Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

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Centre-ville : fluidité et coordination

Centre-ville : fluidité et coordination

Ces derniers mois, les Chaux-de-Fonnier-ère-s l’ont tous remarqué: se déplacer en ville devient un véritable parcours du combattant. La réduction de plusieurs axes routiers, les nouveaux sens de circulation et les nombreux chantiers en cours ont profondément modifié la fluidité du trafic. Résultat : plus d’embouteillages, plus de temps perdu et un sentiment croissant d’incompréhension.

Bien sûr, la volonté d’apaiser le centre-ville et de favoriser la mobilité douce est légitime. Nous partageons cet objectif. Mais une transition réussie ne peut pas se faire au détriment de la vie quotidienne des habitant-e-s, des commerçant-e-s et des visiteur-euse-s. Aujourd’hui, les ajustements successifs donnent parfois l’impression d’un manque de coordination: certaines rues sont devenues des goulots d’étranglement, plusieurs travaux se déroulent en parallèle sans concertation suffisante, ce qui complique la circulation déjà restreinte par les nouveaux sens uniques.

Le Centre appelle à une meilleure planification et concertation, non seulement avec les usager-ère-s, mais aussi entre les services responsables des chantiers. Avant chaque modification de circulation, il est essentiel d’évaluer concrètement les effets sur le trafic global, les transports publics, les services d’urgence et le stationnement. Des études existent, mais elles doivent être partagées et comprises par tous-tes. Une information claire renforcerait la confiance de la population. La transparence renforce l’adhésion ; l’opacité crée la méfiance.

Nous proposons également d’introduire une phase test systématique pour chaque réaménagement majeur du centre-ville, accompagnée d’un suivi de terrain. Cela permettrait d’ajuster rapidement les dispositifs qui ne fonctionnent pas, plutôt que de devoir les corriger après coup.

Notre ville a montré sa capacité de résilience et d’innovation, notamment depuis la tornade. Elle mérite une mobilité à la hauteur de son dynamisme : apaisée, oui, mais aussi fluide, logique et concertée.

Le Centre continuera à plaider pour un aménagement du centre-ville qui concilie les aspirations écologiques avec les réalités du quotidien. C’est par un dialogue ouvert et constant que nous avancerons ensemble. Parce qu’une ville vivante, c’est une ville où l’on peut se déplacer librement, efficacement et sereinement.

Pour le groupe Le Centre
Jonathan Marty, conseiller général suppléant

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Agir ensemble

Agir ensemble

Face aux défis climatiques et environnementaux, nous cherchons toutes et tous à faire des efforts au quotidien : réutiliser et recycler, privilégier si possible la mobilité douce, ou encore consommer local. Chaque geste compte, et s’inscrit dans une prise de conscience collective ainsi qu’une volonté de préserver notre planète.

Ces actions individuelles, si précieuses soient-elles, ne suffisent cependant pas. Pour répondre à l’urgence climatique et garantir un avenir aux générations futures, il est indispensable de repenser le cadre dans lequel nous évoluons. Cela implique de mettre en place un cadre clair; pour cela nous devons créer les conditions qui rendent les choix durables, plus simples, accessibles et évidents.

C’est par exemple la mise en place d’infrastructures qui facilitent les mobilités durables ; ce que les Vert-e-s ont récemment défendu au Conseil général, en proposant de réfléchir au subventionnement des abonnements de transports publics, ou encore à l’installation de box à vélos sécurisés. Nous soutenons aussi les propositions d’autres partis lorsqu’elles vont dans ce sens, en considérant que c’est ensemble – sur la base de propositions pertinentes et réalisables – que nous devons être capables de construire une vision partagée du bien commun.

