Le style sapin, les torées en forêt, les parcs boisés… Les arbres sont sans aucun doute un emblème de La Chaux-de-Fonds et vivent dans le cœur de tous ses habitant·e·s. Une intempérie qui met en lumière l’importance des arbres, et qui rappelle à quel point la nature est précieuse et fragile.
Ce sont 1’200 arbres, pour certains centenaires, qui sont morts durant la tempête en zone urbaine. Il est estimé que 300 mourront encore dans les deux prochaines années. Au total, cela représente 15 % du patrimoine arboré de la Ville. Mais « hauts les cœurs », après ces chiffres effrayants et désolants, le service des espaces publics répond présent afin de rendre son sourire à la Ville, et ses feuilles aux arbres.
Quelles ont été vos premières actions durant la tempête et les jours suivants ?
En premier lieu, nous devions parer à l’urgence de manière efficace en dégageant les routes afin de permettre aux véhicules de circuler, principalement pour les divers services d’interventions et de secours.
Notre département était scindé en deux ; une partie se chargeait du nettoyage des rues en évacuant les déchets liés aux bâtiments et aux toitures, et l’autre partie, le secteur vert, bûcheronnait les arbres. Enfin, nous avons sécurisé les lieux publics des arbres représentant un potentiel danger.
Combien de personnes étaient mobilisées ?
Une bonne partie des employé·e·s de la voirie était en vacances, ce qui représente seulement une cinquantaine de personnes disponibles à ce moment-là. Nous avons engagé plusieurs entreprises privées de forestiers-bûcherons et une centaine de personnes des communes voisines, des cantons, de la protection civile, des bénévoles, etc., sont venues prêter main-forte. Cette solidarité est remarquable, nous tenons d’ailleurs à exprimer nos remerciements pour l’aide et le soutien que nous avons reçus. C’est ce qui nous a permis d’ouvrir toutes les routes après 72 heures, ce qui est exceptionnel.
Qu’en est-il des arbres perdus ?
Les arbres morts sont utilisés en bois de chauffage, vendus pour la construction, ou transformés en copeaux.
Depuis mi-août, nous bichonnons ceux qui restent. Après avoir ouvert et sécurisé les routes, nous avons entrepris l’élagage et le soin aux arbres. Au lieu d’abattre un arbre potentiellement dangereux, nous préférons investir les moyens et l’énergie nécessaires pour le sauver.