Alors que les lapins de Pâques font leur apparition, c’est aussi le temps des jours plus longs, des premières terrasses, des jonquilles; en un mot : du printemps. Une période enchanteresse pourtant assombrie par les nuages d’une géopolitique anxiogène qui fait craindre un été orageux. Le temps invite cependant aux rires, aux fleurs, au soleil et il serait dommage de s’en priver. La convivialité est une richesse qu’il faut choyer comme une rose ou un sarment de vigne.
La Chaux-de-Fonds ne saurait se résumer à un alignement de rues, la ville est avant tout une foison de lieux de rencontre et d’échange, une multitude d’opportunités de cultiver le vivre ensemble. Spontanément au hasard d’une rencontre ou lors d’un des nombreux évènements culturels ou sportifs qui rythment la Métropole horlogère, l’opportunité s’offre de célébrer l’urbanité qui est aussi notre humanité. Il y a bien longtemps, naissait de l’amitié de deux hommes généreux pour leur ville une fête populaire, simple et conviviale, comme nous savons l’être dans nos contrées jurassiennes. Dans quelques jours, la 42e édition de la Fête de mai fera vibrer la vieille ville, le vin de nos vignes coulera à flots, les stands des brocanteurs improvisés regorgeront de pépites, alors que les guinguettes rassasieront nos tentations gourmandes et les animations rythmeront la journée et la soirée.

La 42e édition de la Fête de mai fera vibrer la vieille ville, le vin de nos vignes coulera à flots, les stands des brocanteurs improvisés regorgeront de pépites.

Sans oublier la mythique mini-Trotteuse qui galvanise les plus jeunes. Alfred Olympi et Francis Matthey, récemment disparu, et bien d’autres avec eux ont ainsi fleuri notre printemps chaux-de-fonnier depuis des décennies. Merci à eux, mais aussi à toutes celles et tous ceux qui depuis lors font s’épanouir cette belle Fête de Mai !
Le Conseil communal