Si chaque personne a un rôle à jouer, celui-ci prend tout son sens lorsque nos efforts individuels s’inscrivent dans une dynamique collective, portée par des politiques publiques cohérentes, ambitieuses et responsables. À cet égard, la mue opérée par les autorités et services communaux est très encourageante, et nous saluons les efforts entrepris pour faire de notre ville un lieu où il fait bon vivre. Que l’on pense par exemple au magnifique travail de végétalisation des espaces publics et des cours d’école, ou encore aux efforts pour renforcer l’inclusivité, en prêtant attention aux bancs publics et au mobilier urbain, de même qu’en remaniant le dispositif d’accueil de la population, etc.

Ces quelques exemples montrent qu’un effort collectif est possible, et que la dynamique doit être poursuivie. Préserver cette dynamique implique le refus de discours ou propos agressifs et stériles. C’est à travers le débat et les échanges raisonnés que nous pourrons continuer à construire collectivement notre avenir.

Pour le groupe des Vert-e-s
Michaël Voegtli et Grégory Rochat

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Les Vert’libéraux, force de propositions

Les Vert'libéraux, force de propositions

Depuis 2021, nous nous attachons à être actif-ve-s en comparaison à d’autres partis bien plus grands ou historiquement présents.

Nous amenons des idées et des propositions constructives pour l’avenir de La Chaux-de-Fonds en relayant vos préoccupations et vos questions. Nous les défendons avec intégrité et détermination. Cela plait et, quelquefois, cela déplait.

Certaines propositions que nous avons initiées se transforment en motions interpartis et aboutissent sur des réalisations concrètes et utiles. Citons la mise en place des poubelles à tri dans la ville, ou la superficie en surfaces photovoltaïques sur les toits des zones UNESCO et autour, qui est passée à 60%.

Nous nous engageons pour promouvoir l’accès facilité aux énergies renouvelables, et notamment des panneaux solaires. Nous avons dernièrement interpelé le Conseil communal sur la couverture des parkings qui devrait être mise en place.

Actuellement, nous demandons la création d’une commission dédiée aux sites pollués, cela nous semble indispensable pour les actuel-le-s et futur-e-s propriétaires.

Nous avions, en mars 2022, interpelé le Conseil communal sur la création d’un espace de liberté pour les chiens, conformément à la loi cantonale LChiens. Rien n’ayant été entrepris, une motion dans ce sens est posée sur le bureau du Conseil général et sera traitée prochainement.

La motion vert’libérale pour qu’une navette éventuellement électrique relie le parking de la Ronde au centre-ville et à certains pôles névralgiques a mal été comprise. Elle doit donc être mieux expliquée, car une grande majorité du Conseil général s’accordait, même si la motion a été refusée, que quelque chose devait être entrepris pour une meilleure utilisation de ce parking et pour faire face à la diminution des places de stationnement au centre-ville. Les Vert’libéraux y reviendront donc à l’heure où le commerce se meurt et que nous attendons dans le cadre de Capitale Culturelle Suisse de très nombreux visiteur-euse-s qui ne pourront plus se garer au centre-ville.

Dans un contexte où la majorité PS, POP et Vert-e-s ne laissent que peu de place au compromis, les Vert’libéraux ont appris l’importance de suggérer, proposer, expliquer et travailler encore s’il le faut, pour répondre aux espoirs que les électeur-trice-s ont placés en nous.

Pour le groupe Vert’libéraux
Brigitte Leitenberg et Pascal Kaufmann

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Relocaliser pour résister : la leçon des tarifs Trump

Relocaliser pour résister : la leçon des tarifs Trump

Les droits de douane imposés par Trump ont provoqué un électrochoc: comment un pays peut-il manier ses tarifs de façon si brutale ? Cela paraît anormal, et pourtant, c’est conforme à l’histoire. Le protectionnisme d’après-guerre s’est effacé de notre mémoire collective, remplacé par quarante ans de néolibéralisme où le libre-échange s’est érigé en dogme absolu. Cette idéologie, chérie par les marchés et reprise par nos dirigeant-e-s, a livré notre économie aux puissances capables d’imposer leurs règles.

