bien plus que la ville par excellence dévolue aux garde-temps, elle est un pôle de compétence technologique et d’innovation qui, au-delà des petites roues dentelées, explore les nanotechnologies, le numérique ou le cleentech, sans oublier évidemment la microtechnique.

Cette diversité est une richesse et un gage d’avenir. Connecter les différents acteurs économiques, les aider dans leurs démarches administratives lorsqu’ils veulent s’installer ou se développer, les écouter pour mieux comprendre leurs besoins sont les préoccupations quotidiennes du Service de l’économie.

La pandémie nous a fait craindre le pire ; or, aujourd’hui, notre économie régionale respire la grande forme et de nombreux projets économiques émergent. Bientôt, l’ouest de la ville verra fleurir les grues, signe d’un nouvel essor qui devrait permettre de retrouver une dynamique positive de domiciliation et une meilleure santé financière.

l'avenir n'est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire

La ville commence sa mue, une transformation profonde, mais respectueuse de son passé et de l’esprit particulier de la Métropole horlogère.

Si d’importants travaux d’infrastructure et d’aménagement changeront notre manière de vivre la ville, le développement du tissu économique, notamment en y intégrant la nécessité du développement durable, viendra appuyer l’attractivité des Montagnes neuchâteloises. Le Service de l’économie, en collaboration étroite avec les entreprises de notre région, y travaille de concert avec les autorités.

Les perspectives qui se dessinent sont enthousiasmantes, et, plus que jamais à l’instar d’Henri Bergson, nous sommes convaincus que l’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire.

 

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La petite reine de passage à la Tchaux

La petite reine de passage à la Tchaux

L’arrivée d’une étape cycliste dans une ville est toujours un moment fort en émotions pour ses habitants·es et les spectateurs·trices. Le 27 avril prochain, le Tour de Romandie fera étape à La Chaux-de-Fonds après un départ donné à Morteau (F). Cet événement sportif organisé grâce à une collaboration transfrontalière, sous l’égide de l’agglomération urbaine du Doubs, rassemble des milliers de personnes, passionnées par le cyclisme ou simplement curieuses de découvrir les coureurs et leurs performances. C’est aussi une occasion pour la ville d’accueillir des visiteurs et de mettre en avant ses attraits touristiques autour d’un parcours valorisant la richesse du patrimoine architectural et urbanistique.

Il s’agit également d’une opportunité pour les supporters·trices d’encourager et de scander les noms de leurs favoris et de les applaudir dans leur effort. Les coureurs, quant à eux, se concentrent sur la course, le regard fixé sur la ligne d’arrivée. La tension est palpable et la mesure du temps, qui fait la spécificité de la Métropole horlogère, prend là pleinement son importance.

L’arrivée d’une étape cycliste ne se limite pas à une épreuve sportive. C’est aussi un événement festif, où les animations créent une ambiance conviviale et chaleureuse. Les stands de nourriture et de boissons proposent des spécialités locales, permettant ainsi aux visiteurs de découvrir les saveurs de la région.

L'arrivée d'une étape cycliste ne se limite pas à une épreuve sportive. C'est aussi un événement festif, où les animations créent une ambiance conviviale et chaleureuse.

 Les enfants ne sont pas en reste, avec des animations dédiées et des jeux pour les divertir.
L’arrivée d’une étape cycliste représente également un défi logistique pour les organisateurs·trices. La sécurité des coureurs et des spectateurs·trices doit être assurée, les transports doivent être adaptés et le centre-ville aménagé pour l’occasion. Les services de la Ville sont ainsi mis à contribution et sans leur participation active, un tel évènement ne pourrait pas être organisé, qu’ils en soient remerciés.

Que vous marquiez un intérêt particulier pour le sport ou souhaitiez vivre l’événement, vous êtes toutes et tous cordialement invité·e·s à venir applaudir les cyclistes le 27 avril prochain sur le Pod.

