Le Tourbillon – Journal officiel mensuel de la Ville de La Chaux-de-Fonds

rencontre avec M. Ryser agent de déchetterie

Michel Ryser, agent de déchetterie, nous a fait le plaisir de répondre à nos questions. Une belle occasion pour ce professionnel expérimenté de partager son expérience et sa vision du métier.

Pourriez-vous nous décrire votre parcours professionnel ?
J’ai été engagé par la commune en 1990, après 6 ans passés au zoo de Crémines, dans le Jura bernois. J’ai ensuite rejoint la petite déchetterie du Marais qui a ouvert ses portes le 1er avril 2004. J’y suis resté jusqu’en 2012, année du début d’activité de la déchetterie du Crêt-du-Locle. Aujourd’hui, je travaille alternativement aux deux endroits.

Quelle différence y a-t-il entre les deux lieux ?
L’écopoint du Marais est plutôt prévu pour les personnes habitant les quartiers est de La Chaux-de-Fonds alors que la déchetterie du Crêt-du-Locle est intercommunale. En plus des habitant-e-s de La Chaux-de-Fonds, elle accueille celles et ceux des Brenets, de La Sagne, du Cerneux-Péquignot et des Planchettes.

Comment sont distribuées les activités entre les deux endroits ?
À la petite déchetterie du Marais, les principaux déchets recueillis sont le verre, le carton, le papier, le PET, l’aluminium/fer blanc, la ferraille ménagère, les huiles, d’ailleur la quantité est réglementée (pas plus de 10 litres), les capsules Nespresso, le compost et les habits/chaussures encore en bon état. Tout ce qui est flaconnages, encombrants, bois, sagex, appareils électriques et électroniques est à amener au Crêt-du-Locle.

Comment se passent les interactions avec le public ?
Le public a besoin de beaucoup plus d’attention à la déchetterie du Crêt-du-Locle qu’au Marais, en raison de l’affluence et de la diversité des objets autorisés. Il arrive que les gens soient plus tendus quand ils apportent des objets suite à un déménagement. Autrement, le contact se passe bien. Ils sont respectueux, en général.

Propos recueillis par Jean Christophe Malou
Photos : Quentin Perrenoud