À La Chaux-de-Fonds, dans un climat d’austérité, la gauche n’a jamais cédé : elle s’est battue pour défendre les conditions de travail, les prestations sociales et les producteurs locaux. La droite, fascinée par le marché, n’a cessé de réclamer baisses d’impôts et cadeaux fiscaux pour les plus riches — des mesures dérisoires qui ont fragilisé nos services publics et, avec eux, toute notre communauté.

Si les nouveaux tarifs s’avèrent aussi destructeurs qu’on le redoute, la survie de nos salarié-e-s ne se devra qu’aux combats menés par la gauche contre l’érosion de la solidarité. Ce sont nos assurances sociales et notre secteur public qui maintiendront un niveau de vie décent, une consommation bénéfique à tous-tes, et la cohésion de notre société.

Nous devons miser encore davantage sur la production locale. Par les subventions agricoles et l’utilisation de nos structures publiques — écoles, services, institutions — pour acheter local et soutenir nos producteur-rice-s, nous renforcerons notre indépendance et notre résilience. Ce réflexe, historiquement porté par la gauche face aux lobbies des grandes entreprises, doit devenir un impératif commun.

Enfin, diversifions notre économie, ramenons-la à nos besoins concrets et cessons de croire que le libre marché enrichira nos travailleur-euse-s. Car ces tarifs ne menacent pas les dirigeant-e-s, mais bien leurs salarié-e-s.

Pour le Groupe POP
Sabrina Vollers

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Notre ville à cœur !

Notre ville à cœur !

Photo : Ville de La Chaux-de-Fonds

Depuis plusieurs années, notre ville investit avec constance dans l’aménagement urbain pour améliorer la qualité de vie de ses habitant-e-s. Ces choix ne sont pas de simples dépenses publiques: ils traduisent une vision humaniste et progressiste qui replace la dignité, la solidarité et la durabilité au centre de l’action publique locale. Les trottoirs élargis, les aménagements pour favoriser la mobilité douce dont les pistes cyclables et les zones piétonnes, la végétalisation des quartiers et la création d’espaces de rencontre ne sont pas des gadgets esthétiques, mais des leviers concrets pour favoriser le bien-être, la santé et le lien social.

Les aménagements récents montrent que la ville sait conjuguer modernité et prudence : des zones 30 apaisent la circulation, les récents aménagements urbains de qualité modifient positivement l’image de La Chaux-de-Fonds et le développement de la mobilité douce tend à décongestionner le centre-ville sans sacrifier son accessibilité.

Pour le groupe socialiste, c’est de cette manière qu’on transforme des espaces en lieux de vie – place du marché piétonne, crèches, jardins partagés, espaces culturels et commerces de proximité – plutôt qu’en zones de passage anonymes.

Une démocratie vivante demande des échanges clairs, ouverts et transparents. Informer, écouter et débattre avec respect est la base d’une politique de proximité.

Poursuivre ces investissements exige une volonté politique claire et une gestion optimale des finances publiques. Prioriser la qualité de vie, favoriser le service public à la population, c’est affirmer que l’argent public doit servir l’humain et la planète. Continuons à construire une ville solidaire, accessible et durable, où chaque aménagement nous rapproche, rapproche nos quartiers et permet d’entrevoir un avenir porteur de sens, commun, convivial et chaleureux.

Cette évolution pleinement soutenue par le groupe socialiste du Conseil général s’intègre dans la vision globale d’un monde de plus en plus complexe et incertain où à l’échelle locale, la proximité doit permettre d’offrir des espaces chaleureux ainsi qu’un cadre de vie résilient et bienveillant à l’ensemble de la population. Cadre au sein duquel les valeurs d’ouverture et de solidarité résonnent haut et fort.

Pour le Groupe PS
Laurent Duding

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TPR : Un projet mal planifié et coûteux

TPR : Un projet mal planifié et coûteux

Photo :Ville de La Chaux-de-Fonds

Le Théâtre populaire romand est une institution culturelle majeure de La Chaux-de-Fonds. Sa rénovation, telle que proposée dans le rapport présenté au Conseil général le 3 septembre, vise à moderniser un bâtiment emblématique et à renforcer l’offre culturelle de la ville à l’approche de Capitale culturelle suisse 2027. L’UDC reconnaît l’importance du TPR et la valeur de ce projet, mais plusieurs points nous laissent sceptiques.