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LE GRAND-PONT, PORTE D’ENTRÉE D’UNE VILLE NOUVELLE

LE GRAND-PONT, PORTE D'ENTRÉE D'UNE VILLE NOUVELLE

Le Grand-Pont actuel est un ouvrage d’un autre temps, celui du tout début des années 70. Alors, la voiture y est souveraine et les nouvelles techniques de construction font la modernité. Aussi, lorsque les autorités de l’époque décident de remplacer le pont ancien, modeste, vétuste et mal pratique (en poutraisons métalliques rivetées), par un ouvrage digne de la Métropole horlogère et de sa prospérité insolente au sortir des Trente glorieuses, elles conçoivent un pont en béton préfabriqué, un ouvrage routier aux gabarits généreux : des parapets en béton, deux voies de circulation dans un sens, deux voies de circulation dans l’autre. Inauguré en 1972, une année avant la grande crise, on le baptise fièrement du nom de Grand-Pont.

Un peu plus de cinquante ans plus tard, l’ouvrage d’art glorieux et indestructible a laissé place à un triste, gris et fragile lieu de passages pour les véhicules. Personne ne le regarde plus, personne ne s’y arrête, personne n’aime particulièrement l’emprunter. Pourtant, il s’agit d’une des portes d’entrée de notre centre-ville et il constitue la principale liaison entre le nord et le sud de la ville pour toutes les mobilités.

Demain, il sera au cœur d’une ville reconstruite sur la ville : en ouest, à ses pieds, le Pod requalifié et le quartier Le Corbusier densifié jusqu’à la Gare ; au nord-est, les moulins complètement rénovés ; au sud-est, sur la rue du Commerce, le Centre d’archives et du patrimoine accueillant les archives de l’État et de la Ville ; un peu plus loin, toujours sur la rue du Commerce, le Centre de l’administration cantonale ; enfin les Anciens abattoirs restaurés en véritable centre de congrès polyvalent et alternatif à haute valeur patrimoniale.

ce projet affirme encore un peu plus le vent nouveau, moderne, dynamique et durable qui souffle sur notre ville.

Le lieu est donc stratégique ; en outre, depuis son centre, les perspectives sur la ville y sont belles.
Dès lors, puisque les techniques constructives des années septante nous obligent à déjà le remplacer, l’État et la Ville, dans un excellent partenariat, ont souhaité un ouvrage neuf, moderne, élégant, digne des enjeux du lieu et du temps.

C’est ainsi que fût imaginé, par les bureaux d’ingénieurs GVH, Monod-Piguet et l’architecte Yvon Allain du bureau Plarel, un pont laissant une place importante à la mobilité douce et à la végétalisation. À l’est de l’ouvrage sera créée une véritable balade urbaine séparée du trafic par des arbustes et autres plantes. Ainsi, dès 2025, c’est en toute sécurité et dans un univers de grande qualité que les familles, les écoliers et autres citoyens se rendront par exemple à la piscine ou à la patinoire des Mélèzes. 

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La Chaux-de-Fonds, ville ouverte et cosmopolite

La Chaux-de-Fonds, ville ouverte et cosmopolite

La Chaux-de-Fonds s’est construite grâce à son ouverture à l’autre, en particulier aux étrangers et étrangères venu·e·s travailler dans l’horlogerie ou sur les grands chantiers, comme le rappelle l’exposition actuelle du Musée d’histoire consacrée aux Enfants du placard. 

Alors qu’au XIXe siècle la Suisse est plutôt une terre d’émigration, les Montagnes neuchâteloises s’apparentent à une véritable “Californie”, attirant de nombreux et nombreuses migrant·e·s, principalement d’origine bernoise ou allemande (en 1880, 31,4 % de la population est de langue maternelle allemande). Par la suite, d’autres communautés (juives, italiennes, espagnoles, portugaises, turques, africaines…) marqueront la ville de leur empreinte. 

La Chaux-de-Fonds, forte de cette diversité, est assurément une ville cosmopolite, connectée au monde et en perpétuelle évolution. Sa population – dont 30 % est étrangère – en est le reflet. Ici plus qu’ailleurs, la migration fait partie de l’identité et de l’histoire locale.

C’est dans ce contexte qu’un poste de délégué·e à l’intégration et à la cohésion sociale a été créé il y a un peu plus d’une année. Depuis lors, le service s’est employé à accueillir, à informer et à coordonner une véritable politique d’intégration, d’inclusion de toutes et tous, afin de renforcer la cohésion et l’appartenance à notre cité.

