Pauline Brunner, épéiste chaux-de-fonnière, a représenté la Suisse lors des récents Jeux olympiques de Paris. Pour le plus grand plaisir des lectrices et lecteurs du Tourbillon, elle partage cette expérience exceptionnelle dans une vie de sportif·ve.
Comment en êtes-vous venue à pratiquer l’épée ? Lorsque j’ai déménagé avec ma famille, vers mes 6 ans, dans le quartier des Arêtes à La Chaux-de-Fonds, j’allais à la piscine avec ma mère et mon frère. C’est là que j’ai vu les escrimeur·se·s s’entraîner, vêtu·e·s de blanc, par les grandes baies vitrées. J’ai voulu essayer et j’ai adoré. C’est comme ça que tout a commencé.
Quel rôle a joué La Chaux-de-Fonds dans votre parcours ? À La Chaux-de-Fonds, je suis à la maison. J’y ai grandi et fait toutes mes classes. Une majeure partie de ma famille y vit.
Quels enseignements avez-vous tirés de votre participation aux J.O. ? Il est encore un peu tôt pour en tirer des enseignements importants. Cela fait quelques semaines à peine que je suis de retour de Paris ! Mais je pense que cette expérience me permettra de mieux gérer le stress pour les compétitions à venir. J’y avais déjà beaucoup travaillé en vue des Jeux.
Pouvez-vous nous dire un mot sur l’ambiance à Paris en général ? L’ambiance dans le Grand Palais (où la compétition avait lieu) était géante ! Tellement de personnes sont venues regarder l’escrime : 7’000 spectateur·trice·s ! Quand on a l’habitude d’en avoir au grand maximum 1’000, c’est quelque chose ! Au village, c’était sympa de voir des athlètes de tous les pays vivre au même endroit.
Et comment était l’ambiance dans la team suisse ? Comme ma compétition était au début des jeux, il n’y avait pas encore beaucoup d’athlètes suisses présent·e·s, mais l’ambiance dans la team suisse était bonne. On avait aussi une excellente et très gentille équipe de physios et de médecins. Même si je n’ai malheureusement pas pu participer à la cérémonie d’ouverture, j’ai pu échanger et faire connaissance avec les participant·e·s lors du regroupement avant leur départ du village pour la cérémonie.
Quels sont vos projets pour la suite ? Continuer de pratiquer l’escrime professionnellement et, si le plaisir reste et que le corps tient, tout faire pour aller aux Jeux de Los Angeles !