Le premier concerne le calendrier. Les travaux devraient s’achever juste avant 2027, Capitale culturelle. Or, nous jugeons les délais annoncés irréalistes pour un chantier d’une telle ampleur. Le risque de ne pas être prêt à temps pourrait avoir un impact négatif et rendre les locaux inutilisables pour 2027.

Le second point porte sur le montage financier. En 2024, le TPR a reçu plus de 1,1 million de francs de subventions communales, et cette aide dépasse régulièrement le million depuis plusieurs années. Dans ce contexte, nous considérons qu’il n’est pas raisonnable d’augmenter encore les contributions.

Un autre point de désaccord a concerné l’augmentation du loyer prévue. Le PLR, suivi par l’UDC et Le Centre, a déposé un amendement pour répercuter la hausse prévue dans le bail à 36’000 CHF, tandis que le POP et le PS proposaient une augmentation à 18’000 CHF.

Ce débat a illustré la fracture politique sur le financement du TPR : la droite a voulu encadrer la dépense pour éviter ce qu’elle considère comme une subvention cachée, tandis que la gauche a soutenu une approche plus prudente sur le montant, tout en maintenant l’augmentation.

Nous avons donc conditionné notre soutien au rapport à l’adoption de l’amendement déposé avec le PLR et Le Centre, visant à supprimer cette subvention cachée. Lors du vote, le mur de gauche n’a rien laissé passer : toutes nos réserves ont été rejetées et le rapport amendé a été approuvé. Cette décision illustre le contraste entre notre exigence de prudence financière et la volonté de certains partis de maintenir le projet tel quel.

Cette position ne constitue pas un rejet du TPR en lui-même, mais une manière de protéger les finances de la Ville face à un calendrier jugé trop serré et à des coûts trop élevés. Malheureusement, malgré nos avertissements sur les contraintes de calendrier, la gauche a accepté ce rapport.

Pour le Groupe UDC
Jennifer Angehrn

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Une politique responsable

Une politique responsable

Le Conseil général a validé les nouveaux statuts du personnel communal. Ce long travail de la commission financière, du Conseil communal et des partenaires sociaux ne satisfait pas complètement le groupe du PLR.

Lors du Conseil général, la gauche et la droite se sont opposées à propos de plusieurs amendements. Selon le point de vue, les employé-e-s communaux sont déjà suffisamment précarisé-e-s ou ont déjà beaucoup d’avantages.

Le débat au sujet de la retraite à 64 ans a été nourri. Selon la gauche, les emplois communaux seraient peu attractifs, voire précaires. Pour le groupe du PLR notamment, cet état de fait est inéquitable vis-à-vis du reste des travailleur-euse-s de La Chaux-de-Fonds. On ne parle pas des emplois pénibles dont l’âge de la retraite est inférieur, ce qui est normal.

Un autre argument a été mis sur la table: la commune abaisserait ses charges en libérant de hauts salaires et en les remplaçant par des salaires de “juniors”. La charge salariale globale en serait diminuée. Cet élément est important, ce qui a poussé le groupe du PLR, avec Le Centre et le PVL, à déposer un postulat demandant d’étudier l’opportunité de changer l’âge de la retraite en incluant l’évaluation des conséquences financières et sociales d’un tel changement.

Alors que cette information est primordiale, cette demande a été balayée par le POP, le PS et Les Vert-e-s. Ceci aurait pu mettre tout le monde d’accord en mettant dans la balance les avantages sociaux de l’employeur et financiers pour notre commune. Lasse, la gauche préfère profiter de sa majorité plutôt que d’ouvrir le débat et regarder un peu plus loin.