La Chaux-de-Fonds, forte de cette diversité, est assurément une ville cosmopolite, connectée au monde et en perpétuelle évolution

Après l’extraordinaire exposition Black Helvetia qui a marqué l’automne, chacun·e est invité·e à (re)découvrir la richesse que constitue la diversité au travers de l’exposition Migration : Voix de femmes, présentée au Grand Temple. Celle-ci témoigne de ces parcours parfois douloureux et sinueux de l’immigration, mais également de l’importance d’un dialogue ouvert et bienveillant.
Enfin, comme le rappelle Kofi Annan, “l’histoire nous enseigne que les migrations améliorent le sort de ceux qui s’exilent, mais font aussi avancer l’humanité tout entière”. Une maxime qui a pris tout son sens avec l’engagement de nombreux·ses bénévoles en faveur des Ukrainien·ne·s (plus de 400 à ce jour dans notre ville) depuis bientôt une année et qui confirme ainsi la tradition d’accueil de nos Montagnes.


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DES FÊTES RASSEMBLEUSES !

Des fêtes rassembleuses !

Chères et chers habitant·e·s de notre ville, l’année 2022 s’achève sur une touche positive avec les nombreux évènements festifs qui ont marqué la période de l’Avent : marchés de Noël, Arty Show, Saint-Nicolas, Trotteuse-Tissot, ouverture de MUZOO – ne manquez pas d’y faire un tour pendant les fêtes ! – et tant d’autres manifestations culturelles, sportives ou associatives qui font la richesse de notre ville…
Des émotions positives qui collent à notre Métropole horlogère avec une santé économique réjouissante du côté des entreprises et de nombreux projets à venir : piétonnisation de la place du Marché ; réfection des Anciens abattoirs, du parc des musées et du MIH ; réhabilitation de la piscine des Mélèzes… Ainsi, malgré les différentes crises et incertitudes que traverse notre monde, un certain optimisme est de mise pour les Autorités de la Ville.

Au titre de la convivialité et des rencontres chaleureuses qui ont émaillé ce mois de décembre et dont nous espérons que l’esprit se poursuive durant les fêtes, une association émerge en particulier : Chœur à Cœur*.

Peut-être est-ce l'occasion de rappeler aussi l'importance de garder les yeux et le cœur ouverts à l'autre.

Depuis 35 ans, de nombreux∙ses bénévoles œuvrent à la réussite de cette fête rassembleuse et fraternelle,

rapprochant ainsi des hommes et des femmes de toutes origines et de toutes conditions, dans un art du vivre ensemble qui fait la force de notre société et de notre ville en particulier.
Nous souhaitons ainsi que cet Avent festif et rassembleur se prolonge pour chacun·e d’entre vous durant les fêtes et l’année à venir. Peut-être est-ce l’occasion de rappeler aussi l’importance de garder les yeux et le cœur ouverts à l’autre. Meilleurs vœux à vous, chers lecteurs, chères lectrices !

* Repas offert à la Maison du Peuple, le 25 décembre dès 11h30.


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Une Trotteuse monumentale…

Une Trotteuse monumentale...

La période festive de l’Avent qui approche à grands pas ouvre cette année encore de belles perspectives. Les multiples évènements qui se dérouleront durant le mois à venir inciteront les habitant·e·s à investir les rues pour les illuminer par leur sourire et feront briller les yeux de nos enfants.
Le samedi 10 décembre, le centre-ville vivra au rythme de la corrida de Noël. Le comité d’organisation de La Trotteuse-Tissot et ses bénévoles se mobilisent pour permettre à toutes et tous de partager, en famille ou entre amis, un après-midi convivial. Ce sont ainsi 3000 personnes qui sont attendues et près de 500 d’entre elles qui participeront à la mythique “course des pères Noël”.

Cette 14e édition sera également l’occasion d’inaugurer et de mettre en lumière l’horloge monumentale qui trônera désormais sur la place de la Gare. Une œuvre d’art qui commémore le savoir-faire horloger et qui honore la reconnaissance par l’UNESCO des Villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle pour leur patrimoine horloger d’exception.