Le groupe PLR veut construire la politique de la Ville en posant de bonnes questions, en se basant sur les faits, afin que les décisions prises par le Conseil général soient fondées. Nous pensons avoir été la voix des citoyen-ne-s de notre ville en proposant cette demande d’étude, tout en relevant la qualité du travail fourni par nos employé-e-s communaux-ales.


Avoir tous les éléments en main : c’est ainsi que le groupe du PLR conçoit une politique responsable, pour nos finances, pour nos collaborateur-trice-s et surtout pour vous, habitant-e-s de la ville de La Chaux-de-Fonds. Cette 65e année n’est-elle pas financée par toutes les citoyennes et tous les citoyens ?

Pour le groupe PLR
Frédéric Vaucher,
président du Conseil général

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Économie circulaire, locale et résiliente

Économie circulaire, locale et résiliente

Actuellement, l’économie linéaire est dominante et fonctionne ainsi : des matières et de l’énergie sont extraites, des produits et leurs emballages sont fabriqués puis consommés et, pour terminer, leurs déchets sont la plupart du temps jetés, et ce même si une partie d’entre eux est recyclée. L’obsolescence programmée en est l’exemple extrême en prônant une durée de vie réduite des produits afin d’accélérer la consommation et d’acheter plus fréquemment, à l’image du fast fashion. Or, ce modèle n’est pas soutenable ; les ressources naturelles ne sont pas infinies et les impacts sur l’environnement sont bien trop importants.

L’économie circulaire a elle pour ambition de « boucler » les flux de matières et d’énergies, de faire en sorte que la majorité des déchets deviennent des ressources, y compris l’énergie consommée (par exemple, en récupérant la chaleur émise par des machines) ; le tout en limitant au maximum déchets et gaspillage. Que cela soit par la création de produits réparables (via des composés démontables), réutilisables ou recyclables, le tout en limitant les quantités de ressources nécessaires tout en récupérant des matières.

L’économie circulaire repose sur une double ambition : réduire les impacts environnementaux et créer de la richesse économique. En favorisant, par exemple, la réparation et le recyclage, l’économie circulaire se met au service de l’économie locale en créant des emplois ici, tout en limitant les impacts environnementaux liés au transport des marchandises et à l’extraction des ressources naturelles.

Face aux divers enjeux et défis planétaires qui nous attendent, qu’ils soient d’ordre environnemental ou économique, il est vital pour notre région de développer notre résilience. Consommer localement chaque fois que cela est possible s’inscrit pleinement dans cette logique. En effet, les francs que nous dépensons ici sont réinvestis localement et ne fuient pas dans les bourses de multinationales peu enclines à se préoccuper des conséquences environnementales, économiques et sociales d’une consommation débridée.

Dès lors, les Vert-e-s ne peuvent que vous encourager à favoriser chaque fois que cela est possible les achats locaux et durables. En mettant en avant cette pratique, nous en sortirons toutes et tous gagnant-e-s !

Pour le groupe Les Vert-e-s
Grégory Rochat

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Un espace de liberté pour les chiens à La Chaux-de-Fonds

Un espace de liberté pour les chiens à La Chaux-de-Fonds

Les chiens peuvent être les meilleurs amis de l’homme. Ils font partie de la famille dans tous les moments du quotidien. L’attachement relationnel et émotionnel est fort, et celles et ceux qui ont vécu la perte d’un fidèle compagnon savent qu’il s’apparente à un réel deuil familial.

Cet animal agit positivement sur la santé physique et psychique des humains, accompagne les personnes handicapées, les personnes malades, motive les plus seul-e-s à vivre et à bouger au quotidien et aide à la recherche de survivant-e-s. S’ébattre librement fait partie d’un besoin vital pour les chiens et la Lchien 636.20 cantonale, précise : « Les communes veillent à ce que soient disponibles des espaces permettant aux chiens de s’ébattre librement conformément à la législation sur la protection des animaux. »

Les Vert’libéraux ont interpellé le Conseil communal en ce sens en mars 2022, et malgré les propos positifs à une mise en place d’un espace de liberté pour les chiens comme ils existent déjà dans de nombreuses villes de Suisse romande, y compris au Locle. À notre connaissance, rien à La Chaux-de-Fonds. Le coût serait minime et la taxe Chien communale pourrait être utilisée pour créer cet enclos.

Nous avons de nombreux chemins forestiers et de promenades autour de la Ville, mais de mi-avril à fin juin, il est interdit à juste titre pour préserver la jeune faune sauvage de laisser les chiens en liberté.

Durant cette période un parc dédié et fermé serait indispensable. Ce type d’espace est nécessaire tout au long de l’année, car la réglementation exige que les maîtres-esse-s puissent rappeler leurs chiens, qu’ils soient sociabilisés afin d’éviter les incidents fâcheux entre congénères ou d’apeurer les enfants ou adultes craignant les canidés.

Éduquer et laisser jouer les chiens doit se faire sans risque pour la population, dans un espace fermé sous la vigilance de leur maitre.

Ces informations sur le site internet de notre Ville pourraient renseigner les Chaux-de-Fonnier-ère-s et les futur-e-s nouveaux-elles arrivant-e-s avec chiens. Ces renseignements sont aussi importants pour les personnes qui ont peur ou qui n’aiment pas les chiens et qui souhaitent éviter d’en rencontrer.

Avec la motion 25 034, les Vert’libéraux demandent au Conseil communal de créer un espace de liberté pour les chiens, pour courir et se sociabiliser tout au long de l’année.

Pour le groupe les Vert’libéraux
Brigitte Leitenberg

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Des finances en mieux, mais restons prudents

Des finances en mieux, mais restons prudents

C’est une bonne nouvelle pour notre ville : les comptes 2024 affichent un bénéfice de 2,9 millions de francs. Une première depuis plus de dix ans, après plusieurs exercices marqués par des déficits parfois importants. Cette amélioration salue les efforts déployés ces dernières années, mais elle ne doit pas faire oublier les défis qui restent devant nous.

Pourquoi un tel résultat ? Essentiellement grâce à des rentrées fiscales supérieures aux prévisions. Les impôts des personnes physiques ont augmenté avec la hausse des salaires et une population qui repart à la hausse. Du côté des entreprises, certaines taxations exceptionnelles, liées notamment à des années fiscales antérieures, ont permis de gonfler les recettes. La bonne santé de l’économie régionale et cantonale a également soutenu ces chiffres.

Les dépenses communales, quant à elles, sont restées sous contrôle. Les charges de personnel, qui représentent près de la moitié du budget, ont été maîtrisées grâce à la gestion rigoureuse de l’administration. Certaines charges, comme la facture sociale (subsides LAMal) ou les pertes sur débiteurs, continuent néanmoins d’augmenter et témoignent des difficultés rencontrées par une partie de la population.

Parallèlement, la Ville poursuit ses investissements pour entretenir ses infrastructures et renforcer son attractivité:
rénovation de la piscine des Mélèzes, modernisation de la Place du Marché, premiers travaux au Musée international d’horlogerie, entre autres. Des projets essentiels pour le cadre de vie et le développement économique de notre ville.

Au Centre, nous défendons une approche responsable des finances publiques : oui aux investissements qui préparent l’avenir, mais sans compromettre la stabilité financière à long terme. La dette communale reste très élevée, à plus de 500 millions de francs, et la situation financière globale de la Ville reste fragile. Le Centre continuera donc à soutenir des budgets réalistes, rigoureux et équilibrés, qui tiennent compte à la fois des besoins de la population et des limites de nos moyens.

Notre responsabilité politique est de garder le cap d’une gestion rigoureuse, afin de préserver durablement une ville attractive, solidaire et économiquement forte. Le Centre poursuivra son engagement dans cet esprit au sein du Conseil général.

Pour le groupe Le Centre,
Manon Freitag