Le généreux don que fait la maison Tissot SA à notre Ville comble ainsi le manque d’horloges dans la Métropole horlogère et attirera de nombreux curieux·ses ou passionné·e·s.

Les festivités se poursuivront le week-end du 17 et 18 décembre avec l’inauguration tant attendue de MUZOO

Les festivités se poursuivront le week-end du 17 et 18 décembre avec l’inauguration tant attendue de MUZOO. L’occasion de rassembler dans un lieu magique, jeunes et moins jeunes, pour découvrir les joyaux animaliers qui enchanteront les visiteurs.
En parallèle, le “Noël des Montagnes” revivra sur la place du Marché durant cette période. Organisée conjointement par la “Jeune Chambre internationale Montagnes neuchâteloises” et l’association “Noël en ville”, cette manifestation réunira de nombreux artisans autour d’animations et de lieux de restauration.

Gageons que, malgré l’absence des traditionnelles décorations lumineuses remplacées par d’autres embellissements originaux, les diverses activités proposées charmeront la population et inciteront à la découverte et aux rencontres chaleureuses.

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COULEURS D’AUTOMNE

Une ville progressiste aux si rares toponymes féminins !

Dans nos montagnes, l’automne est assurément la saison qui nous rapproche le plus de la nature, une nature chamarrée, aux couleurs intenses et subtiles. Une nature qui nous appelle à l’arpenter, la déguster du regard, la humer de ses mille parfums. Au soleil, loin du brouillard, même si la température pique un peu le matin, la Métropole horlogère est plus que jamais une ville à la campagne. C’est aussi le temps des torrées, ces moments mythiques de la vie des Montagnons où la dare fume, ou les bons mots fusent, où l’amitié, la convivialité et l’optimisme raisonnent aux lisières de nos pâturages. L’automne, on est plus Chaux-de-Fonnière ou Chaux-de-Fonnier que jamais. Mais c’est aussi le temps réconfortant des dernières chaleurs avant l’hiver, du rouge vif des hêtres, du vert profond des sapins, avant le blanc des neiges cristallines. Les nuits se font plus profondes, plus longues.

Cette année, après le spectre de l’épidémie, c’est celui du blackout qui vient hanter cet automne idyllique. Nous n’avons pas vaincu le virus, mais une politique raisonnée, mesurée a permis d’éviter les pires excès liberticides que nous avons pu voir ailleurs. Un même pragmatisme devrait permettre de conjurer les privations d’une énergie indispensable pour notre vie quotidienne, comme pour notre économie. Cela passera cependant par de nouveaux sacrifices, une attention soutenue, une solidarité raisonnée. Plus que jamais, il faudra se souvenir que nous ne sommes rien sans les autres et que nous vivons dans un monde interdépendant.

LA MÉTROPOLE HORLOGÈRE EST PLUS QUE JAMAIS UNE VILLE À LA CAMPAGNE.

Faire attention à sa consommation personnelle d’énergie est important, comme il est important que la consommation collective soit optimisée.

Avec le COVID, nous avons dû réinventer nos relations sociales, avec la crise énergétique, nous devrons réinventer notre manière de consommer. C’est un défi, mais nous sommes dans une terre de défis. Nous saurons le relever pour que cette crise ne soit pas une fatalité, mais une occasion. Cependant, nul besoin de céder à une hystérie énergétique.

L’automne nous appelle aussi à être humbles et déterminés. Mais il nous appelle surtout à être optimiste et confiant dans les valeurs et ressources de notre région. Plus que jamais, et quand bien même le climat international est incertain, nous sommes convaincus qu’il y a un bel avenir dans nos montagnes ; cette édition du Tourbillon, une fois encore, tend à le démontrer !

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Le Tourbillon a 1 an : il grandit !

Le Tourbillon a 1 an : il grandit !

La première année d’existence du Tourbillon, journal officiel mensuel de la Métropole horlogère, fut une grande réussite. Il s’agissait de trouver le bon moyen afin que le Conseil communal, le Conseil général, les Services de la Ville, les associations, les commerçants·es et tous les acteurs qui font notre cité puissent s’adresser à la population. Il s’agissait que des projets, des visions, des défis, des tâches accomplies ou à accomplir, bref des réalités diverses dans leur nature et leur importance, soient présentés. 

Chères lectrices, chers lecteurs, il s’agissait qu’une voix informative locale s’adresse à vous afin de soigner le lien qui vous unit à la ville que vous habitez. Les retours que le Conseil communal a reçus sont si positifs et les attentes de communication et d’information des uns et des autres si vives qu’il a été décidé de passer à un Tourbillon de huit pages et de le doter d’un site internet afin que ses articles puissent également être consultés en ligne.

 

il s'agissait qu'une voix informative locale s'adresse à vous afin de soigner le lien qui vous unit à la ville que vous habitez.

Ici ou là, toutefois, la critique fuse : c’est la Pravda ! C’est un journal de propagande ! Non. Les raisons sont évidentes. D’abord, un journal de propagande se cache, ne révèle pas sa vraie nature. Or, Le Tourbillon s’affiche fièrement comme un mensuel officiel, soit un organe informatif produit et diffusé par la Ville. Ensuite, un journal de propagande transforme la réalité afin de convaincre, voire de manipuler. Or, Le Tourbillon ne tord par la réalité, il a le devoir institutionnel de la transparence et de la vérité ; par contre, c’est vrai, il n’a naturellement aucune vocation ni pour le scoop, ni pour la critique facile ; il n’aspire pas à remettre en question ou à mettre en doute. Il se contente modestement de délivrer l’information la plus précise possible d’une réalité telle que la Ville la perçoit. Sans plus, sans moins. À l’heure des fake news et des incessantes polémiques, ça fait aussi du bien. 

Pour terminer cet édito, le Conseil communal aimerait remercier à l’occasion de ce premier numéro 8 pages, toutes les contributrices et les contributeurs du Tourbillon, toutes celles et tous ceux qui le lisent ou qui nous proposent des sujets. Surtout, nous aimerions féliciter la petite équipe du Service de la communication, qui chaque mois, le prépare avec talent et passion.

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La Braderie nouvelle est arrivée

La Braderie nouvelle est arrivée

Il y a, dans la réalité de chaque petit coin de terre, des événements qui sont là pour marquer que le temps qui passe ne passe pas complètement, qu’il hésite à quitter le passé, que le présent est là pour annoncer qu’il sera présent dans le futur…

Dans notre bien nommée Métropole de l’horlogerie, il en va ainsi d’une manifestation qui rythme depuis 1932 les heurs et malheurs de notre industrie phare et de notre région et qui, comme elle, fait le pari d’innover toujours en restant traditionnelle à jamais. Née d’une crise, alors que notre ville comptait 8’ 000 chômeurs pour 40 ’000 habitants, la Braderie est toujours là et offre son réconfort festif en ces temps d’hypercrise qui voit s’ajouter des préoccupations climatiques, énergétiques, financières et économiques à une guerre en Europe et à une pandémie pas encore maîtrisée. Merci donc à ses organisateurs bénévoles, aux différents services qui les appuient ainsi qu’à tous ceux qui s’efforcent de pimenter la vie régionale d’épices diverses au sortir d’une Plage qui a attiré des spectateurs de partout dans nos rues et d’un festival rock endiablé sur les hauteurs de la commune voisine et amie.

La Braderie est toujours là et offre son réconfort festif en ces temps d’hypercrise...

Le dévouement de quelques-uns nous permet de dépasser notre quotidien, de jouir de rencontres imprévues, de spectacles improbables, de sonorités inattendues, renforce le sentiment d’appartenance à notre communauté et nous laisse oublier un moment les difficultés de l’époque. On peut de plus espérer que les recettes récoltées dans les différents stands donneront l’occasion aux nombreux clubs et associations d’ici de surmonter les problèmes financiers engendrés par la désertion d’une partie de leurs membres pendant la période COVID.

Et, du côté du futur, cette Braderie « nouvelle formule », sans verres jetables, sans argent physique et avec une part de performances artistiques singulièrement augmentée augure bien de la perspective pour notre ville d’être reconnue comme Capitale culturelle suisse en 2025 !

Le Conseil communal